273boulevard Jules Durand 76600 Le Havre Voir le plan. Les agences Profil Plus sont des professionnels du pneu et de l'entretien automobile. Demandez l'avis de nos
Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 8 on 8Number of pages 8Full noticeTitle Le TempsPublisher ParisPublication date 1935-03-28Contributor Nefftzer, Auguste 1820-1876. Fondateur de la publication. Directeur de publicationContributor Hébrard, Adrien 1833-1914. Directeur de publicationRelationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 137484Description 28 mars 1935Description 1935/03/28 Numéro 26870.Description Collection numérique France-JaponDescription Collection numérique Commun Patrimoine bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine communeDescription Collection numérique La Commune de ParisRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k249903rSource Bibliothèque nationale de FranceProvenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 15/10/2007The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 64%.SOMMAIRE ,GE i 1 La Visité à Berlin dés ministres britanniques { le Résultat des entreliens anglo-aUemqnds. PAGE 2 La- Ratification des accords de Rome. Nouvelles de l'Etranger. La' Fin tragique de M. Edouard Renard. PAGE 3 Défense de la langue française, Lancelot. ̃ Journée parlementaire Chambre. 'Les Livres, ANDRÉ £hértvs. PAGE 4 Le Sénat les Accords de Rome. Nouvelles du Jour. Revue de la presse. Académies^ ̃. Air. MaHne. Echus et Informations; y •€û»elure aucun accord, de quelque nature qu'il soit, avec la Russie soviétique et voulant garder les mains libres à l'Est; en ce qui cbncei;ne les armements navals., le Réich prétendrait construire une flotte de 400,000 tôn-^nes, et il se réserverait de .poser plus tard là question des colonies à recouvrer; enfin, l'Allemagne ne refuserait pas d'envisager son retour à la Société des nations, sous réserve d'une réforme de l'institution de Genève. Si telles sont réellement les grandes lignes de l'exposé du chancelier Hitler, on conçoit que Sir John Simon et M. Anthony Eden aient perdu leur optimisme prudent » et qu'on se montre assez mal impressionné à Londres. De toute évidence, la manœuvre de la diplomatie allemande tend à isoler la Russie, à exclure celle-ci du circuit des grandes puissances, à la priver de tout appui direct ou indirect sur Je continent. C'est l'aspect le plus préoccupant de la situation, car il comporte pour l'avenir la menace d'un conflit éventuel à l'Est, en direc-'tion des Etats Baltes et même du corridor » polonais, menace dont les répercussions sur l'ensemble de la situation internationale seraient graves. Rien ne permet de supposer que l'Angleterre puisse être disposée, non pas à favoriser une telle politique, ce qui est hors de discussion, mais à ne pas s'efforcer, par souci de sa propre sécurité, à y faire obstacle. C'est pourquoi la mission d'information que M. Eden remplit à cette heure à Moscou n'est pas moins importante que celle que les ministres britanniques viennent d'accomplir à Berlin.'Lorsque M. Mussolini, M. Laval et Sir John Simon se réuniront le il à, Stresa, ils sauront exactement dans ,guej,;gejià41 impose/. d'agir pour maintenir la paix en Europe. ; ̃ DÉPÊCHES DEJ' ÉTRANGER Londres, 27 mars. M. John Buchan, député des universités écossaises, succédera à lord Bessborough comme gouverneur général du Canada. Il est âgé de 59 ans. Londres, 27 mars. On télégraphie de Bangkok que le conseil de régence et le gouvernement ont décidé que le roi sera désigné sous le nom de S. M. le roi Ananda Mahidol, en siamois Somdech Phra Chao Yu Hua Ananda Mahidol. Berlin, 27 mars. Le colonel Tschunke, commandant d'un régiment d'infanterie, a été nommé attaché militaire d'Allemagne à, Prague, en remplacement du colo-. nel von ̃Falkenhorst, à dater du 1" avril. Washington, 27 mars. M, Roosevelt a quitté Washington mardi, pour effectuer une croisière d'une dizaine de jours à bord du yacht Nourmahal. Berlin, 27 mars. ;M. Cerruti, ambassadeur d'Italie à Berlin, et Mme Cerruti, ont quitté Berlin, pour aller assister aux obsèques de Mme Cerruti mère, décédée à Novarre.. Pendant l'absence de l'ambassadeur, c' premier secrétaire, le comte Magistrati, qui gère les affaires de l'ambassade. -mono-. rA SA Personne ne doute dans le pays pas plus qu'au Parlement et au gouvernement que nous ne vivions des heures difficiles. Nous sommes à l'un de ces moments où une nation a besoin d'une grande confiance en elle-même, de toute sa force morale sans laquelle la force matérielle resterait inefficace et impuissante. Tout nous indique que nous devons être prêts pour l'œuvre de sécurité et de paix, l'une étant inséparable de l'autre; tout indique qu'une lourde responsabilité pèse sur les épaules dé chacun, et que la première condition pour la supporter est d'être unis non seulement en apparence et en paroles, mais dans les faits et dans les actes. Les Chambres ne tarderont pas à être en vacances. Et cependant il est vraisemblable que des décisions importantes pourront devenir à bref délai nécessaires. Il n'est pas mauvais d'ailleurs que les représentants du pays s'y préparent en prenant contact de plus près avec l'opinion publique. Il n'est pas mauvais non plus que le gouvernement ait le loisir de méditer, et d'envisager l'avenir avec la fermeté d'âme qui convient. Il semble bien que les conversations anglaises à Berlin n'aient pas apporté de résultats positifs. Le malaise qui pèse, sur l'Europe n'est pas dissipé, tant s'en faut, malgré les efforts de la France pour le chasser. Le gouvernement a besoin de la plus grande liberté d'esprit pour suivre avec soin les événements et faire triompher ses conceptions pacifiques. Des mesures de sécurité peuvent devenir urgentes, et il faut encore ici que l'accord soit complet entre la nation et le gouvernement. Des décisions d'ordre économique et' financier peuvent s'imposer. Comment seraient-elles imposées avec fruit si la désunion dominait ou si les passions politiques faisaient obstacle au salut commun ? Un mot est resté célèbre La paix est une création continue. » Mais l'union des partis républicains, du gouvernement et du pays est elle aussi une création continue, qui exige des uns et des autres de là volonté, de l'énergie, de la maîtrise personnelle et du sang-froid. La nécessité d'un effort sur soi-même n'a jamais été si pressante, et c'est au Parlement et au gouvernement à en donner l'exemple. Que pèsent en ce moment les querelles politiques, les divergences de groupes, les nuances qui séparent, le plus souvent, les' républicains? C'est l'intérêt national qui est en jeu, et qui ordonne aux uns et aux autres de se hausser au delà de la vie quotidienne des intrigues, des petits complots, des desseins et des désirs personnels. Gouvernement et Parlement doivent être dignes de la grande tâche qui leur incombe assurer la sécurité du pays pour maintenir! la paix.; i .'} r ,̃ L'optimisme que 1» président du conseil, invoquait lundi soir à Vincennes ne vient que de lîassurâilce" qile r6^;a'éiïr$ôi-ïnêine '-et^ dans les autres, et lui aussi est une création continue. Il ne se justifie que par l'effort, par l'action, qui permettent de voir l'avenir sans crainte. Sans quoi, il deviendrait vite de la facilité béate et presque du renoncement. Dans un discours précédent, M. Flandin montrait qu'il fallait créer et maintenir une âme nationale; mais cette âme nationale se formera d'elle-même si les pouvoirs publics justifient le vigoureux optimisme qu'ils ont raison de conseiller au pays. Ils ont, pour cela, le devoir d'agir contre les forces mauvaises qui visent à la désagrégation nationale, contre les sophismes qui refusent au droit et à la justice le fondement de la sécurité et ne leur laissent qu'une' faiblesse impuissante, contre la résignation et contre le scepticisme. L'action prudente, réfléchie, mais énergique, reste la méthode la plus efficace pour dissiper les malenieadus gi tes malaises qui peuvent se gro-. duire, pour donner au pays conscience de sa force et pour préparer l'avenir.' A cette œuvre d'action nationale que le gouvernement a l'ambition d'accomplir, les partis républicains "se doivent à eux-mêmes de collaborer en renonçant à tout ce qui divise, pour jrechereher tout ce qui peut consolider la trêve politique qui n'est autre chose, en ce moment surtout, que l'union nationale. Il faut absolument maintenir celle-ci, puisqu'elle est la condition du salut. ̃ LA MISE EN SERVICE de la "Normandie" II y à bientôt un an que le Parlement britannique a adopté des dispositions finan'cières pour la construction et l'exploitation du; paquebot géant Queen-Mary, à l'occasion de la fusion des compagnies Curiard» et Whïtë e Star ». •̃' On se rappelle avec quelle libéralité il a traité de problème les avances fournies par la trésorerie à la nouvelle compagnie ne se montent pas à moins de 9,700,000 livres sterling plus de 700 millions de francs. Un amortissement en quarante ans, à la volonté de l'emprunteur; pas d'intérêts, ou un intérêt qui ne s'élève pas à plus de 1,5 0/0 suivant la catégorie des avances, telles" sont les principales dispositions adoptées. Elles permettront à la compagnie anglaise en admettant 5;qti%He veuille amortir régulièrement *de ne pas avoir des charges fixes sùpériEurçs à plus de 8 à 10 millions par an, du fait de la construction de ce grand navire. Le grand principe wait and see » ne s'est donc- pas révélé opportun, dès qu'il s'est agi d'un instrument national aussi important, aussi impatiemment désiré par toute la population, que l'est, en Grande-Bretagne, le paquebot Queen-Mary. ̃ Qu'a fait, dans le même ordre d'idées, la France pour le paquebot Normandie, qui doit, pourtant, entrer en service le 29 mai ? Jusqu'à maintenant, rien, ou bien peu de chose. t ̃ On s'imagine communément que l'Etat a financé la totalité de la construction de la Norrnàriqlie. Il n'en est rien. Les quelque 800 millions que va coûter le nouveau paquebot sont restés, jusqu'à présent, entièrement à la charge de la Compagnie générale transatlantique. Toutefois, en application des dispositions prises, dès 1923, les emprunts contractés, pour le financement du navire ont été garantis par l'Etat. "v Conçue à une époque où le trafic des passagers sur l'Atlantique-Nord était particulièrement intense, l'exploitation de la Normandie a pu paraître, dans la période de crise actuelle, une véritable énormité, choquante pour noire; sens français de la mesure. r II convient, tout d'abord, de rappeler que les plans du navire ont été établis à l'époque où les paquebots, de toutes nationalités, transportaient, du Havre à New-York, plus d'un million dit/passagers, par an^ dont 180,000 de 1'" qlassei et'Ta^fï-'Qfl 1 escompter -â%n,-nayifè râplder doté d'un tonnage élevé et d'uni grand confort, un suecès au moins équivalent à celui qu'avait remporté une unité de la classe de l'Ile-deFrance, dont les recettes n'avaient pas^ en 192S et 1929, été inférieures à 14 millions de. francs pour chacun des voyages accomplis»; • ,Les dispositions contractuelles de ,son cahier des charges, l'entrée en service d'unités rapirdes, comme les allemandes Bremen et Europa, et italiennes comme Rex et Conte-di-Savoia, les projets de construction de la Queen-Mary; ont obligé la Compagnie générale transatlantique à construire un navire supérieur à ses devanciers immédiats, et dont la vitesse permet de gagner un jour entier sur les traversées, jusqu'alors accomplies en. moins de six jours. Pour parvenir à ce gain d'une journée, il fallait construire un bâtiment de plus de 28 nœuds, en service. Sans se donner le mot, les ingénieurs français et anglais sont arrivés à la conclusion que l'unité la plus apte à accomplir cette performance était ce fameux bateau de plus de mille pieds » que les techniciens de construction navale avaient, depuis longtemps, considéré,, dans leurs études théoriques, comme étant l'unité la plus appropriée aux voyages sur l'Atlantique-Nord, pour une vitesse voisine de 30 nœuds, et pour une capacité de passagers garantissant un coefficient d'exploitation aussi favorable qu'il était possible. ̃ -i C'est une opinion assez générale quelle navire de tonnage et de confort moyens, sans luxe inutile », constitue le paquebot le plus économique, et assuré du meilleur rendement. Il n'en est pourtant rien. L'expérience prouve, au contraire, que c'est toujours le paquebot le plus grand, le plus luxueux, et le plus rapide, qui fait le plus de bénéfices, et qui s'amortit sûr un nombre d'années d'exploitation assez réduit, comparativement à l'unité de tonnage moyen, qui n'intéresse guère les passagers riches en période de prospérité, et qui ne trouve plus de clients en période de crise. Au sûrplus, quelles que soient les justifications qui peuvent être apportées à la construction et à la mise en exploitation d'une unité de l'importance de la Normandie, il n'en reste pas moins que l'existence de ce paquebot constitue aujourd'hui un fait acquis. Il est bien délicat d'établir les responsabilités de sa création. On n'a jamais pu envisager l'arrêt de sa construction, ne fût-ce que pour des raisons certainement plus politiques et économiques que commerciales. Qn ne saurait, en effet, oublier que la construction d'une unité de cette importance représente plus de 22 millions d'heures de travail, pour' les seuls ouvriers qui ont monté sa'coque et construit ses aménagements. -Cinq mille ouvriers y travaillent depuis cinq .ans. Il est impossible de calculer quelles répercussions une telle construction a eues su? l'activité ouvrière du pays, dans les industries de toute nature qui ont été intéressées par la. fourniture des matériaux nécessaires. ï, '•̃>̃'̃̃ Comment, d'ailleurs, ne pas souligner la merveilleuse réalisation technique, que constitue la Normandie, et l'importance qu'elle aura pour la publicité et le prestige français eh Amérique-*? Elle fera plus que*4oues les jsiqpagandes, souvent malencontreuses, et mêine honnies de nos amis américains. Un paquebot comme celui-ci fait donc partie du patrimoine national II est naturel que la nation entière participe à son financement. Un projet de loi a été. propose, à cet effet, à l'adoption du Parlement. Il prévoit- que l'Etat prendra à sa charge l'amortissement et l'intérêt des emprunts contractés pour la. construction de la Normandie. On peut être étonné qu'une telle mesure n'ait pas encore été prise. Nous avons vu que dans ce doiriaine les Anglais savaient être infiniment plus prévoyants et expéditifs. Il importe, en effét, que le sort financier d'un navire comme la Normandie soit réglé avant son départ pour les Etats-Unis. Celui-ci doit avoir lieu le 29 mai prochain. Il serait véritablement regrettable que les mesures financières nécessaires ne fussent pas prises pour permelre- la- mise en service, au jour fixé, du plus grand et du plus beau naauebot de France," et ;Su ̃̃• J3-2 m&rffe Cette Semaine de la Bonté nous arrive, en effet, comme mars en carême. Elle ne signifie pas, que nous nous imposions d'être bons pendant au moins sept jours chaque année elle rappelle que nous, ne le sommes plus- guère en un temps où la, hiérarchie des sentiments aVsubï le même bouleversement quj&. la hiérarchie des mots. Justice » ayant acquis un droit de prééminence, tous les autres vocables de générosité s'y subordonnent. Si f Bonté », cependant, a perdu en profondeur, il a extraordinairement gagné en étendue. Un, évangile moderne né prescrit., plus'd'aimer son frère, mais de chérir l'humanité tout entière. L'àltruisme, temple de la nouvelle religion universelfe, élève ses piliers et ses arceaux sur les cinq parties du monde, et les petites chapelles de la charité privée en sont recôuvertes. C'est pourquoi les semainiers de l'ancien culte passent en, ce moment parn^ii nous et répandent cet avertis-, sement à ïa ronde Qui trop embrasse maléfreint. Aux quêteurs impérieux de la Fraternité internationale, le sa de nos jours est tenté de répondra car le J'ai mes pauvres », qui n'est égoïste que s'il n'est pas sincère. Il y a tant d'infortunes à soulager autour de soi, que l'exercice de la pitié illimitée ressemble à l'ambition d'organiser la solidarité entre les planètes. Philosophiquement, parce que la philosophie souffre tout, la notion de patrie est irrationnelle; mais la notion de famille ne résisiie pas mieux au raisonnement. La ipatriè est un groupe de familles, unies par leurs begqjns; leurs usages, et,auxquelles de conv LA VISITE A BERLIN DES MINISTRES BRITANNIQUES !̃'̃ Le résultat des entretiens anglo-allemands est essentiellement négatif Le Fùhrer n'a fait que répéter en présence de ses hôtes tes arguments bien connus de la propagande allemande -̃ • ̃̃ ̃ ̃ ̃̃̃̃̃̃»̃̃̃̃̃̃̃ •̃• Le communiqué final Notre. correspondant particulier de Berlin nous téléphone mercredi matin 27 mars Les entretiens anglo-allemands se sont prolongés^ hier, jusqu'à la fin de l'après-midi. Après être rentre à l'ambassade d'Angleterre, ,Sir Jwn Simon donna lecture aux journalistes étrangers du cptnmuniqué officiel qui en marquait laf*ffm, et dont voici le texte conversations] germano-britanniques, qui ont eu lieu, au cours de ces deux derniers jours èhûê. Sir Johii Simon, ministre britannique &e& affairés -et raûgères; M, Anthony Eden, lord M spetmpxivé; le Fûhrer et chancelier, et W mi-̃ nt&tee Ues ,àff aines, étrangères du Reich, baron ^$m**àthr''aQ$ait maintenu les objections maintes fois reproduites l'Allemagne ne veut pas s'engager dans un système de traités trop complexe impliquant des engagements dont on ne peut mesurer toute l%tëndue, en raison notamment de la clause d'ïtssistànce, 'mutuelle. S'il est vrai, comme on l'entèpd; dire; que M. Hitler aurait abandonné la sëÉiceS^piour quelques minutes lorsqu'on vint lui annoifèer le verdict de Kaunas, il suffira de ran,.procher ce fait des commentaires de la presse ;&l!émander pour, se .rendre compte, que la Li" thyanië- est momentanément un des principaux obstacles à l'adhésion- éventuelle de 1 Allemagne ^uJÊiacte oriental. g au pacte de non-immixtion en Autriche, le yFuhrer estimerait que ce sont les autres puissances qui interviennent constamment dans les affaires autrichiennes et s'efforcent d'entraver l'évolution naturelle des choses dans ce Il ne serait pas hostile au retour de l'Allemagne à Genève, mais ce serait là le point final des négociations à venir. Toutes les questions qui intéressent l'Allemagne devraient être réglées sur le pied d'une égalité parfaite avant qu'elle pût reipréndre sa place dans la Société des nations. ̃Si. Sir John Simon confirme ces indications, que l'on peut recueillir de diverses sources, sans qu'elles aient encore rien d'officiel, le résultat de sa visite paraîtra assez décevant. Ses conversations intimes avec le maître de l'Allemagne ne lui auraient fourni que des informations que l'on peut qualifier de secret de polichinelle. Même si l'éloquence bien connue du Führer a ajouté quelque force aux arguments de l'Allemagne, Sir John Simon est un diplomate trop averti pour ne pas les avoir pesés froidement, comme il pouvait -i'iïfik déjà fait avant de venir à. Berljn, p iFOII fl!.l! ~.Y!m1 ~e. ~e!!l~ ~r!m~ îhunes tradition confèrent la verta de consanguinité. Renan a donné une formule de ces agrégations sociales Une. nation est une âme, un principe spirituel. Deux Choses qu% à vrai dire; n'en font qu'une constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé,1 l'autre dans lé présent. L'une'est la possession en commun d'un rjche legs, de souvenirs; l'autre est le consentenent actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. » La patrie est à la fois mariage d'amour et de raison. On sait bien que, selon La Rochefoucauld, il n'y en a pas de délicieux; il suffit que ce fabricateur de boutades ait 'reconnu qu'il y en avait de bons pour divorce nous paraisse impossible. Autant qu'à nous rendre aumôniers, la Semaine de Bonté nous exhorte à devenir sérieux. La. vie conjugale a inspiré une autre maxime, encore plus méchante, où n'est pas seulement dénoncée la mauvaise humeu? dgs conjoints. La vie nationale' éprouve pareilllement les caractères et les délicatesses. Mais qui donc peut se flatter de participer aux privilèges des corps glorieux et des esprits Équitables ? Vivre ensemble, c'est aller da brouilles en réconciliations. La Semaine de Bonté tombe en une saison qui nous commande un' prompt raccommodement, car de fâcheux bruits s'entendent dans notre voisinage, et les gens qui! s'y agitent s'entendent fort bien entre eux. Soyons bons d'abord entre nous, quand nous arrivent par la fenêtre, des cris ayant à peu. près le sens de /La fraternité. ou la mort! » appel .sublime dont Chamfort, instruit par ce qu'il voyait, donnait déjà cette traduction légitime Sois mon frère/ ou je te tue » Jean Lefranç. iiiiinimiiiiumimiiinniiiii L'impression dans l'entourage, de Sir John Simon et de M. Eden D'autre part, on mande de Berlin à l'agence Havas, en date de mardi soir Nous en sommes exactement aujourd'hui au point où nous en étions il y a huit jours. » Cette formule recueillies ce soir dans l'entourage 'de la délégation britannique confirme, entièrement le résultat négatif des conversations de Berlin. De source officieuse britannique, on se borne à déclarer que les entretiens ne sont pas sortis du cadre du communiqué du. 3 février, qu'ils ont aidé les deux parties mieux comprendre leurs positions respectives, et qu'aussi bien le voyage é à 'Bepl-ià-a -jamais .eu d'autre but; ̃̃ -Itoutéfoîs une voiXii£tutùriséQ^bien, youlUi ,D£éciser les motifs véritables, de la déception visible qu'on éprouve ce soir dans les; cercles responsarbles britanniques. En ce qui concerne le Locarno oriental et le pacte autrichien, les représentants britanniques ont rencontré chez leurs interlocuteurs les dispositions mêmes qu'ils attendaient. Hier soir, 1 atmosphère était bonne. Au lieu d'opposer au pacte de l'Est un refus brutal, le Reichsführer se bornait à formuler dans des contre-propositions précises les conditions dans lesquelles l'Allemagne pourrait, éventuellement, lui donner son adhésion. .̃ Ce n'était pas grand'chose, mais, du moins, c'était quelque chose. Au contraire, aujourd'hui, dès que Je problème militaire a été abordé de front, le ton a changé et l'atmosphère s'est obscurcie. Pendant toute la matinée, le chancelier et ses collaborateurs ont produit des statistiques mêlées de considérations géographiques ou stratégiques pour convaincre Sir John Simon que la parité des armements terrestres et aériens, à un chiffre qu'ils se refusaient d'ailleurs à fixer, constituait pour le Heich une revendication vitale et équitable. Leur seul dessein, ont-ils ajouté, était de formuler leur thèse en toute clarté pour que Sir John Simon pût' là soumettre lors de la réunion de Stresa M. Mussolini et à M. Pierre Laval. Par ce biais et sans vouloir prononcer le mot de piège, une véritable manœuvre semblait s'esquisser en choisissant l'Angleterre comme porteparole, le Reich ne cherchait-il pas à la transformer, devant la France et devant l'Italie, en avocat de la cause allemande? Une série de questions ne parvint pas à effacer cette appréhension. Dès lors, Hin malaise véritable s'empara des négociateurs britanniques. Malgré la cordialité des entretiens, il n'est pas encore dissipé. Pour apprécier la portée de ces déclarations, il importe de se rappeler dans quelles dispositions d'esprit Sir John Simon avait entrepris le voyage de Berlin. Les enquêtes officieuses menées en haut lieu par lord Lothian et lord Allen l'avaient fortifié dans la conviction qu'une entente directe avec Berlin, subordonnée bien entendu à i'adhésion des puissances intéressées, était dans l'ordre des possibilités pratiques et qu'elle favoriserait aussi bien les entreprises de pacification européenne que le prestige de sa diplomatie, aux yeux de Topinion publique britannique. Or, des conversations qi viennent de se dérouler il ressort au moins deux conclusions essentielles pour le ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne La volonté pacifique du Reich est subordonnée d'une part à sa hantise du péril russe, d'autre part à son réarmement, dont le rythme semble d'ores et déjà trop précipité pour être ralenti. i Sans doute reste-t-il vrai de dire que le Reich ne considère plus désormais comme exclue l'éventualité d'un retour à la Société des nations. Mais le sentiment des cercles anglais les mieux informés est que le gouvernement de Berlin n'acceptera de reprendre sa place à Genève que pour contresigner un accord' général de limitation des armements et d'organisation collective de la sécurité, dont les perspectives leur apparaissent ce soir, sinon comme très restreintes du moins comme très lointaines. Résumé des thèses allemandes Le correspondant à Berlin de l'agence Radio télégraphie ̃ '̃̃ •̃ '̃ ?*̃̃ ̃̃̃'̃'̃ ;̃" 1 Voici l'essentiel de i&~ thèse allemande relative aux armements, à la sécurité et aux pactes; enfin à la Société des nations, telle qu'elle semble ayoir été exposée par M. îfïtlèr. à Sir John Simon et à M. Eden , i° Armements.– L'Allemagne considère comme intangible le principe du rétablissement du service militaire obligatoire. Par contre, la durée de ce service, le chiffre des effectifs sont succeptibles d'accommodements, à. condition que lui soit accordée la parité terrestre et aérienne avec la puissance la plus fortement armée, et à condition que la France et la,Russie, la France et l'Italie, ne concluent pas d'alliances militaires. De même, le Reich est prêt à entrer dans une convention qui réglementerait l'emploi pour tous des armes définies à Genève comme offensives; 2° Sécurité et pactes. L'Allemagne maintient son hostilité au pacte de l'Est, avec ou sans assistance mutuelle. Le IIIe Reich ne veut rien conclure avec la Russie soviétique, dont elle considère que la politique et ios armements sont directement dirigés contre lui. M. Hitler a ajouté qu'il considérait la Petite-Entérite comme; le prolongement de la Russie soviétique en Europe. L'Allemagne redoute en particulier certains soi-disant accords militaires l'usso-tchécoslOvaques, qui auraient t PSiiî; feBt d transforaxèr la TçhécoglôVa^uiè en un bastion avancé de. l'U. R. S. S. à la frontière;' allemande; -Mi- -Hitler a. =assuré Sir John Simon!'qu'il n'a pas l'intention de faire la guerre à lai Russie, mais la politique soviétique, l'oblige à ré- server l'avenir; Allemagne n'a pas déposition de principe, contre le pacte danubien. Elle demande seulement que iso'it' clairement définie la' clause de non- immixtion dans les affaires intérieures de l'Au-i triche. L'Allemagne renouvelle son offre de con-se répand -en comment taires'd'un optimisme vague. Le fait que ces conversations se sont déroulées conformément au programme, écrit Tofllpieuse^ Correspondance diplomatique, est propre à enrichir l'Europe! d'un nouvel espoir. On peut s'attendre qu'elles donnent à la politique internationale une impulsion nom velle. Le Führer a tracé un tableau complet de sa! politique extérieure, d'où l'on peut conclure que l'Al- lemagne s'efforce de concilier ses intérêts légitime^ avec les nécessités d'une collaboration internationale féconde. Si la compréhension de ce fait se substitué peu à peu aux préjugés sur les intentions de l'Allemagne, les chances de négociations à venir seront deà plus favorables. Le Vœlkische Beobachter donne une note un] peu différente. Une politique extérieure en ligne droite et toujours franche peut renoncer à la conclusion de nombreux pactes si elle sait qu'elle peut s'appuyer sur les rapports de confiance résultant d'un travail commun sue un continent commun Le Berliner Tageblatt affirme que le voyage de] Berlin a marqué un grand pas avant les mi-i nistres qui se rencontreront à Stresa devront aUèij plus loin. On ne sait pas encore cependant si les! décisions qui y seront prises seront purement tactiques; permettant de poursuivre le débat avec; l'Allemagne, ou si l'on a l'intention d'y fixer définitivement un certain nombre d'exigences minima' que l'on discuterait ensuite avec elle ». IMPRESSION DÉPLORABLE A LONDRES L'énormité des revendications allemandes ` y cause une véritable stupéfaction Notre correspondant particulier de Londres fioud téj'éjphone, mercredi matin. 27 mars •̃̃ ̃ ©'après ce que l'on- sait des revendications allemandes qui ont été exposées au cours des deux derniers jours dans les entretiens angloallemands de Berlin, les porte-parole du Reich n'ont fait aucune concession et ont posé au contraire des conditions tout à fait excessives à la1 coopération pour la paix européenne, Sir John Simon ne s'attendait pas, dit-on à trouver & Berlin un esprit conciliant et une tâche facile, mais il a été très surpris de se heurter à une pareille intransigeance. D'après les informations; que l'on reçoit de Berlin, M. Hitler et ses conseil-; 1ers envisagent une sorte' de surarmement en! alléguant principalement le péril russe du point de vue aérien aussi bien que terrestre. Pour, I aviation, les maîtres du Reich prétendent à lai parité avec la France et la Grande-Bretagne et M. Hitler paraît avoir poussé l'Angleterre à! s'armer dans l'air au niveau de la France par, crainte d'un danger français ». Sur mer, la nou- eri collabo? jtjon fltgp. toutes les'; autres' ïjaiions'de bonnes volonté, les bénédictions deMa pals, $o' jjro'gjrÉs et dé la prospérité" ;• ^'ambassadeur a 4e nouveau pris ia parole à Br adford, au cotas du banquet donné, le soir, par l'Association consulaire. Après avoir affirmé la volonté de paix dé son pays, il a tenté de justifier les mesures récemment adoptées par le ohanceîïer Hitler pour le rétablissement de la conscription Ce n'est là, a proclamé l'ambassadeur, que la conséquence du fait que -les puissances lourdement armées- n'ont pas rempli leurs engagements. La décision du Fûhrer ne tend qu'à donner à l'Allemagne le sentiment de Bécorité désiré par toutes les nations. Loin d'être une menace aux autres pays, la renaissance du peuple allemand a rétabli au centre de l'Europe un élément de stabilité et de puissance créatrice qui ne manquera pas de donner un soutien de grande valeur à la paix et au progrès. LA VOYAGE DE E EDEN A MOSCOU M. Mtboqy Eden, lord du sceau privé, a quitte Berlin mardi, à 23 n. 40, à destination de Moscou. Il a été salué sur 'le quai de la gare par M. von Bülow, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, et par le comte Bassewitz, chef du protocole. M, Sùritz, ambassadeur d'U. R. S. S. à Berlin, S'était également rendu à la gare. M. Mayski, ambassadeur d'U. R. S. S. à Loñdres, arrivé le matin même à Berlin, accompagne e M. Eden jusqu'à Moscou. ` L'ambassadeur de Turquie à Moscou a pris également le même train. •D'après la Deutsche Allgeméine Zeitung, quelques envoyés .spéciaux actuellement à Berlin, qui désiraient accompagner M> Eden dans son voyage à Moscou, n'ont pas reçu l'autorisation de pénétrer en territotere soviétique. En conséquence, ces journalistes s'arrêteront à Varsovie. Une invitation du président du Sénat de Dantzig déclinée ̃On mande de Varsovie' Le président au Sénat de Dantzig, M. Greiier, ayait invité officie,l}ement M. Anthony Eden, lord du sceau privé, à visiter Dantzig au cours de son voyage vers l'est de l'Europe.. "M, Eden a décliné cetta invitation en raison du manque da temps. Un entretien Eden-Maysky dans le train On mande 'de Varsovie ̃ A peine le train avait-il quitté Berlin qu'un premier entretien s'ébauchait entre M. Anthony Eden, lord du; sceau privé, et M. Maysky, ambassadeur de Grande-Bretagne- près la cour de SaintJames. Quelques instants avant minuit, M. Eden se retirait dans son compartiment en déalarant avec bonne humeur aux journalistes qui l'entouraient Je demande le droit d'avoir sommeil ». ̃ Mais, pendant tout le trajet qui sépare la capitale allemande de Francfort-sur-l'Oder, la conversation a continué entre M. Maysky et un haut fonctionnaire du Foreign Office. r II semble, donc que l'ambassadeur soviétique n'a pas voulu attendre plus longtemps pour faire jp&rt à l'entourage du lord du sceau privé de l'émotion suscitée en U. R. S. S. par le ton des conversations de Berlin. ̃On. confirme en effet dans les milieux bien informés que le péril rouge », lé spectre du bolcheyisme », la menace soviétique », ont fdrmé "le leitmotiv deé plaidoiries et des réquisitotres prononcés par le Reichsfùhrf pendant les deux journées de discussion. j •Bien mieux, âjoute-t-on, d'est à travers* la Russie, et à travers la Russie seulement que Adolf Hitler se serait efforcé d'atteindre la France, en soulignant à diverses reprises qu'il avait toujours pîàèé un' rapprochement direct entre Paris et Berlin aU premier plan de son programme, mais, que ce rapprochement demeurerait pratiquement impossible jusqu'au. jour où la politique française se serait définitivement dissociée du jeu soviétique. » • Faut-il interpréter cette attitude comme une simple manœuvre ou comme une affirmation de doctrine? • Les deux thèses ont leurs défenseurs à l'intérieur de la délégation britannique. J'ai l'impression, nous déclarait notamment une voix autorisée, qu'en présentant ses revendications dans une atmosphère de croisade, le Rètoh croit diminuer leur portée directe. MaIS aujourd'hui comme hier, oe que nous cherchons, ce n'est pas la paix à a'Oocident,. c'est la paix' tout court. Au moment ou M. Anthony Eden se dirige vers Moscou, on peut donc dire que les conversations de Berlin, oui, ea queloue sotte, déblayé le terrain .dess entretiens, anglo-russes en soulignant l'opposition résolue de la Grande-Bretagne à la formation d'un bloc anti-soviétique en Europe. Départ de Varsoviè On télégraphie de Varsovie M. Eden et sa suite, ont traversé Varsovie ce matin à 9 h. 30, route pour Moscou. ̃ 'Le point de vue de Moscou On télégraphié de' Moscou On annonce que M. Litvinov lui-même attendra M. Eden à -la gare, lors de son arrivée à Moscou. Les honneurs seront rendus par, une compagnie de l'armée rouge, de même que lors des précédentes réceptions de ministres des affaires étrangères. On confirme que la première conversation Eden-Litvinov aura lieu dans l'après-midi de jeudi. Le communiqué qui a mis fin aux conversations anglo-allemandes de Berlin est accueilli à Moscou comme un prélude très favorable aux conversa4 tions que va avoir ici le iprd; du; sceau privé bri- tannique; "̃" ̃ 'v "f •̃ '̃̃{-; Ôii souligne que' les' termes vagues, et/ secs du communiqué, contraires aux habituels- euphémismes de-ce" genre de^ocurnents, dissimulent mal une impression de déception, aussi bien du èôté anglais que du côté allemand. D'autre part, la déclaration faite par une per4 sonnalité autorisée de l'entourage de Sir John Simon, démentant que l'Angleterre ait jamais re-> fusé de s'associer à un système de sécurité dans ,l'est de l'Europe, a causé, dans les milieux inté^ ressés, une excellente impression. La tactique de Berlin, consistant à étayer son programme sur un .réquisitoire contre -l'Union soviétique, n'a surpris personne, puisqu'elle était prévue, mais on tient cette tactique pour vouée à un échec certain. 4~ p he o Quant aux conversations que va avoir à Moscou1 M. Eden, on pense. communément que î'Umîon so- viétique tiendra à ce que ces conversations portent essentiellement sur la situation européenne.. Toutefois, il convient de retenir comme une indication la citation faite par M.*Radek, dans les Izvestia, d'un journal américain soulignant le rôle que peut soviétique dans certaines parties du monde, et notamment en ExtrêmeOrient, où ses intérêts ne sont pas opposés aux intérêts britanniques. '.̃ Le journal américain que citent les Itvestia insistait notamment sur ce fait qu'en ExtrêmeOrient l'Union soviétique représente pour l'Angleterre, mieux encore que les Etats-Unis, une garantie de paix et de sécurité. On peut donc penser que si M. Litvinov fait valoir à M. Eden le rôle que peut jouer l'Union so- viétique en faveur des intérêts britanniques dans cette partie du monde. en revanche la position de l'Union soviétique à l'égard des problèmes européens trouvera à Londres une compréhension plus, grande qu'elle n'en a rencontré, jusqu'ici. Au total, à la veille des importantes .conversations qui vont s'ouvrir avec le représentant du gouvernement- on fait montre .d'optimisme à 1'échange de vues. qui fa. àvôfr 'fiéù permettra de faire disparaître certaines ..appréfiensions que Londres' nourrit encore à regard de 1'Union soviétique, et 'l' que l'unité de vues de Paris, Londres et Moscou sortira renforcée de ces conversations. !Lés réserves italiennes Notre correspondant particulier de Rome nous téléphone mercredi matin 27 mars Le communiqué publié à Berlin, à l'issue des conversations diplomatiques anglo-allemandes, est accueilli à Rome avec une certaine réserve. On juge, en effet, que ce document- ne contient rien d'autre que' les phrases habituelles de courtoisie en pareille circonstance. Il m renferme- aucun élément positif permettant la moindre appréciation. C'est pourquoi, dit-on, il convient d'attendre. Il paraît même qu'un certain pessimïsme orévâut. .Ce sentiment domine dans les impressions" que les correspondants de journaux italiens envoient do Berlin. Celui du Messaggero indique, entre autres, que le texte, du communiqué officiel est de nature à décourager l'attente confiante de tous ceux qui ont approuvé sans réserve la décision du gouvernement britannique d'envoyer Sir John Simon à Berlin, en dépit du décret militaire allemand; Vraiment, ajoute-t-il, si l'unique but du voyage devait consister dans la clarification complète du point do vue annoncé dans le communiqué officiel, on ne peut dire que la réunion de Berlin se termine par un échec mais quiconque espérait que les échanges d'idées entre Sir John Simon'et conséquence, non seulement une simple clarification, mais un rapprochement des points-de vue respectifs, fist-*estéidésilvuskjiûé dTiîJaîtsqttë • fatt'.aucraierSliù'siom'j '̃ y. \.y. ,ti. ;i'* ïi'opinîon"tfn demeure pasJmeinaV- à Berne, -que ron^jnahqué encore d'éléments' pour juger de la portée des explications du chancelier allemand ait ministre britannique. Ce n'est qu'à Stresa, dit-ORi que l'on saura vraiment si l'Allemagne accepte ou non le système européen d'assurance, collective. Sa réponse dira si les autres puissances sont 'Obligées de se garantir bu non contre elle. En tout état de cause, on. juge que la réunion de Stresa sera d'une importance historique, et le fait qurel4ese déroule en Italie est considéré comme une reconnaissance de l'importance du facteur italien sur le plan diplomatique. Le Lavôro, de Gênés, 'écrit •Séourité, armement, pacte, aérien, retour de l'Allemagne à Genève, tels sont les arguments des conver^ sations berlinoises. Le quatrième, point est, de toute évidence, en fonction des trois autres l'Allemagne ne pourra être réadmise dans la 6ociëté créée pour conserver la paix que lorsqu'elle se sera engagée à se soumettre à une convention limitant pour tous, et aveo une parité juridique, les armements, et qu'elle se sera engagée par des pactes réciproques de non-agression et, en particulier, les pactes aériens. Le Corriere délia Sera écrit, da son côté La question est de persuader l'Allemagne de ne pas se désintéresser de la causé de. la paix, d'abandonner toute idée de revanche' ou d'hégémonie qui se briserait contre les réalités granitiques de la- riposte énérale, non sans avoir auparavant causé des pertes irréparables â l'Europe et au monde civilisé. Si l'Allemagne poursuit un plan d'action raisonnable, et conciliable aveo les conditions nécessaires au maintien de la paix si son dernier geste peut, pour ainsi dire, être réabsorbé dans un cadre "d-'àtsëoMs internattoiJaii^ ̃ satisfalsants, on pourra être rassuré, et les nuages qui s'ëtalent brusquement '̃' amassés à l'horizon"* pourront être bientôt dissipés. '̃ '» ̃-̃̃- Dans le cas contraire, chacun' assumera ses responsabilités vis-à-vis' de sa conscience, de sa nation et de l'histoire, mais nous ne voulons même pas nous arrêter à cette hypothèse. Le Saint-Siège et les traités Dans un article, 'dont l'auteur souligne, dès le. début, l'objectivité, VOsservatorè romano, après avoir rendu hommage au sang-froid dé MM. Mussolini, Laval et Sir John Simon, écrit H ne ressort pas clairement du contraste des deux thèses, qui par leurs'arguments et sous-arguments de fait et de droit élargissent considérablement le différend, ce qui pourrait amener une solution. Les auteurs eux-mêmes du traité, de Versailles surent, éviter deux extrêmes dangereux Hntangibilité absolue des engagements contractuels et leur élasticité absolue. La situation change. Des nécessités nouvelles se présentent. Les clauses vieillissent, les. normes sont détruites, Pûur éviter l'anarchie. d'une rupture dangereuse des engagements de 1919, on fonda la Société des nations qui, entre autres tâches, a la tâche essentielle et supérieure de la revision pacifique et concordante des traités. En Autriche •Notre correspondant particulier de Vienne nous téléphone mercredi matin 27 mars On accueille à Vienne avec un sentiment mê'lé de soulagement et de regret le résultat plutôt négatif de la rencontre anglo-allemande de Berlin. Soulagement, car on n'était pas sans craindre que les dirigeants allemands ne manoeuvrent à Berlin' leurs hôtes britanniques en les égarant sur leurs véritables intentions à l'égard de l'Autriche rAngleterre.;sait maintenant-a quoi s'en tenir, puisque, sur ce, point, M. Hitler a abattu son Jeu, comme il l'avait fait en son temps aveo M. Mussolini à Venise. Regret aussi, car l'Autriche a un intérêt évident à tout progrès .d'une çorisplidation de la paix, et c'est le résultat, inverse qd'enregistre le communiqué; publié à l'issue de la rencontre et dont la sécheresse, dépouillée de toutes les formules de style habituel, apparaît d'une froideur presque contraire aux usages, diplomatiques. La Reickspost, qui avait cru pouvoir témoigner d'un certain optimisme, conclut aujourd'hui que lès entretiens de Berlin n'ont amené aucune détente et ont déçu ceux qui avaient espéré un commencement d'évolution ». Le Tag, qui avait été beaucoup plus ferme pes jours-ci, écrit Seuls des esprits fantasques pouvaient s'attendre à un autre résultat et peuvent encore compter sur un accord réel entre 'Allemagne et les grandes puissances dans les mois prochains. Ce qui va suivre se dessine déjà la reconstruction à Stresa du front occidental amoncé dans la dernière visite d'Eden à Paris, les négociations de Genève, le voyage de M. Laval à Moscou. La tentative de faire rentrer l'Allemagne dans le circuit des négociations a échoué dès l'abord. Le gouvernement allemand s'enfonce dans son isolement. Il sera isolé. La Pologne, avec sa politique de grande puissance, s'est engagé dams un cul-de-sào dont elle ne pourra pas sortir, st une très grande partie de l'opinion polonaise en à déjà assez de l'alliance avec le Reich. Le destin suit son cours"5. saris l'Allemagne 1 Le Weliblott, dans un grand 4 alleriiandë -•̃̃̃̃̃> T' -IJ 'J*- ̃̃̃* >• 'l r. ,h," S ;-r ^fjieluse Gazeta Polska, pour- la -première -Çgi%^frefld position dans la nouvelle .oonjoncture lûnlgrjiaiienale. ». s .La 'PàVaghe, écrit-elle, n'a -cessé de prédlr-e lés pté- /senJés Complications et de donner-des avertissements. Ces complications sont dues en grande- partie au ^eu de itsitf des -méthodes employées par la conférence du ïdtfaiEfàfëméht; alors que cette conférènoe, Uiéoriqûement, continue d'exister on applique, pratiquement, ?ttans;le§> divers groupements d'Etats des accords gui, non seulement les intéressent, mais touchent aussi aux ^intérêts vitaux d'autres' Etats également membres dé la ̃iSôdiëtéides nations, sans consulter ces derniers. Céttie r-mêthMé a eu des suites- désastrëuées que la déciâon ^mixvRèiôh le 1-6 mars à rendues encore plu$ désastreuses. Ghàc'ûn peut maintenant réaliser quelles en 6erontr-"les i conséquencfes non seulement pour les négociatièns, mais pour l'évolution dé -la politique européenne. !J -moment où l'on constate ce qu'avaient de mâu•V-afs ces méthodes dé travail, si l'on se .tourne encore vers la Société des nations, les Etats que l'on a tenus eii -délions- de cette politique 'et qui- n'encourent pas la ^responsabilité de ses' résultats auront dire leur nf&t; • mais il est' à craindre qu'une discussion1 nëe hors ;i de la Société^ des nations, et revenue sur le ̃ terrain' -de. cette institutiohi ne l'ébranlé. C'est s oela- que l'otf ^eat arrivé en excluant dé discussions importantes certains tnêmtires! 3é la .Société' des nations •' V '*̃ En Yougoslavie Notre correpondant particulier, de Belgrade '^0Ù3 'téléphone mercredi matin 27 rtiarà" La retour do l'Allemagne' au jsârvioç; militaire obligatoire a des répercussions profondes dans-les pays de la Petite-Entente qui discerne,ntt derrière les .armements allemands, une. upu yel,le-, offensive ire^ des autres vaincus 4e la guerge? ïeJ vèrhements sont animés ainsi que de leur mutuel!^ confiance au maintien de ta paix générale. "i ''Ajoutons que ces manifestations 'françâtee'ë rtaliénfte prennent d'autant plus de poids qu'elles §»•' défoulent au moment où l'Allemagne vient dS décider de son réarmement en violant le traité de Versailles. Dans les circonstances actuelles, l'état d'esprit des deux peuples latins est. récon- fo'rgiîCI. ^nstâter. 1^ GPJESTION DU CHACO v;, à'lÔn^ég?aphie de Washington =' .ii ?"ôJ!tMé~¿~hle dé Washington ¡ 9tW^labn du Chaco paraît évoluer très favo- rabaémWtTlVI,- "HWH a reçu d'Argentine et du Chifl' raMëmëntfM. Huil a reçu d'Argentine-et dp Ch~ plusieurs messages qui, en substance, ravit-m* $s ̃Etâ'ts;-TJnïs à participer à des négociations m p,~h];crô'it savOir"q\.fu>je'- nfé~i1,'al'1'~çu;,ial' • 'Oii croit savoir que le Brésil a reçu lai-^niôtafl inyitatiODi ̃ ̃ L' bolivo-chilien concernant les condj* tions de négociations comporte trois points pçjn» cipâux V 1° La Bolivie accepte de donner certaines garanties militaires que le. Paraguay, a demandées; 2° là Bolivie accepte la création d'une commission ebargée de- déterminer la responsabilité de îa guerre; 3""les belligérants conviennent de négo- cier pendant trente jours, à l'expiration desquels, en cas d'échec des pourparlers, le cpnflit sera porté devant la conférence des neutres do BuenoSrÂiresi Celle-ci aura le droit d'ordonner un arbitrage^ de nommer des arbitrés et de déterminer les ques- tions soumises à l'arbitrage, notamment les ques'^tions de frontières. La décision finale appartiendra à la commission et sera impérative. Les' belligérants s'engagerjt également à convoquer leurs Parlements respectifs en session spéciale, afin de ratifier le traité de paix, dè§ qu'il aura été signé. Enfin la 'conférence nommera une commission militaire de neutres, qui se rendra au Çhacp, Pour veiller'à l'obsérvation des garanties militaires, tes beiïigéraâts s'ensaseaût à observer, ses âéÊ'islaoj'. NOUVELLES DE L'ÉTRANGER -llî^cpi^etttàr^;K>J^a^ GRANDE-BRETAGNE Déclarations de Sir Austen Chamberlain au sujet de la Russie soviétique ̃ Sir Austen Chamberlain a accordé au représentant à Londres de la Pravda une interview au cours de laquelle il a exposé l'attitude de la Grande-Bretagne à l'égard de la Russie soviétique. L'immense., prestige dont jouit l'ancien ministre des. aïf aires étrangères donne à ses paroles "une autorité certaine. S'expriniàht en toute franchise, Sir Austen ChamBerlâin a reconnu qu'il n'avait pèrsbnnelleSment aucune- sympathie pour le régime sov'uSti,qùë, mais que- ce, sentiment n'intervenait en aucun ̃cas lorsqunl? envisageait les rapports de FAngle;fewe et de la. Russie 4'un Rpint de vue de;pplitir^que internationale. Jtï a -ajouté Tout le monde ici a accueilli avec joie l'e,ntré9 ,de ,la •Russie soviétique à Genève, et nous sommes" 'heureux '4è. constater' le ijésir croissant que marque le -gouver̃-femént joviêUqùe de coopérer avè*e ls autres' gouvernements à la tâche commune qu'est le ̃maintîént 4e la ̃ paît.' '̃̃̃̃ /̃ ̃' '• ̃" ̃'•̃̃̃̃'̃' ̃ Le. gouvernement britannique est résolument attaché Ma politique- de la séèurlté générale. Noua avons déjà apporté uneiçoatribùtlon particulière à la sécurité de 1 Europe ôcejdentalë par le traité, de Locarrio. Sous m'avons pas été en-mesure de prendre la même responsabilité eûçe' qtil. îoncerne l'Europe orientale, mais nous avons contribué'' à la conclusion de traités d'arbitrage entre les puissances de l'Europe ô'rientale, et maintenant, oèmtne la déclaration anglo-française du 3. Kvrfer l'indique olairemnt, nous sommes nettement favorables à un pacte d'assistance mutuellfi pour l'Europe, du Nord-Est. Personne ne peut mettre en doute la nécessité d'une coopération soviétique dans tout système de éécurite européenne. La; sécurité en Europe centrale et orientale n'est pas moins nécessaire que la sécurité en Europe occidentale; La thèse de votre ministre des affaires étrangères, M. Litvinov, selon laquelle la paix est indivisible, est, eç fait, l'idée de base de la Société, des nations. Quant â songer que la Grande-Bretagne puisse inciter toute puissance à entrer en 'guerre contre votre pays, je crois que personne ne pourrait concevoir une idée aussi folle. Là Grande-Bretagne ne cherche pas à assurer sa propre sécurité en foméntant des querelles entre les autres nations; oe fut là l'erreur fatale de la diplomatie allemande avant la guerre. Elle s'est terminée, comme elle se terminera toujours, par une union mondiale contre la nation qui pratiqué cette méthode. Le Livre blanc sur les armements ̃ .-̃̃-̃̃ h et tes Dominions ••̃ ,'• À la'séâncé de mardi à la Chambré des communes, le premier ministre a fait une. déclaration au sujet de l'attitude des Dominions, â. l'égard du. dernier Livre blanc relatif aux armements brï-j "'ti^ -> ̃̃ >' ̃"̃'̃ Un député avait 'âëmàndé à M. ttamsay MâcDqnald si les, gouvernements des Dominions avaient été consumes avant la publication 'du doduHièbt. Le premier ministre a répondu Un résumé complet du Livre blanc leur a été* communiqué avant cette publication, » • Le premier ministre, a demandé un membre de l'opposition travailliste, peut-il faire savoir à la Chambre quelles ont été les observations présentées par les Dominions à cette occasion ? A cette question M. Ramsay MacDonald a refusé de répondre, malgré les protestations suscitées sur lés-bancs travaillistes par son silence. •v-i Les termes du Livre blanc, a demandé un autre député lorsque l'agitation s'est calmée, auTaieut-ils été communiqués aux gouvernements des Dominions sans que ceux-ci aient été. consultés au préalable sur la rédaction même qu'il conviendrait de donner au document ? J'ai répondu à cette question », a déclaré M. MacDonald. Cette réplique n'a pas satisfait l'opposition, et le speaker a dû intervenir pour mettre un terme au débat. ETAT LIBRE D'IRLANDE Arrestations de chefs républicains i. J., i "Notre correspondant particulier de Londres nous téléphone mercredi matin 27 mars Le gouvernement de M. de Valera a décidé d'arrêter tous les chefs républicains irlandais et, dès hier, êo d'entre eux étaient en prison, y compris le rédacteur en chef du journal An Phobtaôki la République. Cette décision est motivée, dit-on, par de ïfecentg' coups de main de républicains qui, ces -temps derniers, ©fit tire sur -là. police, dans les ces'tem{Jsdermer-s,Ónt bré'l;ur~¡'a. les faës dé^Dubiin, t, Bn second liett, par 4» ?*sUô9s rité^e l'organisation. dite armée républicaine avec ies^grévistes. des. transports en cèmmùn de .DubMiii ,> ̃n ,1 BELGIQUE Le cabinet Van Zeeland et la position dés partis Notre correspondant particulier à Bruxelles nous écrit Le cabinet d'union nationale et de trêve politique qu'a formé M. Van Zeeland est assez diversement accueilli. Ce n'est pas sans surprise qu on constate la présence dans la même équipe d hommes aussi différents du point de vue doctrinal que MM. Gérard et lïymans, d'une part MM. Vandervelde, Spaak, De Man, Van Zeeland, d'autre part. La pressa est assez réservée. La Dernière heure demande des enquêtes et des poursuites contre ceux qui ont organisé la fuite de l'or dans un but spéculatif, en faisant remarquer que la Banque nationale et les banquiers ont dans leurs doeuf ments comptables les éléments de l'enquête né-, Les réunions parlementaires, qui ont u heu mardi, ont été fort houleuses. La droite sénatoriale a, décidé, par 15 voix contre 7 et une quinzaine d'abstentions, d'accorder une confiance, résignée au gouvernement; la droite de la Chambre s'est prononcée pour la combinaison Van Zeeland par 25 voix contre 13 et 8 abstentions,- mais environ .30 députés de ce groupe n'ont pas pris part au scrutin. La discussion a été très sévère. M. Henri Jaspar, d'une part; M; Sap, d'autre part, ont soutenu qu'il était parfaitement possible' de défendre le franc et de résister avec succès en pren&nt des sanctions contre la spéculation et en prenant les mesures techniques voulues. Les gauches libérales de Ja Chambre et du Sénat ont voté un ordre du jour disant Après* avoir pris connaissance des bases du programme du ministère et affirmant leur fidélité à la politique ;de la défense du franc, les gauches libérales décidant d'accorder, leur confiance au gouverne-? men,t. » Mais cet ordre du jour n'a été voté que par 17 voix contre 14 et i abstention. Les 14,oppbsàrits exigeaient qu'il fût stipulé qu'il s'àgigsâit bien" de défendre le franc à la parité ôf àctUéllé* M. Irigenbleèk, sénateur libéral et spécialiste éminent des questions financières et économiques, et d'autres membres du groupe libéral, faisant état -des avis du gouverneur de la Banque Louis Franck, ont émis l'opinion qu'on pouvait encore défendre avec succès le' franc en prenant des mesures techniques appropriées et en brisant la spéculation. Ces minoritaires reflètent le sentiment de l'opinion. ̃• Les débats qui ont eu lieu aujoardhUi au sem des groupes permettent de penser que les discussions parlementaires seront sévères. Il est évir dent que c'est le gros du parti socialiste qui sera le plus fidèle soutien du gouvernement, de sorte que le ministère Van Zeeland-De Man fera prévaloir ses conceptions particulières en s'appuyant sur une majorité d'union nationale, mais dont l'axa sera manifestement îe groupe socialiste. L'enthousiasme dans les rangs de Tancienne opposition socialiste est d'ailleurs mitigée et de bons esprits accueillent avec réserve certaines des aie- sures envisagées. Les ministres se sont réunis en conseil mardi en fin de journée et ont élaboré les grandes lignes de la déclaration ministérielle. Ils en achèveront la rédaction ce soir. C'est vendredi à 14 heures que le gouvernement se présentera devant le Pàr-r lement. A la discussion de la déclaration ministérielle seront liés la discussion et le vote de certaines lois monétaires et économiques. Le gouvernement demandera aux Chambres de siéger sans désemparer à partir de vendredi, afin que les mesures qu'il juge indispensables; soient votées et p*o-> mu lgaées avant lundis f ITALIE Le conflit avec l'Ethiopie On télégraphie -de Rome r Le dossier de la négociation italo-éthidpiennë comprend les problèmes suivants à résoudre S. 1° Réparations demandées par l'Italie à. la suite de l'incident d'Ouai-Oual en décembre 193,4. Ces réparations ontvété demandées dé nouveau après l'incident d'Afdoub en février; ,;•̃'̃ 2° Réparations demandées par l'Italie à la suite de l'incident d'El-Beil. où une razzia de chameaux fut faite en territoire somaljeû par une bande éthiopienne vers le 20 mars; à* Réparations demandées à la suite dé l'incident du 23 mars dans la région d'Omager à la frontière de l'Erythrée; 4" Délimitation de la frontière entre l'Ethiopie et la Somalie italienne de l'Ouebi-Scebeli au sud, à la Somalie britannique au nord. c. ` Il semble que l'Italie veuille également liquider" une' question jusqu'à présent passée sous gUêscjej c'est-à-dire l'occupation de fait par des Ethiopiens du territoire compris entre le torrent Endeli et le torrent Masolae, en Erythrée. Cette région, d'environ 450 kilomètres carrés, se trouverait en territoire italien, conformément au traité italo-éthiopien du 10 juillet 1900. Enfin, sur la rive gauche du torrent Belesa, dans une région voisine, il subsiste en territoire • érythréen une enclave occupée par des Ethiopiens, c'est l'enclave de Calo-Burdo. Ces deux derniers arguments sont exposés par la Tribuna. M. Nino Starace, fils du secrétaire du parti fasciste, s'est engagé comme volontaire pour l'Afrique orientale. Ses camarades lui ont offert un .poignard d'ordonnance. ̃ v. s ESPAGNE ̃• ̃"̃̃•; ï^offg^aipB de l'étet d'exfeëption Les Cortès ont autorisé le gouvernement à prolonger d'un moi? l'état d'alarme >>, l'état 'dé prévention » ou . l'état de siège », selon les pro- vinces. Le budget Les Cortès ont approuvé la prorogation du budget de 1934 pour îe deuxième trimestre de 1935. D'autre part, la commission des finances a rapporté favorablement un projet déposé par le ministre M. Marraeo,-tendant à rémission d'un emprunt jusqu'à concurrence d'un milliard' de pesetas. Six cents millions serviraient aux besoins du Trésor jusqu'à octobre; et le surplus aux besoins jusqu'à la fin de l'année. U. R. S. S. Le rapprochement avec la Tchécoslovaquie On télégraphie de Moscou La presse commente très favorablement le traité de commerce et d'établissement signé à Prague entre la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique. Elle rappelle les étapes qui ont marqué la collaboration de plus en plus étroite entre l'Union •soviétique et la Tchécoslovaquie depuis 1933, date de la signature du pacte de non-agression entre ̃les deux pays; la normalisation de leurs relations, l'adhésion de Prague en juin 1934 à l'accord préliminaire franco-soviétique relatif au pacte oriental, enfin le voyage, en janvier 1933, de journalistes tchèques à Moscou. Les caractéristiques du nouveau traité de commerce sont les suivantes les contractants s'accordent réciproquement la clause de la nation la plus favorisée. Le traité n'est pas conclu pour une courte période, mais pour une longue durée. 1 II semble que lé commerce tchèque doive trouver dans les dispositions du' nouveau traité une base pour'.facilier son exportation sur lés marchés asiatiques, car .il bénéficiera d'un;. Uirif préférentiel pour le transit à travers l'Union soviétique." II convient de noter encore que l'Union soviétique et la Tchécoslovaquie ont signé un accord relatif à la protection de la propriété industrielle. C'est la troisième fois que l'Union soviétique renonce, en faveur d'un pays étranger, au système qui excluait une telle protection. En ce qui concerne la clause de la nation la phis favorisée, la Tchécoslovaquie va bénéficier de ce régime, dont seules profitaient jusqu'ici l'Allemagne, la Lettonie et la Turquie. La reprise des relations ferroviaires ̃ avec la Roumanie On télégraphie de Moscou `, A la suite de la conclusion de l'accord roumanospviëtique relatif aux relations ferroviaires entre les deux pays, on annonce que dès le 1*' août une ligne directe fonctionnera entre l'Union soviétique et la Roumanie. Cette ligne passera par le pont reconstruit sur le Dniester. > LITHUANIE La condamnation des nazis de Memel 'On télégraphie de Berlin A la nouvelle des condamnations à mort prononcées par la cour militaire de Kaunas contre les nazis de Memel le chancelier Hitler, qui discutait avec les ministres britanniques au sujet du désarmement, a interrompu aussitôt les délibéra- tions et s'est entretenu de ce verdict avec ses interlocuteurs.• Du reste, ces condamnations ont cau^é une gÉgfiÔe SeS8atTôh ~S Tîêrirn. V*. V 'T." "T."J1 •iÈtt' termes' ^extrêmements violents, leè premiers journaux de l'après-midi ont-tlQnné libre îdours a leur irritation.. ̃̃ '̃ Ce verdict, écrit la Nàclitaûsgabe, est djoté par là haine et l'arbitraire. Mieux que tout ce que les gouvernements lithuaniens et les gouverneurs de Klaipeda ont fait jusqu'à présent pour anéantir le ;germanisme du territoire, ce jugement montre oombien les autorités compétentes de Kaunas ont la ferme volonté de détruire les droits garantis aux habitants dé Klaipeda par'les traités, et de provoquer le peuple allemand. Par ce jugement, écrit YAngriff, l'Ailemarpne est mise au ban de la communauté des Etats européens. » Les condamnes de Kaunas, écrit YAcht Vhr Abendbtait, sant lès martyrs de leur nationalité. » Ce journal accuse les puissances garantes du statut de Klaipeda Memel de porter dans le procès de Kaunas une lourde responsabilité. Les condamnations de Kaunas constituent une provocation de la part de la Lithuanie, écrit ce matin la Corréspondance officielle du parti national-socialiste. La Lithuanie a violé le droit d'une manière si éclatante que les puissances garantes ne'doivent plus se taire, si elles ne veulent pas que l'exemple' lithuanien fasse école. La Lithuanie s'est rendue indigne d'exercer sa souveraineté sur un peuple comme celui de Memel. » L'organe du parti va jusqu'à qualifier les Lithuaniens de sadiques tourmenteurs du peuple paisible et loyal de Memel ». Mais, conclut-il, l'époque de l'esolavage européen doit finir. On doit prendre les mesures en conformité avec les traités existants pour délivrer Memel du knout. » A Kœnigsberg, d'après le D. N. B., des cortèges se sont formés dans les rues et ont défilé aux cris de A bas la honteuse justice lithuanienne. Que" fait la Société des nations ? Que font les puissances signataires Justice pour nos frères allemands de Memel. » D'autre part, la ligue pour le germanisme à l'étranger vient de lancer un manifeste qui déclare Les condamnations a mort de Kaunas ont ouvert au Banc de Klaipeda une blessure qui ne pourra plus se refermer. ̃ .Les habitants de Klaipeda savent que les condamnés sont simplement les victimes de la politique lithuanienne de violence. Un cri d'indignation s'élève dans toute l'Allemagne. Justice pour Klaipeda, Nous lançonè oe dans l'univers. ~iraaw GRÈCE La convocation des Chambres On télégraphie d'Athènes La Chambre des députés sera convoquée jeudi prochain pour approuver le programme- du gouvernement concernant les sanctions contre les rebelles, les mesures d'épuration de l'armée et des administrations publiques et les autres mesures de réformes. La Chambre ne tiendra qu'une seule séance. La consultation électorale aura lieu deux mois après, pour l'élection d'une Chambre ayant un mandat revisionniste restreint, qui sera chargée de reviser les dispositions non fondamentales de là Constitution, c'est-à-dire ne portant pas atteinte à la forme du régime. Elle comptera 300 députés au lieu de 250 pour la Chambre ordinaire. Le procès des insurgés On télégraphie d'Athènes L'audience d'hier -a été marquée par la lecture d'une -lettre de M. Papanastasiou ancien président du conseil actuellement incarcéré et qui nie toute participation au complot– puis par- Tiriter- rogatoire du colonel Seraphis que l'on considère comme le principal inculpé. Le colonel déclare n'avoif agit- que parce qu'il pensait la république en danger– il ne participa à la révolte que sous {'instigation du général Kamenos et de son envové dont il refuse de dire le nom; il affirme. avoir tout fait pour éviter l'effusion de sang. Les colo^nels Tsigandès. et Stephanokos ont parlé dans le,même sens. Bien que les inculpés soient passibles de la peine de. mortj on s'attend à la clémence des juges. ÉTATS-UNIS l>e Secrétaire à la guerre préconise le renforcement des armements Dans un discours prononcé mardi à Philadelphie, M. Dern, secrétaire à la guerre, a préconisé un renforcement des défenses du pays. ill faut aux Etats-Unis, a-t-il déclaré en substance, une marine qui ne le cède en rien aux autres marines et une armée peu importante mais hautement efficace, ainsi qu'une aviation oomparaÊie à selle, de ipute autre grande, naiiop- MANDCHOURIC- Le monopole des pétroles On télégraphie de ToKio i Le gouvernement japonais vient de .répondre à la note que le gouvernement Ibrittnriîque lui avait" adressée en novembre dernier au sujet de l'établissement d'un monopole, .des pétroles en Mandchourie.. La réponse japonaise réfute toutes les assertions contenues dans le document britannique. En effet, elle fait tout d'abord ressortir que J' du monopole en question, fut décidé par le gouvernement mandchou, et non par le gouvernement japonais. i. Elle souligné, d'autre part, qu'étant donne que es compagnies pétrolières mandchoues ne jouissent elles-mêmes d'aucun monopôle exclusif et que les actionnaires des compagnies mandchoues sont représentés par des .nationaux appartenant à tous les pays, sans distinction, le' gouvernement nippon ne peut pas être accusé -d'avoir yiolé le h traité ?n, n, e, peut ê" ,ac,c, U, s',e,'d,av,pir yi 01, é'le traité. sens Réalisateur 'de ,,çette nature d'élite qu'était le gouverneur général Renard, les ressourcée immenses de son activité, de son intelligence et de son cœur, la population de la colonie peut mesurer la perte irréparable qu'elle a faite dans un tel chef. Unis dans la mort, Je gouverneur général Renard, le commandant BonningUe, le capitaine Cfaulard; 1 -'adjudant-chef Ditte, le sergent-chef- Saune- et le sergent Guitard ont reçu l'ultime honneur d'être cités. à l'ordre d$ la nation par le gouvernement de la, République, Comment forent retrouvés les corps. des' victimes On mande de Bruxelles, 27 mars Le correspondant de l'agence. Belga; à. Léppqldrville qui participa à la colonne de secours pour, se rendre sur les lieux de la catastrophe, aérienne as Mpèlu, a télégraphié ses impressions dont nous extrayons les passages suivants Le jeudi 20 mars, au petit jour, nous fîmes le point en cherchant un endroit propice permettant la surveillance de l'avion de la S. A. B. E. N. A., qui passa à 10 heures au sud et décrivit une ellipse en un point situé eet-nord-est et estimé à 20 kilomètres. La caravane se mit en route travers là foret et au prix de mille difficultés. Vers 18 heures, nous aperçûmes une tr aînée.. ijans la brume, parsemée de points blancs; ilâ terre ,était jàbourée sur une longue distance et les arbustes arràr chés. Tout témoignait d'une violence extrême du "choô et la vue des lieux donna la vision d'un vrai massacre. Nous descendîmes silencieusement le long de la t-ral? née, au milieu de fragments d'aluminium et d'objets de toilete hétéroclites et informes. Nous reconnûmes lâ'oarlingue, formant -une masse iamentablë de §tùè±tresdçlcmg sur 3;mèfcrB*ïïBTOStsaeiis gtrift dèrejot vers lee cadavres. ̃. '̃ ̃̃>•; -̃ Les services compétents ont préparé rUn programme de constructions. • "̃' Un texte sera publié réglant le régime juridi-» que des réserves de blé emmagasinées dans, les silos réservés qui bénéficieront du privilège, de l'inêaisissabilité. A titre complémentaire, certains locaux pourront être aménagés pour la conservation des grains. tt i Si cette expérience, qui sera cette année limitée' à quelques caïdats choisis, rencontre la faveur des petits agriculteurs tunisiens, elle sera ensuite généralisée. Le souci du gouvernement ma*- tière est le rappel d'une vieille habitude locale, de défendre les petits producteurs contre les dangers de. la. disette, DCFCNS£ IE LAIANGUE FRANÇAISE Sentiments de l'Académie française sur la tragi-comédie du Cid », les cuirassés, les paquebots et le royaume de Tiras, Il nV certainement pas échappé aux lecteurs du Temps, en particulier à ceux de la Défense », que les Français de Buenos-Aires, ahuris d'entendre des personnes qu'ils croyaient douées de raison attribuer au nom commun Patrie, ainsi qu'au nom propre Jeanne. d'Arc, le genre masculin, s'étaient en désespoir de cause adressés à l'Académie française, et lui avaient humblement demandé ce qu'elle pensait qu'il fallait penser d'une si étrange fantaisie. L'illustre Compagnie a été plus touchée que je ne saurais dire d'une démarche qui n'avait dans toute son' histoire qu'un précédent l'or-» dre à, elle donné par le Cardinal d'examiner le Cid sans complaisance. Encore un événement académique dont le troisième centenaire pourrait être célébré ad libitum, soit l'an prochain lorsque tombera le trois centième anniversaire de cette tragi-comédie, soit deux années plus tard, les Sentiments de l'Acadépiie. française n'ayant paru qu'en. 1638. L'avis motivé des Quarante sur le genre qu'il convient d'attribuer aux noms des bateaux a été ce que l'on pouvait prévoir; mais j'avoue mon étannement qu'il ait été accueilli presque sans récriminations. Il a même semblé qu'il y, eût dans le public quelques velléités de le suivre. Je n'osais l'espérer; car ainsi que • l'écrivait j'allais dire spirituellement, mais la modestie ne me le permet pas ainsi que l'écrivait un éminent académicien je laisse êminent » qui ne tire pas a conséquence, étant l'épithète de nature, le qualificatif homérique des académiciens comme des économisâtes, pour imposer ses décrets, l'Académie française est aussi désarmée que la Société des nations. En dépit de cette impuissance avérée, j'ai remarqué que dès le lendemain du communiqué a la presse, justement fort occupée ce jour-là du paquebot Normandie, plusieurs de e nos confrères l'appelaient au moins une fois sur deux la Normandie; et le surlendemain, c'était presque toutes les fois. Je n'aurais garde de contrarier une bonne volonté si manifeste en renouvelant une dorénavant sans objet. Il y a longtemps •déjà que cette histoire ne m'amuse pas, je ne vais pas la recommencer. Je ne puis me dispenser néanînoins de reconnaître ici publiquement la priorité de l'Académie du Var, qui près de dix années avant l'Académie française avait exprimé un avis tout pareil. Elle se déclarait à juste titre qualifiée pour le faire, attendu qu'elle est la société littéraire du plus grand port de guerre et qu'elle compte parmi ses membres des professeurs, des hommes de lettres et des marins ». Je ne reproduis 'pas les considérants, puisque je ne veux pas rouvrir le débat. Je n'en citerai qu'un, aussi plaisant que. décisif L'argument que le mot cuirassé est sous-entendu n'a pas de valeur, sans quoi on devrait mettra les noms de tous-les départements ou de tous les fleuves au masculin,. sous prétexte qu'il s'agit de départements ou de fleuves. Il faudrait dire le Tamise, te Seine, le Loire.» Et'songez-y bien, comme c'est la Loire qui est un fleuve, 'tandis que le Loir est une rivière, il faudrait dire fe Loire et la Loir. L'aimable correspondant qui me communique la décision déjà ancienne de l'Académie du Var, ajoute. Et si le cuirassé République doit être LE République parce que c'est un cuirassé, la canonnière Serpent doit-elle être LA Serpent parce que c'est une canonnière ?» Mais, encore une fois, tout est dit et l'on vient trop tard. Verrons-nous renaître cette mode, qui nous intimide, mais qui nous flatte, d'appeler l'Académie en consultation ? La Perse a changé de nom; c'est son droit; mais elle n'a pas cru pouvoir décider ̃elle-même si; en français; elle serait Iran bu l'Iran; Doit^on dire la légation d'Iran ou la légation de l'Iran? Elle a posé cette grave question à l'Académie française. La Compagnie a opté pour l'Iran ». Ai-je besoin de dire que cette décision a été vivement critiquée ? Une décision de l'Académie française est toujours critiquée. Dit-on, nous ont objecté les puristes ces mêmps puristes qui ne se gênent pas pour dire Il n'y a pas que, J'ai été invectivé, ou On a vitupéré coutre moi dit-on l'ambassade de l'Angleterre, de l'Italie, de l'U. R. S. S.?. » Ah! si, on dit de l'U. R. S. S. Dit-on le ministre de la Chine, de la Bulgarie, du Canada?.. » Si, au fait, on dit du Canada. De l'Egypte? Non. Do l'Equateur ? Oui. Et du Chili également. Je ne poursuivrai pas cette énumération c'est, dit lui-même du Marsais, la" plus ingrate des figures de rhétorique; mais il" résulte de l'énurmératîon incomplète qui précède qu'il n'y a aucune règle pour l'emploi ou la suppression de l'article devant les noms de pays. Dès lors, comme, au théâtre, Molière l'a dit, la grande règle est de plaire, la grande règle ici est que l'œil et l'oreille soient contents. Il est certain que l'Iran est plus agréable qu'Iran, et faut-il tout dire? Nous avons cru sentir que les principaux intéressés, tout en nous posant la question, avaient une secrète préférence pour l'Iran ». A quoi bon les contrarier, si cela leur fait plaisir? D'autant que nous avons des WEIJILLETOIV OU Mm?& DC 28 MARS 1935 LES UVRES PRINCESSE Bibesco Egalité, 1 vol. Bernard Grasset. Pour mon plaisir ». Luc Durtain • Yagouta aux cavaliers, 1 vol. Ernest Flammarion. Le roman de la mésalliance tient une bonne place dans l'histoire des lettres; et c'est bien naturel, puisqu'il n'y a pas de meilleur sujet qu'un conflit de l'amour et des règles sociales. Notre époque, ayant bouleversé beaucoup de ces règles-là, ne marque plus guère d'intérêt pour les drames qu'elles engendraient. Lorsque M. Paul Bourget nous montre un gentilhomme qui ne peut épouser la fille d'un directeur de manège l'Ecuyère ou une dame de grande bourgeoisie qui se refuse pour mari un relieur d'art, d'ailleurs glorieux officier Cœur pensif ne sait où il va., je crois bien que le public ne prend plus très au sérieux ces Tites et ces Bérénices. Du moins tiendraitil volontiers la raison d'Etat qui les sépare pour une noble rêverie, un préjugé archaïque. Ce qui divise les amants n'est plus tant le tchin préétabli que les différences d'argent, d'éducation, de moralité. Ces barrières cèdent parfois dans les romans, mais presque toujours 4u profit dé la femme. Parce que c'est l'homme qui se. mésallie le plus souvent, et avec moins de dommage, vu la faculté d'adaptation de l'autre sexe. -Et aussi parce que les romanciers aiment à peindre des passions souveraines, triomphantes. Je pourrais cependant vous citer, l'an dernier, un livre de M. Robert Honnert où l'on voyait une châtelaine épouser le fils de sa concierge 'et s'exiler avec lui dans ,ûne plèbe voisine de la pègre fiction qu'on sentait assez arbitrairement conçue. George Sand a, presque toute sa vie, imaginé des mariages analogues. Sous l'influence de Michel de Bourges et de Leroux, on compterait à peine oes fables démocratiques dans son œuvre mineure, que personne ne lit plus le vertueux paysan Simon qui 'emporte Fiamma de Fougères, comtesse et descendante dès doges, le sublime Nello à qui s'offre la dernière des Aldini, le menuisier Huguenin, compagnon du tour de France, qui ressuscite d'entre les sépulcres blanchis Iseult de Villepreux. L'histoire de la princesse de Lambesc qui brûle pour le socialiste Caniot d'un amour partagé eût été vers 1848 traitée avec le romantisme souhaité par-les Vésuviennes ». Il va-de soi que i'auteuî d'Egalité, reste iort loin de ce ton. exemples a foison parmi les écrivains classiv. ques. Rappelez-vous le Vieillard et les. trois Jeunes hommes, de La Fontaine L'un des trois jouvenceaux ̃ Se noya dès le port allant à l'Amérique. On disait, dans le même temps aller à la Chine. Il est vrai que nous disons aller au Portugal. On part pour l'Amérique, comme Ménélas, dans la Belle Hélène part pour la Crète. Aujourd'hui, on part en Amérique, ou en Crète. Tout va de mal en pis », dit Louis XIII dans Marion Delorme. La langue française s'embellit tous les jours », dit Voltaire. C'est bien' mon opinion; mais que l'on dise aller à l'Iran comme La Fontaino disait aller à l'Amérique, et la légation de l'Iran comme l'ambassade du Japon, car, au fait, on dit l'ambassade du Japon, et non de Japon je n'y vois nul inconvénient. La seule chose qui me chiffonné est qu'on ne pourra plus dire, comme Montesquieu, Peut-on êlrè^P&rsan?, ou, comme nos snobs, Péut-on ne l'être' pas? Peut-on être Iranien? ou n'être pas Iranien? Cela ne va plus du tout Je crains que l'Académie n'y ait point songé, quand elle a donné son agrément sans réserve à Légation de l'Iran. Je ne l'approuve pas moins de l'avoir donné. Je pense que l'on peut discuter le prétendu droit des peuples à disposer d'eux-mêmes; mais qui pourrait leur contester le 'droit de s'appeler comme il leur plaît? Je suis, allé en Norvège au moment où la capitale venait de renoncer à son nom de Christiania pour prendre celui d'Oslo. Cette nouveauté qui par parenthèse n'était pas du tout une nouveauté a déconcerté tous les voyageurs qui avaient choisi cette année-là pour contempler le soleil de minuit ceux des croisières suivantes y étaient déjà faits et n'y pensaient plus. On s'est récrié lorsque les Turcs ont remplacé par Stamboul le nom chrétien de Constantinople. je crois charitable d'avertir mes concitoyens, assez faibles, comme un chacun sait, en géographie, que Stamboul n'est pas une invention des années trente,' et que, de tout temps, la partie vraiment turque de la ville ne s'est pas autrement appelée. Les Iraniens sont de la même famille que les Aryens émigrés dans l'Inde, et je conçois qu'à une époque où il est si bien porté d'être Aryen, les ci-devant Perses aient jugé à propos de revendiquer une parenté qui leur ouvre toutes les portes, notamment celles de l'Allemagne. L'égoïsme sacré ne leur permet pas de faire entrer en ligne de compte des détails tels que le titre des Lettres Persanes, qui s'en trouvera démodé, et qui va, comme.,pn dit vul» ̃ Le commerce des armes de guerre Le président annonce qu'il est saisi par M. Planche dune demande de modification de l'ordre du jour il s'agit d'inscrire, après le projeteur le marché du lait, et le projet sur le répfne des bouilleurs de cru, l'examen de la prôpositïoii de. loi du député socialiste de l'Allier tendant à la nomination d'une commission d'enquête sur le trafic des armes et munitions de guerre ». La présence de cinquante signataires ayant été constatée par appel nominal, la motion, ©sfcj^aise en discussion. M. Planche rappelle qu'à plusieurs reprises la Chambre a manifesté son désir de voir établir un contrôle du commerce des armes de guerre. A une époque où elle est appelée, si souvent, à accorder des crédits pour la défense nationale, elle voudra certainement savoir comment ces sommes sont employées. La commission d'enquête comprendrait des anciens combattants, des représentants des ouvriers travaillant pour les fabrications de guerre, des délégués des ministères di la défense nationale. La proposition a fait l'objet d'un rapport de M. Félix Gouin. M. de Nadaillac Centre républicain, Nièvre, sans aborder le fond de la question, s'oppose à la mise à l'ordre du jour de la proposition de M. Planche. Il faut organiser un contrôle, dit-on. Mais ce contrôle existe au ministère des affaires étrangères et au ministère 'de la guerre. Le rapport n'en tient pas compte; il doit être complété sur ce point. En outre, les commissions compétentes, en premier lieu la commission de l'armée, doivent être consultées. 'M. Doriot Unité ouvrière, Seine affirme que le contrôle dont vient de parler M. de Nadaillàc est" pratiquement inexistant ». M. Cot radical socialiste, Savoie précise qu'il s'agit de procéder à une enquête et non d'organiser un contrôle. Il invoque l'enquête faite par le Sénat américain, et regrette que nos journaux ne lui aient pas donné '§mé tffi publicité?-^ Il souhaite que l'enquête prouve que, chez nous, les marchands de canons » sont plus honnêtes qu'ailleurs, et surtout, que, si nous devions connaître à nouveau des circonstances tragiques, nous ne recommencions pas la douloureuse expérience passée pour les uns, toutes les misères de la guerre, pour les autres, tous les bénéfices. Vifs applaudissements, à gauche et à l'extrême gauche. Si, avant de se séparer, là Chambre ordonne l'enquête, les députés auront plus de courage » pour répondre, dans leurs circonscriptions, à ceux qui pourraient leur reprocher d'avoir consenti un effort en faveur de la défense nationale. qu'ils ont tenu, avant tout, à la moraliser. DÉCLARATIONS DE M. FLANDIN PRÉSIDENT DU CONSEIL Après une brève réplique de M. de Nadaillàc, M. Pierre-Etienne Flandin, président du conseil, prend la parole en ces termes ;'•̃̃ -̃'̃̃ Je regrette d'avoir à opposer une fin de non-recevoir totale et absolue à la demande qui vous est présentée. Je m'étonne ds ces débats improvises au terme de Ja session, sans doute sans aucune arriêîè'-pénsée politique ou électorale. *~M ™ Le problème n'est pas de ceux qu'on puisse traiter ainsi en fin de séance. Les ministres des affaires étrangères, de la guerre, de ta marine et de l'air ont leur mot à dire. Les quatre commissions correspondantes, ëâns parler de celle des financeSj ont aussi un avlsrEa exprimer. T îTout à rheure, M. 'Pierre Cot faisait valoir rgouvernement dans cette fin de session, dites-le, et votez contre lui. Déterminez une crise ministérielle. Quant à croire que le gouvernement se prêtera à ces opérations électorales, c'est mal. le connaître. Vous nggque. En revanche, on s'intéresse beaucoup à-ifejut ce qui est différent et bizarre, aux exotiques, aux fossiles, que la princesse Bibesco peint à ravir. Ce n'est pas son héroïne elle-même que je goûte; car, par tendresse d'auteur, respect humain ou toute autre cause, on ne l'a pas traitée autrement que comme une pièce, de la machine; mais voyez le vieux duc d'Elbœuf, son beau-père, irréductible émigré, qui en tant que croyant, un peu janséniste, se méprise, mais en tant qu'homme du monde méprise le siècle et surtout le régime de la France. L'auteur lui prête quatre-vingt-huit ans et un fils tué à Gravelotte il fallait donc qu'il fût déjà quadragénaire en* 1870! Voyez Franz de Lambesc, le mari qui fut tué sous l'uniforme de cuirassier à pied, mais qui, catholique, aristocrate de sang cosmopolite, n'avait cependant pas de vraie patrie. Une des thèses essentielles d'Egalité réside justement ici savoir que la noblesse était qualifiée pour conserver l'esprit international, dont les démocraties parlent tant et qu'elles ne cessent de détruire. Lé ministre Caniot s'en aperçoit le jour où, avec le frère écossais de Mme de Lambesc, Sa Grâce le duc de Montjoye, il essaie de mettre au point un projet grandiose pour fédéraliser '» "toutes les aviations européennes et assurer as- la paix par un moyen pratique. On ne nous dit pas si le dessein réussit. En tout cas la guerre n'aura pas encore éclaté en 1948. La princesse Alys elle-même offre malgré tout l'intérêt de représenter une cast,e presque inconnue du commun des mortels castEf où le c^èf ,âe famille, à treize ans, ne doit pas être désobéi, où la vieille interdiction religieuse pèse toujours plus ou moins sur le remariage des veuves, oùf bon gré mal gré, la Révolution et les massacres qu'elle a causés creusent un fossé infranchissable devant la canaille, *i adoucie que la canaille soit à présent. Mais surtout Alys est britannique, et, comme telle, elle à gardé une liberté d'esprit. un détachement des préjugés bien plus forts que dans la classe française qui correspond à la sienne le chapitre V est remarquable à cet égard. Pour elle la noblesse est une société ouverte, et non fermée, qui se recrute encore, qui tient à servir une monarchie qui ne l'a pas asservie jadis, et même un régime 'populaire qui ne la hait point. Bien qu'elle ne le dise pas formellement, il est probable que Mme de Lambeso découvre peu à peu que la noblesse en France, dont elle participe a demi, est morte, une morte jalouse. Et ce qu'elle a mission de découvrir dans le courant du livre, pour notre instruction à nous, ce qu'elle reconnaît comme fondamental, irréductible, c'est l'état permanent de division et 4ê sécesjiofi mutuelle o& §ont lés fiançais. allez voter. La question de confiance est posée. Vite applaudissements au centre et à droite. M. Planche insiste et s'efforce de réfuter les arguments du président du conseil. M. Flandin n'a-t-il pas lui-même déclaré, s'éorie-t-il, qu'il n'était pas possible, à ses yeux, qu'en temps de guerre certains s'enrichissent alors que d'autres se feraient tuer? Applaudissements à l'extrême gauche. Le président du conseil. Ce que je dis, j'ai l'habitude de le traduire en actes. Dans le projet de loi sur l'organisation de la nation pour le temps de guerre', il y a maintenant une disposition qui décide que la fourniture du matériel de guerre sera assurée par voie de réquisition et sans aucun bénéfice pour ceux qui ta feront. Vifs applaudissements prolongés à gauche, au centre, à droite et sur divers bancs à l'extrême gauche. VOTE DE CONFIANCE Le président met aux voix le, maintien de l'ordre du jour précédemment établi, sur lequel le président du conseil pose la question de coûfiance. Par 358 voix contre 198, l'ordre'du jour est maintenu. La motion de M. Planche est donc écartée. 1 ,.̃- ♦- Les décrets-lois sur les pensions Au cours de la séance, la Chambre' a adopté un projet de loi créant une commission chargée de procéder à la revision des décrets des 4 et i9 avril, 10 mai, 28 et 30 octobre 1934, portant réforme du régime des pensions d'ancienneté des fonctionnaires civils et militaires, des ouvriers des établissements industriels de l'Etat, des agents et ouvriers de l'Imprimerie, nationale et des agents des compagnies de chemins de fer d'intérêt général. Ce projet a donné lieu à un bref échange d'observations entre M. de Varenne, président de la commission des travaux publics, M. Piétri, ministre intérimaire des finances, M. Mazé, rapporteur, MM. Moch et Vincent Auriol, socialistes; la procédure envisagée, a-t-il été indiqué, a été acceptée par tous les intéressés; il ne sera pas nécessaire de nommer une commission spéciale pour examiner la situation des cheminots retraités; le décret élaboré à la suite des travaux de la commission devra être soumis au Parlement, en vue de sa ratification, dans le délai d'un mois. L'Assemblée a également adopté, sans débat, un projet de loi portant ouverture et annulation de crédits en vue de l'application de la loi du 22 mars 1935 fixant le statut des grands mutilés de -guerre. Le scrutin sur le maintien de l'ordre da jour jour Par 358 voix contre 198, la Chambre, à la demande de M. Flandin, qui avait posé la question de confiance, a décidé de maintenir son ordre du jour, s'opposant ainsi à la proposition de M., Planche, socialiste, qui voulait y faire insérer la nomination d'une commission d'enquête sur le commerce des armes de guerre. Voici le tableau du scrutin ll4t voté Abste- Absents JiïïZSiê ADste- Effectifs Groupes pour contre nus parcongâ 11 Indépendants. 10 » 1 » 15 Groupe républicain et so- cial •• 15 ».•» 5 Action économique, so- ciale et paysanne. 5 » » • 44 Fédération républicaine. 41 » 2 1 34 Centre républicain. 32 1 1 32 Républicains de gauche. 32 » 12 Démocrates populaires. 12 » » • 7 Républicains du centre. 1 » 5 1 24 Indépendants de gauche. 20 1 2 1 44 Gauche radicale. 41 » • 3 155 Radicaux et radicaux so- cialistes 104 35 9 7 14 Gauche indépendante. 2 6 6 • 13 Républicains socialistes. 5 6 • 2 10 Socialistes lrançais S 2 » » 27 Socialistes de France. » 23 1 S 97 Socialistes. » 97 » 10 Unité ouvrière. » • 10 » » 9 Communistes » 9 ,».». 49 Isolés JO __9_ 7 3. 612 358 198 34 23 mn t_l1_ _1 ..nis Mo OcpUMKs Uüb \UK> tiuun~ 1 indépendant de gauche "M. Henry-Haye. 35 radicaux et radicaux socialistes MM; Brachard, Catalan, Ohevrier. Cornu, Corsin, Cot, Crutel, Daladier,1 Desgeorges, jOézaynaulds, Ferru, Fouilland, Gentin, Guichârd, Jaubert, Lallemand, Laumerad Léculier, Liautey, T éophile Longuet, Mahajçné Margaine, Pierre Michel Mitton, Ollier, Paganon, Pasoaud, Perrin Albert Isère, Ravel, Tony Revillon, Robert, Roumagoux, Eugène Roy Puy-de-Dôme, Vernay, Zay. 6 mèmbres de la Gauche indépendante MM. Béron, Dahlet, DOeWé, La Chambre, Mourer, Renaitour. 6 républicains socialistes, MM. Berthezenne, Bravet, Brémond, Dubôn, Pomaret, Susset. 2 socialistes français MM. Boully et Triballet. 23 socialistes de France MM. Barthe, Bérenger, Camboulives, Carmagnolle, Cazalet, Chommeton, Déàt, Deschizeaux, Gounin, Lafaye, Lafont Ernest, Lasserre,. Lebel, Lebret, Lengrand, Luquot, Montagnon, Perrin Paul Seine, Pringolliet, Ramadier, Simounet, Tonnellier, Varenne. Les 97 socialistes; Les 10 membres du groupe d'Urilté ouvrière; Les 9 communistes; 9 isolés MM. Andraud, Besnard-Ferron, Chastanet, Félix, Frot, Goude, Hymans, A. Reynaud, Léon Thébault. 34 députés se sont abstenus i indépendant M. Albert Thibault; 2 membres de la Fédération républicaine MM. Amidieu du Clos et Vallat. i membre du Centre républicain M. Moncelle, qui présidait la séance. 5 républicains du centre MM. Bilger, Elsaesser, Rossé, Sturmel, Walter. La France est aussi compartimentée qu'[un] canevas. Il y a toujours quelqu'un pour faire le point, pour parler de quelqu'un 'd'autre comme de l'habitant d'une case à part, séparée à jamais de cette qu'on habite soi-même. Tous ces gens-là » se dit de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut. [Je coupe à regret le développement, qui vous éblouira.] Le roi n'est plus, qui était désigné par la Providence pour baratter la nation. » Une étrangère est donc frappée par la haine congénitale qui anime les citoyens du pays le plus unifié du monde. Voilà ce qui fait le fond de la tragédie française, sa beauté, sa grandeur incompréhensibles ces deux mondes affrontés, séparés par un abime qu'ils sont occupés à creuser davantage à chaque génération, et sur lequel la guerre récente n'avait jeté qu'un pont volant, vite retiré. » Il ne s'agit pas seulement de la noblesse et de la roture, mais de la droite et de la gauche. L'idéologie succède au sang pour créer la discorde, parfois cachée, toujours inexpiable, chérie comme un jeu, suivie comme une fatalité. Les inventions des romanciers, les réconciliations des riches comme dans Mademoiselle de la Seiàlière, ou la solidarité des pauvres ou l'amitié des intellectuels, rien n'y fait, La France est le pays où l'individu se sentant déjà souverain a besoin d'un parti de naissance pour éprouver ces voluptueuses servitudes que d'autres fondent sur la race, la terre, les morts, etc.» Mme de Lambesc a tant de mal à comprendre cette situation que la princesse Bibesco l'enseigne parfois directement p. 84 et seq.. Pierre Caniot lui-même essaie d'oublier. Ses électeurs, ses adversaires, les guillotinés de Picpus, le petit garçon de son amie le rappellent sans cesse à la réalité, et plus tard le couteau d'un assassin. Bien entendu, Egalité n'est pas un sermon, et rien n'y est prêché contre cette complexion psychologique seulement l'auteur nous suggère qu'elle peut causer des catastrophes, et non pas sentimentales, gêner par exemple la paix entre nations. La civilisation, dit à Caniot le général duc de Montjoye, est une affaire de confiance. » Mot spécifique d'AngloSaxon. Il s'adresse au représentant d'un pays qui justement cultive la défiance, même à l'intérieur, même à son foyer, même dans son système du monde. Le roman d'Egalité, qui semble parfois tissu de digressions séduisantes sur une trame un peu molle, recèle au fond une ou deux idées solides, et qui vont loin. Son romanesque excessif, telle rencontre p. 80 qui modernise, en tout bien tout honneur, le thème de la matrone d'Ephèse, prouve sans doute que, sous l'apparence d'un récit, la princesse Bibesco a ecrit quelque chose comme un pamphlet. A une autre ém- 2 indépendants de gauclie MM. Menant ét Stear^ 9 radicaut et radicaux socialistes MM. Archimbaud, Compayré,- Coudert, Daroux, Goût* Guernut, Mairie, Martinaud-Déplat, Emmanuel Bo$; Gironde;. 6 membres de la Gauche indépendante MM. Delom-Sorbé, Paul Deudon Alpes-MaritimesXS Georges Moutet, Prentout, Sabiani, Torrès. i socialiste de France M. Cayrel. 7. isolés MM. Fernand Bouisson, Brom, Eiaaoetl^, Marquet, t, Meok, Seltz, Stern. ;.•̃̃[' 22 députés étaient absents par congé 1 membre de la Fédération républicaine -M. Grousj* sau; ̃̃̃ 1 membre du Centre républicain M. Tardieu. i républicain du centre M. Brogly. s 1 Indépendant de gauche M. Raymond Pateaôtr& 3 membres de la Gauche radicale MM; Bardon, Blanc, Jacot. 7 radicaux et radicaux socialistes MM.. Bousgarbiès, Colomb, Le Gao, Lorgeré, Pal* made, Rend Richard Deux-Sèvres, Sclafer. 2 républicains socialistes MM. Emile Borel Brandon. -̃̃.•' ̃̃>'̃̃ t 3 socialistes de France MM. Compère-Morel, Lagrosillière, Renaudel. t' 3 isolés M. Dalimier, ainsi que MM. Bonnaure et Garat, pot* tés à l'Officiel comme ne pouvant prendre part ajl vote. ̃ ̃ Tous les autres députés ont vote pour. ♦̃ '"̃ ' A la fédération républicaine Le groupe de la Fédération républicaine a adoptél la motion suivante Le groupe, considérant que le voLe des projets de 'loi sur la suppression du forfait obligatoire pour lea industriels et commerçants et que l'adoption d'un fé» gime fiscal équitable pour les artisans doivent, entra autres projets, être acquis dans le plus bref délai, décide de réclamer de la Chambre qu'elle ne suspends pas ses travaux avant d'avoir statué sur ces ques-* tions essentielles. A la commission de législation La commission de la législation civile et rimi* nelle a entendu le garde des sceaux sur le projet de loi tendant à coordonner l'activité législative, des différents départements ministériels et instituant un bureau de législation au ministère de la justice. Après cette audition, la commission a adopté le texte qui lui avait été proposé, dans ses grandes lignes, en y apportant un certain nombre de modiflcations. M. Félix Gouin a été autorisé à déposer; son rapport. Sur le rapport de M. Camille Planche, elle a adopté la proposition de loi de M. André Fribourg tendant à suspendre les procédures d-'exécutioa contre les débiteurs tenus d'une dette garantie par une hypothèque ou un privilège. La suppression de l'impôt t sur le chiffre d'affaires M. Charles Reibel, député de Seine-et-Oisé. s déposé une .proposition de loi ayant pour objet la suppression de. la taxe sur le chiffre d'affaires et de l'impôt sur les transports. L'auteur prévoit que cette mesure produirait une reprise immédiate des affaires. Pour faire face à l'insuffisance des recettes qui en résulterait, au moins provisoirement, H préconise un emprunt à 3 1/2 0/0 émis à 95 francs avec cet avantage que les titres de cet emprunt seraient acceptés par les caisses de, l'Etat en paie-*ment des droits de succession. Les deux ans •MM. Beauguitte et Gellie ont déposé l'amender ment suivant à l'article 2 du projet da loi milw taire Le gouvernement, dans le cadre général de la loi du 31 mars 1928 sur le recrutement de l'armée, conservera sous les drapeaux en situation d'activité, pendant six mois, le contingent incorpoié pn avril 1935 et pendant un an les contingents incorporés à partis d'octobre 1935 jusqu'en 1939 inclus. Pour ces eon* tingents, la période de disponibilité sera diminuée d'un, temps égal à la durée du maintien sous les drapeaux prescrit par le présent article. Un incident Un incident assez vif s'est produit hier après* midi dans les couloirs intérieurs. M. Flandin expliquait à quelques députés groupés aulour de lui qu'ils auraient tout intérêt a se rendre le plus tôt possible dans leurs cireons* criptions pour y soutenir les candidats aux éleç-i tions municipales dont ils sont les amis politiques et à les défendre contre le parti agraire, lorsque M. Guillon, député des Vosges, intervint dans la conversation. Il protesta contre les paroles du président du conseil en affirmant que le parti agraire auquel il appartient n'avait, à son congrès de Clermont-Ferrand, adopté nullement une attitude d'hostilité contre le gouvernement ou le Par-* lement. M. Roche, député socialiste de la Haute-Vienne, prit alors violemment à partie M. Guillon qui lui répliqua sur le même ton. La discussion risquait de s'envenimer lorsque les deux adversaires poli-» tiques furent éloignés par plusieurs de leurs coller* gues. A la commission d'enquête relative aux affaires Stavisky COMMUNIQUÉ La commission d'enquête sur. les affaires Sta-i visky s'est réunie cet après-midi sous la présîi dence de M. Henri Guernut, président. Elle regrette que le parquet se soit fait juge de la culpabilité ou de l'innocence de M. Vinson sans qu'une instruction régulièrement ouverte ait per-i 'mis d'établir si les charges qui pèsent sur lui pou-j vaient motiver ou non une inculpation régulière. Elle discute ensuite de certaines ordonnances de non-lieu sur lesquelles elle se prononcera le cas échéant après l'arrêt de la chambre des mises. Elle arrête ses conclusions en ce qui concerne le rôle de MM. Maze, Aron et Isafoel. que, j'aurais voulu voir Catherine-Paris, et non la comtesse d'Albany, aux prises avec M. PaulLouis Courier, qui, même pour l'amour du beau français, n'eût jamais pardonné à cette aristocrate. Le nouveau roman de M. Luc Durtain pré- sente, à la faveur d'une intrigue fort vraisem-f blable, la revue que l'auteur fait du pays tunii sien. Yagouta est une bédouine, née parmi les demi-nomades; elle a épousé Habib, un vieux et ignoble richard de la tribu, le trompe abon* damment, insolemment, joue avec lui comme; la femme avec le pantin, s'enfuit avec un amant, Jalloul, qu'elle abandonne pour un seigneur du désert; l'infidèle est dénoncée paij le second jaloux au premier. Elle rentre au] foyer, mais ellè le quitte pour assouvir sa vengeance sur Jalloul; elle retrouve celui-ci à la ville, guenilleux, affamé; elle l'épargne; et,; finalement, elle fait tuer le mari. Les cavaliers, c'est l'emblème de l'aventure, et de ces génies guerriers dont rêve l'héroïne. Les personnages sont ignobles à souhait, le frère entremetteur, l'amant lâche, mais plus encore le mari, perdu] de vices. Il faut avouer que M. Durtain, qui! assure dans sa préface respecter beaucoup là vie islamique, en fait une peinture peu flat-j teuse, et même écœurante. L'art du conteur est cette fois presque par* fait; les péripéties qui nous mènent chez lest Aïssaouas, à Kairouan, à Tunis, sur les routes^ sont agencées à ravir, et on ne se plaint pas; de l'artifice. Les superstitions, le ritualisme bi-s zarre, la candide ou bestiale immoralité qui règnent parmi tous ces gens, la folie qui couvé; sous leur torpeur, forment un sujet très pitto-s resque; mais tout l'art a été de le présenter avec l'optique étroite qu'en pourraient avoir les péri sonnages eux-mêmes. Ce sont de pures sensa-s tions, et dans un monde sans horizon, que. M. Durtain égrène devant nous. On voit qu'il connaît admirablement son propos; reste ai savoir s'il l'a traité de virtuosité ou aprè^ avoir classé deux mille fiches traits de mœurs, détails de langage, etc.. Son style est bien' plus pur que d'ordinaire; du moins ses meta- phores, même surabondantes, conviennent ici très bien, donnant l'idée d'une préciosité orientale, II est rare qu'elles éclatent comme un artifice de l'auteur p. 126. Yagouta aux cavaliers, qui n'est pas un livre à mettre entre tou-. tes les mains, est en tout 'cas fort instructifs II apprendra à bien des gens quelle est la liberte des femmes dans une civilisation où elles sont, dit-on, esclaves. Et il montrera, avec brio, mais non sans tristesse, que si la barbarie est souvent compliquée, elle reste, malgré toutj la barbarie. Les gens à'Yagouta appartiennent à une infra-humanité, qu'on peut admirer ou plaindre, mais qu'il est difficile d'estimer. André Thérive, V'^r LE SENAT SÉANCE DU MARDI 26 MARS Le Sénat a consacré la plus grande partie de sa .séance d'hier à discuter le projet de loi portant approbation du traité récemment intervenu entre la France et l'Italie pour le règlement de leurs intérêts en Afrique. Cette discussion a été l'objet d'une grande manifestation d'amitié franco-italienne. L'Assemblée, par son attitude, a témoigné, ainsi que l'a dit M. de Jouvenel, qu'il s'agissait moins du visa du texte que de l'approbation d'une politique. De vigoureux applaudissements ont souligné les exposés des rapporteurs des commissions des affaires étrangères et des colonies et les déclarations de M. Pierre Laval,.ministre des affaires étrangères. Mais mieux encore, le Sénat a manifesté ses sentiments en ratifiant le traité 4 l'unanimité de g93 votants. M. Jules Jeanneney préside la séance qui est ouverte à 15 h. 10. Le Sénat adopte, après une courte discussion, "le projet de loi ayant pour objet de modifier les dispositions des articles 1* 2, 7, 16 et 21 de la loi du 30 mars 1928, relative au statut des sousofficiers de carrière de l'armée. Répondant à une question de M. Mauger, M. Paul Benazet, rapporteur, déclare que les sous-officiers qui se trouveront en surnombre entre la date du classement et celle de la radiation seront utilisés dans les corps de troupe où il sera nécessaire d'avoir un nombre considérable d'instructeurs* LES ACCORDS DE ROME A la demande de M. de Henry de Jouvenel, le Sénat décide la discussion immédiate du projet de loi portant, approbation d'un traité entre la France et l'Italie pour le règlement de leurs intérêts en Afrique. L'EXPOSÉ DE M. DE JOUVENEL M. Hètiry de Jouvenel, rapporteur de la commission des' affaires étrangères, rappelle que la Chambre a ratifié le traité par 555 voix contre 9, énorme majorité, dit-il, qui visait plus, ainsi que J'a indiqué M. BastM, l'approbation d'une politique que le visa d'un texte. Puis l'orateur esquisse les grandes lignes' du traité. Il parle tout particulièrement des délais qui ont été accordés pour le règlement de certaines questions. C'est en 1965 seulement que les enfants de parents italiens nés en Tunisie jusqu'en 1945 seront appelés à opter. .D'autre part, c'est en 1955 que les écoles officielles italiennes seront transformées en éooles libres. M. Henry de Jouvenel. Ce délai "est long; mais 'c'est que nous payons les lenteurs d'hier. Si en 1919 nous avions réglé les questions posées au lieu de iprolonger tacitement les conventions de 1896 de trois en. trois mois, nous ne serions pas amenés aujourd'hui à prévoir des délais aussi longs, d'ailleurs moins longs à tout prendre, que oeux qui se sont écoulés depuis la signature des accords de 1896. Un grand pays doit savoir attendre, et, dit le Coran, Dieu est avec les patients '». Par ailleurs, en 1915 nous avons fait des promesses & une alliée qui entrait en guerre à nos oôtés, et c'est pourquoi, sur ce. point, le retard mis à l'exéoution, de ces promesses, moins grand d'après les chiffres, que celui dont je viens de parler, était plus pénible encore et pesait plus lourdement sur les relations entre la France et l'Italie. M. Laval a eu raison de régler cette 'question. Le sénateur de la Corrèze énumère ensuite les concessions de territoires qui ont été faites à l'Italie. C'est au nord de la Libye, dit-il, que nous faisons les concessions les plus importantes 114,000 kilomètres. On a dit que le territoire cédé par nous contenait la clef stratégique » de certaines de nos posseseions. Ce n'est pas exact. En réalité, les tribus africaines ne seront ennemies que si la France et l'Italie ne s'entendent pas; et la vraie clef stratégique » des possessions françaises et italiennes en Afrique, elle est en Europe 1 C'est en Europe qu'il faut chercher la vraie signification des accords que vous êtes appelés à ratifier. Un règlement local n'est rien s'il n'est pas la oonoluBlon d'une politique générale. Du jour où la France et l'Italie ont compris leurs Intérêts et leurs devoirs dans le monde européen, les questions africaines pouvaient être réglées. L'entente franco-italienne, sincère, est réalisée. Il y a plus de 10 ans M. René Besnard l'a préparée. M. Henry Bérenger, en a souligné la nécessité. Toujours votre commission des affaires étrangères a pensé de même à ce sujet' et elle vous présente avec' confiance le règlement actuel, qui n'est pas chargé de promesses », mais déjà fondé sur des résultats. La sécurité de votre frontière du Rhin est garantis par nos alliés, mais dans la mesure où notre amitié avec eux restera étroite. Resserrons donc cette amitié. N'oublions pas combien elle est nécessaire pour assurer l'indépendance de l'Autriche. La paix ne se défend pas aveo 'des discours mais par une volonté d'assistance mutuelle. • Si l'Angleterre; les Etats-Unis, • l'Italie, avaient averti en 1914, la, guerre eût sans doute été évitée. Applaudissements. Il faut aujourd'hui que la solidarité se resserre entre les nations pacifiques et que, toujours disposés -à répondre à la justice par plus de justioe, nous soyons également capables de répondre à toute tentative de force par plus de force 1 Sur tous les bancs de vifs applaudissements soulignent la péroraïson du discours de M. de Jour venel qui a été écouté avec la plus grande attention. M. Mario Roustan On entend ensuite M. Mario Roustan, rapporteur pour avis de, la commission des colonies, qui déclare n'avoir à parler que des titres du traité comportant des cessions de territoire. A son tour l'orateur rappelle les contestations 'élevées par l'Italie depuis 1919, contestations qui furent renouvelées en 1919 après la signature du traité de paix et que la présence à nos côtés de l'Italie, pendant la grande guerre, nous faisait un devoir de prendre en considération. M. Roustan. JL'Italie présenta des revendications a'abord très étendues, aujourd'hui réduites à des compensations équitables que nous ne pouvions refuser. Les controverses d'hier doivent donc être aujourd'hui oubliées. Le gouvernement français a compris qu'il était temps de mettre fin à des contestations grosses d'incidents, et le gouvernement italien compris que la France ne pouvait rien accorder qu, compromît ses relations entré ses colonies de l'Afrique-Equatoriale et ses possessions nord-afrioaines, ni abandonner à une autre puissance la route du Tchad. Dono, puisque nous ne pouvions faire certaines cessions, il fallait donner aux territoires libyens de l'Italie un frontière qui nous laissât les points les plus élevés des montagnes, tout en s'accrochant à leurs Canes. Sur un front maritime de 20 kilomètres, l'Italie sera désormais placée à côté de l'Angleterre et de la France c'est là une concession sans doute, et elle a son prix, mate elle est équitable et elle n'est pas de nature à affaiblir notre position sur le détroit. Enfin aucune atteinte n'est portée à l'arrangement francoanglo-italien de 1906, qui garantit l'intégrité éthiopienne. Enfin on ne pouvait refuser à l'Italie de participer à la gestion des chemins de fer éthiopiens. Mais pourquoi s'alarmer de ce qui lui a été offert en cette ma- ère? Un groupe italien pourra devenir possesseur de 2,500 actions de la Compagnie du chemin de fer de Djibouti à Addis-Abeba; c'est un chiffre minime par rapport à la, totalité du capital. M. Mussolini a nettement déclaré Ce sont là des solutions définitives. » Donc, le débiteur a payé, bien payé, et le créancier se déclare satisfait. Finie la période des récriminations, des critiques plus ou moins âpres et les froissements. La presse italienne ne cache pas son contentement. Aux négociations conclues à Rome par M! Laval, la Franoe doit, pour une très grande part, le calme dont elle a fait preuve au cours des événements troublants de ces dernières, semaines. Applaudissements. M. Hachette Union républicaine, Aisne estime ,que l'opinion française est mal avertie des avantages que nous procurent certaines de nos possessions d'outre-mer. Djibouti, notamment, est riche de promesses et de réalisations. Il est à souhaiter r que nous ayons là un représentant de premier plan, un gouverneur qui soit non seulement un administrateur, mais un diplomate, en liaison constante avec notre ministre à Addis-Abeba. L'orateur estime aussi qu'il convient de conserver soigneusement nos intérêts dans l'affaire du chemin de fer éthiopien; Le comte de Blois non inscrit, Maine-et-Loire enregistre avec satisfaction une vigueur nouvelle dans le langage du gouvernement. Je compte, dit-il, sur l'action de M. Laval pour rappeler à sps collègues qu'il n'y a pas de politique extérieure solide si elle ne s'appuie sur une armée suffisante et bien organisée. C'est dès le mois d'avril qu'il faut prendre des mesures pour maintenir pos effectifs. p Le général Hirschauer Union républicaine Moselle votera l'accord dans un esprit de reconnaissance envers l'armée italienne. J'ai eu l'honneur, rappelle-t-iî, d'avoir des troupes italiennes a*>ue mes ordres Bandant la guerre* Elles se. sont couvertes de gloire. Je leur adresse mon souvenir à elles et à leur chef, le général Albricci, DÉCLARATIONS DE M. PIERRE LAVAL MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES M. Pierre Laval, ministre des affaires étrangères, monte à la tribune. Ses premiers mots sont pour remercier MM. de Jouvenel qui ont célébré en termes éloquents l'amitié francoitalienne. Evénement capital, souligne l'orateur, et dont il faut louer tous ceux qui l'ont préparé, car ils ont servi les intérêts de la France. P Puis le ministre des affaires, étrangères entre dans les détails du traité. Par l'article 13 du pacte de Londres de 1M5, l'Italie avait obtenu qu'au cas où la France et la Grande-Bretagne augmenteraient leurs Klomaines coloniaux en Afrique aux dépens de l'Allemagne, elle aurait droit à des compensations équitables i. C'est là un texte précis qu'on a trop longtemps oublié 'en France. Les compensations accordées par la Grande-Bretagne ont été estimées suffisantes par l'Italie; mais, par contre, celle-ci a jugé que la France n'avait pas complètement satisfait aux obligations du pacte de 1915. Pendant de longues années des négociations se déroulèrent à ce sujet, sans aboutir à un résultat; en 1923 encore M. de Beaumarchais, notre ambassadeur, présenta au gouvernement italien, au nom de la France, des propositions qui ne furent pas acceptées. C'est dans ces-conditions qu'au lendemain de la mort de mon illustre et regretté prédécesseur Louis Barthou, j'ai été amené à reprendre tes négociations avec la ferme résolution de les faire aboutir. Je voulais obtenir en premier lieu un quitus définitif des charges Imposées à la France par le pacte de 1916, et en second lieu, la renonciation par l'Italie à son hypothèque sur la Tunisie. Sans doute j'ai cédé 114,000 kilomètres carrés en Afrique équatoriale. Je ne voudrais pas sous-estimer les avantages ainsi accordés à nos voisins. Très bien!. Mais je rappellerai à ce propos un mot, de M. Thiers que citait M. Caillaux dans une conversation particulière Les affaires ne sont bonnes que quand elles sont avantageuses pour les deux parties. » Cela est vrai profondément. Je me suis d'ailleurs attaché dans les négociations entreprises à ne rien céder à l'Italie qui pût compromettre pour nous la liberté de la route du Tchad. Ayant constaté que la région dont il s'agissait était fort peu connue, je me suis adressé à quatre Français qui l'avaient parcourue, et sur leurs indications, nous avons pu établir une ligne-frontière conservant à nos possessions leurs défenses naturelles. Voilà dans quelles conditions nous avons cédé 114,000 kilomètres carrés, aveo 900 habitants et quelques palmeraies. Avec une esprit de décision que j'ai admiré, M. Mussolini n'a pas hésité à se déclarer d'accord et à reconnaître que la cession consentie par nous mettait fin aux réclamations du gouvernement italien au sujet des obligations imposées à la France par le pacte de 1915. D'un autre côté, nous nous sommes préoccupés, je l'ai dit, d'obtenir la levée définitive de-J'hypothèque italienne sur la Tunisie. A ce propos on n'a reproché d'avoir accepté que la nationalité française ne soit attribuée d'office aux Italiens nés en Tunisie qu'à partir de 1965. Mais, ainsi que le disait M. Henry de Jouvenel, cette solution est préférable à celle résultant de l'accord de 1896, en exécution duquel le statut des Italiens devait être révisé, mais était en fait renouvelé de trois mois en trois mois. En ce qui concerne les écoles italiennes de Tunisie, j'ai accepté un délai de vingt ans avant leur retour au régime du droit commun. Pour obtenir les avantages dont notre résident général en Tunisie connaît bien l'importance, j'ai dû, sur les 22,000 kilomètres carrés de notre côte des Somalis, céder non pas 850 kilomètres carrés comme l'a dit M. Henry de Jouvenel, mais 800 seulement. Le rapporteur de la commission des affaires étrangères. Je tenais compte dans mon calcul de la superficie des îles comprises dans le territoire cédé. Le ministre des affaires étrangères. Oui, mais ces îles ne nous appartenaient pas Sourires. J'ai doni cédé un territoire qui s'étend sur 22 kilomètres le long de la côte des Somalis; on m'a reproché d'avoir ainsi compromis notre sécurité dans le détroit de Bab-el-Mandeb. Or la distance entre la côte italienne de l'Erythrée et l'île de Périm est de 26 kilomètres, alors que la distance entre Périm et la portion de côte que nous cédons â l'Italie est de 22 kilomètres. La différence est de peu d'importance. On m'a reproché également d'avoir cédé à l'itadie le cinquième du capital du chemin de fer de l'Ethiopie. Or, sur 34,600 actions, je ne lui ai consenti à titre onéreux bien entendu, que la cession de 2,500 titres; les précautions nécessaires sont d'ailleurs prises pour qu'en toute éventualité, la majorité dans cette affaire reste toujours acquise à la France. Très bien! Quant à l'Ethlopie, on s'est demandé si je n'avais ,pas oublié le rôle d'ami tutélaire qu'a toujours joué la France à son égard. Je réponds que je n'ai rien oublié et que je n'a rien acpord^é sur ce point qu'on puisse me reprocher. c Rien danq ces accords de Rome ne porte atteinte à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ethiopie, telles que les garantissent l'accord angjo-franoo-italien du 13 décembre 1906 et' aussi, il né faut pas l'oublier, le pacte de la S^té des nations. Hommage à M. Mussolini Avant de conclure et de demander au Sénat son vote en faveur du traité qui lui est soumis, je tiens à rendre à M, Mussolini un témoignage de reconnaissance. Le chef du gouvernement italien a compris qu'entre nos deux grandes nations il ne suffisait pas d'aboutir à des règlements, particuliers, que dans une Europe inquiète il fallait mettre leurs efforts en commun au service de- la paix. Applaudissements. Depuis le 7 janvier dernier, M. Mussolini n'a cessé d'affirmer par des actes sa volonté de rapprochement effectif, notamment avec la Yougoslavie. Ainsi aura-t-il facilité les négociations internationales par son courage politique et sa claire vision des réalités. Vifs applaudissements. Au moment où l'Allemagne vient de violer délibérément la partie V du traité de Versailles en se soustrayant aux obligations qu'il lui Imposait, il est réconfortant de voir un grand pays tel que l'Italie apporter sans réserve son concours à l'œuvre de solidarité internationale. Samedi dernier, M. Suvich, M. Edèn et moi-même avons constaté avec satisfaction l'accord de nos trois gouvernements. Dans quelques jours, à Stresa, nous reprendrons les conversations aveo M. Mussolini t Sir John Simon, et nous répéterons que notre politique de paix n'est dirigée contre aucun pays, que la sécurité que nous réclamons pour nous, nous la voulons également pour tous. La politique de paix et l'Allemagne Nous n'avons d'ailleurs rien à modifier à cet égard aux décisions prises à Rome, à Londres et à Paris; notre attitude reste simple et sans arrière-pensée. Nous voulons la paix pour tous, dans l'honneur et la dignité de chacun et ce faisant, nous restons dans la noble tradition française.. En poursuivant cette politique, nous n'avons pas à nous inquiéter du régime intérieur des divers pays. Après le voyage à Rome, je ferai le voyage de Moscou. Nos pactes, il faut qu'on le sache, resteront toujours ouverts à ceux qui ne croiraient pas devoir, dès maintenant, y adhérer. Cette déclaration, je tenais à la renouveler au cours même du voyage à Berlin de Sir John Simon. Il faut que l'Allemagne soit informée qu'elle ne peut, sans cesse, se dérober. Sinon, comment pourrait-elle se plaindre de voir s'accomplir, sans son concours, l'œuvre collective d'organisation de la paix, à laquelle aspirent tous les peuples? '1 Il s'agit, aujourd'hui, pour l'Allemagne, non pas de revenir à Genève sous certaines oonditions, mais de dire si elle entend s'associer aux autres peuples dans l'accomplissement de l'ceuvre de paix. Applaudissements. J'évoque à ce propos le voyage que j'accomplis en 1931, à Berlin, avec Aristide Briand, je revois encore, dans le nord de la France, en Belgique, en Allemagne même, les foules enthousiastes acclamant la paix sur notre passage. Ce fut une grande espérance. Depuis, le sentiment de notre peuple n'a pas changé et 11 faudra bien que l'espérance devienne réalité. Très bien Très bien! Maintenons donc Intactes nos alliances et nos amitiés mais que la France soit également résolue à assurer elle-même sa propre défense. Vifs applaudissements. Pour être sûrs de notre destin, restons forts et restons unis. Vifs applaudissements. VOTE DU PROJET DE LOI La discussion est terminée. L'article unique du projet de loi est adopté à l'unanimité des 293 votants. La proclamation de ce résultat est saluée par les applaudissements de l'Assemblée. ♦_ Les potasses d'Alsace Après une courte suspension de séance, le Sénat examine le projet de loi que la Chambre lui a renvoyé après l'avoir modifie relatif à l'organisation des mines domaniales de potasse d'Alsace et à la constitution d'un comptoir de vente en commun de potasse. M. Brard, rapporteur de la commission des finances, rappelle le but du projet, donne des précisions sur l'importance du gisement, sur son exploitation sous la domination allemande d'abord, après le retour de l'Alsace à la France ensuite, et montre que la gestion de l'Etat a donné de bons résultats. Il soumet à ses collègues un texte qui modifie sur quelques points celui de la Chambre, et dont voici les principales dispositions Les articles 1" à 10 visent l'organisation des mines domaniales lej articles, il à 16 organisent le comptoir de vente eji commun, ayant le monopole de la vente de la potasse en France. L'article 13 permet à tout nouvel exploitant de s'établir si un nouveau gisement présente de réels avantages pour le commerce.. M. Coucoureux, rapporteur de la commission des mines, estime qu'il est temps d'organiser légalement l'exploitation des mines de potasse d'Alsace, car elles omf bénéficié jusqu'à ce jour d'un monopole et pratique des prix arbitraires que ne doit plus lÉsser subsister la crise agricole actuelle. D'autre part, ces mines si. elles sont spécifiquement alsaciennes, sont avant tout des mines domaniales françaises, aussi faut-il éviter 'd'aboutir à une sorte de monopole alsacien. C'est pourquoi le siège social de l'établissement, actuelle-iment à Mulhouse, devrait d'après la commission des mines, être transporté à Paris. if. Louis Michel, rapporteur de la commission de l'agriculture se rallie aux conclusions de la commission des finances; mais celle-ci a oublié que l'agriculture a droit, en cette matière, à. mnè part du capital ou des bénéfices. ̃> C'est pourquoi le sénateur de Meurthetet-Mo-i sella propose l'attribution à chaque chambre cl'àgf iU culture de. 14 parts dans les mines, de jiqia^se d'Alsace.. M.. Hervey demande un contrôle sévère de~>la com'pjtobilîté des mines, des capitaux privés' se JCQùyant. 'mélangés à ceux de l'Etat. i-, Jje'ééhateur do l'Eure insiste en outre sur la nécessité d'obliger les porteurs., de kuxes à rapporter leurs titres aux mines domaniales, lesquelles d'ailleurs reverseront à l'Etat l'argent quêtes toucheront. >r. .M, ffenri Roy, ministre des travaux publics, indique, à son tour, que l'affaire des mines de potasse d'Alsace a été pour l'Etat une excellente affaire. Il a touché en dix ans 225 millions et réalisé une oeuvre sociale. Une administration habile a permis de sextupler la production des mines. Le ministre demande au Sénat de voter le projet. Les deux premiers articles sont adoptés ainsi que l'alinéa i" de l'article 3. La discussion continuera cet après-midi. Les magasins à prix unique On sait que le Sénat, n'étant pas parvenu i se mettre d'accord sur un texte en ce qui concerne les magasins dits à prix unique, avait, dans sa séance du 13 mars, voté une proposition de résolution invitant le gouvernement à déposer, dans le plus bref délai possible, un projet de loi réglementant les magasins à prix unique, après les avoir définis.. M. Marehandeau, ministre du commerce, a déposé hier, sur le bureau de la haute Assemblée, le projet de loi sollicité. De projet comporte une définition des ventes à prix unique inspirée de celle qui a été adoptée par la Chambre des députés. Toutefois, en raison des difficultés qu'il y a à serrer de près la réalité dans une telle définition, sont visés non seulement les ventes effectuées d'après un'-ou'^lû-. sieurs échelons ,de prix, mais ^aùssii tdaê^ès modes de réclame qui tendent à' attirer la clientèle, par l'appât de la vente dite à prix unique. Le gouvernement a proposé d'obliger les ma-4 gasins qui pratiquent actuellement ce mode de vente à l'abandonner dans un délai de trois Par ailleurs, une disposition du projet stipule l'in-j' terdiction, pour les denrées qu'il est d'usage de' vendre au poids, du paquetage d'avance par quan-i tités non usitées. Enfin, le gouvernement fait rentrer dans le- champ d'application des dispositions de son pro-, jet, une forme de vente à prix unique qui a pris un développement rapide au cours de ces derniers mois, la vente par camions-magasins. NOUVELLES DU JOUR. Le cumul des fonctions publiques avec les professions commerciales ou les emplois privés rétribués Le Conseil d'Etat, réuni en assemblée générale^ sous la présidence de M. Théodore Tissier, a adopté, sur le rapport de M. Peyremaure-Bebord, maître des requêtes, un projet de décret tendant à compléter les reniements des administrations centrales' des différents ministères en vue d'interdire le cumul de la fonction publique soit avec uneprp-; fession commerciale et industrielle, soit avec un emploi privé •{'hp principe fondamental du décret est celui-ci le fdflçiûnnaire doit tout son temps à l'Etat. II sejfà désormais interdit ou six olume. sont tr>se technique, Une , m attendre J'appro- d' • ohantT Japp™ sonnage romanesque qu'on Faux-Jour », est l'eeu- nwrc. n'est pas acooutumê de ren- vre d'un homme de grand Phénomène sans eontrer en un aussi bel Age. talent, qui montre dès son analogue dans nos an. L'Ordre P. LCEWEL premier des et malgré sa nalM9reoentM, jeunesse, de* qualités que eAwnro» A bien des romanolera n'ao- a retenu, Cosaandre R. POULET R. LAL0U Xe Jour F. POECHE PLON L'AUTEUR DE E3EE3 LFAUXJOURJ FEUILLETON OU v ;V LA LOTERIE NATIONALE Voici les résultats du tirage de la troisième tranche de la Loterie nationale qui a eu lieu hier à Paris Le billet portant le n° 142,783 gagne 2,500,000 francs. Les billets portant les numéros suivants gagnent i million 067,445 303,442 342,297 391,002 Les billets portant les numéros suivants gagnent 500,000 francs 323,699 520,249 809,833 951,986 968,496 Tous les billets domt les numéros se terminent par gagnent francs 789 > 78 4 ̃– Pars au travail dès demain. Avertis les BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE DE L'OFFICE 1. 1 Température du 26 au 27 mars, d 7 heuresi Maximal Pau-ville r+23", Biarritz 22°, Bordeaux 21°, Toulouse, Dijon 20°, Clermont-P3rrand, Strasbourg 19°, Perpignan, Marseille-Marignane 18", Tours, Anttbes, Lyon, Belfort 17°, Nantes 16°, Paris-Monteouris, Nanoy 15°, Brest 12°, Calais-Saint-Inglevert, le Havre 9°. Minima Brest, Perpignan, Antibes r+8", Royan-la Coubre 7°, Valenciennes, Calais-Safnt-Inglevert, le Havre 5°, Nantes, Biarritz, Lyon, Nancy, Dijon 4°, Paris-Montsouris, Tours, Bordeaux, Toulouse 3°, Marseille-Marignane, -Belfort 2°, Rennes 1°, Clermont-Ferrand 0". Pluies des 24 heures le 27 mars, à 7 heures traces à Paris-1-3 Bourget, Paris-Montsouris, Reims, Ouessant. II. Situation générale le 27 mars, à 7 heùres. Une zone de hautes pressions couvre les îles Britanniques et la France 1,028 mb, s'étend sur l'Italie 1,022 mb et la Méditerranée occidentale 1,025 mb. Les pressions sont basses ailleurs avec les minima suivants 990 mb sur la Finlande, 1,010 mb au large du Maroc. Les pressions sont relativement, élevées sur le centre de la Scandinavie 1,016 mb. A Paris 1,028 mb. Les perturbations contournent par le nord et par l'est l'anticyclone. Situation barométrique et perturbations ze 27 mars, à 7 heures III. "Evolution probable de la situation jusqu'au 28 mars, à 18 heures. a Situation actuelle. Aucun système nuageux n'intéresse ce matin la France. Le temps est beau sur l'ensemble du pays; très brumeux dans la moitié nord. b Situation future. Aucun système nuageux ne touchera la France au cours des 30 heures à venir, et le temps actuel, beau, mais brumeux dans la moitié nord, persistera. En conséquence, temps probable pour la journée du 28 mars a Etat du ciel. Dans la moitié nord après brouillard matinal, persistant par places, nuageux avec éelaircies dans le sud-ouest nuageux avec éclaircies. Ailleurs ciel peu nuageux. b Vent. Dans la moiti énord nord-est faible; dans la moitié sud nord-est faible ou modéré. 1 c, Température. En hausse. Région parisienne IV. Temps probable pour la soirée du 27 mars et la nuit du 27 au 28 mars. Ciel peu nuageux se couvrant par brouillard le matin, vent du secteur nord-est faible. Température minima en baisse. V. Probabilités pour la journée du 28 mars. Après brouillard matinal persistant par places, nuageux avec éclaircies, vent du secteur nord-est faible. Température maxima en hausse. camarades. Ceux qui refuseront seront envoyés mercredi à Baranowitchy, en Pologne, et n'en reviendront pas. Les marais File. Bonne chance Je prévins mes camarades sans révéler mes sources. Les plus sages s'arrêtèrent à la résolution d'éviter le grain; les autres, incrédules, crurent à un canard. Le lendemain, 30 janvier, les trois quarts acceptèrent de partir en kommando, dans l'intention de regagner le camp par fugue au bout de quelques semaines. J'étais de ce groupe. La nuit suivante, appel des réfractaires à 2 heures du matin, et départ immédiat pour une île de l'Elbe où se formaient les convois de représailles. Le coup fut dur. Ce départ signifiait l'hiver, la boue, le froid, la faim, la privation totale de lettres et de paquets, le travail dans les fondrières, une discipline de chiourme. Beaucoup exprimèrent dans des jurons de fureur et de désespoir leur regret d'avoir risqué inutilement une partie aussi hasardeuse, V Je fus envoyé en kommando à Volksdorf, hameau des'bords de la Baltique, chez un rustre nommé Burgmeister. Ce vilain petit homme avait exactement l'aspect d'un korrigan à lunettes. Il était flanqué de ses deux filles, espèce de femmes juments dont les maris étaient sur le front français. Elles étaient maîtresses de la maison, et lorsque le vieux bredouillait quelque chose au fond de sa barbe, entre ses dents et sa pipe, elles s'écriaient en même temps Ach Burgmeister, was schnatterst du ? 2 Il faisait alors des yeux bêtes derrière ses lunettes, se donnait un peu de roulis sur ses jambes torses, ricanait et se taisait. Il ne m'adressait jamais la parole, mais se plantait sur ses pantoufles à trois pas de moi, ambes écartées, pipe pendante, et m'observait longuement en exhalant une odeur d'herbes brûlées. Les femmes ne me parlaient que pour me commander ou pour m'appeler à l'heure des repas en syllabes brèves, comme qui morigène un chien. C'était l'hiver; on me faisait curer les étables, étriller les vaches, charrier des betteraves des silos à la grange, fendre du bois et conduire les chevaux au manège quand on battait. Je sentais ces gens hostiles, presque haineux, et je m'aperçus que la bonté de mes hôtes de Stjohkirchen m avait fait faire uni ~e M A UTOMOBILISME Un£ visite aux usines Dunlop Les établissements Dunlop avaient convié hier une centaine de personnalités, à une visite de leurs usines de Montluçon et aux essais d'une nouvelle automotrice. M. Jean Pétavy, administrateur-directeur général de la Société Dunlop, recevait, sur le quai de la gare d'Austertitz, ses invités, parmi lesquels nous avons remarqué le maréchal Pétain, le général Maurin, ministre de la guerre; MM. Henri Roy, ministre des travaux publics; Dautry, directeur général des chemins de fer de l'Etat, entouré des ingénieurs de toutes les Compagnies françaises; François de Wendel, président du Comité des Forges le baron Petiet, président de la fédération des chambres syndicales de l'automobile; Piketty, président du tribunal de commerce de la Seine, etc. L'automotrice Dunlop-Fouga, qui comprend 50 places assises et 10 debout, est équipée d'un moteur Diesel de 150 CV. pouvant réaliser une vitesse de 108 kilomètres-heure. L'automotrice fut mise à la disposition de 50 invités, qui accomplirent ainsi, le parcours Parisles Aubrais. A leur arrivée à Montluçon, les visiteurs, parcoururent les usines Dunlop et assistèrent aux expériences d'une Railroute » WillèmeCoder-Dunlop, qui permet le service des bagages ou marchandises de porte à porte », en empruntant indifféremment le rail ou la route. M. Dutreux, président du conseil d'administration de la Soei'été française Dunlop, réunit ensuite ses hôtes; il les remercia de leur visite en une vibrante improvisation, au cours de laquelle le maréchal Pétain fut acclamé. LES SPORTS CYCLISME La course Paris-Nice La première étape de la course Paris-Nice a été disputée, hier, sur le. parcours Paris-Dijon. Cettei étape, favorisée par le beau temps, a donné lieu! à une sévère bataille, dont Le Calvez a finalement triomphé, enlevant la première place au sprint. Maréchal et Vietto, qui ont fait une très belle course, se sont classés aux places d'honneur. Par contre, Lapébite, Archamtoaud, Speicher ejj Louviot ont terminé très loin du vainqueur. Classement 1. Le Calvez, les 304 kilomètres en 8 h. 1 m. 3 s.; 2. Gustave Deloor, à une longueur; 3. Barrai premier. individuel, même temps; 4. Le Grevès, 8 h. 1 m. 22 s. 5. Maréchal; 6. Vietto 7. Hossi 8. Renonce; 9. Pierre Magne; 10. Benoit-Faure; H. Lesueur;'12. Bu'ttafoochi 13. Alphonse Delcor, 8 h. 1 ni 43 s.; 14. Zannellax 8 h. 2 toffeln et les mêmes bruits de ferrailles re-. muées. Le vieillard me sonnait la diane en écorchant le renard, comme qui veut rendre tripes et boyaux. Je lui criais Fume, Burgmeister, mais fume donc Il s'arrêtait, béant, pressentant une injurea Was ? Le village se composait de dix feux. Il y avait sept ou huit servantes, la moitié filles- mères, des Russes pouilleux encore plus mal- traités que moi, et je pus bientôt deviner que toutes les familles étaient en bisbille les unes avec les autres à peine se disait-on 'tag »i en se rencontrant. On me regardait en chien de faïence. Cinq hommes de l'agglomération ayant été tués en Belgique et en France, je devais faire à ces braves villageois, avec mon insolent képi rouge, l'effet d'un assassin. Par une pente douce, le village descendait jusqu'à l'espèce de baie profonde, étroite comme un fjord, qui, creusée jusqu'à la petite ville de Dassow, recevant à gauche la Trave venue de Lübeck, débouchait dans la Baltique à Travemunde. Du rivage, qui formait une étroite plage où les villageois retiraient leurs quatre barques goudronnées sous les saules des derniers vergers, on découvrait au loin les maisons de Dassow, en face de soi une petite île en dos de baleine, et, sur l'autre rivage, minuscules dans une profondeur de trois ou quatre kilomètres, des fermes éparpillées sur une étroite bande verte et brune de prairies et de terres que bordait la lourde et ténébreuse forêt de pins, en ligne indiscontinue, légèrement ondulée, sous le ciel gris de l'horizon d'ouest. Au-dessus du village s'étendaient de grandes terres cultivées au creux et aux boursouflures d'édredon, semées de bouquets de hêtres, coupées de haies. Des derniers replis on apercevait un moulin à vent, Travemunde, son phare et l'étendue grise de la mer. td ~c~.u ¡.. BQITDPM1U. ̃̃*P9iH*p*aBaaaaBaapaaaaaBBaaBaaB*.aaaaBaaB»aBBBa»ii»aaaaaBaau t LES SPECTACLES I ̃amBpaaBBBHaaaBaaaBBaaBaaBHaBBaBasaaHaaaBaBaaaaaBaBaBaBaaaaaaaBBaaaff THÉÂTRES Ce soir Opéra, les Créatures de Prométhée M. Serge Lifar, Mlle Lorcia, M. Peretti, Mlles Lamballe, Hughetti, Didjon. Chef d'orchestre, M. Szyfer. 'Après-midi d'un jaune M. Serge Lifar. La Péri Mlle Lorcia, M. Peretti. Chef d'orchestre, M. Çaubert.– Soirée romantique Mlles C. Bos, Loreîa; MM. Serge Lifar, Peretti. Chant Mlle Sojlange Pelmas. Chef d'orchestre, M. Bûsser. Comédie-Française, la Souriante Madame. Beudet MM. Léon Bernard, Lucien Dubosq, Jean Marti nelli; Mmes Béatrice Bretty, Jane Faber, Madeleine Barjac. Le leu de l'amour et du hasard MM. Desâonnes, André Brunot, Lafon; Mmes Berthe Bovy, Marie Bell. Opéra-Comique, gala du Trentenaire de l'école Bréguet 'représentation et bal. Odéon, Amants M. An^ré Brûlé, Mme Madeleine iLély et MM. Paul Amtot, Lucien Pascal, Jacques iEyser; Mmes Paulette Marinier, Madeleine Duret. Variétés, L'Amant de Mme. Vidal Elvire Popesco, I/iuis VerneuM, Pauley, Marcel Simon, Fernande Albany, Sarah-Bernhardt, 'Maître Bolbee et son mari Madeleine Soria, Lucien Rozenberg, Pierre Steî>hen, Renée Rysor, A. Devère, Christiane Ribes. Gaîté-Lyrique, Malvina Roger Bourdin, Renée Càmia, C, Clasis, B. Delimagas, Muriel. Maquaire, Lastry, avec R. Allard et Carpentier. ^Mogador, Rose-Marie Georges Jouatte, Solange Benaux, June Roberts, Monette Dinay, Despuech, J 476,000. Adj. en. not. Paris, 9 avril. S'àa. a Me- Thlblergs, not,, 9, r. a'Astorgf, a Paris. ̃. • J ̃̃ ,̃ - ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃> A- il LOCATIONS ̃inHiunan PARIS ̃'̃̃ APPARTEMENTS HAUT LUXE, CONFORT iOO Imm. frigid., asc. M. et S,, descente, pendule électr., vide ordures, tél., gde en. de b. i p. 22m2, 14,000 net; 3 p., 9,500 net. 68, R. 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Images de la vie. 15 et 21 heures. Caméo. Ferdinand le noceur, permanent. Cinéma des Champs-Elysées. Broadway Bill, mai, permanent soirée, 21 heures. Ciné-Madeleine. La Veuve joyeuse, permanent de 13 h. à 20 h. Une seule soirée aveo location à 21 h. 15. Ciné-Opéra. The Iron Duke, permanent de 14 heures à' 20 heures; soirée, 21 heures. •̃ Cotisée. Itto. Couroellos. La Parade blanche. Edpuard- VII. One night. of love Une nuit d'amour. Ermitage-Club des Ursulines. Miss Garrot. Gaumont-Palace. Pension Mimosas. Tous les jours'15 h. 21 h. Jeudi, samedi, dimanche, 14 h. 30. La Pagode. La Parade blanche, permanent de 14 h. 15 à 19 heures; soirée, 21 heures. Marbeuf. Jours heureux. Max-Iinder. Le lieutenant Nants, permanent, 14 h. 15 âlh. 30. Olympia. Remous, permanent de 9 h. 30 à 3 heures du matin. Panthéon. Régine, permanent de 14 h. 30 à 19 heures; soirée, 21 heures. Paramount. Les 3 lanciers du Bengale, permanent de 9 h. 30 à 2 heures du matin. Raspail 216. Glamour. Rex. Aux portes de Paris. '̃. Studio 28. Une riche affaire. •̃ Studio des Acaoias. Angèle, matinée, 14 h. 30; soirée, 20 Dimanche, permanent de 14 heures à 19 heures. Studio Bertrand. Let's fall in love, 14 a. 30, 17 h; soirée, 21 h. 15. Studio de l'Etoile. Sept dans un lycée, permanent de 14 h. 30 à 16 h. 30; soirée, 21 heures. Studio des Ursulines. Le Dictateur. • j^ ̃ *» s IliiLiLuiiaLJ^LluiilAil î S CINÉMAS PATttÉ-NATAN S S PARIS S a a S EMPIRE, Charlie Chan k Londres. S° se S S 1 la fantaisiste Marie Dubas et 6 attract. ̃ S MARIVAUX, Le bonheur Charles Boyer, S 5 Gaby Morlay. ̃ S MARIQNAN, Monsieur sans gêne Fer- S S nand Gravey. ̃ S IMPERIAL, Mascarade v. orig. s. t. f.. S MOULIN ROUGE, Le contrôleur des wa- ̃ ̃ gons-lIts, Toute la femme vers. orlg. S S s. t. f, avec Ruth Chatterton ̃ OMNIA CINE INFORMATIONS, Aotualltés S S mondiales, L'armoire merveilleuse. ̃ S VICTOR-HUGO, Les nuits moscovites, S L'école des resquilleurs. ̃ ̃ ROYAL, Le prince Jean, Le greluohon S 5 délicat. ̃ BARBES, Le vertige, Nuits de New-York. 2 ̃ BELLEVILLE, Ramenez les ̃ S blanc. S 1 ̃ CAPITULE, Quadrille d'amour, Cocaïne. ̃ 8 Sr sc. Prlor et ses joyeux Provençaux. ÏDE5IOURS, Quadrille d'amour, Cocaïne. ̃ >!iEXCELSIOR, Antonia, romance hongroise, a ̃ Hors bord C. 67. ̃ S FEERIQUE, Les fille? de la concierge, S S L'aristo. ̃ S LECOURBE, Ademat aviateur. Terre sou- S S mise. ̃ LOUXOR, Quadrille d'amour, Cocaïne. 8 LUTJ;;TlA, L'or dans la rue, Les sacrifiés, ̃ S LYON, Quadrille d'amour. Cocaïne. Sur S Ë /se la grande vedette Lys Gauty. ̃ MAGIC, Les filles de la concierge, Volga J ̃ en flammes. m L ̃ MAINE, Les filles de la 5 ̃ ̃ METROPOLE, Quadrille d' Í." B Sur scène les Waltons et leur théâ- S ̃ tre de marionnettes. ̃ S MONTPARNASSE, Quadrille d'amour, Co- S H caïne. '̃̃̃'̃ B MOZART, Quadrille d'amour, Cocaïne. S ̃ palais DES GLACES, La porteuse de ̃ S pain, Interview. ̃ ̃ PATHE ORLEANS, Les filles de la con- ̃ S cierge. S' se Brancato et Cnarpini, S ̃ chanteurs fantais., au piano Maillard. ̃ i S RECAMIER, Angèle, La symphonie du S a ̃ travail. ̃ 1 ROCHECHOUART. Quadrille d'amour, Co- S ̃ caîne. ̃ S SAINT-CHARLES, Les filles de la eon- S ̃ cierge, L'aristo. ̃ S SAINT-MARCEL, Les fllles de ta con- S ̃ cierge. Sur scène Saint Granler. ̃ S SELECT, Les Joyeus garçons vers. orig. S g s. t. f., Le coup du parapluie. g S BANLIEUE S S ALHAMBRA D'ASNIERES, Les nuits mos- g ̃ covites, L'école des resquilleurs. ̃ S COLOMBES, Quadrille d'amour, Cocaïne, s B Sur scène Odette Moulin, chanteuse. ̃ CASINO DE CLICHY, Les filles de la S ̃ concierge, Lidoire. ̃ S KURSAAL AUBERVILLIERS, Les nuits g ̃ moscovites, L'école des resquilleurs. ̃ S OLYMPIA DE CLICHY, Ademaï, aviateur, g ̃ Terre soumise. ̃ B PATHE CINEMA PALACE Boulogne, La g g marche nuptiale. Vaccin 48, g ACHATS ET VENTES .oaaW siePeeo PARIS °o~ IMMEUBLES Cèvres-Crolx-Rouge. Magn. 1mm. p, t., pi. Midi. 8 fen. 2 bx app. à ét. 6 et 4 p., s. bs. R. 110,000. Eonc. 5 0/0 amort, Prix 1,100,000. M1TI7D 1. . W^fcfc. 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En définitive, tes rentes, ;iprès avoir reculé au début d'un point e^piron ne perdent plus .que dés fractions allant' de 25 à 50 centimes, et à quelques exceptions près les gains conservés en clôture par les valeurs à revenu variable ne présentent plus qu'uïie faible importance. La fermeté du Suez f+190 francs, de la Banque de France ,+fOO, dé la Lyonnaise des Eaux +70 et du groupe des caoutchoucs, a toutefois été remarquée. Lef transactions, sans prendre un développement notable', sont cependant restées relativement actives. ̃ 'Le renversement de. la tendance observé, dans cette .séance garait attribuable. en grande partie au raffermissement du belga, De plus, la Bourse s'est visiblement- ressaisis; elle semble désormais s,e. rendre parfaitement compte que la situation France, n'est en aucune façon comparable à cette, qui vient de provoquer en Belgique les graves troubles monétaires que l'on sait. Pour. ce qui concerne la situation politique internationale, le marché, sans vouloir préjuger l'avenir' en attend,, avec calme, le développement prochain. Sur le marché des changes, le belga s'est vigoureusement redressé à 3 fr. 25 contre 3 fr. 09 hier. L'accueil peu, enthousiaste qua rencontré, dans l'opinion belge, l'annonce d'une politique d'écono?nie dirigée, n,'est peut-être pas étranger à cette reprièe. Dans lés transactions à trois mois, les déports variant de 30 à 33 centimes demeurent très tendus. On a constaté, d'autre part, une avance sensible de la livre sterling, de 72 fr. 58 i/% à 72 fr. 80 {aprè§,r^x^9QisLfldemserpritmnique bénéficie, comme^à^'ordindire, des inquiétudes monétaires qui se -manifestent sur le continent. Dollar soutenu à, 15 fr, VI 378 367; S52 Aréas 255.. 258 257 50 S57 6.. 1S6 Min. t pr. ohiM. 89 lOi 1sS IK9 ̃4*0 91 40 4 1/2%3Z, 8805 87 15 87 55 87 75 50 F" Ind. pétr. 50. 48' 48 50 i; -Indochine StO 80 Pyrites Huelvi. 1180 1935 • 70 AStra Romana 71 50 72 '72 7123 23 .400 Min. Qd» 449 450' 449 149 k* 4 50 92 20 4 1/2 % B. 89.. 88 33 88 675 88 85 635.. FranO. pétrole» 638 646.. 645.. 644.. 16 i. Paris et Seine. 237.. 237.. 6 88 ïekkah àct;. 455 470.. I Belgique 3 0/0 3- Série. £ 1 10 2840 Bquo Egypte *70 ii&&2 -2887 S895 • r 45 ÏOQO S69 969. 968 971. 35.. 860 ElBOt. ch. Uglne. 900 915.. ̃ ̃ i ̃ I Brésil 5 0/0 1909 S S33 •. 180 Bapoelona Traot. 199 •• 212 203 215.. 36.. 516 Ûrtome et hine. 527.. 585 536 .4491 40- &2O 4 0/0 34 888.. 885.. 887.. 887.. 20.. 490 Kulhmann 512 519 515.. 517.. 105 Magas'Gén. Paris. 2295 iH25 BO 278.. 270.. I 4 0/0 1910. ̃;. 238 i. 664 Brakpan 657.. 669 668 666 38 Moul. M»Bhfeb 2*5,0 29 28 45.. 930 4 1/2 32 894.. 884 887 889.. 40.. 875 Mat-ool. 8t-Denls 896 .i 930.. 914.. 925.. 85 .» Eaux C" Générale. 1795 1791 Pechelbrona;. f f/ 200 200 H Espagne Bxt.,1000 p. ilO. ,5sh. 04 436 Bplt. Am. Tobao. 9 •• 4 418 423. .s*O. 45 1020 33 994.. 998.. 996 1000 18 07 450 Phosph. Gatsa 453.. 459.. 459 460 80 Vichy. 1770 1784 Indust» Pétrolf. l38 130.. I Italie 3 1/2 0/0 9i! 25 8.. 158 firilày 159. 160'50l&7.. 162 18 50 MpzamfaiqU* i 17 60 .,17 , 17 50 17. 60..1020.. 30.. 180.. Péchlney 839.. 845.. 841.. 840.. '~ 20 50 Mlzâtta 2250 2'1.. M75 S3SS 50 1020 33 1012 1011 1012 1012 30 780 Péchlney 839 845 841 •• 840 ̃ i II ̃ 11, 20 50 M'ZaVta 22 50 SfJ Si 75 23 25 50 1016 1010 1006 1007 1005 820 Rhône-Pouleno.. 866 878 872 i 870.. 125 Air Comprimé. 1930 4040 30 34, iafsa part. 515.. 537.. I Maroc 5 0/0 .1910. »46 Hi i. 804 Calro-Héllopolls 805 805 802 801. 26 Naraguta .• 24 S5 SS 24 la 1018 986 50 983.. 883.. Ô83 50 26 15 1185 8alnt-ûobaln. 1269 1305 1309 1298 32 50 Algérienne d'écl. 312.. 310.. I 10 Phosphate Ocejmie 160.. 163.. Pologne Ext. 7 0/0. 1900; 1850 160 Cambodge 160.. 165 50 162.. 164.. 8.. 104 Navlg. Afp. Nord 100 104 lttî 1Û4. 45,. 854 Calete autonome, 902.. 899.. 905.. 905 13C Ohaeg. réunis 136 141 139 Alsthpm.. 281. 282 I ».. Blodelsheim pot.. 102.. 100.. I Portugal 3 0/0. 1020'. 1ÔH2 17 50 Canadian Eagla 16 16 75 16 50 16 50 261 Nw-Stat Aria» 877 8 SO SI78» 979,. '̃̃•̃̃ -•̃ 25.. 720 .Air liquida 765,. 773,. 766.. 769. 1T Applications ind.. 296.. 300.. Il Bozel-Malètrai. \i& 120 ». 1 Roumanie 4 0/0 1922 •»̃ 80 Caoutch. Fin,. 8275 8350 8275 7 84 5ù ̃“̃̃ .~1 25.. 12O..Alrllqulde""d 765, 173. 1,66.. W9 do 17..A¡pl~catlOnsmd. ffl 3j0.. "Bozel-Maletra,O¡",t>1ô.. 120., ,Roumanie40/,OI922811.> 80..Caou~ch. "'ln.. ,8275 i~ ,8350,b'215 ~4~ú .928 ..9% 06.. 242 07 10150 Bque de Franoe. 10050 10095 10150 10100 260 Caoutoh. Indoeh. 268 -285 284.. 288.• aetforce. •̃̃̃̃ I 85'V; Kali-S"-Thèrèe*K, .Î506 608 I. 7 1/2 0/0 1931. S68 328.. aot. V. 322 310 330 238 Padâng 528 DO S83 'âSJ 536 36117 6780.. "da l'Algérie 6625 6600 6615 40.. 74 Citroen 73.. 71 .i 74.. 73.. 40 EdairageetForce. 755 t. 762.. • .j '.i- ..y u X ,ii, i i ; "•• .Serbie 50/0 J9i3 183 1$1 .• 100 1480 Etabli». Pernod i 1504 ». lM0-> JB05 s 1510 50 . s»* .dePàrla. B S85 885.. 8fô 56 25 1370 compteurs Oaï 1S68 Ï390 1396 1380 .v 30 10 B'»-3l"' parts. 375 3S4 77 1? Soie artificiel^ â!c£ 120 1660 U Yougoslavie 7 0/01931. v 344. i. 2* 1 Sh. 80 Ohartered 79 25 80 25 80 25 79 20 15.. 268 Phoss ConcUfnt 275 ïâp S85" •9750 4i& tnmsatk. 412 414 415 415 48 Ford franc. 4S 48. -48.. 48 50 437'H paris; 7^00 72Sr> 30 48 parts 490.. 515.. U 144 City Deep. 135 50 to 135 136 138.. 8- 108 Pflos.. M'OlUa • 110" '̃ Wt m Sfr-' io 50 ,1750 41IJ- 1 412,14. '41$, 4tS..Ford,fr&nç., OUle,» !i4 e4 24 48~0 437f41! 122,, U5 üé 1l'htn,~ ~601 5,1,5.. Dépe~4k~ 4 Seine 4 010 1930.' M5 4.; 830 "144~CltY Deep. 38 ~50 J~I..I36. 39 8.. 108.. Ph08.,III'Dllla ,f1i.. 25 63 li050-"1050 ̃̃ 26 Pathé-Cin. JOUIS. H 50 24 24-24. 681 25 ISOOU 12000 S5 V8rr»d'Anlçhénv 601 s. Dépar1^ 1. Seme4 0/0 1930; 845 .; 830 ̃ ,20' lei lei 40 ..Cdlflrtlbla 3» 50 40 50 40.. 39 75 7a 66 Phos. Tunisiens 59 25 63 10 6175 7; 63 150 Union parisienne. 441.. 440 443.. 410 40.. cap.. 3U50 40.. 39 50 2o Elect. Loire Centre 2U4 30p .110 MarçJiéTille-jDjtgïî. 2&50 SéSO 4 M 1931 882 86U .> ̃ 10 Plakalnlt» 9 25 » 8 75 8 75 85 1285 C' algérienne 1268 1282 1-282 1280 25.. 340 Peuso> 354.» 359 355.. 355, 30 Energ. Ed.. partSj 379,. 379.>. 50/0 1932. 904 890 iJUUO 40 50 Conoordla 33 25 38 75 38 25 39 50 144 Pomte-à-Pitre ,128.. 353.. 350.. 350.. 350.. 75.. iriot. 1391 1410 I 180 Quiifflès.{. 3730 3780 1= 189820/ 319. Il 202 Durban Roodep.. 204 50 209 50 213.. 211. 65 1220 Folio, lyonnaise.. 1218 1260 1265 1265 15.. 70 n" 361. 36050 35S 50 12 Energie industr" 118.. 120.. II. iiO Damoy Etab"} 1650 1650 15 1899 2 0/0 Métro r. 500 fr. 291' 232 I 20 50 Shansl 18 50 19 50 -20 1. 20, i 37.. 520 Rente fondera 507.. 515.. 515.. 510 15 390 Nord obi. 3 0/0 a1» 384.. 383.. 383.. 385.. 20 Est-Lumière 399.. 400 125 Çusemer 2245 2240 lu. 1004 2 1/2 Métro r. 500 fr. 3IE r. 312 I 64 Eastern 61 64 63.. 6250 182 Shell iao 60 185. 18150 18».. 42. Cenér. foncière 45.. 46 46.. 45.. 15,, 405.. n" 403. 403.. 405 7.. Force 94 50 5 i. Dist. lndO-Chifte.. 0»- 920 Il u 19103 0/0 Métror. 400 fr. 278 275 50 II 724 Eatt OBdUld 734.. 745 745 743. 5S 60 Sllvâ Plana ̃ 67 }6 8 67 50 67'5i 525.. 18050 Suez. ,. 19000. 13.. 388 ON. Obi. 30/0 a" 380 375.. 375.. 80 établis. Duvalï 725' O I 6 P* 44 50 Slmmer andjàok 42 75 43 25 43 25 43 50' 463 44 16S0O loulss. 15 374 n" 368.. 360.. 360.. 360.. 40 409.. 429.. Il 30 Nicolas Etablis.. 414 M 1912 3 0/0 r. à 300 fr 271 269 1 2sh. 9 196..East R»nd 188.. 190 100 190 50 704 Sprlng Mines 685 706. •• 706 708. 522Ï816800-. Tond' 17400 17570 17500 17500 15 382 375 373 373 371.. 60 Forces 1400 1405 3 192S50/ 920 U05 66 Equateur .70.. 7250 71 71.. 25.. 328 StOnUe française 344 33U 338 333.. 185 87 3950,. ClvUe, 5" 3975 3985 3975 3970 15.. 380.. £»"• 373;. 372 50 372 50 371.. 6 50 parts. 7710 7905. 105 945.. 955 I J 192941/ 915 905 78 Estrellas Min. 70 25 7250 70 75 72.. 972 Sub Nlgtl . 1019 1034 lO2d IO30 102 Franco-Wyomlnfi 91 •• 96 50 95 50 95 5 0/0 15 50 Tavoy fin 14 75 15 50 15 50 J5 5> 85 1240 Nord 1212 1220 1228 1230 1535 Unlf. Eo»pte. 1532 1554 1554 .r 40 Indochinplse Blect. 480 492 360 Saint-EaphaëlL. 6150.. 6155 I 19324l/ 932 030 I 220 TerrBi RoUgM S26 Si »6 50 43450 6^ 960 Oflôan» 940.. W7 945.. 945.. l£ 10 Jap. 6 0/01907.. 1075 i, Centrale ind. elect. 270 276 18 Sucreries coloft' 154.. 151 II! 193161/ ltllÔ 1007 4 sh. 294 Général Mining 283 .. 271.. >.• 1 55 1175 Métropolitain H68 1175 1170 1180 190 Serbe 4 0/0 186.. 186.. 113 50 184.. 18 Lorraine d'èlectr.. 275.. 275.. I •̃ •• 76 Quia Kalumpong 78 §3 75 82 83.. 1 sh. 56 Townshlp.. 54 50 54 75 33 75 55 50 2250 325 Paris, ind. éleot. 326.. 327 50 327 50 331.. SO 1014 0/0 32 1016.. 991 ..1003.. 996.. 120.. parts. 1735 1766 75 Ciments français.. 1360 1415 I OOm. 18792,600/0r;5001. 524 D21 65 1210 Kûtchkls» 1308 1350 1331 1338.. 9 p. 170 Transvaal 155.. 158 50157 50 157.. 45.. 675 Tram. Shanghai. 694.. 707.. 704.. 699.. 37 50 336 Turc 7 1/2 33. 335.. 337.. 837 337.. 18 •• Indochine. 142.. 142 Il] 3 0/0 r» à 500 f 532 E36 35 450 La Hou vu 449.. 449 449 o 449.. 30 rrepeu Mines 315033 75 33 50 34 25 100 2090 Lyonnaise eaux 2130 2200 2195 37 50 310., »71/20/034 304.. 304.. 304,. 301.. 25 Nantaise Eclairage 412 414.. 8.. p*rts 148.. 146. I Com,. 552 *41 ;i 42 Tubes Sosnowloe 40 41,. 40 75 42. 00 1075 Eaux Indoohine.. 1075 1088 1088 160 Bauo nat. Mex.. 165.. 166 50 164.. 16S 20 Ouest-Lumière. 322.. 338.. 25 20 Poliet et Chaufeson 238.. 243 II! Fonc. 188330/0r. à500 f. 305 300 I 36 Huanohaca 37 25 37 50 36 25 36 75 60 Tubize 63.. 63 50 6350 64.. 90 1130 DiStr. parisienne, 1148 1163 1141 1140 £030 265.. ottomane .261.. 263.. 062 250.. 25 Sud-Electrique. 438.. 437., parts 2410 2385 I 1885 2 60 0/0 r. 500 f. 330 330 10 216 >. Huiles de. pétrole 220 223 221 218 6sh. 548 Union Oorporat.. 557.. B64 563 .4 562. 47 50 755 Ëlectr. oe Paris. 745.. 755.. 760 760 2150 Créd. fono. éayp. ai8O 2205 "190 2185 18 Sùd-Lum" pnOr.. â78 275.. •̃! IfC Com. 1891 30/ »i5; 313 52 Cère 49' 48 75 48 75 49.. • 20.. 375 Electricité Seine, 375 384.. 384.. 380. 155 • 155 50 157,. 156 50 160.. 312.. jouiss.. 4200 4170 I 15 22 Bon Marché. 201.. 901 I W Corn. 1906 3 0/0 r. à 500 f. 359 ..= 356 1184 Un. KàUnga prl». 1297 1318 1305 1280 -1 30 382 Ileotr. gaz Nord 397 50 393.. 398.. 394 58 WaaonS-tlts 54.. 55 50 54.. 54.. 20 83 P. S. f. parts. 265 I Chapal. i. 305 315 I 5 fonc. 1 909 3 0/0 r. à 250 f. 182 181 80 JagerBfontcln 81 '50 84 83.. 83., .1124.. cap. 1278 1295 1285 1255 80 1225 Elect. C' gén. 1279 1309 1298. 1292 1710 Phlllbps 1S04 1800 7yO 1781 35 Industr. 461.. 470.. I Coty Soq, Fr-». 62 50 67 Il Z Cpm. 1912 3 0/0 r. à 250 f. 185 ISO 4sh. 278 Johannesburg 268 50 268 ..569.. dIV. 1255 1597 1285 1265 i. 50., 700 Energ. littoral. 700.. 704 703.. 700.. 2300 Arbed i 2360 2525 2400 2475 5 Union hOUil. et el. 85.. 85' I f 12 Fbno. !9l331/ f. 390 390 n»,61 114 Kuala Lumpur 113.. 119 50 119.. 121.. w. 25 Un. Trop, Plant. 22 85 26 75 Î6 SB* Energ. Nord. Fr. 482.. 495 495 495.. £018 1660 Central Mining 1660 1665 1656 1655 '̃̃ • 1 50 Gai. Lalayette^A.. I "• Emp. 192670/ 665 K>0 ̃̃. 136 Urlkany 147.. t,, 145 50 90 1710». Nord-Lumlere 1700 1713 1720 1720 £0113 750 Qeduld 744 754 751 95.. 98 1 pirts 8300 I feVEmp. 1 927 7 0/0 r. à 600 f. 535 ̃•̃ 525 , 92 Lake View 93.. 94.. 93 50 93 75 ~.1. 35 465 Qi Télégr. 463.. 466.. 465.. 465.. slire 176 Monteoatlnl 14 187.. 198.. 188. Pèrenchies. 151.. 160 1120 G" Maison 789 '790' I p Etop. 19295 0/ a^2,^r 937 6sh. 124 Langl. Estate 123 124 123 60 123 50 22 Vermlnok A. 20., 20 S5 20 25 20 25 126 Thomson-Hoast. 132.. 139.. 137.. 137 1025 RIoiTlnto 1090 1105 1100 1105 • • 151.. I 35 Nouv. Galerief. 401 -415 .4 II Jj Coin. 1930 4 0/0 r. 1 .000 f. mii S00 ..II 5.. 146.. Lléïln 153.. 153 150 154 648 Vlellle-MOnt. 635.. 658 649 650 35.. 600 Union d'èlectr.. 578.. 588.. 588.. 5S6 440 A*ote .i. 459 462,. 455., 459 i. 45 Gaz Lebon A 1045 1050 I 70. Paris-France. {. 653 660 I § Ftinc. 193041/2 ,fl Sïf'i.' 835 50 dr. 178 Vins et Spirlt.. 178. 176 50 177- 176 320 4450 Dollfus-MIeg 4330 4380 4380 4380 315 Pétrsflna 325.. 327.. S25 322.. 40.. ..jouiss. 945,. i. 945 II! Printemps ord. 111. 109 .1 Çom. 1931 4 0/0 lots. 855 36 ord.. 25 35.. 3750 50 37.. I 244 VlsOOSe Nat. 223 50 227 827 327.. 300 8950 louis.. 3830 3860 3860 3860 6 fl. 1370 Royal Dutoh 1439 1455 1438 1450 40 Continent" du Gai 1245 1285 JI i>rîv.. 111 110 I 1931-32 4 0/0 lo'tsj- 83ê ̃ 821 37 50 pi>éf.. 40 25 4160 4125 4125 124 West Rand 153. 127 50 126 50 127.. 40 "825 Qaz et eaux.. 815.. 825.. 825.. 820, 950 AmJterd. Rubber 988 1013 99 1025 35 Ecl., 01.. €10 J 50 V. Agehç* Havàsi. 789.. 785 I 1932 4 1/4 0/0 lots. 900 684 22 Lorraine 20 50 21.. 20 75 21 25 I 2 Sh. 174 West 8pr!ngs. 164 163 .1 i?3 IU 1250 290 Forges Nord Est 303 308.. 310.. 312.. 28 f. S. 3940 Nestlé 4130 4235 4SO0 4800 .»' 115 Franc. Eclair. Gaz. 2850 2920 I 110 .i tftrair. Hachette. 211ff 2140' ,.B -• h I i 100 1420 sohneider t C" 1551 .1640 163S 1635 18Meg 20 Portug. tabaos 263 50 274 274 274 -̃ '1 • "» oour9 *uy" d un astérisque Sont des court avant OIQtura. 875, Trefll. Havre 397 40050402.. 404.. Oattlj%,410..Sncr. d'Egypte. 412.. 419, 414.. 41550 235" unesgl!-Z . 429.. ..~ a7 ', 11 1 90..GâzFranc'-EtrM.751.[750.. C'J; 9MOUÉ.. • ̃̃; ̃ ̃ ̃ ̃• ̃ '• ̃ ̃ '̃ ̃̃̃ .̃̃̃̃ ̃ ̃̃» ̃̃ "̃ ̃ ̃ i 105 Nord et Est. 1815' 1840 [I '.49 10 Air;-Liquideparts 2045. 2050 t. 411 ̃ ̃ j ̃ ̃ •̃•̃ HI uidriif CM Dlllftllt 7~ nuire innnuo 1 Ïïi nruTr. iftTiy» 7^ ̃̃ ̃̃ v nruYr» innnu* 85. de Paris. 376.. I, 45 Blrgougnan .{. 509; 510 I 530,-j! nnimiTinun ̃̃̃ Damier nnimiTinUA w™" Dml» I WrtiI" W*1t L» DMI/Ut ̃»• »nu REHTE8 â ACTI0H8 w* tour I U* 8EHTES & SGT OIS we 2855 •• 2950 3 50 3 1^2 0/Oamort. 98. I 25 Cr'n'Obl. aO/0 1920 521.. 520. 41 50 Prévoyance ace. 625.. 635.. 40 Ch." 525 525 I 168.. 174.. -̃. ̃. ̃•̃••. 50/0. 2500 Electro-Chimie 500. 855 850 Il S55 68 J'r»-Cttnad.pa»ts VHSSQ 1O45& 20 Ob. Etat 40/0 1912-14 372 362 ..II 30 d" Jxms60/01921 5371 535* • • u- ̃;̃. 40 970.. 962 ..V I ".?̃"̃ •/ t '̃̃ '̃* 774 775 Buenos-Aires 180 175 Produits 50/0. 841 832 Il Haussmann. 83.. 25 50/01919. 428 425 [Il 30 d' 6 0/0 juil. 1922 542.. 540 Banque Afriq, occ. 515.. 500.. • ̃-•̃ I 40 Gd- ̃l' 567* 570.. 1 3 0/0 t. A 291 290 ^Métropolitain 40/0. 433 443 i. Saint-Gobain50/0. 499 50 499 50 I 19 329" 25 50/0192S.. 502 500 I 30 d' 60/ 536.. 535.. 140.. Indochine. S280 2285 60 Fives-LUle 778.. 785 Il 30 Incandese. p5i Gaz 305; a0 J- 5 0/01933 * S80. 871 Santa-Té 4 1/2 0/0 301 Port com. Bahia-BlanCa. 33 I 250 M. Proyidence belge. 54»' J. S300 ".. 367. 368 35 Bons Tr' 7 0/0 1926. 542.. 542 Il 50 *l"- 5 0/0 1934. 1043 1028 Eurf cent. priv. 53., Forg. et Ac. Marine 32-i 340 I 450 Tabacs du Mifroo. 7325. 7345.. Il £ 50/Otyp.' 770 • 760 C" Générale des Kaux 60/0. 538 9. » Chargeurs .Réunis ê 1/2. 45S 453 I 80 1660.» 1610 .> 35 Bons Tr' '7 -49 93 5U 94 W. n' 1> 1934. 1043 1028 Eurp. cent. sud 53 Forg. 32- ;140.. 450 'rabacs du M$'oo. '2;¡. 1345 5 O/la A ~. 770 760.. O' Paris- .des t;aux 6 0/0. ~38 9. IJhargeur~ R¡mnls, 1/2. 4u5 453.. 80.. ~t ,11110 1510 22' 50 Obi. Tr. 4 1/2 1934-49 93 50 04 ..II Fr"lt. 485, 25 Jeuinont 314.. 326 III I 40/Otyp. 1921 676 666 C" Paris" Dist. dElec. 5 0/0 504 .501.. MessageriesMaritinies50/0 645 628 I 25 CïéladS 316 321.. 55 t 5 1/2 or 19171000» 2600 35 Uèp. Aisne 7 0/0. 523.. 523 Hyp. 475., 55 Forg. ch" Méditer. 779.. 801 I 184 68 Bquô régi, intern. 2000ï I g 50/0l933* 882 S72 ,>• g" électricité 4 1/21930.. 800 798 TransaUantlqua 3 0/0 70 55 a 5 if.! or 1917 10001 2600. ,3!i.. J~p. ~.isne 7 OjO. 523.. 523. Hyp. 475 55 Forg. ch" Médtte~. '179.. 801. 882. d72.. El g gl' él,ectricitè t 1/ 1930.; ~OO 798.. que 3 OjO. 0.. ~1 75 f.. 71/2 OM921 12720 2710 I 30. Dép. Nord 6 0/0 1921 5,10 10 518. 817 ̃ I ; 04 Land Bank Egypt. Ï62' 41 \o vn_ V»ss V vu. s Bnerg. él. Basse-Isère 41/2. 760 745 5 0/0 1929.. 245 237 Pétroles 41 .42 501 75 1 1"J2, 9ri3o zao.. 30, 10 irta. ~18.. 517.. 20 Chiers. 5a ffl ~l¡O~~and len. ~2, Lyon, 3 1855"300 358 Energ. el. médit. 5 010 41/2. '5,0 74\ 5 7 1929.. ~5 237. omn.,l,nt..Pétroles 2~~ 75 ï 70»' 7 0/0 or 1924 - 40 60 Louvro,ll et Recq.. 900.. 9~ Tr. BuenoS-A res. 18' 19.. 1,>-3]D/Ot I~~e 21, tr. A! 300 297 ,rbom8o~-Hou~ton 6,0/0. 516 508 AutrIche 6 112 010,1,923. u~ 507 40. 40/01931 S40 835 Il 40 Gr' Cail 4 0/0 1931. S76 S6S.. 45 Gènèr. Als"Banq 837 802" 60 F" matériel ch. fer 773.. 767 III f • II • -în/XÎAfi ?i*\ S? otr Union d'élôctric. 4 1/21930. StO 807 Banque hypoth. Suède 40/0. 1515 OUaâta JUésloUlà. 47» '464»i 15 Congo fr. 30/01909 410.. 412 I 40 Gr1 Reconst. im. 31 842.. 835.. 25 MarseiU' de crédit. 568.. 564. ̃ 90 Métaux &• franc., noo 1806 I £2 Télégraphes Nord. 2775' 2760 B S Miiîi ?n nwntoi V'Â'A", ?oï tir S0/0. 46* 456 UndBankof Egypt31/20/0 1358 110; TalcsUwenao..».. 15IQ 1615 15 Indochine 3 0/01909 365.. 366 I 40 H, NordP-C-3l S6t 139 140. SeneUe-Maubeuge. 540.. 550 I Ougrèe ^larihaye. 350; 370 I g Mlal ïn',nîi£5oî f a • ^ sk Ecl.,Chaul., 523 515 Crédit Fonc. egypt. 3 1,12 0/0 1485 15 l11dochme3O¡0190~ 365.. !66.. -à, 1. Nord p'-O' 31 861.. 45 Sous-Compt. Entr. 139.. too Sen~lle-Maubeuge. MO.. 550 5-4010-673 673.. Cj56 I!icl..Chaul., 523 ..515.. ured!tF°! 1405 ,c' 17 5Û 31/21913 367 365 30 Ind. suc Franc" n. 510 45 Sous-Compt. Ëntr. 500.. 500.. • • II 8C. s. Fw. 775, 785 INr snmftÇI/ii si fil ̃ Gai et Eaux 4 0/0 465 465 Brazil Railway Cy 4 1/20/0. 320 francO-3avaTial8e. Si 88' 20.. 4 0/01931 MO 831.. 30 60/0 1921 500.. i99 Il Union des Mines.. 135 14à 200 Béthune 4325 1370 I Héraclée. '3 noBv. 135.. 143., 20.. dixième^ 425.. 428 Il lupus» Hongroise dech.. 765.. 770 Il o Nord 5 0/0 série fi 470 .470.. 196 192 Cordouê à Séville 30/0 510 ,j Fraaco-Néerlaad., 1 3i9 323.. 2 50 Madagascar 1897.. 351.. 350.. 15 Algérie 3 0/0 1902.. 368 84 337 Charbon. Tonkin.' 1474 1490 I Sosnowica. 368' 380 I g 5O/0 type21 787 780 de Longwy 5 o/o 1929 689 676 Uanube-Save- Adriatique.. 187 185 parts. 117.. 118 50 3 ̃ t- 1903-1905 389.. 383 50 45., 41/20/01930 853.. 854. Buenos- Aires 239 50 250.. 20 6&£ommêntry-Four'. 415., 418 H Il 1", 40/0 typé21 1. A*> 661 646 5 0/0 1931 693 678 Nord-Espagne 1" hyp 586 40.. 40/0iy3i 835 823.. 40.. 40/01930. 855.. 855.. 80 Dakar-St-Louis. 1500 1502 80 Mines d*Anicne. 1380 1400 120 kr. Est- Asia,tiq. danois 2060 20"5 I 3 0/0 tranche Â. 299 296 de MicheviUe 6 0/0 40S 399 Asturies 3 0/0 560 90 Hutchinsort ortl. 1165- 1140 20 Maroc 4 0/0 1»4. 41b,. 406 40 40/01931. 810.. 806.. 30 d'Anïin 745.. 745 I Lautaro Nitrate. 17.. 17 50- II J 50/01933* 882 ..i866 ParisetOutreau41/20/0. 460 50 460 Portugais 80/01" rang, 450 448 ̃ • • 25,. 50/01918. 463.. 460 45.. 4 1/2 0/0 1933 852.. 845.. 32 Ch. Est jouiss. 424.. 428.. 33 de Blanzy 565.. 574 III Oriental Carpèt. 37. 36 I g Orléaas60/0 456 452 At. St-Nazaire Penh. 6 0/0 505 Pointe-â-Pïtr8p"j 47"O 485 45.. -c 41/21929. 875.. 862.. 17 50 indochinel899-1905 308.. 300.. 30.. Est- Algérien.. 417.. 428.. 45 50 de Carmaux. 700.. 714 j. I 40.. •• I O 40/0 381 381 Construc. mécaniques 5 0/0 754 Saragosse 1" hyp 495 495 '420 432. 40.. -40/0 1930. 814. 811.. 15.. 1902 292.. 292.. 60.. indOCÏUn. ord 924,. 005, 85 de Carvin 1300 1310 Il 60 0. Royal Dutch ênt.. 14496 4S0 I g 2"1/21895 840 335 381 385 Smyrne-Cassaba 41/21894,. 220 220 40., 40/0193}. 837.. 828.. 15 Tunis 30/0 1902-1907 328.. 335 50.. Lyon Jouiss. 616.. 624.. 5250 de Dourges. 855. 860 III Suédoise des allum 75- • ̃* I S 50/ 771 762 Nord et l'Est 4 1/20/0 785 771 Tanger à Fei 51/2 0/0. 410 410 100 Oercle Monaco. ,u 1115- 1120 15 Tunis. 3,0/0 1892. 350.. 842.. 40.. 40/01931 S3S 823 25.. Midi jouiss. 381, 301.. 20 d. Grand'Cûmbe 398.. 400 I • l'S 40/'0type21 tr. A. 683 662 Schneider et C 4 0/0. 462 463 Wagons-Lits 5 1/2 0/0 468 468 20 5».w 211.. 213. 40 4010 1931 b37 55 incend,. 895.. 909 I 69.. Nord jouiss. 860.. 877.. 27 50 de Maries 409.. 414 IL85 p. 3585' 3585 I 5 0/019331*. 885 .870 Tréfiler, du Havre 5 0/0 1930 765 Héraçiée 5 0/0 .630 40 Tabacs BastOS. 808.. 608.. 25 Créd. natipna' 1919 580 570.. 42 75 Urbaine incendie 595.. 585 I 47.. Orléans jouiss. 615,. 619.. '60 d'Ostricourt. 970.. 973 I parts 1950 1988 j Ouest 2 1/2 0/0. 340 ,.333 De Wendel et C'5 0/01929. 785 730 OugrèeMariBaye4l/21930. 655 665 Mot. Lorraine T 40K> 39 75 à l'annonce de l'opération dont nous indiquons plus loin les modalités. ° De la résistance au groupe des charbonnages. •> La fermeté dont faisaient preuve les valeurs d'arbitrage à l'ouverture a fait place ensuite à une tendance plus réservée et plusieurs d'entre elles terminent, même en haïsse sur là,vgille. Le Cànadiàn Pacific cote 156 50 après 158 oontre 155' 50. Central Miping, 1,666 revient à 1,556 contre l',660. Au contraire, la Gedujd reste; ferme contre 744.. • • ̃̃̃̃? i Sur le RîQ,'qûi s'était a,vanqë. à 1,118, la hausse,? d'une séance à l'autre, est réduite à 10 francs 1,100 contre 1,090. ̃ Des offres d'Amsterdam ont-^pesé en clôture sur Philips 1,1*90* contre l',8ï>4-R&yal Dutch l',438' après 1,455 et sur TAmsterjiaj» Rubber 999 api'ès ïj013 contre 988.- Cette dêr^ere valeur bénéfi- ciant cependant' de. ranibià'ncë de fermeté du gyoupe ;̃•• Tout d'abord en forte hausse 2,525 contre 2,360 Arbed est revenue ensuite à 2,400. DEUXIEME SEANCE; Marché calme. v MARCHE EN BANQUE 15 heures Ambianèe de réelle fermeté au début avec, par .r la suite, une note d'irrégularité, lés derniers cours restant toutefois supérieurs à ceux d'hier dans la grande majorité des cas. Les caoutchoucs ont plus particulièrement retenu l'attention en raison de la reprise du produit qui a suivi le renforcement des restrictions. Les mines d'or se sont montrées plus hésitantes après un début empreint de fermeté. Dans les groupes du cuivre, du pétrole et des valeurs belges on relève un certain nombre de plus-values. Les industrielles françaises se maintiennent en excellente orientation. Voici les derniers cours cotés ̃ Métropolitain, 1,168; Emprunt Young, 358 50; Crédit foncier égyptien, 2,190; Canadian Pacifie, 166; Philips. 1,788; Central Mining, 1,655; Geduld, 750; RioTinto, 1,105; Royal Dutch, 1,410; Amsterdam Rubber, 1,000. Dépêches et informations PARIS, 27 ma f s COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DU MIDI. Dans sa dernière séance. Je conseil é'ad'firinis^i teatiesû'-de la Compagnie des chemins de fer du Midi a décidé de proposer à rassemblée générale- dés actionnaires, convoquée pour le 2 avril 193&, de fixer au chiffre de 50 francs le dividende afférent à l'exercice 1934. TOULOUSAINE DÛ BAZACLE. Les comptes de 1934 font ressortir un bénéfice de 14,256,907 francs contre 13,969,617 francs en 1933. Le conseil proposera aux actionnaires d'affecter 2,678,111 francs aux amortissements et de répartir un dividende de 53 fr. 50 par action, égal au précédent. Les parts recevront 96 francs contre 64 fr. 003. MINES DE LA LOIRE. Les bénéfices de l'exercice au 31 décembre 1934 sont de 2,006,232 francs contre 2,143,038 francs. Adjonction faite du report antérieur, le solde disponible à 2,367,185 francs. Le conseil proposera à la prochaine assemblée- le -maintien- du1 dividende à 10 francs pat action. i, HOUILLERES DE MONTRAMBERT ET LA BERAUDIERE. Les résultats de 1934 étant sensiblement égaux à ceux de 1933, le conseil proposera aux actionnaires la répartition d'un dividende de 35 francs par action de 200 francs contre 70 franc a par action de 400 francs pour l'exercice précédent. RAFFINERIE ET SUCRERIES SAY. Le conseil a décidé de proposer l'assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée incessamment, d'augmenter "de moitié le capital de la société par incorporation de réserves, notamment de la prime d'émission. Le capital sera ainsi porté de 76,354,000 francs à 114,531,000 francs. Il sera proposé, également, de diviser les actions actuelles de 200 francs de capital nominal en deux actions de ÎÔÔ francs de capital nominal. En résumé; les actionnaires recevront deux actions nouvelles de JOp échang'e. dïuàe. aïtîÔninëîénné de ~200"fràneï 'èt'iYïeùï sera f emïs;* en- outre;^à titre gratuit, ae troisième aetion noix" velle de 100 francs capital nommai. Les houvënes actions participeront à la répartition- des bénéfices- de l'exercice en cours. ̃ ̃̃ SOŒ'BTE FRANÇAISE DE REPORTS ET DEPOTS. n. ̃ AUXHiAl'RE 0'BGLAIRAGE ET DE FORCE. >- L'as^-l setnblée du 26 mars a voté un dividende dé 4 francs brut, égal au précédent. ',1 OMNIUM CENTRAL DES FOURS ELECTRIQUES ET DES. MATERIEL ET PRODUITS POUR L'ALIMENTA4 TIO'N ET L'INDUSTRIE AmpUlùx' Cette société, déni les 20,000 dixièmes de 'parte seront inscrits &, partir du 2 avril au marché en banque au oomptant,' ar au cours de l'exercice 1933, rëalisé, pour un capiJtal. de 100,000 francs, un bénéfice de '904,258 francs, auquel est venu s'ajouter le fellquat de 1932, soit, 395;&31 francs. Les dixièmes de- parts,' qui ont- reçu pour l'exercice 1934 un acompte dëo dividende' do fô fr. 50, ont droit à 50 0/0 des bénëfïèes-, après dis- -tribution aux actions de l'intérêt statUtâfre de 6 *0/0i et payement des tantièmes du conseil. Eç outre, .en cas d'augmentation de capital, les parts oBt un droit de souscription par préférence .à.' là moitié Wè$.açtloiîs -nouvelles "1 • MINES DÉ LA HOUVE. Lès comptés de l'e^ïW iQx, se p4t un bénéfice. de cicë 4^34 se soldent p"âî? un bénéfice de 6,650*000 fripes, contre 5,840,850; francs pour l'exeroice prédédent. -Le" dividende sera ftateteàù a 35 fraiios. '̃. -V/. %'̃ COMPAGNIE GENERALE D'ENTREPRISES AUTOMOBILES. Après amortissements, -les ¥énlflcés' de l'exercice 1934 ressortent à 1,584,000 francs, contre 1,594,496 francs. Un dividende de 18 francs, égal au précédent, sera proposé à la proohafae assemblée; CHEMINS DE FER DÉ ROSARIO A *UERTO-BELGRANO. Les recettes brutes de 1934 ont atteint .5,403*946 piastres, contre 4,957,863 en 1933, etlès dépenses' 4,174,141 piastres, èontre 4,008,597. L'excédent -dés recettes ressort ainsi à 1,395,348 piastres, contre 783,722, et le coefficient d'exploitation à 74,18 0/0; contre 84,17 0/0 AU BON MARCHE. Dans sa séance du 25 mars, le conseil d'administration a décidé, enloonformité de l'artide 44 des statuts, de procéder à' une répartition, qui sera mise en payement le 30 avril prochain de 10 fr. 39 brut par action, soit 9 fr. 15 pour les personnes p&yrsiques et 8 fr; 60 pour les personnes morales. USINES CH. VERMOT. Les résultats de l'exer- cice ,1934 se traduisent par un bénéfice d'exploitation de .45J>,617 francs, contre 310,216 francs en 1933. Le conseil proposera de consacrer ce bénéfloe à t'amortissement de la perte sur portefeuille et de créances douteuses. HOTEL LUTETIA. Ls conseil proposera auk; actionnaires da ramener le dividende de 40 francs à 39 fr. 90 pour les actions et de 12- fr. 50 25 pour. 'les parte LONDRES, 27 mars BOURSE DE LONDRES. La -de la séance a été la fermeté des mines d'or sua-africaines, recherchées par le Cap et par Paris, l^e reste du marché, s'est montré simplement bien^disi ;i -posévjLes fonds brîtamiiqués,.ont gamé,. une frftr-ï, tion, ainsi que" certainel valeurs dé pétrole." l PrSced. *»anl Trtcti.. *»?nt clôture clôtura Wu lois 3 1/! d/0 105 7/* 10515/16 V. 1 15/16 86. 86 f. Shell 2 7,16 2 15/32; Lond. Midi. 18 17 3M Central ïïniiig.. -22 1/2 22 3/4 Canad. Pac. 10 1/16 10 3 16 Rand Mines.. 7 15 16 S ••.̃• ifoung 49 1/2 48 'im 1/2. Shawmigan.. 17 1 2 17 l 2 73 6 Intern. 'Nickel 24 3i4 24 5 8 EastKMd. 61 6 52/3 .-déc. 6 3/8 c. 6 1/4; 6 1/2 o. 6 3/8. • • OOTOHé "MfÉmOAIXS.' Lherpool, Tt -mêïkr– .Mr6 27; jmllet 6 18 c. 6 îl; o!t. 5 SZ€^ 9îfri ÎJtthV. 5' 92 c. 5' 95. BLES. Liverpool, 27mare.~Mai 5/3 i/^o. 5/2 3/4 juillet 5/5 c. 5/4 3/4; oct. 5/7-1/8 &. 5/6-»/4r- GOVERNMENT AREAS. Les comptes de l'exercice 1934 se soldent par. un bénéfice 4'exploitation de 4,131,568 livrés, sud-africaines contre 4,416,921, livres en 1933; Sur cette somme, ta participation' dé i'EtaV'a absorbé 2,392,124 livres elles dividendes 1,750,000 livres. Les réserves de fiainerai. payant développé sont estimées à 11,782,000 tonnes d'une teneur moyenne de -7 dwts 3; Elles représentent plus de quatre années d'avance sur l'usine. INTlRNâTIOiliL NICKEL OF CANADA. A rassemblée ordinaire, le. président a indiqué que les ventes de la compagnie ont marqué l'an dernier une amélioration très, nette; mais, par suite de l'expansion Ôés affaires de l'entreprise, le conseil a juge prudent d'accroître les réserves et de s'en tonir, en matière de dividendes, à sa politique traditionnelle. Le marché cuprifère commence à prendre pour la société une importance croissante La compagnie a acquis la majorité des actions de l'Ontario Refining Company, qui possède l'usine d'affinage la-pïus -importante de tout l'empire britannique, usine qu'elle consacre uniquement au traitement du cuivre -de l'International JSiokel. '-̃ ÎRA^DEONTEIlf. -i- En 1934, le bénéfice 4'exploittafaori s'est élevé à 1,352,308- livres -sud-africaines, sur lesquelles le dividende a absorbé 558,739 livres. Il a étésCQBsaeré 441,016- livres à des dépenses au. compte capital. Les réserves de minerai payant sont évaluées à 13,007,000 tonnes, d'une teneur moyenne de.&tiMs 7.> jj NEW-STA'PE bénéfloé d'~ploltati !b Il ml. NEW-STATE- AREAS. Le bénéfloe d'exploitatibolP l'exercice 1934 ressort à 1,909,931 livres sud-africaines, contre 1,938,604 livres l'année précédente. Sur cette somme, 1,238,387 livres ont été absorbées par ta partici- pation de l'Etat aux .bénéfices, et 185,682 livrai flirtes Impôts. Les dividendes répartis ont représente! ffilBîïî&O livres. Les réserves de minerai payant. dëvelappd' sont véëtiùëes à 4,212,000 tonnes, d'une teneur moyenne de ?;dwts 3, représentant près de quatre années d'avance îjjgir. là Batterie. ̃ '^LANaLAAGTE ESTATES. Le. broyage de 1,007,000- teiines a donné l'an dernier un bénéfice d'exploitation de 400,084 livres sud-africaines. Le dividende Mtel a absorbé 341,962 livres, ,>> "̃ NEW-YORK, 27 mars BOURSE DE NEW- YORK. Ouverture irrégu- lière. ̃•̃̃ clôture Cours ,̃ Clôture Cours précéij" du jour ,̃ prSced" du jour U. S. Steel. 28 3.' Atchison 35 7/8 36 374 Gêner1 Electr. 22 1/8 22 Standard 37 1/2 37 14 Gêner1 Motors 27 i;s 27 3 4 Socony 12 1/2 12 3 8 Aïseric. Can.. 114 14 4 1/-5 Royal Dutch.. 30 14 A'mencTelep. 10l'7,'8 1017/8 Anaconda 9 7/8 10. Gas. 19 3/8 19 i;2 Kennecott, 15 118 15 3 8 Ratio. 4,3 8 Bethlehem.. 24 1/4 24. Western Un". S3 1,8 Montgomery.. 2314 231/4 Westinghouse 35. AlliedChem.. 128.. 129. Canad. Pacific \i • 9 7/8 9 5 Du Pont.. 89 883,8 g Central. 12 3-4 .•' tltottttn. lineitet. 36 58 B . D'après des indications officieuses, l'accord contiendrait unèrb,lause restreignant la prM^ction et es exportatTons de 30 0/0 par rapport àlâ'moyenne jile ces derniers temps. Les mines américaines s'interdiraient d'exporter du métal provenant de stocks anciens. Sèdl.'lé'ftuivré nouvellèmÊnt extrat jdes mines pourrrait être vendu. L'accord fixerait ijes contingents de la production des mines étrangères, y compris les et-s,ud»améns icaines; à l'exception des mines canadiennes. Un jsyndicat serait créé; pour la sauvegardé et l'écou-" élément du cuivre canadien1, la production dé Mijui-cj n'étant pas ,limitée;' Le projet de cr'éaiibn irfÛnef agence unique de vente aurait été çègbiiS'sër • LA TENUE DES CHANGES; >– La formation du cabinet Van Zeeland a été accueillie comme la préface d'une dévaluation du belga, mais on estime que les cours cotés actuellement escomptent pleinement cette dévaluation éventuelle. Toutes, sortes de bruits ont couru au marché des changes. On prêtait notamment au nouveau premier ministre belge l'intention de rattacher le belga au dollar et aussi d'autres projets comme par exemple l'immobilisation des avoirs étrangers se trouvant en Belgique; la création de deux cours monétaires, l'un intérieur et l'autre pour les transactions avec l'étranger, etc. Bien entendu rien n'est venu confirmer jusqu'à présent pareilles intentions ae la part de M. Van Zeeland. Dans les milieux financiers, on exprimait l'opinion que tes événements monétaires actuels sont suivis avec. un grandh intérêt aux Etats-Unis et qu'ils paraissent de nature à inciter l'administration américaine à envisager à brève échéance une prise de contact pour une stabilisation générale. L'ACTIVITE DE L'INDUSTRIE SIDERURGIQUE. Les aciéries des Etats-Unis travaillent cette semaine à 46,1 0/0 de leur capacité normate contre 46,8 0/0 ta semaine précédente. LA PRODUCTION DE PETROLE. La semaine dernière, -la moyenne journalière de la production de pétrole brut aux Etate-Unie a-étê de 2,600,000 barils contre 2,608,000 la.,semaine précédente. EASTMAN KODAK. Le bénéfice net de- l'exercice 1934 ressort à 14,503,000 dollare contre 11,119,000 dollars l'année préoédente. BERLIN 27 mars BOURSE DE BERLIN. Marché alourdi dans l'ensemble. Rentés et obligations à ntfuyêau offertes. La Reichsbank a suspendu la cotation du belga-devise jusqu'à nouvel ordre. ̃ ~n_ 1 1 I"' P èd vU 'p é 'd' vvu.~ rrecea. du jour rrecea. du jour Reichsbank.. 159. 158 3/4 Rleinisde Bramloblen 208. 210. Deutsch"Bank 84 3 4 85. 825/8 815/8 Hapag. 34 1/2 34 1,2 Farben Ind. 143 1/4 143 1/4 Chade. 228 228 Salzdetfurth.. 147 1/2 1S9 1/2 Gesfuerel. 120 120 Schultheiss. 104 Siemens. '147 3,4 150 1/2 5 1/2 1930 long.» 102 '102 1/4 Dessauer Gas. 124 3/4 124 3!4 ̃ VEREINIGTE ALUMINIUM WERKEr^- Le bénéfice not de l'exercice 1934 ressort à 1,650,000 marks contre 200,000 marks. Dividende 5 0/0 contre rien pour tes deux exercices précédents. ̃̃ BRUXELLES, 27 mars BOURSE" DE BRUXELLES. Dans une, atmosphère fébrile, le, marché a poursuivi sop mouvement de hausse. Quelques valeurs seulement ont marqué un temps d'arrêt. Fermeté particulièrement prononcée des valeurs de caoutchouc. Clôture ferme, bien que ne s'effectuant pas au plus haut. Certains titres du comptant sont en ébullition, tandis que les rentes accentuent leur fléchissement. Précéd. Clôture Prècéd. Clôture terme Arbed 4125.. 4150.. Union Min. p. 2205 2245.. Barcelona Tr. 357 50 352 50 tomptant Brazilian Tr. 246 25 237 50 comptant Heliopolis. 1440 1395.. G1' Belgique.. 2725 '3600 70 70 Bruxelles 520 525 Sidro nrivil.. 440.. 435.. Soflna 8100.. 8200.. Soengei Lip.. 610. 670.. QugrèeMarih. 640.. 665.. Tubize. 110.. 114.. Azote 465.. LA REGLEMENTATION DES OPERATIONS D'ARBITRAGE. L'Office central des changes a adressé à la commission de la Bourse l'avis suivant Les agents de change désireux de s'occuper d'arW-, trages en tonds publics doivent au -prêalstole obtenir une licence à délivrer par rdfflce central des changes et déposer un cauÛonheraënt en espèces de 100,000 francs Les opérations d'arbitrage ne pourront, en aucun cas, donner lieu à un achat de devises. Les arbltragietes; autorisés peuvent, vendre des titres à l'étranger et utiliser dans les quarante-huit heures le produit de ces réalisations pour l'achat d'autres titres, la vente et l'achat pouvant s'effectuer sur des places différentes. Toutefois, le produit de la réalisation des valeurs cotées en Belgique ne pourra être remployé qu'en valeurs également inscrites à la cote d'une Bourse belge. Toute, partie dujprqdujt de vente de, titres à Il'êtrangèr -non 'utilisée dans les quarante-huit heures à iretranger 'non utllist!e'datts les qIJaranlê.huli hèüres à l'achat d'autres valeurs, comme. spéoiflé ci-dessus, jdevra être cédée immédiatement contre francs belges [soit à Ja Banque nationale de Belgique, soit à l'office central des changes, èoît à une banque autorisée par cet !organisme à faire le commerce des devises étrangères. ,'Les titres achetés- l'étranger devront être remis en 'Belgique dans un délai ,de trois mois à compter du premier mois pendant lequel l'aohata'eu lieu, à moins ;qu'ils n'aient été revendus à l'étranger dans le même ̃ délai. Les arbitragistes seront astreints a tenir un ré^pertoire spécial et à aviser journellement l'office cénitral des changes; suivant, des modalités à fixer, des opérations qu'Us auront faîtes sous le couvert de letir licence. AMSTERDAiyi, 27 mars BOURSE p'AMSTERDAM. A l'ouV^ture, dp nouveaux progrès sonjt enregistrés en Royal Dutch, Amsterdam Rubber et Unilever, mais l'action Philips est hésitante. Par la suite, la plupart des .valeurs en -vue se sont tassées faute d'affaires. Re^prise du marché'dès obligations, coïncidant ayeo le redressement du belga. Pf-Art Cours PrApprt ^o??rs Precea> du jour KoyalDutch.. 138 14 141 1 2 Javacultulir.. 87./» Unilever » 88. H,-i' Mi,» Philips 228 230. JDeli Mi j titans. 135 14 138 163. 151 Seneral>ah. 136. 148, H. V. 169 .. 172 1,2 34. 3*1/3 LA RESTRICTION DE LA PRODUCTION DE CAOUTCHOUC. On calcule que la décision gu vient de prendre le comité international équivaut à une diminution totale de 38,000 tonnes dané le montant des expéditions annuelles des pays ayjant adhéré au plan de l'année 1935 les Indes néerlandaises exporteront ainsi l75,'00O tonnes, au* lieu de 290,000. Si la consommation se maintient, à peu près à son niveau actuelles stocks diminueront d'environ 100,000 tonnes dans le courant de l'année. j. V GENÈVE, 27 mars MARCHES FINANCIERS SUISSES. Tendaaco irregulière. Précéd. Clôture H>a ̃ gnécéa. cafiiuro Genève '̃̃' -̃ t'h -r 327 .» 325 '£ Danemark 100 cour.. 326 326 Espagne 100 pesetas. 807 25 207 28 A Hollande 100 florins 1025 1024 75 1035 ».A Italie 100 lire ISO ISSSO 25 Sftv*'i &, s Norvège 100 cour.. 366 75 Pologne 100 zlotys. 285 75 286 Prague 108 cour. 63 40 i.» ,» Roumanie 100 lew. 15 85 s,, .;, Yougoslavie 100 din.. 35 30 35 30 -r Suède 100 cour. 374 50 Suisse 100 francs 400 6S5 490' 685 j. Piastre indochinoise. 1000 .» ,jv ~wy~ 3, rue des Italiens, Paris ANNONCES A NOS BUREAUX, 5, RUE DES ITALIENS, A L'AGENCE BAVAS H DANS TOUTES LES AGENCES DE PUBLICITÉ Après les entretiens anglo-illemands de Berlin Sir John Simon a quitté Berlin Berlin, 27 mars. • Sir John Simon, chef du Foreign Office, a .quitté Berlin, par avion à 10 heures, pour rega,gner Londres. '̃̃ '̃ Le. baron von Neurath, ministre des affaires étrangères 1° Egalité de force aérienne avec la GrandeBretagne et la France, son niveau étant déterminé par celui de la Russie soviétique; 2° Droit de posséder une flotte de 400,000 tonnes, qui donnerait à l'Allemagne un tonnage double de celui de la France, possédé d'après le traité de Washington; 3" Réunion de la Prusse orientale à l'Allemagne par là suppression du couloir polonais, et déclaration d'après laquelle la frontière actuelle de l'Est ne serait pas permanente; 4° Ajustement de la frontière tchécoslovaque, et retour de 3,500,000 Allemands à la mère patrie;1 5° Union économique avec l'Autriche. L'Allemagne ne serait disposée à retourner à Genève qu'après avoir, reçu satisfaction sur tous ̃ces points. Londres, 27 mars. Bien que les milieux officiels attendent le retour, de Sir John Simon et le rapport que fera le ministre avant de formuler aucun commentaire sur les entretiens de Berlin, on indique offioieusement que les revendications allemandes sont conformes en substance à celles qu'indiquait ce matin le Daily Telegraph. Si les diverses revendications qu'elle a formulées étaient prises en considération, l'Allemagne reviendrait alors à Genève. L'action diplomatique de Sir John Simon jugée par la National Review > .19 p h lation'ai Revi ow Londres, 27 mars. .La National Reaiêw publiera' demain un article qui constitue un réquisitoire séyèr§ contre l'action diplomatique de l'Angleterre à la suite des décisions allemandes et contre la politique du secrétaire d'Etat au Foreign office en particulier. Ce que celui-èl était en 1914, écrit Isi' National Review, il l'est encore en 1935 il demeure aveugle à la Il s'est mis en rapport avec Berlin sans môme tenter de savoir ce que pensaient la' France et l'Italie. La France a aussitôt fait appel à la Société des nations; l'Italie a mobilisé ses réservistes; Sir John Simon,, lui, continuait à bavarder avec Mo Hitler; L'ère du pacifisme a servi .d'écran à l'AUemagne aujourd'hui, elle se passe d'écran et le montre bien, mais Sir John Simon, qui n'a qu'une idée, continuer à parler », est prphaWémnt fasciné, comme les libéraux Je pa- raissent tous, par la violence hitlérienne. Les réactions de la Suisse en face d e la politique de Berlin Vers la création d'un commandement unique i, de l'armée {Par téléphone, ds, notre correspondant particulier Genève, 27 mars. L'ppinion publique en Suisse réagit de plus en plus au sujet, de cette déplorable affaire de l'enlèvenient à; Bâle duv journaliste antinaziste Berthold SalomonJ dit Jakob. On est persuadé que Wesemann, l'organisateur de son enlèvement, est membre d'une organisation terroriste allemande qui travaille non pas seulement en Suisse, mais aussi dans lès milieux des réfugiés allemands de France et d'Angleterre. L'înterpeliatiion déposée au Conseil des Etats par lê député Thahnann va permettre au Conseil fédéral de. prendre position. Le Conseil fédéral est d'ailleurs/ en' négociations avec le ministre d'Allemagne que M.' Môtta a déjà rencontré plusieurs fois. ̃ La presse suisse rappelle qu'il y a dix-huit mois, lorsqu'un communiste 'tcnécosloyaque, nommé Ramsen, fut enlevé de' Suisse et transporté en Allemagne, le gouvernement fédéral put. alors obtenir non seulement' sa libération mais aussi, la promesse formelle que de semblables faits ne se renouvelleraient pas. Que peut-on attendre du congrès radical de Lyon? 'y il L'atmosphère probable du congrès 4~ de Lyon, nous avons essaye de la définir, hier, d'après l'état, d'esprit dans lequel les fédérations et le comité exécutif viennent de préparer cette réunion des militants et de l'état-major. Il convient maintenant d'entrer dans quelques détails. La politique générale II est un chapitre sur lequel on n'a guère besoin d'insister celui de la politique militaire. Sans doute quelques délégués pourront blâmer le- principe du service de deux ans, affirmer qu'on pouvait éviter cette mesure, soutenir qu'une meilleure organisation matérielle permettrait de maintenir encore moins d'hommes sous les drapeanx.;Mais, outre qu'ils ne trouveront pas facilement^ l'occasion d'exprimer leurs thèses car aucun débat de cet ordre n'est inscrit à l'ordre du jour leurs arguments perdent d'heure en heure la-force qu'on pouvait leur prêter il y a quinze jours. M. Edouard Herriot les a réduits, d'avance,. à. néant dans ses deux discours celui de la Mutualité et celui d'Anse. La raison se refuse à admettre que de si bonnes leçons de patriotisme et de sagesse n'aient pas été comprises par tout le monde. Aucun débat ne doit non. plus Concerner' la politique étrangère du gouvernement. En tout cas, sur ce point, l'attitude du ministère sera approuvée- sans réserve, une fois de plus, par la majorité des radicaux., Bien. entendu, il faut compter avec les événements^ qui, en ces heures d'incertitude mondiale, peuvent intervenir avant la fin -de la semaine. Les questions commerciales Les deux premières journées, après l'allocution inaugurale de M. Bender, sénateur du Rhône, seront eçrasaprées au problème des prix uniques », à la propriété commerciale, aux loyers commerciaux, au crédit au commerce, à la législation des faillites, au tourisme, à la protection du commeçce ftançaîs, aux eijtentes profession- nelleà. 7' J~~ff. ~f~~ ~~yF~~ Services télégraphiquas et të!éphon!ques du ~Mttp~ Informations particulières et enquêtes ====== .mais l'éohafaud doit remplacer le droit, parce que les Lithuaniens veulent à tout'pris avoir raison. L'exécution de ce jugement serait un meurtre, car ce sont des innocents qui ont été condamnés. Le procès et le verdict sont une monstrueuse provocation au germanisme. Les puissances qui rprônent le pacte oriental sont aussi garantes du statut de Memel. CM le moment pour elles de montrer si elles veulent loyalement, la paix et l'observation des traités. Un long communiqué de source officieuse discute une à une les condamnations prononcées^ à Kaunas, affirmant notamment que le cas Jesutïs, qui a provoqué quatre condamnations à mort, n'est pas une affaire de ̃ meurtre. Jesutis serait mort d'une maladie de coeur au moment où il voulait s'enfuir en Allemagne. Son cadavre n'aurait présenté aucune marque de violence. ?& Manifestations en Prusse orientale Berlin, 27 mars. !r On mande de Tilsit au D. N B qu'hier soir une foule, évaluée à 10,000 personnes, s'est massée sur la place Adolf-Hitler pour protester contre les condamnations prononcées par le conseil dé guerre de Kaiinas. Elle à entonné le 'Deutschland iit>£r Ailes et le Eorst Wesset Lied.. T;J Une i manifestation semblable sé'seTait dérMifép' ° également à Insterbourg où le niaire aurait fï¥- rangué la foule. Après la manifestation de Tilsit, un télégramme a été envoyé au président supérieur de la province de Prusse orientale, priant le gouvernement t du Reich d'intervenir en faveur des condamnés. A Berlin Berlin, 27 mars. Dans un manifeste, la ligue pour le germanisme à l'étranger s'élève à nouveau avec violence contre le jugement rendu par le tribunal de Kaunas. La ligue fait connaître qu'elle organise pour ce soir, 20 heures, des manifestations populaires dans quatre quartiers de Berlin. Des orateurs soulignpront les liens qui unissent les Allemands de Klaipeda Memel a ceux du Reich. ••̃̃ lentement Un cmiîîîisntaipe de l'organe suisse Der fiund » Berne, 27 mars. Dans un commentaire sur. l'enlèvement de iiî Bérthold Jakob, le Bund qui reflète souvent ïojranioîi des milieux gouvernementaux écrit IïTOnfflferiW; 5 '• -;y. ̃Le&n3iyens malpropres, auxquels ont recours des organisations ailémandes pour mettre au pouvoir des autorités allemandes des émigrés en discrédit dans, leur pays^ constituent une méthode quf'doit'être1 condamnée âe la manière la plus .énergique. Nous ne pou- yoâSrJâP'alinettre, comme pays neutre qui apprécie ef^M'anttt lé droit d'asile comme le bien 1e plus préoieux^ que sbus des prétextes quelconques des personnes poursuivies ,politiquement soient attirées dans notre pays pour être enlevées de force de notre territoire. La Sjjisse est un Etat de droit et entend le rester. Ilw*y»a^s' pas en l'occurrence d'une personne, mais d'un principe. Dans l'affaire Jakob, nous avons le sentiment que la sécurité de droit a été gravement compromise/et que, par conséquent; les rapports corrects entre Etats qui d'habitude s'efforcent de vivre amicalement entre eux, pouvaient en être troublés. Non seulement les Suisses, mais, l'opinion publique mondiale se montrent inquiets de voir le gouvernement allemand, dans le cas en question, approuver manifestement par son silence les agissements illégaux de ses ressortissante, Une initiative du comité britannique d'aide aux réfugiés allemands Londres,' 27 mars. Le seintiment de réprobation causé à Londres par l'enlèvement de M. Berthold Jakob s'est traduit par une initiative que, apprend-on ce'matin, le comité d'aide aux réfugiés allemands avait prise dans la soirée d'hier. Cet organisme avait, en effet, envoyé au ministre des affaires étrangères britannique, avant son dë1patt de la' capitale allemande, le télégramme sui-; vant •• Pendant votre. séjour en Allemagne, ne seràiWl ,pàs" possible de olscuter la question de la sécurité des réfugiés allemands en faisant une allusion '.spéciale- au ça^f de M. Bèrthoia J/aKob, enleVê en Suisse' et maintenait de. Bd Jakob, enlève en, Suisse et mainte'Óâiit- cï'Oytotis-ioùs, ëniprisonnë en Allemagne? L'affaire cause de graves inquiétudes aux réfugiés allemands. V, ♦ ̃̃ t Totio,' 27 mars.' ̃ Un raz de marée a dévasté hier la ville d'Otsu, près de Tokachi, province d'Hokkàido. Une vingtaine de maisons ont été détruites. On ne signale aucune victime. ̃- ta mission du radicalisme ̃Dimanche matin, on passera des discours aux actes, en visitant les réalisations municipales » de Lyon. Cependant les Jeunesses radicales ,du; Rhône tiendront une réunion avec le bureau na-" tional des Jeunesses radicales socialistes. Enfin, Taprès-midi, M. Gaston Riou rappellera là doctrine et la mission du radicalisme ». Le vice-président du parti rappellera que la phase' suprême pour un parti est celle des applications;;Mais avant qu'un parti ait eu le temps d'accomplir sa mission, la vie change et pose dé nouveaux problèmes on l'a vu depuis 1914 ! Pour M. Gas-; ton Ribu, qui s'est mis dès sa jeunesse aux écoutes de la France qui vient », l'avenir appartiendra au parti qui comprendra; •dominera et mâîtEÏs'e&Ré premier, dans le sens démocratique, ces tfoû¥ëaux problèmes ». En matière économique, 'Tê'parti radical et c'est là sa chance » n'a pas de doctrine trop définie ». A la fois réaliste et idéaliste, à la fois patriote et épris de communauté européenne », social mais non dici'- tatorial comme Test le parti socialiste », quise .attache au germanisme », le parti radical, dira neore M. Riou, croit à la valeur absolue de la personne humaine credo fondamental des démocraties »; il veut faire pour le mieux selonle* temps et les leçons de 1' •̃».̃ Il Fév-, suite de cet opportunisme qu'il est le plus âptô à devenir un laboratoire », condition aujourd'hui nécessaire » pour qu'un parti survive. On sent bien, d'après ces différentes données^ que le. congrès a surtout pour mission de. commencer la propagande radicale à quelques semaines des élections. Quant aux -décisions qui ̃ seront vraisemblablement prises au sujet de la tactique électorale, nous les avons indiquées hier. Le pivot en sera constitué- par le discours que M. Herriot prononcera vraisemblablement samedi; ou plutôt, par l'un des discours de M. Herriot, car on se plaît à croire que le. ministre d'Etat se trouvera logiquement amené à intervenir plusieurs fois. Quelques-uns soulignent que M. Flandin, dans son discours de Vincennes, a parlé dé nianiêre'à"' laisser M. Herriot libre de faire ou d'iviter de faire dés offres d'entente électorale à l'Alliance démocratique. Ils ajoutent que cette discrétion leur parait logique, les, radicaux lié pouvant pas ignorer/ que le parti de' M> FJândiîn ne demande qu'à s'entendre avec eux, sans pour cela 'songeç-à' les étouffer- .̃ y Raymond Mimïeïv A la commission d'enquête sur les affaires Stavisky Le premier témoin entendu ce matin par la commission' parlementaire d'enquête a été M. Charles rTissot, ancien directeur général des assurances 'sociâlçs, qui s'est expliqué sur-tes circonstances dans XësçfûeHèjs il s'est entretenu! avec M. Rayet,,du placement des bons 'de Bayonne, à là eaissë'ïriïêri départementale de Seine et Seine-et-Oise. M. Ra-, vet,. gestionnaire ;de cette caisse, cjonfronté-?ave,cl M.; Tissot s'est trouvé d'accord sur ce point Ja-; mais. n'est intervenu vis-à-vis de lui pour lui î aire souscrire des bons de Bayonne. La commission a pris ensuite connaissance des conditions, dans. lesquelles M. Vaucel,- expert-comptable a mené une enquête sur la Compagnie foncière d'entreprises générales et de travaux publics. Le témoin s'efforce de justifier les conclusions de son rapport favorable. D. La proportion des obligations par rapport au ca- pital ne vous a-t-elle pas frappé ? R. Si, mais l'affaire paraissait réaliser des bénéfices considérables au casino de Cannes et ailleurs. D. Vous n'avez pas trouvé étranges les conditions des émissions ? '? ̃ R. Ma mission ne portait pas sur ce point, Lorsqu'on voit certaines personnes dans un conseil d'administration, cela inspire confiance. D. Et ces personnes déolarent, de leur côté, que leur confiance est justifiée par le travail des comptables 1 On ne vous a pas fait connaître certaine plainte flu ministre des finances ? ,? R. Non. D. Votre expertise comptable a servi, bien malgTé vous à masquer une entreprise suspecte. R.' Mon travail -reposait uniquement sur la compta• bilité de la Foncière. Je n'entendais qu'une cloche. Si j'avais pu examiner les comptabilités de ceux qui étaient en affaires avec la Foncière, il en aurait été autre- ment. • ".•̃̃̃̃ M. Montittot. Il est tout de même regrettable qu'un expert accepte une expertise amiable sans se préoccuper de savoir si la société n'est pas l'objet d'une instruction. ̃ R. Comment pouvais-je avoir des renseignements à ce sujet ..?.? D Hn'est pas douteux qu'un rapport aussi favorable que la vôtre a dû faciliter les opérations -de Stavisky. .̃̃ R. Nullement, car mon rapport était antérieur às-ce$ Opérations. •“ ̃̃ •̃̃̃ M. Montllloï, Précisément. Il a permis de donner confiance à une affaire véreuse. C'est d'ailleurs a cela qu'il était destiné. Le rapporteur général. Ce qui est grave, c'est l'usage qui à été fait de votre rapport officieux, lequel ne vous avait été demandé qu'en vue du parti qu'on eh pouvait tirer. .̃ En réalité, l'expertise officieuse n'est pas une expertisé, c'est une consultation. R. Je suis de votre avis. Audition de M. Costachesco Ancien officier roumain, marié à une Française, M. Costachesco, qui est détenu depuis 14 mois et a demandé à être entendu, s'est établi banquier en 1924. Ses clients étaient, dit-il, non des épargnants mais des spéculateurs avertis M. ̃••̃' J'avais connu, dit-il, M. Prince par M. Cord, de la section financière. M. Prince m'a reçu deux ou trois fais au palais; il m'a donné son opinion sur les formules à employer et recommandé de mentionner clafci rement que je n'étais pas le mandataire du client. En 1929, je l'ai revu à propos de la plainte d'une damé Lupesco contre moi/Il me demandait d'annuler la perte subie par cette dame, ce que je fis, et il me confirma que' je pouvais être tranquille avec ma formule de contrat; toutes les plaintes déposées alors contre moi 'furent en effet classées ou aboutirent à un non-lieu. C'est pour des considérations politiques, à la suite des campagnes- dirigées contre M, Chiappe et contre son entourage que, 'depuis, on- m'a inculpée Je n'ai pas connu M. Chiappe. M. Zimmer a été mon client,- M. Duo et M.. Bonardi aussi, mais les opérations qu'ils ont traitées' chez moi ont été parfaitement ré- gulières. J "y ̃̃'̃'̃' '-̃ Le témoin met ensuite en-cause M. Richard* ancien directeur ûe là" Sûreté," conseiller d'Etat,quï aurait fait de; grosses spéculations' et avec. lequelU! s'est ùTtériedrement trouvé en conflit, ainsi que des parents plus ou moins éloignés de magistrats et il fait appela la commission pour sauvegarder les droits sacrés de la liberté ». Le président. Avez-vous connu Stavisky? R. Je ne t'ai jamais connu. Il y a dans mon dossier un faux télégramme ou brouillon de télégramme, destiné à provoquer mon arrestation, à la demande du parquet de Bayonne, au lieu du parquet de Paris. A ce sujet, j'ai déposé une plainte contre X. en faux et usage de faux. ̃̃ 0* Vous n'avez jamais vu Stavisky? R. En 1926, j'avais un bureau à Lyon, dont le représentant était M. Hayotte père. Je n'ai jamais connu Hayotte fils. Quant à Stavisky, il m'a été présenté au Café de Paris, un jour que j'y étais avec M, Pierre' Bonardi. M. Bonardi m'a dit alors que Stavisky me traitait de canaille, et qu'il était lui-même un homme très dangereux. Dj Vous n'avez jamais fait d'affaires avec lui? Non. ̃. D, Dans les derniers jours de sa vie, Stavisky na vous a-Hl pas fait tenir un appel au secours? R. C'est un racontar de vieille dame qui s'ennuie, Le témoin cite les noms de quelques-uns de ses clients qu'il a été amené à dire, de lui-même, au juge d'instruction, tels M. Cavillon, Mme Hagueain. D. Avec M.. Prince, avez-vous eu des relations mon- daines ? L'avez-voua vu ailleurs qu'à son cabinet ?' R. Non. D. Est-ce vous qui lui avez demandé le service qu'il vous a .jrèndu ? Est-ce lui qui vous l'a spontanément offert.?" ,• ,C R. Il a exauiiné le modèle de contrat que je lui mon- trais. Il m'a signalé que telle clause pouvait donner ?uW à inteiîpEétation équivoque il fallait. quelle icon- trat fût très clair, si je ne voulais pas être poursuivi, car le spéculateur perdant est souvent de mauvaise foi. D. Il vous a suggéré certains formules ? T R. Oui. D. Ce n'était pas pour vous permettre de tourner ̃légalement la* loi ? ? R. Il n'y avait rien d'illégal dans d'opération objet du -contrat. D. En somme, il vous indiquait le moyen d'être à d'abri de toute critique? f R. Oui. D. Avez-vous eu l'impression que M. Prince vous donnait ainsi une marque de sympathie ou d'amitié ? R. Oui, parce que que je lui avais été présenté par ̃M. Cord. • D. En échange de ces services, avez-vous eu l'occa"îSion de témoigner votre reconnaissance à M. Prince ? f Sur sa demande; j'ai abondonné le gain que j'avais fait dans les opérations de Mme Lupesco, laquelle lui était recommandée par le prince Gantaouzène. D. Mais pour lui directement ? R. 'Rien. 'y- D. Dans vos conversations avec M. Prince, a-t-U été question d'autre chose que des plaintes portées contre vous et, par exemple, de la Bourse en général ? R. Oui, mais nos conversations étaient très courtes. D. Il ne vous !a pas demandé de renseignements relatifs à la. Bourse ? R. Non. Il savait très bien lui- '•'̃•̃ D. La plainte déposés par cette dame l'a été sur un contrat qui n'avait pas fait l'objet des modifications suggérées par M. Prince ? R. M. Prince m'a demandé gentiment le service dont je viens de parler; mais s'il m'avait menacé de me poursuivre je lui aurais fait observer que c'était luimême qui m'avait guidé dans la rédaction de mes contraits. Nous publierons deinain la suite des dépositions. ,̃ » Pépêptiea de la. Chambre Pour les exclus des assurances sociales La commission d'assurance et de prévoyance sociales a procédé à l'audition du directeur adjoint du budget, délégué par le ministre des finances auprès d'elle pour présenter les observations de son département sur le projet de loi concernant les exclus des assurances sociales. La commission a également entendu M. Laurent, directeur au ministère du travail. Après un échange de vues l'accord a été réalisé et le projet de loi sera inscrit à l'ordre du jour sans débat de la Chambre, A la présidence du conseil -M. Perreau-Pradier, sous^secrétaire d'Etat à la présidence au conseil, a reçu, ce matin, une délé- gation des parlementaires du Morbfcan; compre- nant MIM, Guillois, abbé Desgranges, Pezet et Le Pévedic, qui l'a entretenu de diverses revendications des agriculteurs de leur région et plus la revalorisation des produits du sol et de l'élevage. Le sous-secrétaire d'Etat a rappèlé ce, qui a déjà été fait à ce sujet et a assuré ta délégation de toute la sollicitude du président du conseil à l'égard de la classe paysane. Ail pi d'Orsay M. Pierre Laval, ministre des affaires 'étrangères, a reçu, ce matinj M, Groswaldj ministre de Lettonne, à Paris. Au Sénat La séance est ouverte à 15 li. '10, sous la présidence de -M. Jeanneney. Après l'adoption de divers projets concernant les colonies, le Sénat reprend la discussion du projet organisant les mines domaniales de potasse d'Alsace. i '♦ Avant les élections municipales Ete même, que les membres du gouvernement ont décidé de plus prendre part, a aatef du l*™ avril et .jusqu'aux municïpalesi à' des manïfes^ tations en province, les préfets et leurs collaborateurs ont été invités par M. Marcel Régnier, ministre de l'intérieur, à s'abstenir également de toute participation à des cérémonies, môme à celles qui n'auraient pas un caractère politique. Un déjeuner en l'honneur du sénateur Borletti Le sénateur Borletti, venu à Paris pour présider à l'organisation de l'exposition d'art italien qui doit s'ouvrir prochainement au Petit-Palais et au musée du Jeu de Paume, a été reçu, ce matin, par l'Association de la presse latine au cours d'un déjeuner que présidait M. Henry de Jouvenel, anoien ambassadeur de France à Rome. L'ambassadeur d'Italie, le comte Pignatti Morano di Gustoza, assistait à ce déjeuner. On remarquait à la table d'honneur MM. Henry Bére^nger,. président, de la commission sénatoriale des affaires étrangères, Soulier, vice-président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, Huisman, directeur des beaux-arts, les conservateurs des deux musées, MM. Escholier et Dezarrois, ainsi que de nombreuses personnalités de la colonie italienne et du monde artistique. Au dessert, M, Maurice de Waleffe, secrétaire général de l'Association de la presse latine, souligna l'importance de la peinture italienne dans l'idéal latin, puis, M. Jean Vignaud parla au nom des écrivains méditerranéens. M; Henry de Jouvenel souhaita enfin la bienvenue au sénateur Bortetti qui répondit et 'défl'pit l'esprit .et la portée de l'exposition qui se pré- pare. ̃ ̃ '[ ̃ ̃̃ les représentants des journaux de vingt-çîng pays lajjns âfsistaiéjit à ce déjeuner. Les corps du gouverneur général Renard ;> et de ses compagnons sont arrivés à Brazzaville y Brazzaville, 27 mars. Les dépouilles mortelles des victimes de l'accident de l'avion du gouverneur général Renard sont arrivées aujourd'hui, à 9 h. 30, à Brazzaville. i Les corps ont été salués au débarquement en terre française par le gouverneur général par i intérim, entouré des chefs de service du gouvernement colonial français. Toutes les troupes, rangées près du quai, rendaient lès honneurs. Un cortège officiel s'est formé et s'est rendu à l'hôtel du gouvernement, où les corps seront exposés dans une chapelle ardente. Le public sera admis à défiler devant les cercueils à partir de 14 heures cet après-midi, jusqu'à 22 heures. .La levée des corps aura lieu jeudi, à 8 heures du matin. Le cortège funèbre se rendra à la cathédrale, puis à la gare, où les sept cercueils seront places dans deux wagons plombés, qui quitteront Brazzaville à midi, à destination de PointeNoire. • A 18 heures, deux automotrices conduiront également à Pointe-Noire le gouverneur par intérim de l'Afrique-Equatoriale française, les familles des victimes, des délégations des fonctionnaires, des commerçants et des industriels de Brazaville, ainsi qu'un représentant du gouvernement belge, f Mouvement judiciaire d. ~t; Sont nommas ̃ Président de chambre à la cour d'appel de Paris a M. Barnàud, vice-président. Vice-président de chambre à la cour d'appel de Paris M. Baraveau, conseiller. Conseillers à la cour d'appel de Paris;; M. Goyet, président du tribunal de Limoges; de Limoges M. Kelber. Président du tribunal de Limoges M. Hejou, conseiller la cour d'appel. Président de chambre à la cour d'appel de Dijon M. Germain, conseiller à la cour- de Besançon. Juges aux Andelys, M. Ladure, ancien greffier en chef de tribunal; à Corbeil, M. Guyon, ancien magistrat à Compiègne, sur sa demande, M. Evrard,. juge à Pfconnfe} à Sàint-Pol, sur sa demandé, M. Barbier, juge a Epinal. "1 Procureurs de la République au Havre, M. Durand, ,avocat général à Dijon; à Mënde, M. Aîauze, juge d'instruction, audit tribunal. y Avocat- général à Dijon, sur sa demande, M. Lequin, avocat général à Lyon.. ,Svt>stint du procureur ''• de la République à Lille, Ma ^aiçeire, juge d'instruction à HaZèbrouck. ~É ~ï rue des Italiens, Paris ABONNEMENTS DUN AN FRANCE ET COLONmS 110 FR. ÉTRANGER PAYS A TAMFS POSTAUX RÉDUITS200 FR AUTRES PAYS 290,Fa. NOUVELLES DE LA BOURSE 27 mars. Marché encore ferme sur les valeurs à revenu variable. Rentes plus résistantes après un début faible. Belga en reprise à 3 25 contre 3 09 hier; livre 'sterling ferme à. '72 80 contre 72 57 1/2; dollar 15 17 1/2 contre ,15 .17» •' DERNIERS COURS ""ifl" VAI^uas '̃̃ ̃ a»°c la aille 3 0/0 » -"iàifl –0 40 4 0/0 1918, .> 81120 0 30 4 o/o i92p"s..?.. ï- 9â"?â' oio 4 1/2 0/0 1932 A .̃ 87 55 –0 50 Banque de France ,». 10ei50 0, +100.. Crédit foncier ̃ .r +10.. Crédit lyonnais + 10.. Banque de Paris . 515.. +3., LenS .r.>^i..oc.tKx»»i»- '">17 •• + 2 , Hotchkiss .•.>> +23.. Rlo-Tiato .̃.>“. 4- 10 Canadian Pacifie 15d 50 + 1 ♦* Crown Mines + 9 Rand Mines ..ksi.. 578., 4r- 1 » Royal-Dutch 1 Obligation Young ;o- 356.. ̃ i 50 BOURSE DE COMMERCE CAOUTCHOUCS. Mars 4 35 A; avril 4 35 A- mai 4 55 A; juin 4 60 A; 3 de juillet 4 75 à 4 90; août 4 80 à 4 95. SUCRES. Mars 185 50 et 186; avril 187 et 187 59,1 mai 188 50; 3 d'avril 188 50; 3 de mai 189 et 189 50i 3 de juin 189; 3 d'oct. 178 et 178 50. Cote officielle 186. ALCOOLS LIBRES. Mare 355; avril 357 50; ma! 352 50 à 365; 3 d'avril 362 50 à 367 50; 3 de mal 367 50 V; 3 de juin 367 50 A. BLÉS. Cote officielle 76 rendu Paris. AVOINES. Mare 41; avril 42 25;, mai 44 95J 3 d'avril 44 25; 3 de mai 46 et 46 50. FARINES PANIFIABLES 155, .̃̃. ̃ MARCHE DU HAVRE ouverture J. s .` COTONS. Mars 232; avril- 229 56; maiS830 5O{ juin 229; juillet 229 août 228 50; sept. 227 50; oct. 224 nov. 223; déc. 223 50; janv. 223 50; fëv. 223 50. CAFES. Mars 112 25; avriï 110; inai 111; juin lit juillet 111 25; août 112; sept. 112 50; oct. 112 50ï nov. 112 50; déc. 113 25. Ventes 1,250 sacs. 'iIII NOUVELLES DE TOUT PARIS X La levée du corps de Mme Germain-Mariki a eu lieu ce matin, heures, au domicile mortuaire, l, rue du Bac; quelques personnalités 'dv^ mande politique et des amis personnels, étatént seuls présents MM. Louis Marin* ministre d'Etat, Piétri, ministre de la marine, Langeron, préfet de police; le général Nollet, grand chancelier de 14 Légion d'honneur; MM. Laurent Èynac, ancien mi* nistre; Barthe, questeur de. la Chambre des dé-i pûtes. ̃ Le cercueil, accompagné par M. Germain-Martini ministre des finances, et par ses fils; Paul et Henry, a été transporté par fourgon automobile] à Pont-Salomon Haute-Loire, où les obsèques, religieuses et l'inhumation auront lieu demain matin à 9 h. 30. .'• i X M. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne, assiste, cet après-midi, 95, rue la Èoéiié, à iHnàuguration de l'exposition des souvenirs du maréchal Pilsudski qui ont été prêtés par l'ambassade de Pologne, le Musée de l'armée à Vincennes et, la bibliothèque polonaise. 1. M. Franklin-Bouillon, présentera un livre. Aqfâ- £, Paul Bartel sur la vie du maréchal Pilsiidskii La Loterie nationale .y~ ,'il Versailles^ 27 mars. Le billet de la troisième tranche -,de -la Loterie nationale, qui a gagné le lot d? 2,500,000 francs, a été vendu, il y a une qqinzaine. de jours, pap 'la succursale de la Banque nationale du com-< merce et de l'industrie, rue du Maréchal-Fooh, à V-ersailles. • ̃ Le directeur de la succursale ignoré encode qui oê billet a pu être cédé. w n V. ̃ ̃- ̃ "Y-y y .i- PETITES DÉPÊCHES Alès 2? mars. Aies, 27 mars. M. La Mareille, directeur de la voirie et du ser-» vice des eaux, à la mairie d'Alès, a été convoquê' par le juge d'instruction; ce magistrat l'a interrogé au sujet de la camionnette de la Société coo-' pérative la Ruche », .qui eut un accident aux environs de Montpellier, alors qu'elle effectuait un' transport n'entrant pas dans le cadre de ses attri-* butions et n'ayant, non plus^ un caractère muni. la suite de cet accident, cette^ camionnette; dut subir des réparations importantes.' M. lia Mareille a reconnu avoir signé, à ce sujet, un boiï de commande et la facture du carossier fut payée par 1; receveur municipal. 9 COURSES AU TREMBLAY i" course. Prix Tredennis 1er Zaoharie gagnant, 28 fr. 50; placé, 9 francs; 2 Réflecteur placé, 7 50 3 Roùyrou placé, 23 francs. j a 2 course. Prix Kendal i"- Priaçsère gagnanL} 77 francs; placé, 25 fr, 50; 2* Curry placé, 10 fr., !t– .=, ..Ii La tomate 100 0/0 française II n'existe pas de tomates supérieures à celles qui mûrissent au soleil de notre Provence, dans la région du Centre, et dans tout le Midi de la France. j Chaque année plus de 100 millions de kilos de tomates, cultivées sur notre sol, et récoltées en pleine maturité, puis tral- tées rapidement et' a basse température chez nos conserveurs, constituent de ritables concentrés de vitamines » ou autrement dit du soleil en boite Voilà de quoi assaisonner une quantité respectable de sauces dont se régaleront tous ceux qui aiment varier les plaisirs de la table, parfois un peu trop monoto- nes en hivera L'été se continue sur votre table Agrémentez vos mets à la tomate 100 0/0 française c'est sain, c'est bon* et si peu coûteux! 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69 This transaction is recorded in the Durand-Ruel, New York, stock book for 1888–93 (no. 932, as Déjeuner de canotiers): “vendu par Durand-Ruel NY à Potter Palmer le 9 avril 1892 pour $ 1100, Déjeuner de canotiers,” as confirmed by Paul-Louis Durand-Ruel and Flavie Durand-Ruel, Durand-Ruel Archives, to the Art Institute of Chicago, Oct. 5, 2010, curatorial object file, Art Institute
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