Seulle lieu de prélÚvement change : plutÎt que de placer un écouvillon dans le tube, le patient doit cracher dans le tube. Le dépistage salivaire du
MobilitĂ© et activitĂ© des besoins fondamentaux Un des traits fondamentaux de la nature humaine rĂ©side dans notre verticalitĂ©. L’ĂȘtre humain est le seul mammifĂšre Ă  se tenir debout et Ă  marcher de maniĂšre permanente sur ses 2 jambes. Nous sommes donc programmĂ©s » pour marcher. Cette bipĂ©die a abouti Ă  une sociĂ©tĂ© et un mode de vie oĂč tout est conçu Ă  hauteur de nos yeux, de nos yeux d’Homme debout. Se lever et se dĂ©placer est un besoin essentiel, fondamental, constitutif de notre condition humaine et de notre dignitĂ©. Sommaire MobilitĂ© et activitĂ© des besoins fondamentaux MobilitĂ© et vieillissement Principales consĂ©quences de la perte de mobilitĂ© Le soutien et l’aide Ă  la mobilitĂ© de la personne ĂągĂ©e Se mouvoir sur ses 2 jambes permet Ă  l’Homme de survivre » au quotidien mais lui apporte aussi la dignitĂ© et l’estime de soi. Le vieillissement physiologique, la maladie chronique, les Ă©vĂ©nements cardiaques, la maladie neurologique et la dĂ©ficience cognitive peuvent altĂ©rer la mobilitĂ© de maniĂšre partielle ou complĂšte, jusqu’à la perte d’autonomie. A son tour, la perte de mobilitĂ© affaiblit les fonctions essentielles de l’organisme. Maintenir le capital mobilitĂ© de la personne ĂągĂ©e est donc essentiel pour sa santĂ© globale et sa qualitĂ© de vie. Virginia Henderson, infirmiĂšre, enseignante et chercheuse, a classĂ© la capacitĂ© Ă  se mouvoir et maintenir une bonne posture » parmi nos 14 besoins fondamentaux1. Ce soutien Ă  la mobilitĂ© fait partie intĂ©grante des soins liĂ©s aux fonctions d’entretien et de continuitĂ© de la vie et visant Ă  compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes » qui s’inscrivent dans le cadre du rĂŽle propre de l’infirmierĂšre et de l’Aide-Soignant2. Au quotidien, l’Aidant d’une personne en perte de mobilitĂ© va apporter cette aide Ă  la mobilitĂ©, Ă  la manipulation, Ă  la communication3. Le maintien et l’accompagnement de ce besoin de posture debout et de dĂ©placement, entre ainsi dans le champ de compĂ©tence et/ou d’intervention des infirmiers, des aides-soignants et des aidants. Cet acte de soin Ă  part entiĂšre implique que les personnels de soin et les aidants non seulement comprennent les processus en jeu dans la mobilitĂ©, possĂšdent les connaissances permettant d’apprĂ©hender les diffĂ©rentes complications de la perte de mobilitĂ© et acquiĂšrent un savoir-faire technique et relationnel dans cette aide de proximitĂ©. Se lever et se dĂ©placer, l’un des 4 besoins fondamentaux dĂ©finis par la grille AGGIR La grille AGGIR pour Autonomie GĂ©rontologique Groupes Iso-Ressources dĂ©finit 4 besoins comme fondamentaux se lever et se dĂ©placer tout seul ; s’habiller et se couvrir tout seul ; se laver et faire ses besoins urine et selles tout seul ; se nourrir tout seul. MobilitĂ© et fonctionnement au quotidien Par se mouvoir, nous entendons ĂȘtre debout, ĂȘtre en mouvement, pouvoir prendre diffĂ©rentes postures. Pour atteindre ces objectifs, le bon fonctionnement de notre appareil locomoteur os, articulations et muscles, mais aussi de notre systĂšme nerveux central est essentiel. La capacitĂ© respiratoire, la fonction cardiaque jouent Ă©galement un rĂŽle clĂ© en permettant Ă  l’organisme de s’adapter Ă  l’effort. Cependant, certaines de ces fonctions peuvent dĂ©cliner ou ĂȘtre compromises avec l’ñge et avec elles, notre mobilitĂ© et notre autonomie. De la mobilitĂ© et l’activitĂ© dĂ©pendent, rĂ©ciproquement, de nombreuses fonctions. La mobilisation de toutes les parties du corps est nĂ©cessaire aux fonctions vitales la respiration, la circulation sanguine, l’élimination. La mobilitĂ© rĂ©gule l’appĂ©tit et le sommeil. Pratiquer une activitĂ© physique a donc une incidence globale sur notre santĂ©, un Ă©tat de complet bien-ĂȘtre physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmitĂ© »4. Le Physical Performance Test PPT, pour une Ă©valuation simple de la mobilitĂ© Cette mesure des activitĂ©s de la vie quotidienne, complĂ©mentaire de la grille AGGIR, est plus adaptĂ©e Ă  une Ă©valuation chez des sujets ĂągĂ©s fragiles et maintenus Ă  domicile. Le test initial comporte 9 items, mais il existe sous forme simplifiĂ©e avec 7 items. Ce test est validĂ© et utilisable chez les sujets ĂągĂ©s les plus fragiles, en institution. Cependant, il est facilement rĂ©alisable par le soignant et l’aidant, et rend bien compte des diffĂ©rentes formes de mobilitĂ© et de motricitĂ©. Ă©crire une phrase, simuler l’action de manger, prendre un livre et le mettre sur une Ă©tagĂšre, mettre et enlever une veste, ramasser une piĂšce de monnaie au sol, faire un tour complet, test de marche de 15 mĂštres. Le score est Ă©tabli pour chacun des items de 0 Ă  4, en prenant en compte le degrĂ© de rĂ©alisation et la durĂ©e. MobilitĂ©, santĂ© psychique et vie sociale Le bien ĂȘtre psychique et les relations sociales sont intimement liĂ©s Ă  la mobilitĂ© et Ă  la capacitĂ© de tenir une posture verticale. Le psychologue humaniste Abraham Maslow, classe ce besoin non seulement comme essentiel au plan physiologique et psychique, mais aussi dans l’accomplissement et l’estime de soi5. De nombreuses Ă©tudes ont montrĂ© que la perte de mobilitĂ© et d’autonomie induit l’isolement social, un facteur indĂ©pendant d’insuffisance de suivi sanitaire, de maladies, de dĂ©mence et de dĂ©cĂšs 6,7,8. MobilitĂ© et vieillissement La sarcopĂ©nie ou perte progressive de la masse, de la force et de la fonction musculaires au cours du vieillissement pourrait atteindre 63% des 55 ans et plus Ă  l’horizon 204510 Visuel Adobe Stock. Le vieillissement peut ĂȘtre dĂ©fini comme une pĂ©riode inĂ©vitable et naturelle de la vie humaine caractĂ©risĂ©e par une baisse des fonctions physiques, la perte du rĂŽle social jouĂ© comme adulte, des changements dans l’apparence physique et un acheminement graduel vers une diminution des capacitĂ©s »9. Principaux facteurs liĂ©s au vieillissement physiologique La perte de masse musculaire s’accĂ©lĂšre et lorsqu’elle devient sĂ©vĂšre, elle peut entraĂźner une sarcopĂ©nie, une maladie aujourd’hui bien documentĂ©e et qui faute de prĂ©vention, peut conduire Ă  un abandon progressif des activitĂ©s du quotidien, Ă  la perte d’autonomie et Ă  la dĂ©pendance. Si la condition touche aujourd’hui environ un EuropĂ©en sur 5 de plus de 55 ans, sa prĂ©valence pourrait atteindre 63% chez ce groupe de population d’ici 204510. Le remodelage osseux devient lui-aussi moins efficace ce qui entraĂźne une perte osseuse et, dans les cas plus sĂ©vĂšres, l’ostĂ©oporose, un facteur majeur de risque de fracture et de perte de mobilitĂ©, en particulier chez les plus ĂągĂ©s11. Les articulations finissent par s’user et les tissus cartilagineux s’amincissent, avec le risque de dĂ©veloppement de l’arthrose, une pathologie handicapante et douloureuse, qui entrave Ă©galement la mobilitĂ© chez les plus ĂągĂ©s. L’acuitĂ© des sens est rĂ©duite avec l’ñge. Alors qu’elles sont indispensables Ă  la stabilitĂ©, Ă  l’équilibre, au dĂ©placement, les capacitĂ©s visuelles et/ou auditives dĂ©clinent avec un retentissement sur la facilitĂ© Ă  se dĂ©placer, Ă  maintenir l’équilibre, Ă  percevoir les dangers, mais aussi sur la confiance en soi. Avec la perte d’équilibre, se dĂ©veloppe la peur de sortir de son domicile et la peur de la chute. La personne ĂągĂ©e rĂ©duit d’elle-mĂȘme son pĂ©rimĂštre de dĂ©placement, marche moins et saffaiblit. Ainsi, la vitesse de marche est non seulement un facteur bien documentĂ© de mobilitĂ© et de santĂ© mais Ă©galement un bon indicateur de santĂ© cognitive et d’espĂ©rance de vie12,13,14. Se mouvoir et maintenir une bonne posture, l’un des 14 besoins humains selon Virginia Henderson Besoin Description du besoin Respirer CapacitĂ© d’une personne Ă  maintenir un niveau d’échanges gazeux suffisant et une bonne oxygĂ©nation. Boire et manger CapacitĂ© d’une personne Ă  pouvoir boire ou manger, Ă  mĂącher et Ă  dĂ©glutir. Également Ă  avoir faim et absorber suffisamment de nutriments pour capitaliser l’énergie nĂ©cessaire Ă  son activitĂ©. Éliminer CapacitĂ© d’une personne Ă  ĂȘtre autonome pour Ă©liminer selles et urine et d’assurer son hygiĂšne intime. Également d’éliminer les dĂ©chets du fonctionnement de l’organisme. Se mouvoir et maintenir une bonne posture CapacitĂ© d’une personne de se dĂ©placer seule ou avec des moyens mĂ©caniques, d’amĂ©nager son domicile de façon adĂ©quate et de ressentir un confort. Également de connaĂźtre les limites de son corps. Dormir, se reposer CapacitĂ© d’une personne Ă  dormir et Ă  se sentir reposĂ©e. Également de gĂ©rer sa fatigue et son potentiel d’énergie. Se vĂȘtir et se dĂ©vĂȘtir CapacitĂ© d’une personne de pouvoir s’habiller et se dĂ©shabiller, Ă  acheter des vĂȘtements. Également de construire son identitĂ© physique et mentale. Maintenir sa tempĂ©rature corporelle dans la limite de la normale 37,2 °C CapacitĂ© d’une personne Ă  s’équiper en fonction de son environnement et d’en apprĂ©cier les limites. Être propre et protĂ©ger ses tĂ©guments CapacitĂ© d’une personne Ă  se laver, Ă  maintenir son niveau d’hygiĂšne, Ă  prendre soin d’elle et Ă  se servir de produits pour entretenir sa peau, Ă  ressentir un bien-ĂȘtre et de se sentir beau. Également Ă  se percevoir au travers du regard d’autrui. Éviter les dangers CapacitĂ© d’une personne Ă  maintenir et promouvoir son intĂ©gritĂ© physique et mentale, en connaissance des dangers potentiels de son environnement. Communiquer avec ses semblables CapacitĂ© d’une personne Ă  ĂȘtre comprise et comprendre grĂące Ă  l’attitude, la parole, ou un code. Également Ă  s’insĂ©rer dans un groupe social, Ă  vivre pleinement ses relations affectives et sa sexualitĂ©. Agir selon ses croyances et ses valeurs CapacitĂ© d’une personne Ă  connaĂźtre et promouvoir ses propres principes, croyances et valeurs. Également Ă  les impliquer dans le sens qu’elle souhaite donner Ă  sa vie. S’occuper en vue de se rĂ©aliser CapacitĂ© d’une personne Ă  avoir des activitĂ©s ludiques ou crĂ©atrices, des loisirs, Ă  les impliquer dans son auto-rĂ©alisation et conserver son estime de soi. Également de tenir un rĂŽle dans une organisation sociale. Se rĂ©crĂ©er CapacitĂ© d’une personne Ă  se dĂ©tendre et Ă  se cultiver. Également Ă  s’investir dans une activitĂ© qui ne se centre pas sur une problĂ©matique personnelle et d’en Ă©prouver une satisfaction personnelle. Apprendre CapacitĂ© d’une personne Ă  apprendre d’autrui ou d’un Ă©vĂ©nement et d’ĂȘtre en mesure d’évoluer. Également Ă  s’adapter Ă  un changement, Ă  entrer en rĂ©silience et Ă  pouvoir transmettre un savoir. Virgina Henderson dĂ©finit en 1994 un modĂšle de 14 besoins fondamentaux de l’ĂȘtre humain que les soignants et les aidants peuvent utiliser pour Ă©valuer l’autonomie d’un patient ou d’un proche5. La vitesse de marche, un critĂšre de mobilitĂ©, un indicateur de longĂ©vitĂ© 14 La vitesse de la marche des personnes ĂągĂ©es est associĂ©e Ă  la durĂ©e de survie ; l’espĂ©rance de vie restante prĂ©vue pour chaque sexe et chaque Ăąge augmente avec la vitesse de marche ; ainsi, une vitesse de marche d’environ 0,8 m/s correspond Ă  l’espĂ©rance de vie mĂ©diane Ă  la plupart des Ăąges et pour les deux sexes ; en deçà, Ă  une espĂ©rance de vie infĂ©rieure Ă  la moyenne, au-delĂ , supĂ©rieure Ă  la moyenne. l’indicateur vitesse de marche », associĂ© Ă  l’ñge et au sexe s’avĂšre aussi prĂ©cis que les estimations basĂ©es l’utilisation des aides Ă  la mobilitĂ©, les capacitĂ©s fonctionnelles, l’existence de maladies chroniques, les antĂ©cĂ©dents de tabagisme, la pression sanguine, indice de masse corporelle, ou encore les hospitalisations. les pieds de la personne ĂągĂ©e ont Ă©tĂ© mis Ă  rude Ă©preuve tout au long de la vie et peuvent avec l’ñge prĂ©senter des dĂ©formations, des plaies, des infections ou entraĂźner des troubles statiques. On estime ainsi que 65% de la population souffrent ou souffriront des pieds15, 16. Avec le vieillissement, le pied ne parvient plus Ă  jouer aussi efficacement son rĂŽle amortissant et dynamique, ce qui peut entraĂźner des douleurs ou des difficultĂ©s de chaussage qui peuvent rĂ©duire la mobilitĂ© Visuel Adobe Stock Douleurs au pied, perte de mobilitĂ© et comorbiditĂ©s chez le patient ĂągĂ©16 Une Ă©tude a documentĂ© l’association entre perte de mobilitĂ© et comorbiditĂ©s mĂ©diĂ©es par des douleurs au pied chez des patients ĂągĂ©s en moyenne de 55 ans. Elle identifie 5 clusters douleur Ă  la voute plantaire 26,8% douleur Ă  l’arriĂšre du pied 20,9% douleur au talon 13,3% Une prĂ©dominance de la douleur Ă  l’avant-pied, aux orteils et aux ongles est associĂ©e Ă  une incidence plus Ă©levĂ©e de l’obĂ©sitĂ© et du diabĂšte ; Maladies neurologiques et perte de mobilitĂ© Au-delĂ  des facteurs de vieillissement physiologique, les maladies, chroniques – comme l’obĂ©sitĂ© et le diabĂšte – voir plus haut et les maladies neurologiques liĂ©es Ă  l’ñge peuvent obĂ©rer la mobilitĂ© et l’activitĂ© chez les personnes ĂągĂ©es. Les dĂ©mences, dont la maladie d’Alzheimer, impactent directement les comportements liĂ©s Ă  la mobilitĂ©. La personne peut dĂ©ambuler, errer sans but, mais elle peut aussi refuser de se lever et de marcher. Ainsi, la dĂ©ambulation, un besoin incontrĂŽlable de marcher sans cesse et sans but apparent, est l’un des troubles moteurs aberrants pouvant se manifester au stade modĂ©rĂ© ou avancĂ© de la maladie. La personne dĂ©mente ne comprend pas la situation, ne comprend donc pas la nĂ©cessitĂ© de se dĂ©placer, d’accomplir une tĂąche ou une activitĂ©. Les soignants et les aidants notent Ă©galement chez leurs patients ou leurs proches une propension Ă  un nombre excessif de siestes diurnes, mĂȘme avant l’apparition des troubles associĂ©s Ă  la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer attaque en effet directement les zones du cerveau responsables de la veille, de l’activitĂ© et de la mobilitĂ© au cours de la journĂ©e17. La maladie de Parkinson les premiers symptĂŽmes rĂ©duction de la motricitĂ©, raideur et tremblements au repos entraĂźnent immanquablement une rĂ©duction des activitĂ©s du quotidien et de l’autonomie. Rapidement, le proche ou le patient parkinsonien souffre de troubles de la marche et de l’équilibre qui rendent toute activitĂ© difficile. La maladie de Charcot ou sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique, une autre maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative, touche prĂ©cisĂ©ment les motoneurones qui contrĂŽlent les muscles volontaires ce qui paralyse progressivement les patients. L’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral peut Ă©galement entraĂźner de nombreuses sĂ©quelles qui limitent la motricitĂ© et la mobilitĂ©, dont les troubles de l’équilibre, le steppage, l’hĂ©miparĂ©sie ou hĂ©miplĂ©gie. Troubles de la mobilitĂ© liĂ©s Ă  une atteinte neurologique Steppage ou pied tombant » anomalie de la marche liĂ©e Ă  une atteinte nerveuse, caractĂ©risĂ©e par une paralysie des muscles releveurs du pied et des orteils et un abaissement constant de la pointe du pied. HĂ©miparĂ©sie dĂ©ficit partiel de la force musculaire touchant la moitiĂ© droite ou gauche du corps HĂ©miplĂ©gie paralysie affectant la moitiĂ© gauche ou droite du corps DĂ©nutrition et incontinence, 2 causes majeures de perte de mobilitĂ© Deux autres Ă©tats pathologiques, souvent rencontrĂ©s en cas de maladie neurologique, sont moins souvent Ă©voquĂ©s dans la perte d’autonomie de la personne ĂągĂ©e. Pourtant, ils impactent directement la mobilitĂ© la dĂ©nutrition qui entraine une baisse de la masse musculaire et induit un Ă©tat de faiblesse et l’incontinence urinaire, qui conduit, souvent par manque de prise en charge adaptĂ©e, Ă  la sĂ©dentaritĂ© et Ă  l’isolement social. La dĂ©nutrition Elle touche 4 % des personnes ĂągĂ©es Ă  domicile et sa prĂ©valence augmente avec l’ñge. Si nous ne dĂ©velopperons pas Ă  nouveau cet Ă©tat et ses consĂ©quences – voir notre prĂ©cĂ©dent dossier18 -, nous rappellerons que la dĂ©nutrition favorise l’augmentation du risque de dĂ©clin fonctionnel et le basculement » dans la sarcopĂ©nie, la perte de mobilitĂ©, la fragilitĂ© et la perte d’autonomie. La malnutrition protĂ©ino-Ă©nergĂ©tique, quel que soit son mĂ©canisme, affaiblit l’organisme du sujet ĂągĂ© en l’obligeant Ă  puiser dans ses rĂ©serves. Elle entraĂźne aussi fatigue, asthĂ©nie, amaigrissement, aggravation des pathologies en cours et peut aller jusqu’à mettre le pronostic vital en jeu. La dĂ©tection par le soignant et/ou l’aidant de cette fragilitĂ©, permet des interventions nutritionnelles adaptĂ©es qui peuvent rĂ©duire le risque d’incapacitĂ©. L’incontinence Les fuites urinaires qui touchent 10 % des sujets ĂągĂ©s de 70 Ă  75 ans et 25% des personnes de plus de 85 ans et entre 50 et 70 % des sujets ĂągĂ©s rĂ©sidant en institution, sont Ă  l’origine de problĂšmes d’hygiĂšne, mais aussi de sĂ©dentaritĂ©, d’isolement, de restriction des activitĂ©s sociales et finalement d’institutionnalisation19. Faute de prise en charge adaptĂ©e, l’incontinence urinaire va modifier considĂ©rablement le comportement de la personne, favoriser sa sĂ©dentaritĂ© et l’isolement social, induire le syndrome dĂ©pressif et une souffrance psychique et physique Visuel Adobe Stock Les troubles de la continence constituent un bon exemple de pathologie dont les causes comprennent Ă  la fois le vieillissement physiologique, notamment musculaire, certaines pathologies chroniques -comme l’obĂ©sitĂ©-, et les anomalies du systĂšme neurologique. En effet, la continence nĂ©cessite Ă  la fois un bon systĂšme musculo-ligamentaire urinaire, une vessie capable de se relĂącher pendant le remplissage et de se contracter pendant la miction, un sphincter efficient ainsi qu’un pĂ©rinĂ©e solide, mais aussi un systĂšme nerveux en bonne santĂ©. Avec l’ñge cependant, le plancher pelvien fatigue et le systĂšme nerveux vĂ©gĂ©tatif qui contrĂŽle la vessie peut ĂȘtre altĂ©rĂ©, ce qui peut provoque des contractions accidentelles des muscles vĂ©sicaux. Faute de prise en charge adaptĂ©e, l’incontinence peut favoriser sa sĂ©dentaritĂ© et l’isolement social, induire le syndrome dĂ©pressif et une souffrance psychique et physique. La personne n’ose plus sortir peur de ne pas savoir oĂč sont les toilettes, peur de ralentir un groupe, apprĂ©hension d’une gĂȘne olfactive, peur de se salir, peur que les autres se rendent compte
. Un traitement inadaptĂ© de l’incontinence mauvais choix de protections urinaires ou soins inadĂ©quats ou douloureux contribue Ă  la perte de mobilitĂ©, au dĂ©veloppement de troubles de l’humeur et du comportement. Soignant » Incontinence Chaque situation est unique. Le rĂŽle de l’aidant est primordial pour aider la personne Ă  accepter une prise en charge adaptĂ©e de son incontinence. Quelques principes Ă  respecter le choix des protections doit faire partie du projet de vie du patient ou de la personne aidĂ©e ; l’aidant va devoir s’appuyer sur le niveau d’incontinence saturation des protections et les habitudes mictionnelles de la personne, mais aussi sur la mobilitĂ© et les activitĂ©s de la personne aidĂ©e ; Il existe aujourd’hui des protections parfaitement adaptĂ©es aux niveaux d’incontinence et de mobilitĂ© Chez le patient autonome, on prĂ©fĂšrera pour une incontinence modĂ©rĂ©e, les protections Ă  capacitĂ© d’absorption de 500 ml Ă  ml, de type sous-vĂȘtements absorbants, ressemblant Ă  un sous-vĂȘtement classique les slips absorbants » ex TENA Pants ou les changes anatomiques ex TENA Comfort Proskin, Ă  porter avec un slip de maintien ex TENA Fix pour une incontinence sĂ©vĂšre, les protections Ă  capacitĂ© d’absorption de 500 ml Ă  plus de ml voire ml, dont les grandes protections ex TENA Comfort Super ou TENA Comfort Extra et les changes complets superabsorbants comme le TENA Slip Super ou Maxi ou le change TENA Flex avec ceinture Super ou Maxi ; chez les personnes dĂ©pendantes, atteintes de troubles neurologiques et/ou en cas de nycturie, les grandes protections avec filet de maintien ex TENA Fix ; chez les patients alitĂ©s, les changes complets seront Ă©galement prĂ©fĂ©rĂ©s. Principales consĂ©quences de la perte de mobilitĂ© Les principaux facteurs de la perte de mobilitĂ© sont liĂ©s au vieillissement physiologique et aux maladies chroniques et/ou neurologiques liĂ©es Ă  l’ñge. Ses consĂ©quences sont une aggravation des mĂȘmes facteurs. La perte de mobilitĂ© entraĂźne la personne ĂągĂ©e dans une spirale oĂč l’isolement social, la peur de l’extĂ©rieur, la perte de confiance et d’autonomie vont dĂ©tĂ©riorer la santĂ© osseuse et musculaire, accroĂźtre le risque de blessures et de fractures, l’incidence de maladies chroniques, dont le surpoids et l’obĂ©sitĂ©, accĂ©lĂ©rer la neurodĂ©gĂ©nĂ©rescence et le dĂ©clin cognitif. L’éloignement gĂ©ographique, l’absence ou la raretĂ© des relations familiales, la perte progressive du rĂ©seau amical, conjuguĂ©s Ă  la peur de sortir, l’inadaptation de la rue, des accĂšs et des transports au handicap et l’absence de groupes ou d’associations de proximitĂ© en sont les principales causes d’isolement social Visuel Adobe Stock L’isolement social, est la premiĂšre consĂ©quence de la perte de mobilitĂ©. DĂ©fini comme un nombre de contacts <4 contacts physiques par semaine, l’isolement social est un facteur Ă  part entiĂšre de problĂšmes de santĂ© et de dĂ©cĂšs. L’isolement renforce la restriction de la mobilitĂ© et des dĂ©placements chez la personne ĂągĂ©e. Un risque accru de chutes. La rĂ©duction des capacitĂ©s d’adaptation, la perte des rĂ©flexes, l’affaiblissement des organes sensoriels et la rĂ©duction des activitĂ©s physiques fragilisent la personne ĂągĂ©e et accentuent le risque de chute. Une personne ĂągĂ©e de plus de 65 ans fait en moyenne 3 chutes par an. Si 10 % seulement des chutes entrainent une fracture col du fĂ©mur, poignet, coccyx, 90 % des chutes entraĂźnent une fracture psychologique21. Une fonction d’élimination perturbĂ©e Perdre sa mobilitĂ© c’est aussi ne plus pouvoir accomplir un autre besoin fondamental humain Ă©liminer » selles et urines, mais aussi les dĂ©chets liĂ©s au fonctionnement normal de l’organisme. Le transit intestinal est liĂ© Ă  la mobilitĂ©. L’alitement et ses complications Autre consĂ©quence majeure de la perte de mobilitĂ©, une sĂ©dentaritĂ© et un risque d’alitement plus Ă©levĂ©s. Au lit ou au fauteuil », le patient devient littĂ©ralement » grabataire. Avec de multiples complications Ă  la clĂ©, dont la constipation, l’infection bronchique ou urinaire ou encore la phlĂ©bite. Autre complication sĂ©vĂšre de dĂ©cubitus, l’escarre, ou plaie consĂ©cutive Ă  une hypoxie tissulaire provoquĂ©e par une pression excessive et prolongĂ©e. Escarre et DAI, des facteurs de risque communs L’escarre et la dermatite associĂ©e Ă  l’incontinence partagent un facteur de risque commun majeur, l’alitement et l’immobilitĂ©. En prĂ©venant l’apparition d’une DAI, on prĂ©vient celle d’une escarre et inversement. L’utilisation de crĂšme de toilette hydratante ex TENA WashCream permet de rĂ©duire les lĂ©sions liĂ©es Ă  l’humiditĂ© associĂ©e Ă  l’incontinence. La peau est plus saine, mieux hydratĂ©e, le risque de plaies cutanĂ©es est Ă©galement rĂ©duit. Il peut ĂȘtre opportun de protĂ©ger la peau plus vulnĂ©rable des personnes ĂągĂ©es en cas d’immobilitĂ© ou de frottements prolongĂ©s. Il existe des crĂšmes barriĂšres » Ex TENA Barrier Cream adaptĂ©es Ă  la protection de la peau et Ă  la prĂ©vention des lĂ©sions cutanĂ©es liĂ©es Ă  l’incontinence. Une crĂšme protectrice Ex TENA Zinc Cream peut Ă©galement apporter, une protection aux peaux irritĂ©es, fragiles et vieillissantes. Les aidants ne doivent pas oublier que la santĂ© et l’intĂ©gritĂ© cutanĂ©e participent aussi Ă  la mobilitĂ© Visuel TENA. Le soutien et l’aide Ă  la mobilitĂ© de la personne ĂągĂ©e Le maintien de la motricitĂ© et la prĂ©vention de la perte de mobilitĂ© peuvent faire la diffĂ©rence au niveau des rĂ©sultats de santĂ©, de la longĂ©vitĂ©, et de la qualitĂ© de vie du patient ĂągĂ©. Les soignants et les aidants ont un rĂŽle considĂ©rable Ă  jouer en rĂ©unissant les conditions, au quotidien, d’un mode de vie plus sain. MĂȘme chez des personnes trĂšs ĂągĂ©es, une alimentation Ă©quilibrĂ©e et diversifiĂ©e 18 et la pratique de l’exercice physique -ou d’une activitĂ© physique adaptĂ©e- permettent d’entretenir voire de dĂ©velopper le capital mobilitĂ©22. La pratique de l’exercice est la meilleure des prĂ©ventions pour un vieillissement en bonne santĂ© et un maintien de la mobilitĂ© Adobe Stock. L’encouragement Ă  l’exercice physique Les Ă©tudes se multiplient -et nous ne pourrons pas toutes les citer- pour prĂ©coniser la pratique de l’exercice non seulement comme la base du maintien de la mobilitĂ© et de l’autonomie du patient ĂągĂ©, y compris chez le patient dĂ©ment23, mais comme la premiĂšre des prĂ©ventions pour un vieillissement en bonne santĂ©. Si le Plan National Nutrition SantĂ© PNNS et les recommandations internationales prĂ©conisent 30 minutes d’activitĂ©s physiques modĂ©rĂ©es par semaine Ă  l’ñge adulte, les derniĂšres Ă©tudes ouvrent des pistes plus prĂ©cises exercices de force et de rĂ©sistance, HITT High Intensity Interval Training adaptĂ© Ă  l’ñge et Ă  l’état de santĂ©, permettent de maintenir la santĂ© musculaire et osseuse, de rĂ©duire les taux de chute et la mortalitĂ©, de lutter contre la maladie cardiaque et mĂ©tabolique mais aussi de freiner la dĂ©ficience cognitive liĂ©e Ă  l’ñge. La pratique d’un exercice adaptĂ© permet de rĂ©duire tous ces facteurs de risque Ă©voquĂ©s de perte de mobilitĂ©. MĂȘme en cas de maladie neurologique, dont la maladie de Parkinson, il existe des exercices adaptĂ©s qui vont prĂ©server la santĂ© musculaire et maintenir au maximum le capital mobilitĂ©. PrĂ©parer la personne Ă  la situation de chute La peur de chuter, de ne pas se relever, d’avoir Ă  passer de nombreuses heures sur le sol, la hantise d’une hospitalisation, d’un possible non-retour Ă  domicile restreignent le souhait de mobilitĂ© chez la personne ĂągĂ©e. Une personne prĂ©parĂ©e rĂ©agira mieux en cas de chute. Expliquer Ă  la personne que tout le monde peut chuter, quel que soit l’ñge mais qu’apprendre Ă  se relever peut permettre d’appeler les secours ou d’attendre l’arrivĂ©e de l’aidant ou du soignant. Se relever d’une chute en 4 mouvements Basculer du dos sur le cĂŽtĂ© en ramenant le bras opposĂ© En position latĂ©rale, plier et ramener la jambe extĂ©rieure vers le haut Passer en position ventrale, agenouillĂ© sur la jambe repliĂ©e, prendre appui sur les coudes et sur le genou Se mettre Ă  4 pattes, puis prendre appui, si possible sur un meuble pour s’aider Ă  se relever. TĂ©moignage L’encouragement Ă  la mobilitĂ©, une affaire d’équipe Une des rĂ©sidentes les plus jeunes dont j’ai eu Ă  m’occuper, S., ĂągĂ©e de 62 ans, est entrĂ©e en EHPAD Ă  la suite d’une impossibilitĂ© de vivre seule Ă  domicile. En surpoids, elle ne se dĂ©plaçait plus qu’en fauteuil roulant. Fataliste, lĂ©gĂšrement dĂ©pressive, elle s’apprĂȘtait Ă  vivre le restant de sa vie dĂ©pendante de son fauteuil. C’était sans compter sur le dynamisme de l’équipe soignante. Aides-soignants, Infirmiers, kinĂ©sithĂ©rapeute, ergothĂ©rapeute, psychologue ont conjuguĂ©s leurs efforts. Lentement, sollicitĂ©e quotidiennement, Sylvie a commencĂ© Ă  se mettre debout pour quelques soins d’hygiĂšne, pour se regarder dans le miroir de la salle de bains. Puis a esquissĂ© quelques pas maladroits, douloureux au dĂ©but puis de plus en plus enhardis. Les soignants n’ont jamais renoncĂ©. Sylvie a retrouvĂ© le sourire et au terme d’une rééducation longue peut dorĂ©navant, avec l’aide de son rollator Ă©quipĂ© d’un siĂšge, se rendre au village. L’aide Ă  la mobilitĂ© la marche, la meilleure des pratiques La marche est aujourd’hui documentĂ©e comme la meilleure forme d’exercice, praticable au grand air, la plus accessible, la mieux adaptable aux capacitĂ©s de la personne aidĂ©e. Lutter contre l’inactivitĂ© ou la perte de mobilitĂ© en incitant la personne aidĂ©e Ă  effectuer par elle-mĂȘme, quand cela est possible, les tĂąches de la vie quotidienne. Ces tĂąches permettent de mobiliser la plupart des muscles du corps et entretiennent aussi la capacitĂ© cognitive-et notamment la mĂ©moire de travail. Mobiliser la personne ĂągĂ©e en cas de perte de mobilitĂ©, l’aider Ă  se lever de sa chaise ou de son fauteuil toutes les 2 heures et faire le tour de la piĂšce est dĂ©jĂ  un dĂ©but. Partager de petits exercices aĂ©robiques l’aide d’un kinĂ©sithĂ©rapeute pourra ĂȘtre utile pour Ă©tablir un programme d’exercice d’étirement et de mobilisation. Un parcours de marche pourra Ă©galement ĂȘtre Ă©tabli en fonction des capacitĂ©s physiques et de l’endurance de la personne aidĂ©e. Ce parcours pourra ĂȘtre Ă©tabli au domicile, tout comme Ă  l’extĂ©rieur, lorsque le temps le permet. PrĂ©voir de petits obstacles Ă  contourner ou Ă  enjamber permettra Ă  la personne de travailler son Ă©quilibre. Lutter contre la peur La peur de la perte d’équilibre doit ĂȘtre anticipĂ©e. Donner le bras, proposer un appui sĂ©curise et renforce la relation soignant-soignĂ©, aidant-aidĂ© et le plaisir d’ĂȘtre ensemble. Cet accompagnement permet aussi d’évaluer la marche de la personne accompagnĂ©e une marche Ă  tout petits pas est une manifestation de la peur et de la perte de confiance. C’est Ă©galement un signe prĂ©dictif du risque de chute, car la personne ne lĂšve pas assez les pieds. Lutter contre cette tendance en donnant le bras et en incitant la personne Ă  bien lever ses pieds permet donc de rĂ©duire le risque de perte d’équilibre et de chute. Pour accompagner la personne, il est recommandĂ© de toujours se placer du cĂŽtĂ© le plus valide de la personne accompagnĂ©e. Proposer une aide matĂ©rielle, comme une canne ou une aide Ă  la marche, sans dramatiser, peut aussi sĂ©curiser, Ă  terme, la personne aidĂ©e. L’accompagnement Ă  la marche, en pratique Si la personne marche seule sur le cĂŽtĂ© prĂ©fĂ©rĂ© de la personne, bras en barre poser son bras Ă  l’horizontal sous le bras de la personne Ă  soutenir comme si notre bras formait une barre d’appui. Si la personne marche avec une canne sur le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  la canne, bras en barre Si la personne marche avec un cadre de marche ou un rollator rester derriĂšre elle. Bon pied, bon Ɠil » La santĂ© et le confort du pied sont essentiels Ă  la pratique rĂ©guliĂšre de la marche. Il est conseillĂ© de marcher pieds nus dans la maison autant que de possible ; maintenir les ongles courts et avoir si besoin recours Ă  des soins de pĂ©dicurie ; masser la voute plantaire, le pied, mobiliser les orteils, aprĂšs la toilette ; penser Ă  s’hydrater les pieds. Certaines crĂšmes seront indiquĂ©es, lors de la toilette, pour l’hydratation du corps, sans oublier les pieds Ex TENA Body Lotion ProSkin Le pied de la personne diabĂ©tique doit faire l’objet d’un examen quotidien. En perdant de la sensibilitĂ©, la personne diabĂ©tique ne sent pas la blessure qui peut dĂ©gĂ©nĂ©rer en plaie chronique, empĂȘcher le chaussage et entraver la marche. Des chaussures inadaptĂ©es peuvent suffire Ă  dĂ©courager une personne ĂągĂ©e Ă  marcher. La personne doit opter pour des chaussures confortables, adaptĂ©e aux dĂ©formations Ă©ventuelles de ses pieds ; la chaussure doit ĂȘtre suffisamment large pour permettre aux orteils de bouger ; de prĂ©fĂ©rence, l’ouverture sera totale pour introduire facilement le pied ; les scratchs seront prĂ©fĂ©rĂ©s aux lacets, la chaussure doit bien maintenir le pied et le talon. Les talons ne doivent pas dĂ©passer 4 cm de hauteur. L’accompagnement Ă  la dĂ©ambulation chez le patient dĂ©ment La dĂ©ambulation est une forme de mobilitĂ© qu’il faut savoir aussi accompagner chez le patient dĂ©ment. L’aidant doit dĂ©crypter », accompagner et sĂ©curiser la dĂ©ambulation du patient dĂ©ment Visuel Adobe Stock DĂ©crypter la dĂ©ambulation permet de dĂ©tecter un inconfort ou un Ă©tat pathologique le patient dĂ©ment peut au travers de la dĂ©ambulation manifester un inconfort physique vĂȘtements trop serrĂ©s, envie d’aller aux toilettes, soif, constipation
, un inconfort psychologique incomprĂ©hension de la situation, absence de reconnaissance de nouvelles » personnes, nouveau protocole de prise en charge, modification dans sa routine
 ou un Ă©tat pathologique douleur, hyperthermie
 Si ces dĂ©ambulations doivent ĂȘtre surveillĂ©es, pour autant, il ne faut pas tenter de les contenir et d’empĂȘcher cette marche. Respecter la dĂ©ambulation du malade, c’est prĂ©server sa part de libertĂ© et de dignitĂ©. » Parfois aussi, le patient se refuse Ă  bouger. L’aidant doit alors amener la personne Ă  se mouvoir. Lui proposer un but, un dĂ©rivatif chercher une photo, apporter son aide pour ranger, venir chercher un verre d’eau
 Quelques conseils pour une dĂ©ambulation plus vivable et plus sĂ©cure Organiser un espace de dĂ©ambulation sans obstacle Cacher » la porte de sortie avec un rideau Promener » rĂ©guliĂšrement le malade Ă  l’extĂ©rieur Remplacer l’envie de sortir par d’autres activitĂ©s jeux, danse, gestes de la vie quotidienne Si la dĂ©ambulation a lieu la nuit et entraine une inversion jour-nuit, il peut ĂȘtre intĂ©ressant au rĂ©veil nocturne de donner Ă  manger, pour favoriser le retour au calme puis au lit. Renforcer ensuite l’activitĂ© physique dans la journĂ©e permettra de rĂ©duire la dĂ©ambulation nocturne. Canne ou cadre de marche ? La canne Simple d’utilisation elle est souvent le premier accessoire des personnes en lĂ©gĂšre perte d’équilibre ; PrĂ©fĂ©rer les cannes tripodes 3 pieds au sol beaucoup plus stables que la canne simple ; Une canne doit ĂȘtre rĂ©glĂ©e Ă  la bonne hauteur la poignĂ©e tenue par la main doit ĂȘtre Ă  peu prĂšs au niveau de la hanche ; Penser que le coude doit ĂȘtre flĂ©chi Ă  20-30 degrĂ©s pour Ă©viter des contractures musculaires du bras ; La canne doit toujours ĂȘtre placĂ©e du cĂŽtĂ© le plus valide. Le dĂ©ambulateur Ce dispositif est une rĂ©elle clĂ© pour maintenir l’autonomie pour la personne en difficultĂ©, il est synonyme d’indĂ©pendance retrouvĂ©e ; Le dĂ©ambulateur est plus rassurant que la canne et dĂšs qu’un trouble de l’équilibre s’installe, il devient le partenaire indispensable pour continuer Ă  marcher et sortir du domicile ; Quel cadre de marche choisir ? Pour les transferts assis-debout, opter pour un cadre de marche fixe, sans roue et plus stable, pour la marche, ce cadre nĂ©cessite de la force pour ĂȘtre soulevĂ© et peut s’avĂ©rer difficile en cas d’utilisation sur de plus longues distances. Un dĂ©ambulateur rollator sera alors prĂ©fĂ©rĂ©, si la personne est autonome et capable d’utiliser les freins. Dans ce cas, on prĂ©fĂšrera pour les sorties Ă  l’extĂ©rieur, un 4 roues, souvent Ă©quipĂ© d’un panier et d’un siĂšge pour permettre une station assise de repos, pour une utilisation Ă  l’intĂ©rieur, un 3 roues suffira, en cas de problĂšme de faible force, un 2 roues, compromis entre cadre de marche et rollator classique, plus lĂ©ger et plus maniable sera prĂ©fĂ©rĂ©. La mobilisation de la personne ĂągĂ©e Verticaliser une personne, mĂȘme si elle ne se dĂ©place pas est essentiel. Lui permettre de prendre appui sur ses 2 jambes, lorsque cela est possible, permet au corps de prĂ©server une capacitĂ© respiratoire, aux muscles et aux articulations de travailler un peu. Sur le plan mental, les bĂ©nĂ©fices aussi sont lĂ  chez la personne alitĂ©e, cette verticalisation permet de conserver une sensation et une image de son corps et de prĂ©server son estime de soi. L’installation au fauteuil permet Ă  la personne non seulement le changement de position, mais une reprise de contact, visuel, avec la vie, l’activitĂ©, son environnement et son entourage. Prendre le temps de s’installer Ă  cĂŽtĂ© d’elle, permet de partager son intimitĂ© et, Ă  sa hauteur, de lui rendre » toute sa dignitĂ©. Mobiliser contre l’escarre l’escarre est une plaie qui entraine une souffrance physique et morale, limite la mobilitĂ© et l’autonomie et retentit souvent et de maniĂšre sous-estimĂ©e sur la qualitĂ© de vie des patients. La mobilitĂ© joue un rĂŽle clĂ© dans la prĂ©vention de l’escarre -tout comme la nutrition et les soins de la peau-. L’objectif de la mobilisation et des changements de position reste la dĂ©charge des points d’appui afin de prĂ©venir la survenue d’escarres tout en prĂ©servant le confort du patient. Bonnes pratiques de mobilisation du patient porteur d’escarre Ces changements doivent ĂȘtre programmĂ©s si la personne se trouve limitĂ©e dans sa capacitĂ© de changer et de contrĂŽler la position de son corps au lit ou au fauteuil ; Ils doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s toutes les 2 Ă  3 heures en fonction des capacitĂ©s et de l’état du patient ; Chaque positionnement peut par exemple ĂȘtre photographiĂ© par un ergothĂ©rapeute et ensuite ĂȘtre affichĂ© prĂšs du patient pour permettre aux aidants de positionner les patients de maniĂšre efficace et confortable ; Le rythme des changements de position doit ĂȘtre discutĂ© avec l’aidant, en tenant compte des souhaits du patient et de son Ă©tat. En conclusion marcher, se dĂ©placer est un acte si naturel qu’il faut ĂȘtre immobilisĂ© par la maladie ou par un accident de la vie pour comprendre Ă  quel point c’est un besoin fondamental et vital. Le soignant et l’aidant doivent donc se mettre Ă  la place » du patient ou de la personne aidĂ©e pour comprendre l’envie irrĂ©pressible de bouger, ce besoin de libertĂ© et d’autonomie qui reste entier, en dĂ©pit du handicap. Nous, aidants naturels ou soignants professionnels, nous devons rendre aux personnes en perte de mobilitĂ© cette libertĂ© de mouvements et cette joie de se dĂ©placer. Nous devons trouver le moyen de rendre cette dignitĂ© attachĂ©e Ă  l’Être debout » qui reprĂ©sente la libertĂ©, la confiance et l’estime de soi. Si la marche est ralentie, si les pas sont moins assurĂ©s, s’il est besoin d’une aide Ă  la marche, nous ne devons pas oublier que l’envie de mouvement et d’autonomie reste entiĂšre chez la plupart de nos proches et de nos patients. Fabienne Bail, InfirmiĂšre, Cadre de santĂ© Ex-Responsable PĂŽle Soins EHPAD et Formatrice en soins infirmiers. Biblio Code de la SantĂ© publique relatif Ă  l’exercice professionnel Articles R 4311-5 The Principles and Practice of Nursing de 1994 Virginia Henderson, V. Traduction française La nature des soins infirmiers InterEditions, Paris, France, 1994 ISBN 9782729605032 HAS 2014 Le soutien des aidants non professionnels OMS Organisation mondiale de la SantĂ© Actes officiels 1946 Motivation and Personality Abraham Maslow Harper & Brothers, 1954 Annals of Family Medicine September/October 2018 doi Social Isolation and Patient Experience in Older Adults Am J Epidemiol. November 16, 2018 doi Social isolation and mortality in US black and white men and women Health Psychology Dec 22, 2014 Chronic Illness and Loneliness in Older Adulthood The Role of Self-Protective Control Strategies. Le Vieillissement Mishara Professeur de Psychologie Ă  l’UniversitĂ© du Quebec, Riedel Professeur de Psychologie Ă  la South State University- Minnesota- Presses Universitaires de France World Congress on Osteoporosis, Osteoarthritis & Musculoskeletal Diseases WCO-IOF-ESCEO 2016 16-Apr-2016 The Future Prevalence of Sarcopenia in Europe CongrĂšs EULAR Abstract N° OP0043 et Annals of Rheumatic Diseases via Eurekalert Nearly two-thirds of American osteoporotic hip fractures are seen in the extreme elderly » American Academy of Neurology 2012 How Fast You Walk and Your Grip in Middle Age May Predict Dementia, Stroke Read Study Neurology July 2014; DOI Motoric cognitive risk syndrome Multi-country prevalence and dementia risk JAMA 2011 January 5, 2011 DOI Gait Speed and Survival in Older Adults Gerontology 2017 DOI Foot Function, Foot Pain, and Falls in Older Adults The Framingham Foot Study Arthritis Care and Research 2017 DOI Identification of Clusters of Foot Pain Location in a Community Sample Alzheimer’s and Dementia August 12, 2019 DOI In Press Eurekalert AAAS 12-Aug-2019 Alzheimer’s disease destroys neurons that keep us awake SAD N°71 Aide Ă  l’alimentation de la personne ĂągĂ©e BJU International 20 March 2018 DOI Sitting time, physical activity and the risk of lower urinary tract symptoms a cohort study Petits FrĂšres des Pauvres Septembre 2019 Etude isolement et territoires des personnes ĂągĂ©es enseignements et prĂ©conisations J Am Med Dir Assoc. 2013 doi Fear of falling in patients with hip fractures prevalence and related psychological factors. Frontiers in Physiology 30 August 2019 DOI Comparable Rates of Integrated Myofibrillar Protein Synthesis Between Endurance-Trained Master Athletes and Untrained Older Individuals Journal of the American Geriatrics 24 January 2018 DOI Can Exercise Improve Cognitive Symptoms of Alzheimer’s Dementia? A Meta-Analysis Oct 21, 2020 10signes et symptĂŽmes de la maladie d’Alzheimer. Les pertes de mĂ©moire qui nuisent Ă  la vie quotidienne ne font pas partie du processus normal de vieillissement. Il peut s’agir d’un symptĂŽme de la maladie d’Alzheimer ou d’une dĂ©mence connexe.Alzheimer, maladie mortelle du cerveau, engendre un dĂ©clin progressif de la mĂ©moire, de la pensĂ©e et des aptitudes au

Le placenta est l'organe qui, pendant la gestation, transmet au fƓtus les nutriments dont il a besoin pour se dĂ©velopper et grandir. Il Ă©volue tout au long des neufs mois et est naturellement expulsĂ© hors de l'utĂ©rus lors de l'accouchement. Mais que se passe-t-il si le placenta vieillit prĂ©maturĂ©ment pendant la grossesse ? On fait le point. Le placenta est l'un des organes les plus importants pendant la grossesse, puisqu'il est responsable de l'alimentation du bĂ©bĂ© pendant la gestation. Il commence Ă  se former une fois que l'embryon est implantĂ© dans l'utĂ©rus. GrĂące Ă  la circulation du sang, il permet Ă  la mĂšre de transmettre au foetus l'oxygĂšne et les nutriments nĂ©cessaires Ă  son bon dĂ©veloppement. En outre, le placenta permet au bĂ©bĂ© d'expulser les dĂ©chets, transmet des hormones et protĂšge le foetus physiquement et la grossesse se dĂ©roule normalement, le cycle de vie du placenta se termine Ă  l'accouchement. Il n'a plus besoin d'assurer ses fonctions, c'est Ă  ce moment-lĂ  qu'il se calcifie. Il est ensuite expulsĂ© naturellement hors de l'utĂ©rus. Cependant, dans certains cas, le placenta vieillit prĂ©maturĂ©ment, c'est-Ă -dire avant la fin de la grossesse. Que se passe-t-il alors ? On vous dit savoir si le placenta vieillit prĂ©maturĂ©ment ? Un placenta vieillissant, vieux ou hypermature n'alimente pas normalement le bĂ©bĂ©. Cela peut donc entraĂźner un retard dans le travail, car l'enfant ne se dĂ©veloppe pas Ă  un rythme normal, mais plus lentement. Le seul moyen de dĂ©tecter le vieillissement prĂ©maturĂ© du placenta est l'Ă©chographie. On cherche notamment Ă  identifier les Ă©ventuels symptĂŽmes de calcification le placenta se calcifie naturellement au fur et Ă  mesure qu’il mĂ»rit. Il atteint gĂ©nĂ©ralement un Ă©tat de calcification avancĂ©e Ă  la fin de la grossesse. En fonction de la taille du foetus, on peut Ă©galement voir s'il se dĂ©veloppe Ă  un bon rythme. Si le mĂ©dein dĂ©tecte un vieillissement prĂ©maturĂ© du placenta, il peut recommander Ă  la future maman de se reposer, voire de suivre un traitement qui amĂ©liorera le flux sanguin qui irrigue l'organe. Cela stimulerait le dĂ©veloppement du bĂ©bĂ©. Quelles sont les consĂ©quences sur la grossesse ? Le vieillissement du placenta peut affecter la croissance du fƓtus, car en n'accomplissant pas ses fonctions, il ne transmet pas au bĂ©bĂ© l'oxygĂšne et les nutriments dont il a besoin pour se dĂ©velopper. Mais avant de s'alarmer, il est important de prendre en compte quelques Ă©lĂ©ments. D'abord, il faut savoir qu'il existe diffĂ©rents degrĂ©s de maturitĂ© pour cet organe I, II et III. De plus, le fait que notre placenta murisse prĂ©maturĂ©ment ne signifie pas forcĂ©ment qu'il ne remplit pas ses fonctions. Il est essentiel de ne pas oublier que le vieillissement du placenta est un processus naturel tout au long de la gestation. On peut dire qu'un placenta a vieilli prĂ©maturĂ©ment s'il a atteint les grades II ou III avant la 34e semaine de grossesse. Afin de prĂ©venir les risques Ă©ventuels pour notre santĂ© et celle de notre bĂ©bĂ©, il est nĂ©cessaire de se rendre Ă  tous les rendez-vous mĂ©dicaux obligatoires au cours de la grossess, pour s'assurer du bon dĂ©veloppement du foetus. Si le placenta a cessĂ© de remplir ses fonctions plus tĂŽt que prĂ©vu, il est possible que votre gynĂ©cologue-obstĂ©tricien recommande de provoquer l'accouchement, pour ne pas mettre le bĂ©bĂ© en danger. La solution la plus adaptĂ©e Ă  votre cas dĂ©pendra d'un avis mĂ©dical. Quelles sont les causes possibles du vieillissement du placenta ?Certains facteurs sont susceptibles d'influencer le vieillissement prĂ©maturĂ© du placenta, tels que Le tabagisme, pouvant provoquer une calcification de l'organe. Des maladies telles que l'hypertension ou le diabĂšte. Des pathologies rĂ©nales et vasculaires Le syndrome des antiphospholipides SAPL, qui affecte le systĂšme immunitaire et amĂšne la mĂšre Ă  produire des anticorps attaquant cet organe Un prĂ©cĂ©dent accouchement par cĂ©sarienne Bien que ces facteurs peuvent ĂȘtre significatifs de la durĂ©e du cycle de vie du placenta, il n'est pas possible de prĂ©dire si ce sera le cas. En outre, bien que certains de ces cas soit inĂ©vitable, il est possible de rĂ©duire les risques de vieillissement prĂ©maturĂ© du placenta en adoptant un mode de vie sain et Ă©quilibrĂ© et en prenant soin de notre santĂ© pendant la grossesse. Ainsi, il est conseillĂ© de surveiller son alimentation et d'effectuer un suivi prĂ©natal sĂ©rieux et constant durant la lire aussi 21 façons incroyables de deviner le sexe d'un futur bĂ©bĂ© 10 questions pour tout savoir sur les vergetures de grossesse © Getty Images Quelques exercices de sport pour femme enceinte Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. Journaliste spĂ©cialisĂ©e en parentalitĂ©, Elise Ă©crit pour aufeminin et Parole de mamans. Elle est aussi trĂšs engagĂ©e dans la lutte pour les droits des femmes. Si vous ne devez retenir que 


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Untest de croissance microbiologique ou challenge-test est l’étude de l’évolution dans un aliment de populations de microorganismes inoculĂ©s de maniĂšre volontaire. L’avantage du challenge-test est de pouvoir tirer des conclusions sur des faits Ă©tablis car le produit a Ă©tĂ© inoculĂ© volontairement de maniĂšre contrĂŽlĂ©e avec des microorganismes prĂ©alablement Un trouble cognitif peut avoir diverses causes vieillissement, traumatisme cĂ©rĂ©bral, maladie, etc. Lorsqu’elle est liĂ©e Ă  l’ñge, cette dĂ©gradation des capacitĂ©s reste le plus souvent modĂ©rĂ©e et n’évolue pas fatalement vers la dĂ©mence. Voici les principaux points Ă  connaĂźtre pour permettre aux personnes ĂągĂ©es de comprendre et d’agir sur les troubles cognitifs. Ils se caractĂ©risent par une altĂ©ration des fonctions cĂ©rĂ©brales, en particulier de la mĂ©moire. Les symptĂŽmes sont trĂšs variables, selon la zone du cerveau atteinte. Les troubles cognitifs ne sont pas forcĂ©ment synonymes de baisse des capacitĂ©s intellectuelles les personnes touchĂ©es ont plutĂŽt tendance Ă  oublier leur numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ou le nom d’une personne ; Ă  perdre des objets ; Ă  mal s’organiser ; etc. Ces troubles impactent d’abord la vitesse de traitement des informations le cerveau rĂ©agit moins rapidement. Parfois sans s’en rendre compte, la personne peut mettre davantage de temps Ă  rĂ©aliser certaines actions. Dans un second temps peuvent apparaĂźtre des troubles de la mĂ©moire, principalement concernant le souvenir d’évĂšnements personnels, comme des lieux ou des Ă©motions. Il est important d’identifier les symptĂŽmes des troubles cognitifs lĂ©gers, dans le but d’éviter une Ă©volution vers une pathologie plus grave. Du vieillissement normal Ă  la maladie d’Alzheimer En vieillissant, l’organisme devient moins efficace car les cellules ne se rĂ©gĂ©nĂšrent plus de la mĂȘme façon. Les personnes ĂągĂ©es remarquent habituellement un ralentissement psychomoteur mouvements plus lents, moins souples. De mĂȘme pour le cerveau, qui aura plus de difficultĂ©s Ă  effectuer des tĂąches complexes. Tous ces signes sont normaux et ne doivent pas inquiĂ©ter outre mesure. Le trouble cognitif lĂ©ger, quant Ă  lui, se manifeste par une baisse de mĂ©moire, mais le senior reste tout Ă  fait autonome au quotidien. Les personnes atteintes d’un dĂ©clin cognitif lĂ©ger prĂ©sentent toutefois davantage de risques de dĂ©velopper la maladie d’Alzheimer, forme de dĂ©mence la plus connue dans nos sociĂ©tĂ©s. Une dĂ©mence est un trouble qui apparaĂźt progressivement, dĂ©gradant la mĂ©moire et le comportement gĂ©nĂ©ral. Ces dysfonctionnements s’accompagnent souvent de troubles psychologiques, en premier lieu la dĂ©pression. Il ne faut pas confondre ces diffĂ©rents Ă©tats. MalgrĂ© l’anxiĂ©tĂ© frĂ©quente des personnes ĂągĂ©es quant Ă  leur santĂ©, il faut garder Ă  l’esprit qu’il est normal de faire des oublis, quel que soit l’ñge. On y prendra garde s’ils deviennent trop frĂ©quents, et commencent Ă  compliquer la vie quotidienne. Quels sont les terrains favorables aux troubles cognitifs ? AVC / Traumatismes crĂąniens Les troubles cognitifs proviennent d’un dommage cĂ©rĂ©bral, ayant entraĂźnĂ© des sĂ©quelles durables. On retient principalement le traumatisme crĂąnien et l’Accident Vasculaire CĂ©rĂ©bral AVC, une dĂ©faillance de la circulation du sang qui peut affecter en partie le cerveau. SclĂ©rose en plaques La SclĂ©rose en Plaques SEP peut s’accompagner de troubles cognitifs les personnes atteintes se plaignent parfois de leur mĂ©moire, ou de difficultĂ©s dans certaines activitĂ©s. S’il peut s’agir de symptĂŽmes liĂ©s Ă  la SEP, fatigue, tendance dĂ©pressive, etc., ces signes peuvent Ă©galement traduire l’apparition de troubles cognitifs. Maladie d’Alzheimer On distingue 3 phases Ă©volutives La premiĂšre la phase prĂ©-dĂ©mentielle, correspondant Ă  l’apparition des premiers symptĂŽmes. Les personnes sont autonomes au quotidien, avec toutefois un dĂ©ficit au niveau de la mĂ©moire. La seconde la phase dĂ©mentielle oĂč l’autonomie est clairement diminuĂ©e pour les gestes essentiels de tous les jours. La derniĂšre la phase de dĂ©mence sĂ©vĂšre, stade auquel la perte d’autonomie est complĂšte. Aux troubles cognitifs viennent souvent s’ajouter des troubles comportementaux agitation ou apathie, hallucinations ou neurologiques Ă©pilepsie. Plusieurs annĂ©es sĂ©parent les premiers signes de la maladie du stade ultime. Troubles alimentaires ou dĂ©nutrition Il est prouvĂ© que les personnes anorexiques, boulimiques ou sujet Ă  la dĂ©nutrition peuvent prĂ©senter des difficultĂ©s au niveau des prises de dĂ©cision et de la mĂ©moire, avec des fonctions cognitives altĂ©rĂ©es. DĂ©pression chez le sujet ĂągĂ© Chez le senior, les troubles cognitifs et la dĂ©pression vont souvent de pair. Les personnes ĂągĂ©es sont rĂ©guliĂšrement confrontĂ©es Ă  des pertes et des bouleversements dĂ©cĂšs d’un proche, hospitalisation, etc., parfois difficiles Ă  gĂ©rer. C’est pourquoi il est utile de ne pas rĂ©duire les oublis Ă  une perte de capacitĂ© chez les seniors, mais Ă  envisager Ă©galement l’aspect psychique, pour mieux comprendre les causes du dĂ©ficit cognitif. Impact de la santĂ© vasculaire sur le dĂ©clin cognitif / Source Le Figaro PrĂ©vention et prise en charge des troubles cognitifs quelles solutions ? HygiĂšne de vie et stimulation de la mĂ©moire Comme l’ont dĂ©montrĂ© diffĂ©rentes Ă©tudes, le dĂ©clin cognitif peut ĂȘtre prĂ©venu en agissant sur certains facteurs prise en charge du stress, de la dĂ©pression, et globalement de toutes maladies chroniques, qui augmentent les risques de troubles cognitifs. L’hygiĂšne de vie est Ă©galement primordiale. ActivitĂ© physique suffisante, alimentation adaptĂ©e et Ă©quilibrĂ©e, vie sociale enrichissante, activitĂ©s culturelles et intellectuelles sont les principales pistes Ă  explorer. La rĂ©alitĂ© virtuelle est Ă©galement un outil de dĂ©tente et de bien-ĂȘtre pour les personnes atteintes de troubles cognitifs. MĂ©ditation La mĂ©ditation de pleine conscience aurait un impact positif sur les fonctions cognitives. La façon de respirer affecte en effet directement la chimie du cerveau, et peut contribuer Ă  amĂ©liorer la santĂ© cĂ©rĂ©brale. Il est possible de dĂ©velopper des capacitĂ©s de concentration, ou encore de susciter des Ă©motions positives. Traitements existants La prise en charge des troubles cognitifs se rĂ©sume en un traitement mĂ©dicamenteux, combinĂ© Ă  une thĂ©rapie. Les cas de dĂ©mence rĂ©versible existent, quand le trouble provient d’un dĂ©sĂ©quilibre alimentaire, d’une dĂ©pression ou encore d’une infection. De bonnes raisons pour les personnes ĂągĂ©es de ne pas ĂȘtre dĂ©faitistes, car le choix d’un mode de vie plus sain et d’activitĂ©s plaisantes ont une grande influence sur les capacitĂ©s mentales. Pour cela, des aides extĂ©rieures telles qu’une aide Ă  domicile rĂ©guliĂšre peuvent aider les personnes ĂągĂ©es Ă  retrouver un bon rythme de vie et de surveiller leur santĂ©. Cest en fait le soda qui est Ă  l’origine d’un vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© de nos corps et c’est scientifiquement prouvĂ© ! En effet, une Ă©tude scientifique menĂ©e en 2014, publiĂ©e On dit qu’un bon vin s’amĂ©liore avec l’ñge. Mais tout ne s’amĂ©liore pas avec l’ñge. Les muscles sont en tĂȘte de cette liste. Ce que vous trouverez dans cet article Qu’est-ce que la sarcopĂ©nie ? Causes PrĂ©vention Qu’est-ce que la sarcopĂ©nie ? La sarcopĂ©nie est la perte de masse et de fonction musculaires qui survient avec l’ñge. Alors qu’il est normal pour la plupart des gens de perdre environ 1 % de leur masse musculaire chaque annĂ©e aprĂšs l’ñge de 30 ans, les personnes atteintes de sarcopĂ©nie connaissent un dĂ©clin plus important. Il n’existe pas de test unique pour la sarcopĂ©nie. Le diagnostic repose sur une sĂ©rie de tests qui mesurent la taille et la force des muscles, ainsi que la capacitĂ© Ă  effectuer des activitĂ©s comme marcher, monter des escaliers ou saisir des objets. La sarcopĂ©nie est la perte de masse et de fonction musculaires qui survient avec l’ñge. Pendant la sarcopĂ©nie, le tissu musculaire est remplacĂ© par de la graisse. Quelles sont les causes de la sarcopĂ©nie ? La taille et la fonction des muscles dĂ©pendent de nombreux facteurs et la perturbation de l’un d’entre eux peut entraĂźner une sarcopĂ©nie. Il n’est donc pas surprenant qu’il n’existe pas de cause unique Ă  la sarcopĂ©nie. Au contraire, les Ă©tudes ont rapportĂ© des liens avec plusieurs circonstances. L’insuffisance de protĂ©ines alimentaires, la carence en vitamine D et le stress oxydatif sont quelques-uns des Ă©lĂ©ments les plus courants associĂ©s Ă  la sarcopĂ©nie. Faible teneur en protĂ©ines alimentaires Les acides aminĂ©s, qui sont les Ă©lĂ©ments constitutifs des protĂ©ines musculaires, sont un composant clĂ© des muscles. La source d’acides aminĂ©s est constituĂ©e par les protĂ©ines alimentaires. L’intestin absorbe les acides aminĂ©s, ce qui envoie un signal fort Ă  l’organisme pour qu’il lance des processus de construction musculaire. Le site recommandation pour l’apport quotidien en protĂ©ines est d’environ 1 g/kg pour les adultes sĂ©dentaires, et jusqu’à 1,7 g/kg pour les personnes qui font de l’exercice. Il existe des preuves suggĂ©rant qu’en vieillissant, la sensibilitĂ© aux protĂ©ines alimentaires diminue et que les acides aminĂ©s absorbĂ©s par l’alimentation sont des stimulateurs moins puissants de la croissance musculaire. Si un apport excessif en protĂ©ines alimentaires peut crĂ©er des problĂšmes de santĂ©, il est possible d’augmenter les protĂ©ines alimentaires chez les personnes ĂągĂ©es sans atteindre ces niveaux, et l’augmentation des protĂ©ines alimentaires peut surmonter l’insensibilitĂ© aux acides aminĂ©s qui vient normalement avec le vieillissement. Un faible apport en protĂ©ines est une des causes de la sarcopĂ©nie. La recommandation concernant l’apport quotidien en protĂ©ines est d’environ 1 g/kg pour les adultes sĂ©dentaires, et jusqu’à 1,7 g/kg pour les personnes qui font de l’exercice. Carence en vitamine D Une perte de force musculaire est un signe courant de carence en vitamine D. Les Étude longitudinale sur le vieillissement aux Pays-Bas ont rapportĂ© que les personnes ĂągĂ©es prĂ©sentant un faible taux de vitamine D <25 mmol/L Ă©taient deux fois plus susceptibles de souffrir de sarcopĂ©nie. Les examens systĂ©matiques des Ă©tudes de recherche montrent que SupplĂ©mentation en vitamine D corrige les dysfonctionnements musculaires chez les adultes prĂ©sentant une carence en vitamine D. Les adultes ayant de faibles niveaux de ce nutriment en bĂ©nĂ©ficient le plus. Les adultes dont le taux de vitamine D est normal ont aucun avantage aprĂšs la supplĂ©mentation . Stress oxydatif Les espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne font partie du mĂ©tabolisme normal, mais une production excessive peut endommager de nombreux tissus de l’organisme, y compris les muscles. Les antioxydants issus de l’alimentation permettent de maĂźtriser le stress oxydatif. Il s’agit notamment du sĂ©lĂ©nium, des flavonoĂŻdes et de la vitamine E. Les personnes prĂ©sentant une carence en sĂ©lĂ©nium et en vitamine E sont plus susceptibles de dĂ©velopper une sarcopĂ©nie, et les supplĂ©ments de vitamine E peuvent inverser une certaine faiblesse musculaire. Cependant, la vitamine E n’augmente pas la taille ou la force musculaire chez les personnes dont le Les taux de vitamine E se situent dans la fourchette normale . Une supplĂ©mentation en vitamine E et D et ralentir la perte musculaire chez les personnes prĂ©sentant des carences en nutriments. Le vieillissement entraĂźne une diminution de la consommation alimentaire AprĂšs l’ñge de 40 ans, l’apport Ă©nergĂ©tique peut diminuer de 25 %. un processus que l’on appelle l’anorexie du vieillissement ». La baisse de la consommation alimentaire est le rĂ©sultat d’un certain nombre de changements liĂ©s au vieillissement, allant de la perte du goĂ»t aux modifications des hormones qui contrĂŽlent l’appĂ©tit. La dĂ©pression et la dĂ©mence, les problĂšmes physiques, notamment les troubles gastro-intestinaux et les difficultĂ©s de dĂ©glutition, ou les problĂšmes socio-Ă©conomiques, comme la pauvretĂ©, peuvent tous exacerber le dĂ©clin de la consommation alimentaire. Au niveau mondial, le risque de malnutrition chez les personnes ĂągĂ©es varie fortement, mais jusqu’à 25 % des adultes de plus de 65 ans sont exposĂ©s au risque de malnutrition.. Ces dĂ©fis alimentaires peuvent crĂ©er un stress sur le corps qui se traduit finalement par une perte de masse musculaire et de force, conduisant Ă  la sarcopĂ©nie. Comment puis-je prĂ©venir la sarcopĂ©nie par le rĂ©gime alimentaire et l’exercice physique ? Un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© est prĂ©fĂ©rable L’identification d’un seul composant alimentaire comme cible pour le traitement de la sarcopĂ©nie pose un problĂšme, car elle ne tient pas compte de la complexitĂ© des rĂ©gimes alimentaires. Souvent, une carence alimentaire en un nutriment est associĂ©e Ă  d’autres carences. Se concentrer sur des Ă©lĂ©ments individuels ne permet pas non plus de prendre en compte la maniĂšre dont les nutriments peuvent interagir. Des Ă©tudes montrent que les rĂ©gimes riches en fruits, lĂ©gumes et poissons gras aident Ă  maintenir la force musculaire. Alors que les personnes ĂągĂ©es peuvent avoir besoin de certaines modifications alimentaires, comme une augmentation de l’apport en protĂ©ines, Dans l’ensemble, une alimentation Ă©quilibrĂ©e est suffisante pour assurer une fonction musculaire normale et pour ralentir les effets du vieillissement, sauf si une carence nutritionnelle spĂ©cifique est identifiĂ©e. Augmentez votre consommation d’acides gras omĂ©ga-3 Les acides gras omĂ©ga-3 sont des graisses essentielles pour l’organisme. Ils aident Ă  stabiliser les cellules et Ă  fournir de l’énergie. Comme l’organisme ne peut pas fabriquer ces acides gras, il doit les obtenir par le biais de l’alimentation ou de supplĂ©ments. Le poisson et les huiles de poisson sont d’excellentes sources d’acides gras omĂ©ga-3, tout comme les choux de Bruxelles, les noix et les graines de lin. Certains aliments comme le lait, les Ɠufs et les yaourts peuvent ĂȘtre enrichis en acides gras omĂ©ga-3 par l’ajout d’huile d’algues. Bien qu’il existe des preuves des avantages modĂ©rĂ©s pour la santĂ© des acides gras omĂ©ga-3 alimentaires, la l’utilisation de supplĂ©ments pour amĂ©liorer la santĂ© reste non prouvĂ©e et la prise d’une quantitĂ© excessive peut provoquer des saignements et interfĂ©rer avec le systĂšme immunitaire . Certaines donnĂ©es suggĂšrent que la carence en acides gras omĂ©ga-3 joue un rĂŽle dans la sarcopĂ©nie. UNE mĂ©ta-analyse a montrĂ© que les niveaux d’acides gras omĂ©ga-3 alimentaires Ă©taient rĂ©duits chez les personnes atteintes de sarcopĂ©nie. UNE examen systĂ©matique de 66 Ă©tudes de recherche testant les avantages des acides gras polyinsaturĂ©s omĂ©ga-3 a rĂ©vĂ©lĂ© que la supplĂ©mentation augmentait la masse musculaire et amĂ©liorait la fonction. Les preuves d’un lien entre les acides gras polyinsaturĂ©s omĂ©ga-3 et la sarcopĂ©nie sont positives, mais de force modĂ©rĂ©e. Bien qu’un lien n’ait pas Ă©tĂ© fermement Ă©tabli, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que ces Les acides gras alimentaires peuvent protĂ©ger les muscles en stimulant les cellules musculaires pour qu’elles absorbent les acides aminĂ©s et fabriquent des protĂ©ines, ou en agissant comme des tampons contre le stress oxydatif. L’exercice Le remĂšde miracle L’entraĂźnement en rĂ©sistance – communĂ©ment appelĂ© musculation » – est un traitement recommandĂ© pour la sarcopĂ©nie. Une Ă©tude portant sur 50 hommes et femmes ĂągĂ©s de 50 Ă  79 ans a testĂ© la capacitĂ© d’un programme de 24 semaines d’entraĂźnement en rĂ©sistance faible ou modĂ©rĂ©e Ă  amĂ©liorer la musculature chez les personnes atteintes de sarcopĂ©nie. Les participants ont effectuĂ© 3 sĂ©ries de 14 rĂ©pĂ©titions chaque jour d’exercice, trois fois par semaine. L’exercice de faible intensitĂ© a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour la taille des muscles, mais l’exercice modĂ©rĂ© a eu un impact plus important sur la taille et la fonction. Une analyse de 22 Ă©tudes a rĂ©vĂ©lĂ© que l’entraĂźnement en rĂ©sistance 1 Ă  3 fois par semaine pendant 18 semaines amĂ©liorait la taille et la force musculaires chez les personnes ĂągĂ©es de 75 ans et plus. L’entraĂźnement en rĂ©sistance peut prĂ©venir la sarcopĂ©nie. L’exercice et les protĂ©ines en un coup de poing L’association d’une supplĂ©mentation en protĂ©ines et d’un exercice physique stimule l’assimilation des protĂ©ines alimentaires et la croissance ou le maintien des muscles. Une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs nĂ©erlandais a constatĂ© que l’haltĂ©rophilie d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e augmentait l’absorption des protĂ©ines alimentaires et la synthĂšse des protĂ©ines musculaires chez les hommes de plus de 70 ans Ă  des niveaux similaires Ă  ceux des hommes de moins de 25 ans. Examen de 22 essais cliniques randomisĂ©s par ce mĂȘme groupe de chercheurs a trouvĂ© des bĂ©nĂ©fices musculaires similaires de l’association d’exercices et de complĂ©ments protĂ©inĂ©s chez des personnes ayant participĂ© Ă  des programmes d’entraĂźnement en rĂ©sistance sur plusieurs semaines. Ces Ă©tudes montrent qu’une combinaison d’exercices de rĂ©sistance et d’une augmentation modĂ©rĂ©e des protĂ©ines alimentaires peut limiter le risque de sarcopĂ©nie. Comment faire de la musculation pour prĂ©venir la sarcopĂ©nie ? Les exercices qui ciblent les grands groupes de muscles du bas du corps sont importants en raison de leur rĂŽle dans la vie quotidienne, qu’il s’agisse de se lever d’une chaise ou de marcher. Cependant, vous devez faire une rotation des groupes musculaires pour obtenir une approche Ă©quilibrĂ©e. Initiation Ă  la musculation doivent ĂȘtre effectuĂ©es en utilisant 30 Ă  60 % du poids maximal, et 6 Ă  12 rĂ©pĂ©titions. Vous pouvez augmenter progressivement la charge jusqu’à 70%, avec l’objectif Ă  long terme d’atteindre 85% du maximum. De mĂȘme, Ă  mesure que votre force s’amĂ©liore, vous pouvez augmenter le nombre de sĂ©ries pour chaque exercice jusqu’à un maximum de trois. SĂ©parez les sĂ©ries par 1 Ă  2 minutes de repos, et faites suivre chaque exercice de pauses de 3 Ă  5 minutes. Commencer par une seule sĂ©ance de musculation par semaine est un bon moyen de commencer. A terme, effectuez des sĂ©ances d’entraĂźnement de rĂ©sistance deux fois par semaine avec plusieurs jours de sĂ©paration pour permettre la rĂ©cupĂ©ration musculaire. Bien qu’une troisiĂšme sĂ©ance puisse accroĂźtre votre force musculaire, il existe un risque de blessure. Une meilleure option est de faire d’autres activitĂ©s qui apportent plus d’équilibre Ă  votre programme d’exercices. Bien que le problĂšme principal de la sarcopĂ©nie soit une diminution de la force musculaire, des programmes d’exercices variĂ©s comprenant des exercices de musculation, des activitĂ©s d’aĂ©robic et des exercices d’équilibre permettent d’offrir un programme bien Ă©quilibrĂ© pour amĂ©liorer la forme et la santĂ© gĂ©nĂ©rales.

Commentréduire les ridules ? La premiÚre chose à faire, c'est de désaltérer sa peau assoiffée. " L'hydratation est le meilleur des anti-ùge ", assure Marie-Estelle Roux. Il est donc primordial d'abreuver sa peau matin et soir, quelle que soit la nature de celle-ci. Les gestes de base : appliquer une crÚme et/ou un sérum riches en

Peut-on prĂ©dire l'Ă©tat de santĂ© passĂ© 70 ans ? Un facteur pronostique de bonne santĂ© vient d'ĂȘtre identifiĂ© chez les seniors. Il s'agit tout simplement de tester ses performances lors de l'activitĂ© physique la plus courante qui soit la marche. Les 70 ans et plus, capables de parcourir assez rapidement une distance de 400 mĂštres, ont les meilleures chances de rester en bonne santĂ© dans les six annĂ©es Ă  physiques et Ă©tat de santĂ©Il serait trĂšs utile aux mĂ©decins de disposer d'un test capable de prĂ©dire l'Ă©tat de santĂ© futur des personnes ĂągĂ©es. Chez les plus jeunes par exemple, le fait de pratiquer des activitĂ©s physiques ou d'ĂȘtre inversement sĂ©dentaire, est un bon indicateur du risque cardiovasculaire et de mortalitĂ© en gĂ©nĂ©ral. Or ce facteur n'avait jamais Ă©tĂ© testĂ© dans la population ĂągĂ©e. 400 mĂštres Ă  piedPrĂšs de volontaires hommes et femmes ĂągĂ©s de 70 Ă  89 ans ont Ă©tĂ© recrutĂ©s entre 1997 et 1998. Tous Ă©taient alors en bonne santĂ©. Il leur a Ă©tĂ© demandĂ© de parcourir une distance de 400 mĂštres sur un tapis roulant, aussi rapidement que possible. La capacitĂ© Ă  parcourir cette distance en totalitĂ© et le temps nĂ©cessaire pour accomplir cet exercice ont Ă©tĂ© notĂ©s pour chaque personne. Environ 86% des sujets ont rĂ©ussi avec succĂšs cet exercice, tandis que 13% ont Ă©tĂ© incapables de tenir la NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir Newman et coll., JAMA, 295 17 2018-26, 2006.
Lameilleure santĂ© possible, durant vos 40 ans et au-delĂ . C'est un fait indĂ©niable : le temps passe et notre corps change. Notre santĂ© au jour le jour se comparerait au beau temps et au mauvais temps. Tout comme les journĂ©es ensoleillĂ©es sont suivies d'orages Ă©phĂ©mĂšres, les jours de santĂ© sont entrecoupĂ©s de rhumes, de reniflements Contre les effets dangereux pour la santĂ© d’un systĂšme immunitaire en proie Ă  un vieillissement prĂ©maturĂ©, des chercheurs ont dĂ©couvert que la bonne gestion du stress est primordiale. A l’inverse, le stress chronique favorise quant Ă  lui une mauvaise hygiĂšne de vie, facteur de risque Ă  part entiĂšre d’une immunitĂ© malmenĂ©e. Le stress, un danger sous-estimĂ© pour le bon fonctionnement de notre systĂšme immunitaire ? En lui-mĂȘme, le stress chronique est dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme un facteur dĂ©clenchant ou aggravant de nombreuses maladies hypertension artĂ©rielle, psoriasis, eczĂ©ma, maladie de Crohn, asthme, ulcĂšre gastrique
 D’autres Ă©tudes encore, ont dĂ©montrĂ© qu’il pouvait faire office d’accĂ©lĂ©rateur de vieillissement » en amplifiant l’effet nĂ©faste des radicaux libres sur l’organisme, Ă  l’origine d’un processus d’oxydation, ce qui va avoir pour consĂ©quence un vieillissement prĂ©maturĂ© des cellules
 notamment du systĂšme immunitaire. Ce constat, une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© de Californie du Sud l’a de nouveau Ă©tabli dans une Ă©tude publiĂ©e dans les Actes de l'AcadĂ©mie nationale des sciences PNAS. Celle-ci indique que le stress, sous forme d'Ă©vĂ©nements traumatisants, de stress au travail et de facteurs de stress quotidiens, accĂ©lĂšre le vieillissement du systĂšme immunitaire, augmentant potentiellement le risque de cancer, maladies cardiovasculaires et de maladies dues Ă  des infections telles que le COVID-19. Alors que la population mondiale de personnes ĂągĂ©es augmente, il est essentiel de comprendre les disparitĂ©s en matiĂšre de santĂ© liĂ©es Ă  l'Ăąge. Les changements du systĂšme immunitaire liĂ©s Ă  l'Ăąge jouent un rĂŽle essentiel dans le dĂ©clin de la santĂ©. », explique l’auteur principal de l'Ă©tude, le Pr Eric Klopack. Cette Ă©tude aide Ă  clarifier les mĂ©canismes impliquĂ©s dans le vieillissement immunitaire accĂ©lĂ©rĂ©. » À mesure que les gens vieillissent, le systĂšme immunitaire se dĂ©grade petit Ă  petit naturellement, une condition appelĂ©e immunosĂ©nescence ». Ainsi, avec l'Ăąge avancĂ©, le profil immunitaire d'une personne s'affaiblit et comprend trop de globules blancs usĂ©s en circulation et trop peu de globules blancs frais » prĂȘts Ă  affronter de nouveaux virus et germes envahisseurs. L’équipe scientifique rappelle que le vieillissement immunitaire est associĂ© non seulement au cancer, mais aussi aux maladies cardiovasculaires athĂ©rosclĂ©rose, hypertension, infarctus, insuffisance cardiaque, AVC, Ă  un risque accru de pneumonie ou encore Ă  une efficacitĂ© rĂ©duite des et mauvaise hygiĂšne de vie cercle vicieux nĂ©faste pour le systĂšme immunitaireMais quels mĂ©canismes peuvent expliquer des diffĂ©rences de santĂ© drastiques chez les adultes du mĂȘme Ăąge ? En partant de cette question, les chercheurs ont dĂ©cidĂ© de voir s'ils pouvaient Ă©tablir un lien entre l'exposition au stress au cours de la vie le dĂ©clin de la vigueur du systĂšme immunitaire. Ils ont pour cela recoupĂ© des donnĂ©es issues d’une Ă©tude menĂ©e par l'UniversitĂ© du Michigan, une Ă©tude longitudinale nationale sur l'Ă©conomie, la santĂ©, la situation matrimoniale, la situation familiale et les systĂšmes de soutien publics et privĂ©s de retraitĂ©s. Pour calculer l'exposition Ă  diverses formes de stress social, ils ont analysĂ© les rĂ©ponses d'un Ă©chantillon de 5 744 adultes de plus de 50 ans. Les participants ont rĂ©pondu Ă  un questionnaire conçu pour Ă©valuer leurs expĂ©riences en matiĂšre de stress, y compris les Ă©vĂ©nements stressants de la vie, le stress chronique, la vie quotidienne et la discrimination. Des Ă©chantillons de sang ont ensuite Ă©tĂ© analysĂ©s par cytomĂ©trie en flux, une technique de laboratoire qui compte et classe les cellules sanguines lorsqu'elles passent une par une dans un flux Ă©troit devant un dĂ©couvrir Ă©galement Voici comment faire la diffĂ©rence entre le stress et l’anxiĂ©tĂ©Les rĂ©sultats ont montrĂ© que les personnes ayant des scores de stress plus Ă©levĂ©s avaient des profils immunitaires apparemment plus ĂągĂ©s, avec des pourcentages plus faibles de nouveaux globules blancs combattants les maladies et des pourcentages plus Ă©levĂ©s de globules blancs usĂ©s ». Cette association est restĂ©e forte mĂȘme aprĂšs avoir contrĂŽlĂ© l'Ă©ducation, le tabagisme, l'alcool, l’indice de masse corporelle et la race ou l'origine ethnique des participants. Si certaines sources de stress peuvent ĂȘtre impossibles Ă  contrĂŽler, leurs effets, eux, sont notables dans un domaine prĂ©cis. En effet, les lymphocytes T, un composant essentiel de l'immunitĂ©, mĂ»rissent dans une glande appelĂ©e thymus, situĂ©e juste devant et au-dessus du cƓur. À mesure que les gens vieillissent, le tissu de leur thymus rĂ©trĂ©cit et est remplacĂ© par du tissu adipeux, ce qui rĂ©duit la production de ces cellules immunitaires. Des recherches antĂ©rieures avaient dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ© que ce processus est accĂ©lĂ©rĂ© par des facteurs liĂ©s au mode de vie comme une mauvaise alimentation et une activitĂ© physique faible, associĂ©s au stress moments de plaisir, du sport, une alimentation Ă©quilibrĂ©e
 les rĂ©flexes anti-stress Dans cette Ă©tude, aprĂšs avoir contrĂŽlĂ© statistiquement une mauvaise alimentation et trĂšs peu d'exercice physique, le lien entre le stress et le vieillissement immunitaire accĂ©lĂ©rĂ© n'Ă©tait pas aussi fort. » ajoute le Pr Eric Klopack. Cela signifie que les personnes qui subissent plus de stress ont tendance Ă  avoir de moins bonnes habitudes alimentaires et d'exercice, ce qui explique en partie pourquoi elles ont un vieillissement immunitaire accĂ©lĂ©rĂ©. » C’est pourquoi l’équipe scientifique donne cette bonne nouvelle l’amĂ©lioration des habitudes alimentaires et une pratique sportive trĂšs rĂ©guliĂšre chez les seniors peuvent aider Ă  compenser le vieillissement immunitaire associĂ© au stress. Une autre piste d’intervention concerne le cytomĂ©galovirus CMV, un virus de la mĂȘme famille que celui du bouton de fiĂšvre, de l’herpĂšs gĂ©nital ou de la varicelle. L'infection par le cytomĂ©galovirus est bĂ©nigne, mais les personnes dont le systĂšme immunitaire est affaibli par une maladie chronique ou un traitement mĂ©dicamenteux ont un risque plus Ă©levĂ© de dĂ©velopper des symptĂŽmes sĂ©vĂšres lors de cette recherches rĂ©centes ont montrĂ© que le CMV serait Ă  l'origine du vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© du systĂšme immunitaire, et si ce dernier est dormant » la plupart du temps comme le zona ou l'herpĂšs labial, il peut Ă©clater surtout lorsqu'une personne subit un stress Ă©levĂ©. Les chercheurs concluent par consĂ©quent, que la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e contre le CMV pourrait ĂȘtre une intervention simple et puissante pour rĂ©duire les effets du stress sur le vieillissement immunitaire. » Et pour agir Ă  la source et rĂ©duire autant que possible son stress, il existe des rĂ©flexes simples Ă  appliquer au quotidien comme le recommande la SociĂ©tĂ© Française de Cardiologie. A commencer par pratiquer au moins 30 minutes d’activitĂ© physique par jour pour renforcer son systĂšme anti-stress, boire le moins possible de l’alcool, arrĂȘter le tabac, manger Ă©quilibrĂ© ou encore s’accorder des moments de dĂ©tente chaque jour relaxation, mĂ©ditation, lecture, musique, cinĂ©ma et veiller Ă  exprimer ses Ă©motions. Si besoin, il existe des aides psychologiques Ă  la gestion du stress sophrologie, thĂ©rapies cognitivo-comportementales
 qui impliquent, pour certaines d’entre elles, l’accompagnement par un thĂ©rapeute. . 208 551 85 563 189 457 528 796

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