Dents le pĂ©trin. A travers l’expĂ©rience traumatisante des Dents de la mer de Spielberg, on peut devenir cinĂ©phile en apnĂ©e. S’il y a une chose que je n’ai jamais faite et que je ne
Description du produit Figurine POP! Les Dents de la mer, modĂšle Quint 9 en vinyle taille env. 9 cm, en emballage boĂźte-fenĂȘtre. Fiche technique Reference FK38564 Marque Funko EAN 889698385640 État Produit neuf SĂ©curitĂ© du produit Attention Ne convient pas aux enfants de moins de 3 utiliser sous la surveillance d'un adulte Avis Soyez le premier Ă  donner votre avis ! Livraison Livraison Ă  domicile Predict sur rendez-vous Livraison prĂ©vue entre le 02/09/2022 et le 06/09/2022 Livraison en relais Pickup Livraison prĂ©vue entre le 02/09/2022 et le 06/09/2022 Relais Colis Livraison prĂ©vue entre le 02/09/2022 et le 07/09/2022 4 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie Les Dents de la mer - Coffret... 36,95 € Les Dents de la mer - PiĂšce de... 12,95 € Les Dents de la mer - Figurine... 43,95 € Les Dents de la mer - Figurine... 46,96 €
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Pop YummyZ; Ikke ! Bang ! Fafa Le Geek; One Piece 864 : Les Dents De La Mer. C’est un cauchemar —> Big Mom sur le Thousand Sunny !!! « OĂč est mon gĂąteau ?!! » rugit-elle tandis que l’équipage la contemple dans la plus grande impuissance. Pendant ce temps, Luffy tente de dĂ©velopper son Haki De L’Observation mais ça ne fonctionne pas !
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Ouvrages / BD T-shirts Sweats Divers BOX Bloody Store NouveautĂ©s Mon compte Panier Validation de la commande Contact Accueil / Produits dĂ©rivĂ©s / Divers / Les dents de la mer-JAWS-Serviette de plage 140x70cm 25,00€ TTC Les dents de la mer-JAWS-Serviette de plage Serviette de plage 140x70cm 4 en stock quantitĂ© de Les dents de la mer-JAWS-Serviette de plage 140x70cm Ajouter Ă  la liste de souhaits CatĂ©gories Divers, Les dents de la mer Produits similaires BEETLEJUICE PLAYING CARDS / CARTES A JOUER BEETLEJUICE 10,00€ TTC Ajouter au panier Universal Monsters pack 2 badges Mummy & Frankenstein 10,00€ TTC Ajouter au panier LABYRINTH PLAYING CARDS /CARTES A JOUER LABYRINTHE 10,00€ TTC Ajouter au panier STAR TREK STARFLEET LOGO MAGNET / AIMANT STAR TREK 10,00€ TTC Ajouter au panier FunkoPop! Les dents de la mer sous licence officielle. Livraison gratuite dĂšs 60€ et paiement en 3 ou 4 fois dĂšs 100€ d'achat. Film Panique Ă  Amity Island Amity Island, Ă©tĂ© 1974. Lors d’un bain de minuit avec des amis, Chrissie Susan Backlinie, une Ă©tudiante, est happĂ©e au fond de l’eau par une force mystĂ©rieuse. Le lendemain, son petit ami se rend au poste de police pour faire Ă©tat de la juste nommĂ© chef de la police locale, Martin Brody Roy Scheider dĂ©couvre les restes de la victime. Pas de doute pour cet ancien agent de New-York, il s’agit d’une attaque de requin. Il en rĂ©fĂšre Ă  Larry Vaugh Murray Hamilton, le maire de la ville. Pour ne pas paniquer les touristes, le policier doit conclure Ă  la mort accidentelle de la jeune Ă©tudiante. La vĂ©ritĂ© est jours plus tard, c’est au tour d’un enfant de disparaĂźtre sous les yeux des habitants amassĂ©s sur la plage. Impossible de cacher la vĂ©ritĂ©. Un requin mangeur d’homme rĂŽde le long des cĂŽtes d’Amity Island. La baignade est alors interdite et des mesures drastiques sont prises pour contenir les attaques du Vineyard sert de dĂ©cors Ă  Amity IslandLa station balnĂ©aire d’Amity Island est un lieu fictif imaginĂ© par Steven Spielberg. Pour les besoins du film, les Ă©quipes de tournage ont posĂ© leurs camĂ©ras Ă  Martha’s Vineyard, dans le dans une zone de conservation du littoral, la petite ville connue son apogĂ©e grĂące Ă  la chasse Ă  la baleine au XIXe siĂšcle. D’ailleurs, il fleure bon cette Ă©poque, parce que les lieux semblent quasiment figĂ©s dans le passĂ©. Un endroit idĂ©al pour filmer Les dents de la mer puisque ses marĂ©es sont faibles et ses hauts fonds non loin de la cĂŽte. Ces deux Ă©lĂ©ments permirent de pouvoir filmer toute la poste de policeSouth Water Street & Davis Lane, Edgartown, Massachusetts, USALe poste de police oĂč Martin Brody exerce son mĂ©tier se situe ici. S’il surveille la plage tous les jours, ses bureaux se trouvent dans ce quartier de Martha’s Vineyard. Cette Ăźle du Massachusetts ne compte que habitants Ă  l’annĂ©e. En Ă©tĂ©, sa population augmente notamment grĂące aux lieux sont rĂ©putĂ©s pour accueillir des stars et des prĂ©sidents de la rĂ©publique amĂ©ricains. Ulysse S. Grant, Bill Clinton ou Barack Obama y ont souvent sĂ©journĂ©. Jackie Kennedy-Onassis avait une maison Ă  Aquinnah. Son fils John et son Ă©pouse Carolyn moururent au large de l’üle dans un accident d’ maison des Brody267 E Chop Dr, Vineyard Haven, MA 02568, Ă©tats-UnisA leur arrivĂ©e Ă  Amity Island, Martin, son Ă©pouse Ellen Lorraine Garry et leur deux fils Mike Chris Rebello et Sean Jay Mello viennent s’installer dans cette maison au bord de la plage. Attention nĂ©anmoins, la demeure a changĂ© d’aspect depuis le sur le roman Ă©ponyme de Peter Benchley Ă©ditĂ© en 1973, Les dents de la mer connut un tournage long et Ă©prouvant pour les acteurs et les Ă©quipes techniques. DĂ©butĂ© le 2 mai 1974, il devait s’achever le 25 juin. Il fut alors prolongĂ© jusqu’au 15 septembre et coĂ»ta en tout 12 millions de dollars soit presque cinq fois plus que son budget initial. ConsidĂ©rĂ© comme le premier blockbuster du cinĂ©ma mondial, le film rapporta $ au box-office. Pendant deux ans et avant l’arrivĂ©e du premier Star Wars, il fut le plus gros succĂšs de tous les du petit garçonJoseph Sylva State Beach, Martha’s Vineyard, Massachusetts, USAAprĂšs l’attaque de la premiĂšre victime, l’affaire est Ă©touffĂ©e pour ne faire paniquer personne. Quelques jours plus tard, Alex Kintner Jeffrey Voorhees s’amuse avec ses amis au bord de la plage. Il dĂ©cide de monter sur un matelas pneumatique et commence Ă  s’éloigner du bord. Ses battements de pied attirent le requin. Il est alors englouti par le monstre. Brody demande Ă  tout le monde de sortir rapidement de l’eau. C’est la les besoins du film, trois requins animatroniques en polyurĂ©thane furent construits par Robert A. Mattey. Rapidement, ils s’avĂ©rĂšrent trĂšs fragiles. Le crĂ©ateur de la pieuvre de lieues sous les mers, crĂ©a ainsi des animaux de plus de huit mĂštres de long et de plus d’un tonne et demi, surnommĂ©s Bruce ».Alors que le squale devait ĂȘtre prĂ©sent dans toutes les scĂšnes d’horreur, les plans furent retirĂ©s car ratĂ©s. La monteuse du film, Verna Fields, proposa alors Ă  Steven Spielberg de suggĂ©rer les scĂšnes de tension sans montrer le requin mais uniquement avec la musique et des plans de la ponton du bac58 Dock St, Edgartown, MA 02539, Ă©tats-UnisLe lendemain de la mort de Chrissie, Martin rejoint le maire d’Amity Island sur ce ponton. Il lui parle des restes de la victime mais Larry Vaughn ne veut pas en entendre parler. Pour lui, il est important que beaucoup de touristes viennent dans sa ville pour la fĂȘte de l’indĂ©pendance, le 4 1976, Les dents de la mer obtint trois Oscars lors de la cĂ©rĂ©monie meilleur montage, meilleur son et meilleure musique. A peine le tournage achevĂ©, le rĂ©alisateur amĂ©ricain confia la bande son Ă  John Williams avec lequel il avait dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Sugarland Express. Ce fut la deuxiĂšme rĂ©compense pour le compositeur aprĂšs celle d’Un violon sur le toit. Puisque les spectateurs ne dĂ©couvrent le requin pour la premiĂšre fois furtivement que lorsqu’il attaque sa cinquiĂšme victime, il fallait une musique angoissante pour suggĂ©rer le squale. Ainsi, John Williams dĂ©veloppa un thĂšme autour de deux notes, le mi et le fa, faisant penser Ă  un battement de coeur. Ce procĂ©dĂ© est inspirĂ© de l’ouverture du Sacre du printemps d’Igor requin entre dans l’eauJaw Bridge, American Legion Memorial Bridge, Martha’s Vineyard, Massachusetts, USAAlors qu’Amity Island a Ă©tĂ© sĂ©curisĂ©e, les zones de baignades semblent sĂ»res. Pourtant, le squale gĂ©ant est aperçu nageant Ă  cet endroit puis plongeant ensuite vers les profondeurs. C’est aussi ici que le fils des Brody est traumatisĂ© par la premiĂšre ville de Martha’s Vineyard a aussi accueilli d’autres tournages. Ainsi, une scĂšne de Sabrina, rĂ©alisĂ© par Sydney Pollack y fut filmĂ©e. Les frĂšres Farrelly y posĂšrent leurs camĂ©ras pour leur long mĂ©trage Deux en un dans lequel Bob et Walt travaillent sur l’üle. Enfin, dans X-Files, Fox Mulder David Duchovny vient frĂ©quemment rendre visite Ă  ses parents y magasin de matĂ©rielN Water St & Main St, Edgartown, MA 02539, Ă©tats-UnisLe jeune Kintner dĂ©cĂšde, Martin et les autoritĂ©s locales dĂ©cident d’interdir la baignade sur les plages d’Amity Island. Pour cela, le policier fabrique des panneaux Beach closed » installĂ©s Ă  l’entrĂ©e des zones. Il se rend dans ce magasin Ă  l’angle de ces deux rues pour y acheter du long de la rue Water furent construites de grandes demeures avec chambres au dernier Ă©tage, appelĂ©es promenades des veuves ». Le scĂ©nariste du film, Peter Benchley, et Steven Spielberg effectuent des camĂ©os dans le long mĂ©trage. Ainsi, le premier y apparaĂźt en journaliste, tandis que le rĂ©alisateur prĂȘte sa voix lorsqu’Ellen tente de communiquer avec son mari par radio. A noter que le chien du cinĂ©aste interprĂ©ta celui des chantier de QuintNorth St, Edgartown, MA 02539, Ă©tats-UnisVers la pointe sud-ouest de l’üle se trouve le chantier de Bart Quint Robert Shaw. C’est dans ce lieu que le chasseur de requins habite et entretient ses bateaux, notamment l’Orca. A bord de ce navire, le propriĂ©taire, Martin, et Hooper se lancent Ă  la poursuite du squale afin de le la scĂšne oĂč l’ocĂ©anographe Matt Hooper Richard Dreyfuss se retrouve dans une cage sous-marine, il fut doublĂ© par une personne de petite taille pour donner l’impression que le requin un vrai soit plus gros. La structure de la maison de Quint a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e mais l’aspect des lieux permet encore de l’ de vues sous-marineDangerous Reef, Queensland 4805, AustralieEn plus de Martha’s Vineyard, le rĂ©alisateur dĂ©cida de tourner les scĂšnes sous-marines avec des requins dans d’autres mers de la planĂšte. Ainsi, l’üle de Santa Catalina dans les Channel Islands en Californie accueilli les Ă©quipes de tournage, mais celles-ci se rendirent Ă©galement en Australie dans le Dangerous Reef Far West Coast et Spencer Gulf.Ron Taylor et Valerie Taylor, photographes animaliers spĂ©cialisĂ©s dans les requins, filmĂšrent ces scĂšnes sous l’eau. En ce qui concerne la sĂ©quence de la mort de Chrissie, en postproduction, son interprĂšte Susan Backlinie s’installa dans une baignoire remplie d’eau et reproduisit ses cris. Pour accentuer sa panique, Steven Spielberg lui appuyait sur la tĂȘte. Le conseil d'achat Fantrippers Carte SAN FRANCISCO des 100 lieux cultes La carte San Francisco Fantrippers, un moyen original de dĂ©couvrir la citĂ© californienne ! À travers 100 lieux de la pop culture arpentez ses rues sous un autre angle. Films, sĂ©ries, musiques, bandes dessinĂ©es et romans, vous permettront de passer un agrĂ©able moment dans The City by the Bay. De format pliĂ© 10 x 18 cm et 60 x 54 cm dĂ©pliĂ©e, elle se glisse aisĂ©ment dans votre poche ou votre sac pour ĂȘtre consultĂ©e facilement. Afficher la suiteAcheter au meilleur prix sur Par Anthony Thibault mercredi 17 juin 2020 Discutons de cet article
Idéede cadeau originale ce coffret contient tout ce qui vous replongera dans le film "Les Dents de la Mer" sur le thÚme d'Amity Island. Installez-vous sur la serviette de plage et plongez-vous dans le journal d'Amity !
level 1To add to this it would be called "Les Dents de la Mer Deux" Merdeux. Which means "Shitty".level 2"merdeux" can also mean "someone fucking lucky"level 1And then it would have been a movie about a guy who ate a shark's 1Which incidentally is the French name for the movie 1Also "Saw 6" sounds like "Saucisse" which means "Sausage" in 1How has "The Teeth of the Shit" not yet been on SyFy? I picture it starring Tom Wopat and Linda CommunityYou learn something new every day; what did you learn today? Submit interesting and specific facts about something that you just found out here. AchetezLES DENTS DE LA MER - Toony Terrors Jaws & Quint - 2 figurines 15cm sur Neca - Livraison gratuite et 5% de remise (voir conditions) Les Dents de la mer Jaws en est un film iconique pour beaucoup de cinĂ©philes. À juste titre, car ce premier opus d’une longue saga qui proposera le meilleur comme le pire ouvrait une brĂšche, celle d’une configuration oĂč l’homme devenait la proie de crĂ©atures marines toujours plus imposantes et affamĂ©es. Anacondas, crocodiles et autres piranhas allaient dĂ©chiqueter, dĂ©membrer et dĂ©vorer sans concession durant les futures dĂ©cennies cinĂ©matographiques. Le film de Spielberg a trĂšs certainement marquĂ© l’étĂ© de l’annĂ©e 1975. Les estivants amĂ©ricains ont du s’y reprendre Ă  deux fois avant de se jeter Ă  l’eau. À titre personnel, je considĂšre Les Dents de la mer comme un ambassadeur de choix dans ce que l’on pourrait identifier comme le registre du suggĂ©rĂ©. Et si nous savons tous aujourd’hui que les sĂ©quences mettant ostensiblement en scĂšne Bruce Ă©taient sciemment restreintes pour des raisons techniques, il n’en reste pas moins que ce qui est rĂ©ellement effrayant dans le film Les Dents de la mer, c’est ce que nous ne voyons pas. Un sentiment d’autant plus accentuĂ© par un visionnage contemporain qui ne fait que mettre davantage en lumiĂšre un requin parfois trĂšs proche du papier mĂąchĂ©. Qu’importe, l’opus introductif de la saga Les Dents de la mer c’est avant tout une peur, celle de voir surgir un squale Ă  n’importe quel moment, et celle-ci est suffisante pour garantir un subtil paradoxe, celui de craindre tout en souhaitant voir. C’est probablement l’ profond du spectateur amateur de cinĂ©ma horrifique, lequel est pris au piĂšge entre sadisme et rĂ©pudiation. Il faudrait des kilomĂštres de lignes pour Ă©voquer de maniĂšre exhaustive le film Les Dents de la mer. Spielberg a rĂ©alisĂ© un travail remarquable soulignĂ© par une bande sonore tout aussi exceptionnelle. Le choix des acteurs n’est pas en reste avec des personnages dĂ©sormais emblĂ©matiques, notamment Ă  travers le trio Quint, Hooper et Brody. Une vĂ©ritable alchimie dichotomique, si j’ose dire, va se crĂ©er, notamment dans la seconde partie du film, entre l’expĂ©rience de Quint, la science/jeunesse de Hooper et l’initiation du chef Brody. Aussi je souhaiterais aujourd’hui aborder ce trio incarnĂ© par des acteurs de haut vol – Robert Shaw, Richard Dreyfuss et Roy Scheider – Ă  travers une scĂšne marquante, celle du discours Ă©voquant la tragĂ©die de l’Indianapolis. Le dĂ©cor est campĂ©, intimiste, de nuit, dans la cabine de l’Orca dont l’éclairage se balance au grĂšs de la houle. Quint, Hooper et le chef Brody se retrouvent dans un moment oĂč la traque du grand requin blanc tueur s’accorde une courte trĂȘve aux accents de dĂ©tente alcoolisĂ©e. Le repas est terminĂ© et les restes prĂ©sents dans les assiettes nous renvoient en filigrane Ă  une chaine alimentaire oĂč l’homme est Ă  la fois le consommateur et le potentiel consommĂ©. D’ailleurs le chef Brody qui n’a pas le pied marin n’a que peu touchĂ© Ă  sa ration. Le concours de cicatrices entre Quint et Hooper est parfaitement mis en scĂšne selon une volontĂ© humoristique. Le duel – sous fond de celui qui aura la plus grosse – va ĂȘtre Ă©courtĂ© sans le vouloir par le chef Brody qui, tout en triturant un nƓud de cordage aussi emmĂȘlĂ© que ses connaissances dans le domaine nautique, remarque un reliquat de tatouage sur le bras de Quint. Celui-ci fait rĂ©fĂ©rence au cuirassĂ© l’Indianapolis et par consĂ©quent Ă  la tragique histoire qui lui est associĂ©e. À cet instant prĂ©cis, on entre dans le second acte de la scĂšne oĂč le rire va laisser place Ă  l’effroi. Pour rappel, l’USS Indianapolis livrait en 1945 Ă  la base amĂ©ricaine de Tinian une partie des composants pour les bombes nuclĂ©aires qui seront lancĂ©es sur Hiroshima et Nagasaki. Quatre jours aprĂšs, le funeste convoi est torpillĂ© par un sous-marin japonais et coule en un temps record. Quint va relater avec son inimitable gouaille les interminables journĂ©es d’attente avant que lui et les autres naufragĂ©s ne soient secourus. Lorsque Quint Ă©voque sa prĂ©sence sur l’Indianapolis, il annihile immĂ©diatement la dimension humoristique de la scĂšne. Un scission matĂ©rialisĂ©e par sa main qui saisit le bras de Hooper, Ă  l’image d’un pĂšre qui contrĂŽlerait l’excĂšs d’assurance de son fils. Le simili d’affrontement avec la comparaison des cicatrices est dĂ©finitivement remportĂ© par Quint. Les stigmates ne sont plus physiques mais psychologiques et on rejoint subtilement cette idĂ©e du suggĂ©rĂ©, du mĂ©taphysique bien plus traumatique que tous les hectolitres d’hĂ©moglobine qui pourraient ĂȘtre dĂ©versĂ©s dans l’ocĂ©an Ă  travers des images maculĂ©es d’un rouge vif. Le visage de Hooper se fige car il connait la tragique histoire relative Ă  l’Indianapolis. Un homme de science sait par essence en opposition au chef Brody qui vit un vĂ©ritable parcours initiatique. Ce dernier va dĂ©couvrir l’horreur Ă  travers le rĂ©cit de Quint. Et quel rĂ©cit bon sang ! Le baroudeur des mers enlĂšve sa casquette avant de commencer son long monologue, comme pour entamer un effort, celui de la remĂ©moration, Ă  l’image d’une lame qui va rouvrir une plaie incurable. Le tatouage que Quint a essayĂ© de se faire enlever est toujours prĂ©sent, comme une fatalitĂ© indĂ©lĂ©bile. Les traces de l’encre corporelle rĂ©sonnent tel un oubli impossible car on ne gomme pas des souvenirs qui ont cĂŽtoyĂ© la Mort. Le cadrage se resserre sur le visage burinĂ© de Quint et l’on se perd dans le gris bleutĂ© de ses yeux, Ă  l’image d’un ocĂ©an infestĂ© de requins. Les sourires nerveux du baroudeur des mers, rĂ©vĂ©lant l’absence d’une dent et entrecoupĂ©s de gorgĂ©es encourageantes, contrastent avec les expressions mĂ©dusĂ©es de Hooper et du chef Brody. Sur le plan des sonoritĂ©s, Les Dents de la mer c’est un grand requin blanc personnifiĂ© par un thĂšme musical, Ă  l’image d’une marche funĂšbre inarrĂȘtable. Cette configuration a Ă©tĂ© reprise durant le monologue de Quint, prĂ©cisĂ©ment lorsqu’il Ă©voque les hordes de requins qui attaquent les survivants de l’Indianapolis Ă©chouĂ©s en mer. Les notes des violons apparaissent comme des dents de squales qui lacĂšrent de la chair humaine. L’atmosphĂšre pesante de la sĂ©quence devient littĂ©ralement asphyxiante et on s’imagine Ă  la place des naufragĂ©s, impuissants, blottis les uns contre les autres, en espĂ©rant ĂȘtre ignorĂ©s par les requins. Quint tapera trois fois sur la table avec ses phalanges comme pour sonner la fin du premier round d’un combat qui semble perdu d’avance. La suite sera fatale pour le vieux copain Robinson dĂ©vorĂ© jusqu’à la taille par les requins. Les dĂ©tails que donnent Quint concernant la mort du maĂźtre d’équipage sont glaçants de rĂ©alisme, toujours avec cette gouaille Ă  la fois familiĂšre et si reprĂ©sentative des baroudeurs. Mais Quint est loin d’ĂȘtre un simple mercenaire des mers ex militaire et chasseur de requins. Non, il y a dans son discours des bribes de culture comme la rĂ©fĂ©rence Ă  la bataille de Waterloo ainsi qu’aux configurations carrĂ©es des troupes NapolĂ©oniennes. La derniĂšre partie du monologue affichera au compteur des morts quasiment huit cent hommes. Quint ne manquera pas de souligner briĂšvement le jeune Ăąge de Hooper en Ă©voquant celui du pilote qui va repĂ©rer en mer les survivants de l’Indianapolis, comme pour rappeler furtivement une position hiĂ©rarchique dominante. Le monologue, oĂč Quint apparaĂźt dĂ©sormais comme un vĂ©tĂ©ran de guerre, va se clĂŽturer par une promesse, celle de ne plus jamais porter un gilet de sauvetage. Le dispositif sensĂ© prĂ©server la vie a finalement transformĂ© son propriĂ©taire en vĂ©ritable appĂąt flottant. Pour Quint, il valait mieux ĂȘtre emportĂ© au fond des eaux qu’ĂȘtre grignotĂ© en restant Ă  la surface. La tragĂ©die de l’Indianapolis peut ĂȘtre perçue comme un vĂ©ritable sacrifice d’humains qui servira Ă  sacrifier d’autres humains. Cette dimension apparaĂźt en filigrane dans la phrase conclusive de Quint “Enfin, on aura livrĂ© la bombe”. Le ton rĂ©signĂ© du baroudeur des mers rĂ©sonne comme un terrible tout ça pour ça. On pourrait dire beaucoup d’autres choses concernant cette sĂ©quence du monologue que j’ai essayĂ© de synthĂ©tiser. Hooper n’a plus ses lunettes Ă  l’image d’un scientifique qui a cessĂ© d’analyser pour se laisser aller Ă  un moment de dĂ©tente. La couleur rose de son polo est Ă  mettre en perspective avec l’infantilisation produite par Quint. Seul Brody arborera ses lunettes, comme pour rappeler qu’il est l’élĂšve, celui qui, en quittant la Terre ferme, ne sera plus vĂ©ritablement le chef. Enfin on peut Ă©voquer la peur de Quint avant de monter dans l’hĂ©liporteur, un sentiment exacerbĂ© par une attente empreinte d’un objectif dĂ©cisif et une prise de conscience au dernier moment concernant une incertitude oĂč la Mort peut surgir des profondeurs Ă  n’importe quel instant. Par ailleurs, toute la seconde partie du film Les Dents de la mer apparaĂźt comme un huis clos et l’Orca nous renvoie fatalement Ă  l’Ɠuvre Moby Dick d’Herman Melville. Quint est une vision possible du capitaine Achab, les deux hommes finissant emportĂ©s par les monstres qu’ils ont pourchassĂ©. À ce propos, la mort de Quint est presque dĂ©cevante lorsqu’on la met en perspective avec la sĂ©quence de l’Indianapolis oĂč le baroudeur des mers survivra Ă  l’impossible. Ironie du sort, Quint finira comme le vieux copain Robinson, cisaillĂ© au niveau de la taille, avec cependant deux privilĂšges, si j’ose dire. Il pourra affronter le regard de la Mort – des yeux de nounours sans vie – et avoir la possibilitĂ© d’en dĂ©coudre malgrĂ© une bataille perdue d’avance. Avant de conclure, je tiens une nouvelle fois Ă  prĂ©ciser que les diffĂ©rentes grilles de lecture prĂ©sentes dans cette courte analyse ne proviennent d’aucun site spĂ©cialisĂ©. Je mets un point d’honneur Ă  produire un contenu qui soit strictement personnalisĂ©. Vous trouverez en lien ci-dessous la scĂšne du monologue en espĂ©rant que sa redĂ©couverte sera intĂ©ressante. Rendez-vous lundi prochain afin de dĂ©crypter ensemble une autre sĂ©quence du petit comme du grand Ă©cran. Merci Ă  tous pour vos lectures. Je voudrais dĂ©dier cette production Ă  Nicolas Fleurier, fine lame dans le domaine cinĂ©matographique. Author Recent Posts . 393 334 506 211 65 392 793 281

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