Extraitde la note Code de conduite réalisée par le Collectif de l'Ethique sur l'Etiquette, 1997, 4 p., Site internet : www. crc. com/etic, Pour plus de renseigenment contacter : Ben LEFETEY. Collectif de l'éthique sur l'étiquette. c/o Fédération Artisans du Monde, 67 avenue de la République, 75011 Paris, France. Tél. : (33)01 49 29 95 15. Fax : (33)01 49 29 95 25
H&M, Nike ou encore Burberry subissent une campagne de boycott en Chine pour avoir publié en 2020 des communiqués contre l’utilisation du coton cultivé dans la province du Xinjiang, où des allégations de travail forcé des Ouïghours existent. Le mouvement a été lancé après l'imposition lundi par l'Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada de sanctions contre Pékin sur le traitement des Ouïghours. Difficile de penser que la coïncidence soit due au hasard. Quelques jours après l'annonce, lundi, de sanctions visant la Chine par l'Union européenne UE, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, une campagne de boycott contre de marques d'habillement comme H&M, Nike ou encore Burberry prend de l'ampleur en que Pékin a répliqué aux pénalités en sanctionnant dix personnalités européennes et a étendu vendredi ses sanctions à neuf Britanniques ainsi que quatre entités, les déclarations de grandes marques d'habillement sur le travail forcés des Ouïghours dans les champs de coton du Xianjiang sont opportunément 2020, le Suédois H&M, l'Américain Nike, l'Allemand Adidas ou encore le Japonais Uniqlo avaient publié des communiqués dans lesquels ils s'engageaient à ne plus utiliser de coton issu des cultures de la province chinoise du Xinjiang après la publication de plusieurs études faisant état de travail forcé des Ouighours dans les champs de population, principalement musulmane et parlant une langue turcique, représente un peu moins de la moitié des 25 millions d'habitants du Xinjiang. Selon des études publiées par des instituts américains et australiens, au moins 1 million d'entre eux ont été internés dans des "camps" et certains soumis à du "travail forcé"."Vous rêvez !"Mercredi, les articles H&M ont été retirés des principaux sites de ventes en ligne chinois – Alibaba, et Pinduoduo. Les boutiques de l'enseigne sont néanmoins restées polémique s'est propagée sur les réseaux sociaux, où les prises de position contre les marques en question se sont multipliées après les déclarations de la Ligue de la jeunesse communiste, une organisation affiliée au parti au pouvoir. "Diffuser des rumeurs et boycotter le coton du Xinjiang, tout en espérant gagner de l'argent en Chine ? Vous rêvez !", avait-elle écrit, laissant entrevoir le signe d'une possible intervention de l'exécutif dans la campagne de l'annonce par plusieurs acteurs et chanteurs chinois qu'ils coupaient tout lien avec Nike, Adidas, Uniqlo, Converse ou encore Calvin Klein, dont ils ou elles étaient les ambassadeurs d'image, a accentué le mouvement de boycott."Les intérêts du pays passent avant tout", a indiqué l'actrice Tan Songyun pour mettre fin à son partenariat avec Nike, se disant "fermement opposée à toutes les actions malveillantes visant à salir [la Chine]".Selon le correspondant du Monde, Simon Leplâtre, "jeudi, sur les réseaux sociaux chinois, certains se [sont] film[és] mettant le feu à leur collection de baskets Nike"."Aucune position politique"Soucieuse d'éteindre l'incendie, la marque américaine Nike a déclaré dès mercredi que l'entreprise n'endossait "aucune position politique". Quant au communiqué du groupe suédois H&M datant de 2020, il n'était plus visible jeudi sur le site Internet du groupe – signe d'un possible marques visées ont reçu plusieurs soutiens politiques internationaux. Le Premier ministre suédois Stefan Löfven a notamment défendu vendredi la marque suédoise H&M. "Je pense que c'est très bien quand les entreprises prennent leurs responsabilités sur les conditions de travail des salariés partout dans le monde, que les salariés soient traités avec respect", a-t-il déclaré lors d'une conférence de États-Unis ont également condamné la "campagne" de "boycott" orchestrée par la Chine. "Nous saluons et nous soutenons les entreprises qui adhèrent aux lois américaines et garantissent que les biens que nous consommons ne sont pas produits grâce au travail forcé", a déclaré à la presse une porte-parole de la diplomatie américaine, Jalina boycott pourrait s'étendre dans les prochains jours à d'autres marques ayant pris position sur les cultures de coton au Xinjiang. Les noms de Zara, Gap, New Balance ou encore Fila circulaient sur le réseau social chinois Weibo jeudi."Réaffirmer l'opposition à toute forme de travail forcé"Le collectif Éthique sur l'étiquette a publié vendredi une série de messages sur Twitter appelant les marques d'habillement à "réaffirmer leur opposition à toute forme de travail forcé, notamment des Ouïghours". Le collectif craint que des marques d'habillement ne retirent leur affirmation sur le coton du Xinjiang face à la crainte de ne plus avoir accès au marché chinois. Jeudi sur Weibo, la marque allemande de vêtements de luxe Hugo Boss n'a pas hésité à affirmer qu'elle continuerait à "acheter et soutenir le coton du Xinjiang". Dans un communiqué publié sur son site, la marque affirme pourtant son opposition à utiliser du coton de cette province du nord-ouest. Interrogée par l'agence Hong Kong free press, la marque allemande a assuré n'avoir jamais utilisé de matière première "provenant directement de la province du Xinjiang".Questionnée sur le double discours destiné aux consommateurs chinois d'une part et occidentaux d'autre part, la marque ne s'est pas AFPInterviewde Jacques Puhl, coordinateur du collectif Éthique sur l'étiquette pour Dijon Métropole, regroupant une dizaine de membres actifs et
Noussoutenons le collectif "de l'éthique dans l'étiquette" "Mondialiser les droits humains au travail" Créé en 1995, le collectif Éthique sur l’étiquette regroupe des associations de solidarité internationale, des syndicats, des mouvements de consommateurs et des associations d’éducation populaire. Depuis septembre 2007, le collectif s’est constitué en association (loiPublié le 27/12/2002 à 0000 -Dernièrement, à la salle Espalioux, le collectif de l'éthique sur l'étiquette » organisait une conférence débat sur les violations des droits de l'Homme au travail et en faveur d'un commerce éthique et équitable, motif pour lequel il lutte depuis 1995. Le collectif ariégeois regroupe de nombreuses associations départementales, telle Les Francas, par exemple. Thème de cette conférence débat? Informer et sensibiliser les consommateurs. L'objectif de la campagne, lancée le 21 novembre 2002 et qui durera jusqu'en juin 2003, est de peser sur les enseignes françaises de la distribution afin qu'elles accentuent leur démarche en matière de qualité sociale, en associant davantage les acteurs sociaux. NOTRE MOT A DIRE » Le collectif dénonce notamment certaines fabriques de jouets secteur très touché qui, de par le monde, oeuvrent dans l'ignorance des droits de l'Homme au travail en exploitant le travail des enfants en particulier. Au niveau des actions, quatre pétitions ont été lancées et ont recueilli des milliers de signatures. Malgré tout, on note une amélioration depuis 1995, au niveau des entreprises de distribution, qui, à l'origine, n'avaient ne s'embarrassaient pas de principes dans le choix de leurs fournisseurs. Aujourd'hui, elles reconnaissent leur responsabilité et commencent à réagir, mais de manière très inégale » notent les responsables du collectif qui ont également rappelé les huit droits sociaux fondamentaux d'après l'organisation internationale du travail. Pour plus d'informations sur ce sujet, il est possible de consulter le site www. ethique-sur-etiquette. org ou de demander des renseignements par courrier au Collectif de l'éthique sur l'étiquette C/o Fédération artisans du Monde 53, Bd de Strasbourg 75010 Paris ou par téléphone au 01-56-03-93-54. Ce collectif lutte sous le slogan Exigeons des jouets fabriqués 100 % droits de l'Homme, Exploiter n'est pas jouer!» Il rappelle qu'en tant que consommateur, nous avons notre mot à dire!» . 306 687 328 473 585 600 98 266