Cest toujours la premiùre fois. 12. 2:55 EXTRAIT Maria. 13. 3:09 EXTRAIT C'est si peu dire que je t'aime. 14. 2:51 EXTRAIT Cuba Si. 15. 2:50 EXTRAIT Heureux celui qui meurt d'aimer. 16. 2:58 EXTRAIT À Santiago. 17. 2:44 EXTRAIT Un jour futur. 18. 2:01 EXTRAIT Ma France. 19. 3:42 EXTRAIT Camarade. 20. 2:36 EXTRAIT Les lilas. 21. 2:47 EXTRAIT La

Longbox 3 CD COLLECTOR EpuisĂ© chez l'Editeur.53 chansons. Livret 32 pages avec texte de prĂ©sentation de Jean FERRAT par Jean-Paul SERMONTE et nombreuses photos. I - CD 1 1 - Deux enfants au soleil 1964 2' 33 2 - Ma mĂŽme 1964 1' 55 3 - J'entends, j'entends 1964 3' 04 4 - La fĂȘte aux copains 1964 2' 24 5 - Federico Garcia Lorca 1964 3' 10 6 - Les nomades 1964 2' 49 7 - Les noctambules 1964 2' 11 8 - L'homme Ă  l'oreille coupĂ©e 1964 3' 09 9 - Nuit et brouillard 1963 3' 12 10 - A Brassens 1963 2' 24 11 - C'est beau la vie 1963 2' 42 12 - Quatre cents enfants noirs 1963 2' 51 13 - Nous dormirons ensemble 1963 2' 19 14 - La montagne 1964 3' 03 15 - Que serais-je sans toi 1964 3' 04 16 - Berceuse 1964 3' 19 17 - Au bout de mon Ăąge 1964 2' 16 II - CD 2 1 - Potemkine 1965 2' 51 2 - C'est si peu dire que je t'aime 1965 2' 50 3 - Les belles Ă©trangĂšres 1965 2' 45 4 - Je ne chante pas pour passer le temps 1965 2' 34 5 - C'est toujours la premiĂšre fois 1965 2' 54 6 - Le sabre et le goupillon 1965 2' 42 8 - Heureux celui qui meurt d'aimer 1966 2' 58 9 - En groupe en ligue en procession 1966 2' 51 10 - Un jour un jour 1966 4' 56 11 - Pauvre Boris 1966 3' 25 12 - Cuba si 1967 2' 49 13 - A Santiago 1967 2' 43 14 - Les guerilleros 1967 2' 55 15 - Pauvres petits c... 1967 3' 07 16 - La matinĂ©e 1969 2' 53 17 - L'idole Ă  Papa 1969 3' 19 18 - Les poĂštes 1969 4' 06 19 - Ma France 1969 3' 41 20 - Un jour futur 1969 2' 00 III - CD 3 1 - Camarade 1969 2' 35 2 - SacrĂ© FĂ©licien 1969 2' 28 3 - Y aurait-il 1969 2' 44 4 - Les lilas 1969 2' 48 5 - La Commune 1971 2' 35 6 - Les derniers tziganes 1971 2' 54 7 - Les touristes partis 1971 2' 17 8 - Aimer Ă  perdre la raison 1971 2' 35 9 - Et pour l'exemple 1971 2' 49 10 - A moi l'Afrique 1972 4' 32 11 - Picasso colombe 1972 2' 56 12 - Une femme honnĂȘte 1972 3' 05 13 - Si j'Ă©tais peintre ou maçon 1972 2' 25 14 - Les saisons 1972 3' 42 15 - Paris an 2000 1972 2' 52 16 - Hou hou mĂ©fions-nous... 1972 3' 31 RĂ©fĂ©rence 557 918-2 En stock 1 Article Fiche technique Type de produit LONGBOX 3 CD COLLECTOR Parution 9 novembre 1998 16 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie JEAN FERRAT / MA FRANCE CD COLLECTOR EpuisĂ© chez l'Editeur.Compilation de 24 chansons enregistrĂ©es par Jean FERRAT...

Etje me rappellerai toujours la premiĂšre fois que je me suis produit devant un public, dans un bar alĂ©sien, ça a Ă©tĂ© catastrophique." Oubli des paroles, trac intense, il n’est pas prĂȘt Ă 
C'est toujours la premiĂšre fois ✕ Enfin enfin je te retrouve Toi qui n’avais jamais Ă©tĂ© Qu’absente comme jeune louve Ou l’eau dormante au fond des douves S’échappant au soleil d’étĂ©Tu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la premiĂšre foisAbsente comme souveraine Qu’on voit entre deux haies passer O toi si proche et si lointaine DĂšs que l’amour file sa laine Entre nos doigts dĂ©saccordĂ©sTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la premiĂšre foisLa faim de toi qui me dĂ©vore Me fait plier genoux et bras Je n’aurais pas assez d’amphore Ni de mots encore et encore Pour y mettre son terme basTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la premiĂšre foisLa soif de toi par quoi je tremble Ma lĂšvre Ă  jamais dessĂ©chĂ©e Mon amour qu’est-ce qu’il t’en semble Est-ce de vivre ou non ensemble Qui pourra m’en dĂ©saltĂ©rerTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la premiĂšre foisL’amour de toi par quoi j’existe N’a pas d’autre rĂ©alitĂ© Je ne suis qu’un nom de ta liste Un pas que le vent sur la piste Efface avant d’avoir Ă©tĂ©Tu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la premiĂšre fois ✕DerniĂšre modification par Salve a Selva Sam, 11/12/2021 - 1445
Cest toujours la premiÚre fois - Jean Ferrat - Jean Ferrat - 2'53 - décembre 1965 - 30 cm. Barclay; Je ne chante pas pour passer le temps - Jean Ferrat - Jean Ferrat - 2'34 - décembre 1965 - 30 cm. Barclay; La voix lactée (S.G.D.G.) - Jean Ferrat - Jean Ferrat - 3'02 - décembre 1965 - 30 cm. Barclay
LA FRANCE EN CHANSONS 22/41 - Bien avant la mode Ă©colo, cette chanson mĂ©lancolique et populaire dĂ©nonçait l'exode rural et encensait le retour Ă  la faut s'imaginer la France en 1964 nouvellement urbaine et en effervescence. Cette annĂ©e-lĂ , le magazine Mademoiselle Age tendre, Juliette Binoche, Lenny Kravitz et la Ford Mustang naissaient. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PC Maurice Thorez mourait, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle rĂ©gnait, Andy Warhol sortait son diptyque de Marilyn, une HLM en construction s'effondrait Ă  Paris, et Jean Ferrat s'installait Ă  la campagne, aprĂšs avoir Ă©crit La Antraigues-sur-Volane exactement, dans le Sud ardĂ©chois, celui des chĂątaigneraies Ă  flanc de volcans Ă©teints, des cieux bleu outremer Ă  midi, des Ă©tĂ©s brĂ»lants et des hivers neigeux. Non pas que Jean Tenenbaum eĂ»t du sang vivarois dans les veines - ses parents juifs Ă©migrĂ©s de Russie s'Ă©taient d'abord installĂ©s dans une belle villa de Vaucresson, puis dans un appartement amĂ©nagĂ© dans l'hĂŽtel de LanglĂ©e Ă  Versailles. Le vent violent de l'Histoire» emporta son pĂšre Mnacha, avant mĂȘme la rafle du VĂ©l' d'Hiv' de juillet 1942. Il mourut Ă  ­Auschwitz. Et de jeune poĂšte rimbaldien, le beau gosse devint prĂ©parateur chimiste, se coupant les ailes pour aider sa mĂšre. Il quitta les annĂ©es 1950 comme on s'Ă©chappe d'un peu Ă  peu happĂ© par sa vocation premiĂšre, il fit une incursion aux Trois Baudets, finit par se percher sur la branche convoitĂ©e le cabaret La Colombe qui pondit Pierre Perret et Anne Sylvestre. À La Colombe se produisait Christine SĂšvres, qui chantait Carco sur des musiques de Cosma. Elle lui prĂ©senta GĂ©rard Meys, son futur mentor. BientĂŽt, le Ferrat Circus» GĂ©rard, Christine et Jean fit des Ă©tincelles. À Ivry-sur-Seine, la vie devenait douce
En 1962, Ferrat fait» l'Olympia, pour la premiĂšre et derniĂšre fois. Sa chanson Federico Garcia Lorca reçoit une ­avalanche de prix. Suivent Paris Gavroche, Deux ­Enfants au soleil, le douloureux et autobiographique Nuit et Brouillard, Ă  contre-courant des fou et sageJean Ferrat, en 1991. CrĂ©dits photo PIERRE VERDY/AFPMais c'est au cours d'une visite Ă  la maison de la culture de Bourges que la vie du jeune sympathisant communiste prend un virage Ă  180°. Il y rencontre Gabriel Monnet, autre compagnon, et Jean Saussac, peintre et dĂ©corateur prolifique, basĂ© en ArdĂšche. Lequel le convainc de venir dĂ©couvrir son village Antraigues
 Coup de foudre. L'essayer c'est l'adopter. La boucle est sur cette terre sans concession, avant d'y acheter une vieille ferme, que le Parisien grattouille sa guitare, Ă  la recherche d'une mĂ©lodie Ă  la fois simple et Ă©loquente. Une mĂ©lopĂ©e haute, qui mĂ©rite la flĂ»te et le hautbois, sans basse, s'Ă©chappe de ses doigts. La Montagne est nĂ©e. L'artiste y jette son nouvel amour cĂ©venol, les frissons que ce pays bel et brut lui inspire, et la flanque de considĂ©rations Ă  faire voir rouge les camarades ! Pensez donc brocarder l'habitat Ă  loyer modĂ©rĂ©, la volaille - fĂ»t-elle aux hormones, la poule au pot, c'est toujours la poule au pot -, le Formica, dĂ©nominateur commun des amis prolĂ©taires, et mĂȘme
 les fonctionnaires !Ferrat n'en a cure. Il n'a jamais Ă©tĂ© encartĂ©, il est libre, fou et sage. Car c'est une vĂ©ritable Ă©tude sociologique de son Ă©poque qu'il s'est sorti des tripes. En deux ou trois heures, pas plus. AprĂšs j'ai fignolé», dira-t-il plus tard, lui qui Ă©crivait toujours lentement. En mots prĂ©cis, il chante l'exode rural, les vieux», le respect de la belle ouvrage, du courage, de la tranquille endurance, les vignes qui donnent le vin aigrelet, le minimalisme paysan qui n'Ă©tait pas la Belleret, biographe inĂ©galĂ© de Ferrat, estime pourtant le refrain faiblard», avec son vol d'hirondelles relevant un peu de l'acadĂ©misme d'almanach». Mais les derniĂšres hirondelles ont marquĂ© leur temps. Dans les annĂ©es 1960, leur dĂ©part indiquait vraiment la fin de l'Ă©tĂ©. Elles ont maintenant disparu, remplacĂ©es par les importe. La Montagne fut la premiĂšre profession de foi Ă©cologique, au sens noble du terme. Elle dĂ©nonçait l'urbanisation et la perte des valeurs terriennes. Le douloureux constat que les villages se meurent dans l'indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. JosĂ© BovĂ© ­l'ingĂ©nieur n'avait pas encore dĂ©couvert le Larzac. Les citadins qui accoururent sur les hauts plateaux pour garder les moutons l'espace d'une saison ­peuvent se rhabiller. Jean Ferrat, dans sa chanson mythique, avait prĂ©dit tout ça. Il avait les voyances d' moment, il avait pensĂ© offrir ce joyau Ă  Christine, rentrĂ©e avant lui Ă  Paris. Des commentaires sur cette Ăźle unique dans son Ɠuvre - entre morceaux engagĂ©s et poĂ©sie d'Aragon - il y en eut beaucoup; ou il n'y en eut pas. C'est la vĂ©nĂ©ration populaire, les millions de disques vendus, qui en parlent le mieux. Robert Belleret rapporte une remarque amusĂ©e du chanteur, un an aprĂšs la sortie du disque Quand je suis revenu Ă  Antraigues, un paysan m'a dit “Tiens, ce matin j'ai entendu notre chanson Ă  la radio”».Ensuite, curieusement, il n'en parle plus, tout Ă  ses nouveaux combats. La Montagne se contentait de vivre sa vie, au sommet de la pile de 45-tours, puis de 33, puis de CD, tandis que les nouveaux bobos devenaient Ă©colos. Cette chanson fut la grand-mĂšre de la conscience verte, l'amour de la terre et la rĂ©flexion en plus. La poĂ©sie se moque bien des modes et des partis.Jean Ferrat», par Robert Belleret, Ă©ditions de l'Archipel, 2011.» Les prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes TĂ©moinde la rĂ©alitĂ©. Du monde de malheur que les hommes se forgent`? J'aurais simplement voulu ĂȘtre heureux. J'aurais simplement voulu. La, la, ah, la, la, la, la, la, la, J'aurais seulement voulu. Qu'aurais-je Ă©tĂ©, qu'aurais-je Ă©tĂ©. Sinon cet inconnu qui croit qu'on lui pardonne. Pour son accent de vĂ©ritĂ©. Lirik C'est la fĂȘte aux copains, c'est la fĂȘte Ă  Pantin, c'est la fĂȘte Ă  Paname C'est la fĂȘte aux Lilas, la fĂȘte ici et lĂ , c'est la fĂȘte Ă  mon Ăąme Il y a du dĂ©filĂ© du bal dans les quartiers, des mouflets que l'on gronde C'est la fĂȘte aux barbus, c'est la fĂȘte aux cocus C'est la fĂȘte Ă  tout le monde Quatorze, c'est fou c'que t'es triste Quand sur un Ă©difice, t'es suivi de dix-huit Quatorze, c'est fou c'que t'es gai Quand au calendrier, t'es suivi de Juillet C'est la fĂȘte aux copains, c'est la fĂȘte aux trottins Qui suivent la musique C'est la fĂȘte aux marins qui montrent dans un coin Comme on danse en Afrique C'est la fĂȘte Ă  Taupin, le vieux RĂ©publicain qui rĂšgle les sous-tasses C'est la fĂȘte aux tambours, c'est la fĂȘte Ă  l'amour OĂč tout le monde s'embrasse, allez, allez, allez, viens... C'est la fĂȘte Ă  Meudon, c'est la fĂȘte aux lampions C'est la fĂȘte aux Ă©toiles C'est la fĂȘte en plein air, il y a d'la joie dans l'air Et du vent dans les voiles C'est la fĂȘte Ă  la rue oĂč tous ces inconnus vont ranimer leur flamme C'est la fĂȘte oĂč l'on rit en voyant que Paris sera toujours Paname Allez, allez, allez, viens... C'est la fĂȘte Ă  nous deux si tu me pousses un peu Je t'ai dit "Je t'adore" Quand tu m'as rĂ©pondu "Ma parole, t'as foutu mon cƓur en tricolore" Et c'est la fĂȘte Ă  toi, et c'est la fĂȘte Ă  moi, c'est la fĂȘte aux bĂȘtises Dans une rue perdue, quand je te dis "veux-tu ?" Je vois tes yeux qui disent... Ah, ça ira, ça ira, ça ira... Ah, ça ira, ça ira, ça ira... Ah, ça ira, ça ira, ça ira... Dece temps de patience, pour que la vie commence In questo tempo della pazienza, in modo che la vita comincia A se mettre Ă  genoux est faite ta chanson A inginocchiarsi Ăš fatta la tua canzone S'ils sont toujours les mĂȘmes, les mots de ce poĂšme Se sono sempre gli stessi, le parole di questa poesia N'appartiennent qu'Ă  nous, que ma voix se
Jean, J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimĂ© que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire Ă©clore les jeunes pousses plus tĂŽt au printemps, la preuve, j’étais Ă  Entraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaitĂ© faire le pĂšlerinage. Le repos c’est sacrĂ© ! Philippe Torreton Hamlet en 2011 au ChĂąteau de Grignan Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si lĂ  oĂč tu es tu ne reçois que Le Figaro comme dans les hĂŽtels qui ne connaissent pas le dĂ©bat d’idĂ©es, je ne sais pas si tu vois tout de lĂ -haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !Jean, Ă©coute-moi, Ă©coute-nous, Ă©coute cette France que tu as si bien chantĂ©e, Ă©coute-lĂ  craquer, Ă©coute la gĂ©mir, cette France qui travaille dur et rentre crevĂ©e le soir, celle qui paye et rĂ©pare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites Ă©conomies, celle qui meurt au travail, qui s’abĂźme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les mĂ©thodes de management, celle qui s’immole devant ses collĂšgues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle Ă  qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont dĂ©jĂ  Ă©limĂ©s comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer Ă  coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantĂ©s, celle qu’on fait circuler Ă  coups de circulaires, celle de ces Ă©tudiants affamĂ©s ou prostituĂ©s, celle de ceux-lĂ  qui savent dĂ©jĂ  que le meilleur n’est pas pour eux, celle Ă  qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leur corps tĂ©moignent encore du labeur, celle de ces rĂ©fugiĂ©s dans leur propre pays qui vivent dehors et Ă  qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se rĂ©invente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de mĂ©tro augmente, celle qui par manque de superflu arrĂȘte l’essentiel...Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais Ă  d’Ormesson de dĂ©clarer, dĂ©jĂ  dans Le Figaro, qu’un air de libertĂ© flottait sur SaĂŻgon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre GuĂ©ant qui ose dĂ©clarer que toutes les civilisations ne se valent pas ? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu Ă  la PremiĂšre dame de France. Écris-nous quelque chose Ă  la gloire de Serge Letchimy qui a osĂ© dire devant le peuple français Ă  quelle famille de pensĂ©e appartenait GuĂ©ant et tous ceux qui le soutiennent !Jean, l’Huma ne se vend plus aux bouches de mĂ©tro, c’est BollorĂ© qui a remportĂ© le marchĂ© avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-mĂȘme, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l’aurais chantĂ© mĂȘme chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’ÉlysĂ©e pour avoir l’honneur de poser des questions prĂ©parĂ©es au PrĂ©sident, tu leur aurais trouvĂ© des rimes sĂ©vĂšres et grivoises avec vendu...Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est tachĂ© entre autres du sang de ces ingĂ©nieurs français. La justice avance pĂ©niblement grĂące au courage de quelques uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde...Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chĂŽmeur est visĂ©, insultĂ©, soupçonnĂ©. La Hongrie retourne en arriĂšre ses voiles noires gonflĂ©es par l’haleine fĂ©tide des renvois populistes de cette droite "dĂ©complexĂ©e".Jean, la montagne saigne, son or blanc dĂ©gouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonĂ©e et irradiĂ©e, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maĂŻs transgĂ©nique. Et les Ă©cologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numĂ©ros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire. Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employĂ© de maison chargĂ© de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper, il coupe ; on lui dit de tuer son cheptel, il le tue ; on lui dit de s’endetter, il s’endette ; on lui dit de pulvĂ©riser, il pulvĂ©rise ; on lui dit de voter Ă  droite, il vote Ă  droite... Finies les jacqueries !Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvĂ©able, vilipendĂ© quand il perd son emploi, bafouĂ© quand il veut prendre sa retraite, carencĂ© quand il tombe malade... Ici on massacre l’École laĂŻque, on lui prĂ©fĂšre le curĂ©, on cherche l’excellence comme on chercherait des pĂ©pites de hasards, on traque la dĂ©linquance dĂšs la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagĂ©s...Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dĂ©rangĂ©, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vĂ©ritĂ© comme on sent la sueur, quand elle passe les PyrĂ©nĂ©es pour soutenir son frĂšre ibĂ©rique, quand elle donne d’elle mĂȘme pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 Ă  l’approche de l’étĂ©. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle mĂȘme et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai...Je t’embrasse. Philippe Il y a un copain chanteur du PrĂ©sident de la RĂ©publique qui reprend du service dans la grande entreprise de racolage en tout genre et qui chante Ă  ta maniĂšre une chanson en ton honneur. N’écoute pas, c’est Ă  gerber.
JeanFerrat ; Paroles de la chanson C'est toujours la premiÚre fois (1965). 13-feb-2016 - "Tu peux m'ouvrir cent fois les bras, c'est toujours la premiÚre fois." Jean Ferrat ; Paroles de la chanson C'est toujours la premiÚre fois (1965). Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas
alpha J artiste Jean Ferrat titre C'est toujours la premiĂšre fois Les paroles de la chanson C'est toujours la premiĂšre fois »Jean Ferrat Enfin enfin je te retrouveToi qui n’avais jamais Ă©tĂ©Qu’absente comme jeune louveOu l’eau dormante au fond des douvesS’échappant au soleil d’étĂ©Tu peux m’ouvrir cent fois les brasC’est toujours la premiĂšre foisAbsente comme souveraineQu’on voit entre deux haies passerO toi si proche et si lointaineDĂšs que l’amour file sa laineEntre nos doigts dĂ©saccordĂ©sTu peux m’ouvrir cent fois les brasC’est toujours la premiĂšre foisLa faim de toi qui me dĂ©voreMe fait plier genoux et brasJe n’aurais pas assez d’amphoreNi de mots encore et encorePour y mettre son terme basTu peux m’ouvrir cent fois les brasC’est toujours la premiĂšre foisLa soif de toi par quoi je trembleMa lĂšvre Ă  jamais dessĂ©chĂ©eMon amour qu’est-ce qu’il t’en sembleEst-ce de vivre ou non ensembleQui pourra m’en dĂ©saltĂ©rerTu peux m’ouvrir cent fois les brasC’est toujours la premiĂšre foisL’amour de toi par quoi j’existeN’a pas d’autre rĂ©alitĂ©Je ne suis qu’un nom de ta listeUn pas que le vent sur la pisteEfface avant d’avoir Ă©tĂ©Tu peux m’ouvrir cent fois les brasC’est toujours la premiĂšre fois . 234 276 342 21 499 678 255 24

jean ferrat c est toujours la premiĂšre fois paroles