Allahest Beau et Il aime la beauté Ibnul-Qayim Al-Jawziya D aprÚs 'Abdullah Ibn Mas'ud (radiallahu 'anhu), le prophÚte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : «
Le ProphĂšte ï·ș a dit Nâentrera pas au Paradis celui qui a dans son cĆur le poids dâun atome dâorgueil ». Un homme demanda Pourtant lâhomme aime porter de beaux vĂȘtements et de belles chaussures. » Le ProphĂšte ï·ș reprit Allah est Beau et aime la beautĂ©. Lâorgueil est le fait de rejeter la vĂ©ritĂ© et de mĂ©priser les gens. » [Muslim, riyad as-salihin n°612] ÙŰ§Ù Ű±ŰłÙÙ Ű§ÙÙÙ ï·ș â »âÙۧ ÙŰŻŰźÙ Ű§ÙŰŹÙŰ© Ù
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RELIGIONS - Mon Islam Ă moi aime la femme Ă visage dĂ©couvert, aime le partage interculturel et interpersonnel, aime tout ce qui peut permettre Ă l'Autre de donner un sens Ă sa vie. Ma culture Ă moi permet Ă chacun de se respecter soi-mĂȘme en respectent les autres. RELIGIONS - Le Ciel serait-il finalement tombĂ© sur nos tĂȘtes ? Dans cette pĂ©riode sombre, oĂč se manifestent le drame, le pathos et le rĂ©voltant, oui. Comme beaucoup, je crois en un Dieu, en tout cas celui dĂ©fini par nos traditions religieuses monothĂ©istes, surtout quand ça va mal. Ăa nous rassure. Ăa nous arrange. Aujourd'hui, c'Ă©tait le cas. En vivant en plein cĆur du quartier de la Basilique de Saint-Denis, l'horreur a tambourinĂ© ma porte au rĂ©veil. La vibration des dĂ©tonations, le chant des sirĂšnes de police qui vous font oublier qu'un jour, PĂ©nĂ©lope Ă©tait guidĂ©e par l'espoir de l'amour et du retour. Oui, j'ai attendu que mon hĂ©ros, la Raison, revienne. J'ai Ă©tĂ© spectateur de la terreur, en assistant Ă des scĂšnes de guerre urbaine, lĂ oĂč ma vie quotidienne se fond Ă la banalitĂ©. On m'a volĂ© mon innocence d'Occidental pourri gĂątĂ©, qui pensait s'investir dans le dĂ©bat du terrorisme que par des commentaires en pause-cafĂ© ou en commentant les retombĂ©es mĂ©diatiques. Mais ce qu'on m'a volĂ© dans toute cette horreur, c'est ma tradition, c'est ma religion. Les appels Ă ne pas mĂ©langer les genres, du musulman Ă l'islamiste, de l'Islam au salafisme, rien n'y fait et n'y fera. Pourquoi ? Quand on est un simple spectateur enfermĂ© chez soi Ă deviner la tragĂ©die, par les bruits, par les vibrations, on se pose plusieurs questions morales, existentielles, pragmatiques Quid de celles et ceux qui ont vu pire, les tueries, les bains de sang en plein Paris ? Quid de celles et ceux qui vivent quotidiennement, au Moyen et Proche-Orient, dans certaines poches africaines, cette terreur tragique ? Que s'est-il passĂ© dans la tĂȘte de ces lĂąches pour qu'ils passent d'une religion prĂŽnant l'amour et le respect de la vie, MA religion, Ă une interprĂ©tation impliquant horreur et animalitĂ©? Aujourd'hui, on m'a volĂ© mon quotidien, mon idiote naĂŻvetĂ© et ma religion. J'ai Ă©tĂ© Ă©duquĂ© dans la tradition musulmane, avec l'idĂ©e que la foi Ă©tait personnelle, une quĂȘte introspective qui me permettrait de donner un sens et une morale aux dĂ©cisions dans ma vie. Allah est Ă la fois proche de moi, mais la plupart du temps beaucoup trop conceptuel pour y trouver une muse existentielle. Alors que Daech se met en tĂȘte de faire comprendre la valeur pure de l'Islam, je veux leur dire que dans le vacarme du terrorisme, j'y retrouve la foi, celle d'un Islam sincĂšre. Plus que jamais, je suis fier aujourd'hui de faire partie de cette communautĂ© musulmane, je suis fier d'ĂȘtre d'origine arabe, je suis fier de dire Ă ceux qui dĂ©pouillent le Coran qu'ils se trompent. La vanitĂ© et l'opportunisme pseudo-intellectuel de l'extrĂ©misme ne sont que les preuves d'une collection de frustrations individuelles malsaines. Ils ont volĂ© ma religion, mais je compte bien la rĂ©investir en exprimant toute la beautĂ© et l'admiration que j'ai personnellement pour cette tradition historique et philanthropique. Aujourd'hui, je pense Ă Albert Camus pour qui il n'Ă©tait pas question de renoncer face Ă l'absurditĂ© de la vie. La rĂ©volte est pour lui une rĂ©ponse Ă l'absurde. Cette actualitĂ© est, quand on y pense, absurde. Il s'agit de dĂ©passer ça avec des moyens purement humains, sans chercher le secours d'une quelconque transcendance ou d'une quelconque idĂ©ologie. Il n'y a pas de solution toute faite et préétablie mais notre rĂ©volte doit prendre la forme d'une action collective oĂč l'Homme est pleinement conscient de sa condition et de ses diffĂ©rences. La solidaritĂ© entre les hommes doit plus que jamais devenir une valeur fondatrice pour contrer les amalgames et les dĂ©rives. Demain, nous continuerons Ă Ă©changer nos opinions mais, Ă l'heure oĂč les indices du drame ont violĂ© ma vie quotidienne, je tenais Ă dire qu'il faut plus que jamais ĂȘtre fier d'un Islam beau, d'une religion sincĂšre, et d'une citoyennetĂ© qui transcende notre RĂ©publique. Il ne faut pas que les politiques, universitaires et Ă©ditorialistes volent la parole d'une jeunesse paumĂ©e. Il ne faut pas que les extrĂ©mismes convertissent la base religieuse en une perversitĂ© existentielle. Redonnons la parole Ă tous les musulmans qui vivent dans le respect quotidien de l'Autre. Redonnons la parole Ă cette jeunesse qui est la seule apte Ă expliquer les dĂ©rives de notre modĂšle socio-Ă©ducatif. Retournons Ă la source du mal-ĂȘtre, du malaise. La parole ne doit pas ĂȘtre exclusivement donnĂ©e aux terroristes VS. les intellectuels de plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s. Les vrais acteurs de la victoire sont ceux qui souffrent dans les quartiers et qui ont besoin de trouver une voix/voie, un avenir, et ceux qui pratiquent leur foi dans la dignitĂ©, le respect et l'intime. Entre le sincĂšre et le sacrĂ©, ce sont les gens "d'en bas" qui devraient faire rĂ©agir nos politiques, pas les terroristes. Mon Islam Ă moi aime la femme Ă visage dĂ©couvert, aime le partage interculturel et interpersonnel, aime tout ce qui peut permettre Ă l'Autre de donner un sens Ă sa vie. Ma culture Ă moi permet Ă chacun de se respecter soi-mĂȘme en respectent les autres. Peut-on considĂ©rer des gens qui se font exploser et qui prennent nos femmes pour des fantĂŽmes comme une version alternative Ă l'Islam ? N'oublions pas qu'avant les cons, il y a les justes. N'oublions pas qu'aprĂšs le malheur, il y a l'espĂ©rance. "Ne tuez pas la personne humaine, car Allah l'a dĂ©clarĂ©e sacrĂ©e". Oui car c'est ça que dit vraiment le Coran chers ennemis.
4Mais eu Ă©gard Ă ces modĂšles et Ă ces dĂ©finitions thĂ©oriques, câest, au plan pratique, dans lâamour entre deux amants, un "don de la grande misĂ©ricorde divine" (rahma min Allah âazĂźma) que la beautĂ© trouve son plein accomplissement, sa manifestation suprĂȘme.Elle sâincarne, en particulier, dans lâĂȘtre aimĂ© et se rĂ©fĂšre, en gĂ©nĂ©ral, Ă celle du phĂ©nomĂšne amoureux lui
21 Janvier 2012 Question Quel est votre avis sur celui qui dit de raser la barbe en prĂ©textant qu'Allah est beau et qu'Il aime la beautĂ©? RĂ©ponse de Sheykh Rabee' Ibn HĂądĂź Al-MadkhalĂź Hafidhahoullah Ceci est en contradiction avec la LĂ©gislation d'Allah et je crains pour lui la mĂ©crĂ©ance. Cette parole est une effronterie ignoble, c'est une effronterie, un entĂȘtement et une contradiction Ă l'encontre de la LĂ©gislation d'Allah TabĂąraka Wa Ta'ĂąlĂą. Les savants sont unanimes sur l'obligation de laisser pousser la barbe. Par contre, ils ont divergĂ© sur le fait de prendre une partie d'elle. Quant au fait de la raser et que cette personne voit que celui-ci est prĂ©fĂ©rable en prĂ©textant qu'Allah est beau et qu'Il aime la beautĂ©, ceci est une contradiction Ă la lĂ©gislation d'Allah et cette fatwah, je la considĂšre comme Ă©tant en contradiction avec la Legislation d'Allah TabĂąraka Wa Ta'ĂąlĂą. Il est obligatoire [pour cette personne] qu'elle se repente Ă Allah de ce mensonge et de cette effronterie. Se raser la barbe fait partie des grands pĂ©chĂ©s. Si tu Ă©tudies les paroles prophĂ©tiques, tu remarqueras que leur finalitĂ© conduit au fait que cet acte fait partie des grands pĂ©chĂ©s. Se raser la barbe fait partie des grands pĂ©chĂ©s. Il y a en cela une dĂ©sobĂ©issance avec l'ordre d'Allah 'Azza Wa Jall, une dĂ©sobĂ©issance quant Ă Son interdiction, une ressemblance aux juifs et une ressemblace aux chrĂ©tiens, une ressemblance aux femmes, une ressemblance aux effĂ©minĂ©s... Il y a dans cet acte de nombreux "crimes", et ce sont de trĂšs grands pĂ©chĂ©s. Mais plus que le fait de se raser la barbe [en terme de grands pĂ©chĂ©s], il y a le fait de prononcer cette parole effrontĂ©e!!! Traduction Source Fatawah Fadhilati Sheykh Rabee', tome 2, pages 464, 465 Tags Fatwas
Laplupart des grains de beauté sont bénins, mais nous ne sommes pas à l'abri de l'apparition de mélanomes ; c'est pourquoi il convient d'aller voir son dermatologue pour une visite de contrÎle annuelle. Si vous avez remarqué que l'un de vos grains de beauté a changé de taille, forme, couleur, vous gratte ou brûle, consultez immédiatement un spécialiste.
1La beautĂ© a de tout temps suscitĂ© lâexaltation et lâengouement passionnĂ© des hommes. FascinĂ©s par les formes de magnificence Ă©parses dans lâunivers, beaucoup ont tentĂ© de saisir effectivement et par intellection ce quâelle est. SubjuguĂ©s quâils sont, les hommes y ont vu alors la manifestation de la perfection, la prĂ©sence dâune Ăąme cosmique admirable et accomplie. Le plaisir indescriptible procurĂ© par la contemplation du beau a toujours laissĂ© une trace dâineffable. Câest en cela que, abstraction faite de toutes les tentatives de dĂ©finition, la beautĂ© demeure insaisissable. Elle relĂšve dâun ordre expĂ©rientiel qui renvoie Ă lâenchantement indicible et Ă lâĂ©motion trouble. 2En outre, lâesthĂ©tique comme discipline tenant un discours sur le beau en essayant de cerner le magnifique et le mirifique, aussi bien dans la nature que dans la culture, souligne que ce sont les aspects visuels et auditifs qui impriment aux choses leur beautĂ©. Par leur truchement, la beautĂ© prodigue une sensation de plaisir avec un sentiment de plĂ©nitude et de ravissement Ă soi. Elle procĂšde de ce qui est manifestĂ© par la forme des corps et leurs couleurs, par le mouvement et lâanimation des objets, par la sonoritĂ© agrĂ©able et captivante, par des proportions heureuses dans lâharmonie entre le tout et ses parties. Donc, seules la vue et lâouĂŻe sont flattĂ©es par le beau. Ătre beau, câest se rapprocher dâun idĂ©al, câest tendre vers ce qui doit ĂȘtre splendide et merveilleux, inclinant vers la perfection esthĂ©tique. 3En rĂ©alitĂ©, lâintuition de la beautĂ© en soi est supĂ©rieure Ă la jouissance provoquĂ©e par la vision des beaux objets particuliers ou par lâacoustique des rĂ©verbĂ©rations mĂ©lodieuses. TrĂšs tĂŽt, la sagesse des Grecs sâĂ©tait investie dans la rĂ©flexion relative Ă cet aspect insaisissable de la beautĂ© et Ă ses rĂ©percussions intĂ©rieures. Dans leur sillage, les philosophes musulmans hellĂ©nisants, lĂ©gataires et continuateurs de la pensĂ©e grecque, comprirent que chez Platon le beau est associĂ© au vrai et au bien comme une des idĂ©es les plus Ă©levĂ©es. Ils purent dĂ©celer dans le premier texte du PhĂšdre comment on peut passer du dĂ©sir des beaux corps Ă lâamour des belles Ăąmes pour parvenir Ă la contemplation de la beautĂ© en soi. 4Ainsi, dĂšs le ixe siĂšcle, lâesthĂ©tique islamique est-elle inspirĂ©e par les doctrines nĂ©oplatoniciennes avec un texte arabe diffusĂ© sous le nom de ThĂ©ologie dâAristote. Bien postĂ©rieur au vie siĂšcle, celui-ci est, en rĂ©alitĂ©, composĂ© dâinterprĂ©tations, plus ou moins fidĂšles, dâune partie des EnnĂ©ades de Plotin et de commentaires de Porphyre. Il influença tour Ă tour Al-Kindi 801-873, Al-FĂąrĂąbĂź 872-950 et Avicenne 980-1037, qui reprennent notamment la distinction entre beautĂ© sensible et beautĂ© intelligible, et les liens avec la perception, lâamour et le bonheur. 5Il se trouve que dans la tradition religieuse islamique, et dans toute la civilisation quâelle sous-tend, la beautĂ© nâest pas simplement une qualitĂ© extrinsĂšque des objets, mais elle qualifie la valeur morale de lâĂąme dâune personne qui est sensible aux belles choses et se rĂ©sout Ă en produire. Au travers des perceptions sensorielles, la contemplation est associĂ©e Ă lâĂ©lĂ©vation spirituelle afin de polir le cĆur et dâembellir lâĂąme. La quĂȘte du beau est une recherche effrĂ©nĂ©e de Dieu et peut-ĂȘtre une maniĂšre de participer Ă sa divinitĂ© crĂ©atrice. 6Aussi, les splendeurs de la CrĂ©ation arrivent-elles trĂšs vite dans les thĂšmes naturalistes mis en exergue par le Coran. Ces thĂšmes dĂ©montrent les bienfaits du CrĂ©ateur ; la nature est Ă©rigĂ©e en preuve cosmique. ĂmerveillĂ©s, les exĂ©gĂštes les mĂ©ditent en espĂ©rant lâinspiration dans la lecture du livre-univers. Et, bien que pour les premiers thĂ©ologiens la rĂ©vĂ©lation coranique fĂ»t la manifestation fulgurante dans le monde sensible des ipsissima verba dei, ils ne sâĂ©taient pas empĂȘchĂ©s de voir des correspondances avec dâautres Ćuvres humaines. De la nature, le poĂšme de ParmĂ©nide, en est un exemple frappant. Dans son fragment VIII, ils lisaient bien Il ne reste plus quâune seule parole celle de la voie Ă©nonçant Il est. Sur cette voie se trouvent des signes trĂšs nombreux, montrant que, Ă©tant inengendrĂ© il est aussi impĂ©rissable, unique et entier en sa membrure, sans frĂ©missement et sans terme. Jamais il nâĂ©tait ni sera puisquâil est maintenant tout entier ensemble, continu, dâun seul tenant. Quelle origine peut-on chercher pour lui ? Vers oĂč, Ă partir dâoĂč se serait-il accru ? » 7Au-delĂ du poĂšme, câest toute la question de lâontologie qui se pose comme telle, inaugurale dans toute entreprise de connaissance. Elle entre en rĂ©sonance avec la sourate 112, intitulĂ©e La foi pure ». Elle rassemble, mutatis mutandis, lâessentiel de la conception islamique de Dieu Dis Lui est Dieu un. Dieu lâinsondable, Il nâa pas engendrĂ©, il nâa pas Ă©tĂ© engendrĂ©, et nul ne lui est Ă©gal. » 8Le caractĂšre absolument transcendant de Dieu est affirmĂ© avec force. Il est pourtant tout Ă la fois dâune grande proximitĂ© avec lâhomme et sa crĂ©ation dans, et par, laquelle il annonce quâil est le Vrai, tout comme il est Ă©minemment ce qui le surpasse. En rĂ©alitĂ©, conformĂ©ment Ă la thĂ©orie philosophique coincidentia oppositorum, le domaine du divin est celui dans lequel se rĂ©alise la conjonction des contraires. Cette thĂ©orie, dĂ©veloppĂ©e par la thĂ©osophie ismaĂ©lienne, trouve son origine dans lâĂ©cole pythagoricienne. Elle Ă©nonce que Dieu est premier et dernier. Il est transcendant et immanent. Il est loin, plus loin que les confins de lâunivers, et proche, plus proche que la veine jugulaire. Dieu est tout et ce qui le dĂ©passe. Il est manifeste et cachĂ©. Simplement, sa manifestation thĂ©ophanique est la beautĂ© souveraine et les plus beaux noms lui appartiennent. 9En reprenant les trois Ă©tapes, bien connues chez les soufis musulmans, de lâinitiation Ă lâanĂ©antissement dans la beautĂ© suprĂȘme â la purification purgative, lâascension illuminative et la contemplation unitive â, les mystiques donnent une forme dialectique aux mystĂšres de lâascension de lâĂąme vers le divin. Dans ce cas, le beau est mĂ©diateur pour accĂ©der Ă la divine beautĂ©. LâanĂ©antissement, en se fondant dans lâĂtre premier dotĂ© de la perfection absolue, est le but ultime des soufis. Câest une extinction » dans la beautĂ© ! 10Dieu mĂšne les hommes dans une destinĂ©e dont ils ignorent et le sens et lâissue. Il les informe de leur cĂ©leste origine bien que leur condition soit pulvĂ©rale et argileuse, adamique en somme. Lâhomme est icĂŽne et vicaire de Dieu sur terre, créé sous une forme harmonieuse. LâĂ©ternel Dieu lui-mĂȘme lâatteste dans sa parole consignĂ©e Certes, nous avons créé lâĂȘtre humain dans la forme la plus parfaite [1]. » 11Lâhomme est anobli par la dimension pneumatique qui consiste en une exhalaison dâamour et de compassion insufflĂ©e en lui. Il est le rĂ©ceptacle de lâeffusion de bontĂ© et de misĂ©ricorde qui Ă©mane continĂ»ment de lâĂtre premier. Connaissant leurs moindres pensĂ©es dans lâintimitĂ© de leur conscience, Dieu sonde les cĆurs des hommes. Si sa fureur sublime est affirmĂ©e â il est le Terrible » ou le Redoutable » â, sa dimension primordiale est la misĂ©ricorde. Câest un trait caractĂ©ristique de sa magnanimitĂ©. Sa mansuĂ©tude et sa clĂ©mence sont incommensurables, de portĂ©e cosmique. NĂ©anmoins, Dieu, tel quâil est dĂ©crit dans la thĂ©ologie apophatique, est essentiellement un mystĂšre qui ne saurait ĂȘtre comparĂ© Ă rien de semblable. Mais la mystique islamique postule que lâon peut acquĂ©rir une connaissance de rĂ©alitĂ©s subtiles qui ne sont a priori ni intelligibles ni accessibles Ă la perception sensorielle. Alors, une mystagogie intuitive se traduit par la recherche de lâinvisible et le tĂ©moignage de la prĂ©sence de lâAbsolu, dont la rĂ©vĂ©lation finale se fait au terme de dĂ©voilements successifs. Câest la rĂ©alitĂ© ultime. 12Aussi, lâexpĂ©rience mystique du beau, caractĂ©risĂ©e par la profonde portĂ©e Ă©motionnelle, est-elle le viatique dâune quĂȘte spirituelle. Lâinvariant besoin de transcendance et la soif inextinguible de spiritualitĂ© prennent pour support de mĂ©ditation les belles choses. Ils plongent le contemplatif dans un Ă©tat Ă©lĂ©giaque, et lâaphasie Ă©prouvĂ©e par la rĂ©jouissance jubilatoire intĂ©rieure nâest pas quâun silence contraint. Câest littĂ©ralement le souffle coupĂ© qui traduit cette mĂ©lancolie soudaine induite par lâapprĂ©hension de voir sâĂ©teindre la beautĂ©. Mais la mĂ©lancolie est aussi le bonheur dâĂȘtre triste et la fĂ©licitĂ© vĂ©cue est dans lâextase devant le reflet fugace de la beautĂ© permanente. Les formes de beautĂ© naturelle ne sont que les Ă©clats Ă©tincelants de la beautĂ© Ă©ternelle. La beautĂ© est la manifestation Ă©blouissante de lâattribut divin par excellence. Câest la suprĂȘme thĂ©ophanie. 13AimĂ©, le beau mĂšne vers la connaissance de lâamour divin. En effet, Ă lâhomme qui interrogea au sujet de lâamour des belles choses, le prophĂšte Muhammad rĂ©pondit Dieu est Beau. Il aime la beautĂ©. » Toutefois, la thĂ©odicĂ©e de lâharmonie en islam stipule que la beautĂ© est une voie de la perfection spirituelle tant que lâadorateur observe le commandement divin. Sinon, elle pourrait devenir une rĂ©elle Ă©preuve. Auquel cas, la passion pour la folie des mĂ©faits enjolivĂ©s par mauvais penchants serait la beautĂ© blĂąmable », celle qui excite le dĂ©sir sans fin en enfermant lâhomme dans lâillusion et le simulacre, celle de lâinclination exclusive dans ce bas monde pour la pompe du pouvoir par vantardise exagĂ©rĂ©e, par faste exhibĂ© et par orgueil insolent Et ne tends point tes yeux vers ce que Nous avons donnĂ© comme jouissance temporaire Ă certains groupes câest un dĂ©corum de la vie prĂ©sente par lequel Nous les Ă©prouvons. Ce que Dieu fournit est meilleur et durable [2]. » 14Il est le maĂźtre du meilleur monde possible en dĂ©pit des Ă©preuves et des afflictions. La CrĂ©ation de Dieu est aussi belle que son ordre transmis dans le plus beau des rĂ©cits. Ă ce sujet, les arabophones sont tous unanimes Ă propos de lâagencement mĂ©lodieux des assonances rimĂ©es de la parole coranique. IndĂ©pendamment des questions de foi et de croyance, lâeffet de la cantillation du Coran est hypnotique sur les auditeurs et sa scansion a une portĂ©e Ă©motionnelle certaine. 15En outre, Dieu aime ceux dont lâagir est beau. Câest pour cela que dans la morale islamique, la belle chose est aussi la chose bonne, agrĂ©able, plaisante et gĂ©nĂ©reuse. Auquel cas, la beautĂ© en devient une forme de bontĂ©. Et la rĂ©compense de la vertu est justement la vertu. Mais, quâest-ce donc que la vertu si ce nâest lâidentification immatĂ©rielle avec lâordre harmonieux de lâunivers ? Elle est un bien avantageux pour celui qui la perçoit et pour celui qui lâaccomplit. Câest la rĂ©ussite dâune vie bonne polarisĂ©e vers, et par, le bel agir. 16Justement, dans La CitĂ© vertueuse, Al-FĂąrĂąbĂź introduit lâidĂ©e de beautĂ© intelligible dans les discussions sur les beaux noms de Dieu. Il invoque la perfection divine pour justifier les rapports de transcendance entre perfection, beautĂ© et plaisir. Et dans son TraitĂ© sur lâamour, Avicenne dĂ©taille plus encore les distinctions entre la beautĂ© intelligible et sensible, et les formes de plaisir ou dâattirance, en considĂ©rant aussi des Ă©lĂ©ments psychologiques et spirituels. Il affirme que le dĂ©sir pour la beautĂ© est une noble chose, aussi longtemps que lâintelligible conserve la facultĂ© dâinfluencer le sensible. 17Les Ćuvres humaines Ă©tant intrinsĂšquement imparfaites, une part importante des discussions philosophiques concerne les arts. Il sâĂ©tablira, au fil des siĂšcles, des dĂ©bats entre thĂ©ologiens, jurisconsultes et canonistes sur la pertinence de la reprĂ©sentation figurĂ©e. Il en rĂ©sulte en dĂ©finitive que lâaniconisme ne concerne que la non-reprĂ©sentation de Dieu. Cette part importante des discussions mĂ©taphysiques implique que les arts de lâIslam relĂšvent souvent dâun ensemble dâactivitĂ©s avec une valeur instrumentale. NĂ©anmoins, dâautres activitĂ©s artistiques constituent une fin en soi et visent lâesthĂ©tique libre. 18Sur un autre plan, les prosateurs, polygraphes et autres grammairiens sâinterrogent sur lâefficacitĂ© du langage, ses mĂ©canismes linguistiques, ses usages et ses capacitĂ©s cognitives. Lâexcellence dans la rhĂ©torique et la prosodie magnifiĂ©e rendent les Ă©motions plus intelligibles par une versification dĂ©liĂ©e et ingĂ©nieuse. La crĂ©ation poĂ©tique dans les langues vĂ©hiculaires de la civilisation islamique que sont lâarabe, le persan, le turc ou lâourdou a Ă©tĂ© portĂ©e par des poĂštes artistes soucieux de beautĂ© formelle et des poĂštes lyriques qui entretiennent le chant de lâĂąme, en dĂ©pit dâailleurs dâune mise en garde de la rĂ©vĂ©lation coranique Et quant aux poĂštes, ce sont les Ă©garĂ©s qui les suivent. Ne vois-tu pas quâils divaguent dans chaque vallĂ©e, et quâils disent ce quâils ne font pas ? Ă part ceux qui croient et font de bonnes Ćuvres, ceux qui invoquent souvent le nom de Dieu et se dĂ©fendent contre les torts quâon leur fait. Les injustes verront bientĂŽt le revirement quâils [Ă©prouveront] [3] ! » 19Mais lâĂ©vocation notamment du nom du Seigneur, sa remĂ©moration et sa mĂ©ditation comme une sage souvenance ont toujours Ă©tĂ© une source dâinspiration pour les poĂštes musulmans. Lorsquâil est aimant et lucide, le poĂšte est le virtuose de lâineffable. Il est le pĂšlerin de lâindicible, qui essaye de voiler le brasier intĂ©rieur qui le consume alors quâil ne voit quâillumination et flamboyance dans lâunivers. Dieu est la source lumineuse de toute chose. Le verset de la lumiĂšre, central dans la sourate Ă©ponyme, lâaffirme avec puissance et vĂ©ritĂ©. Il est toujours au centre des projections mĂ©taphysiques et mystiques Dieu est la lumiĂšre des cieux et de la terre. Sa lumiĂšre est semblable Ă une niche oĂč se trouve une lampe. La lampe est dans un rĂ©cipient de cristal. Lequel cristal ressemble Ă un astre Ă©tincelant qui sâallume Ă un arbre bĂ©ni lâolivier qui nâest ni dâOrient ni dâOccident et dont lâhuile Ă©claire sans quâun feu la touche ou peu sâen faut. LumiĂšre sur lumiĂšre. Dieu guide vers sa lumiĂšre qui il veut. Câest ainsi que Dieu propose aux hommes des paraboles. Et de toute chose Dieu est parfaitement connaissant [4]. » Ă ce sujet, et entre autres poĂštes, Hafez m. 1389 sâexclamait dĂ©jĂ dans son Divan Dans la prééternitĂ©, le rayon de ta beautĂ© / Sâexhala en une lumineuse apparition. / Lâamour parut dans une autre rĂ©alitĂ©. / Et il mit le feu dans lâentiĂšre crĂ©ation. » 20La poĂ©sie, comme une vĂ©ritable iconographie verbale, dĂ©peint en un jaillissement efflorescent la dimension fractale de la CrĂ©ation. Le poĂšte persan Mahmoud Shabestari m. 1320 dĂ©clamait bien dans sa Roseraie du mystĂšre en offrant cette itinĂ©rance de lâĂąme vers sa divine origine Sache que ce monde tout entier est un miroir, / Dans chaque atome se trouvent cent soleils flamboyants / Si tu fends le cĆur dâune seule goutte dâeau, il en Ă©merge cent purs ocĂ©ans / Si tu examines chaque grain de poussiĂšre, / Mille Adam peuvent y ĂȘtre dĂ©couverts. » 21Nombreux sont ceux qui perçoivent la munificence incommensurable dans la nature belle et mirifique comme lâexpression sensible de la VĂ©ritĂ©. Les musulmans lâattestent Il nây a de divinitĂ© autre que Dieu. » Ils lâentendent dans le galop des chevaux, dans le bruissement des feuilles, dans le clapotis des riviĂšres et le bruissement des eaux, dans le souffle du vent, dans le chant des rossignols. Le gazouillis des oiseaux est une concĂ©lĂ©bration cosmique dans un concert dĂ©diĂ© Ă lâAuteur premier. Quelle tragique inversion de sens de voir de nos jours la laideur physique et morale lâemporter dans la vision du monde fondamentaliste salafiste ! 22Et pourtant ! Sur la tapisserie des siĂšcles, les sociĂ©tĂ©s musulmanes Ă©taient caractĂ©risĂ©es par le dessein de faire conjuguer hĂ©donisme et humanisme. Le raffinement allait de pair avec la tendresse et la sensualitĂ©. LâĂ©lĂ©vation spirituelle avait comme support lâart, miroir du sacrĂ©. Parce que toute chose sâinscrivant dans lâordre cosmique harmonieux est le signe dâune conception divine. 23Contrairement Ă une idĂ©e trĂšs rĂ©pandue, lâart islamique, en dehors des Ă©difices religieux, est souvent figuratif. Les miniatures dans toutes les Ă©coles et sous toutes les dynasties comportent des reprĂ©sentations humaines et animales figurĂ©es. Par la grĂące du pinceau et de la plume, lâart figuratif par mĂ©diation calligraphique donne de trĂšs Ă©tonnants calligrammes connus de tous. Les lettres calligraphiĂ©es composent le navire, la poire, la colombe, le lion ou lâhomme agenouillĂ© priant Dieu⊠En rĂ©alitĂ©, la calligraphie est omniprĂ©sente, elle anime tous les dĂ©cors, mĂȘlĂ©e aux motifs floraux et aux figures gĂ©omĂ©triques sous la forme Ă©purĂ©e dâarabesques. Elle se donne Ă lire sur les tapis et kilims. Elle se dĂ©voile dans la sculpture du bois, le stuc et la cĂ©ramique. Les textes inscrits mĂȘlent versets du Coran, aphorismes du prophĂšte et extraits des odes de versificateurs de gĂ©nie. 24En revanche, lâart islamique a cherchĂ© Ă rĂ©pondre autrement Ă la non-reprĂ©sentation du divin, pour cela il a produit lâornement comme abstraction du rĂ©el, câest ce qui se donne Ă voir dans lâarchitecture, notamment dans la reproduction jusquâau vertige du motif girih. En effet, les girih, qui se prĂ©sentent comme un entrecroisement de droites se brisant en dâinnombrables zigzags, suscitent depuis des siĂšcles une rĂ©elle fascination. Ils enrichissent la complexitĂ© des dĂ©cors gĂ©omĂ©triques palatiaux. 25Bien entendu, lâart du jardin se veut une prĂ©figuration de lâĂden cĂ©leste. Cette allĂ©gorie du paradis projetĂ©e sur terre a Ă©tĂ© aussi lâespace oĂč lâon pouvait sâadonner aux plaisirs charnels et y goĂ»ter aux dĂ©lices paradisiaques. Les bassins dâeau y servent de miroirs aux architectures, allĂ©geant leurs volumes et accentuant le cĂŽtĂ© immatĂ©riel et Ă©phĂ©mĂšre des biens labiles et fragiles de ce bas monde. Combien est beau ce jardin, ce jardin oĂč les fleurs de la terre rivalisent dâĂ©clat avec les astres des cieux. / Ă cette vasque dâalbĂątre pleine dâune eau cristalline, que peut-on comparer ? / Seule la Lune dans toute sa splendeur, brillant au milieu de lâĂ©ther sans nuage [5]. » 26Enfin, en dĂ©pit de ce que peuvent raconter certains imams ignares, un consensus gĂ©nĂ©ral sur lâimportance de la musique dans la sociĂ©tĂ© musulmane Ă©tait prĂ©sent sur la fresque historique. Ainsi, la dynastie des Abbassides 750-1258 voit-elle se dĂ©velopper un grand mĂ©cĂ©nat musical. De mĂȘme, plusieurs auteurs musulmans ont composĂ© des traitĂ©s soulignant lâimportance de la musique comme art dâaccommoder les sons dâune maniĂšre agrĂ©able Ă lâoreille. Al-Kindi, Al-Ghazali ou Avicenne se sont intĂ©ressĂ©s Ă toutes les constructions artistiques destinĂ©es Ă ĂȘtre perçues par lâouĂŻe. La musique est lâart mĂ©taphysique qui commence lĂ oĂč la parole est impuissante Ă exprimer ce que lâon ressent. Ă ce titre, Al-FĂąrĂąbĂź Ă©tait un musicothĂ©rapeute qui soignait lâaffliction par la musique, et quel meilleur consolateur ! 27Sur le plan religieux, la prĂ©sence aux multiples cĂ©rĂ©monies du sama, ce concert spirituel avec musique et danses dâadeptes se laissant peu Ă peu envahir par la transe afin dâaccĂ©der Ă lâextase, tĂ©moigne de lâengouement des musulmans pour la musique sacrĂ©e. Et câest Ziryab 786-857, musicien de gĂ©nie et technicien adroit et prĂ©cis, qui, Ă son arrivĂ©e Ă Cordoue, crĂ©a le premier conservatoire dâEurope ouvert Ă tous. Il codifia le chant, en limitant les improvisations, et mit au point les techniques vocales qui produisirent les mĂ©lopĂ©es les plus envoĂ»tantes. Les noubas, ces suites de piĂšces vocales et instrumentales, tĂ©moignent Ă lâenvi du prodigieux foisonnement du chant indissociable de la danse dans les sociĂ©tĂ©s musulmanes. 28Si on ajoute Ă lâensemble un goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les belles vĂȘtures et leurs parures, nous voyons que la beautĂ©, lorsquâelle concorde harmonieusement avec la bontĂ©, embellit le corps, polit le cĆur et agrĂ©mente lâesprit. Câest en se faisant beau que le croyant adorateur peut sâapprocher du Beau. Nous consonnons bien avec KakuzĂŽ Okakura lorsquâil affirme Qui ne sâest pas fait beau soi-mĂȘme nâa pas le droit dâapprocher la BeautĂ© [6]. » Notes [1] Coran, sourate 95, Le figuier », verset 4. [2] Coran, sourate 20, Ta Ha », verset 131. [3] Coran, sourate 26, Les poĂštes », versets 224 Ă 227. [4] Coran, sourate 24, La lumiĂšre », verset 35. [5] W. Irving, Les Contes de lâAlhambra, Ăditions Miguel Sanchez, 1991, p. 48. [6] KakuzĂŽ Okakura, Le Livre du thĂ©, Ăditions Philippe Picquier, 2017.
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Undes hadiths du ProphĂšte (qui sont les premiers commentaires du Coran) souligne lâimportance de la dimension esthĂ©tique dans la nouvelle culture: « Dieu est beau et aime la beautĂ©. La vie religieuse elle-mĂȘme alliait le
janicejoostema Quâentendons-nous par le concept de â beautĂ© intĂ©rieure â ? Câest que la vĂ©ritable beautĂ© semble beaucoup plus complexe quâun simple joli visage et des courbes harmonieuses. Sa vĂ©ritĂ© est plus difficile Ă saisir. Saint-ExupĂ©ry disait â On ne voit bien quâavec le coeur. Lâessentiel est invisible pour les yeux. â Câest ce quâYves Saint-Laurent appelait â lâĂ©lĂ©gance du coeur. â Nos paroles, nos actions, nos pensĂ©es sont ce qui nous embellit vĂ©ritablement. Au fond, câest de lâĂąme dont il sâagit. Câest ce souffle de vie impĂ©rissable et invisible pour les yeux que le coeur parvient Ă saisir. Ă lâinverse, la beautĂ© extĂ©rieure est pĂ©rissable et se rĂ©vĂšle ĂȘtre parfois une enveloppe trompeuse. Le maquillage et les artifices ne peuvent embellir un coeur laid. La beautĂ© intĂ©rieure ou beautĂ© de lâĂąme semble ĂȘtre la seule chose qui nous permette de rĂ©vĂ©ler au monde notre vĂ©ritable splendeur. Câest un Ă©lĂ©ment important Ă retenir pour renforcer son estime de soi et ne pas se laisser trop affecter par les complexes physiques et lâinsĂ©curitĂ© qui en dĂ©coule. Cela Ă©tant dit, beautĂ© intĂ©rieure et beautĂ© extĂ©rieure nâont pas Ă sâopposer frontalement. Les deux peuvent se rĂ©concilier et doivent mĂȘme sâallier. Lâapparence physique ne doit pas ĂȘtre prise Ă la lĂ©gĂšre. On ne peut pas vivre bien dans un corps qui nous dĂ©plaĂźt et qui nous fait souffrir. Mais lĂ ne rĂ©side pas lâessentiel. Voici 30 citations inspirantes qui poursuivront cette rĂ©flexion profonde sur ce qui fait la vĂ©ritable beauté⊠â Aucune grĂące extĂ©rieure nâest complĂšte si la beautĂ© intĂ©rieure ne la vivifie. La beautĂ© de lâĂąme se rĂ©pand comme une lumiĂšre mystĂ©rieuse sur la beautĂ© du corps. â Victor Hugo janicejoostema â LâĂ©lĂ©gance est un tout, et ce qui ne se voit pas compte autant que ce qui se voit. â Christian Dior â BeautĂ© sans bontĂ©, câest une lumiĂšre sans clartĂ©. â Proverbe français â La beautĂ© de lâapparence est seulement un charme de lâinstant. Lâapparence du corps nâest pas toujours le reflet de lâĂąme. â George Sand â LâĂ©lĂ©gance, câest quand lâintĂ©rieur est aussi beau que lâextĂ©rieur. â Coco Chanel â La beautĂ© extĂ©rieure est la partie visible de la beautĂ© intĂ©rieure. Et elle se manifeste par la lumiĂšre qui se dĂ©gage des yeux de chacun. â Paulo Coelho â Il nây a pas dâĂ©lĂ©gance sans Ă©lĂ©gance du coeur. â Yves Saint-Laurent â La beautĂ© de lâĂąme lâemporte sur la beautĂ© physique. â George Sand â Seul celui qui possĂšde une grande beautĂ© intĂ©rieure perçoit toute la beautĂ© du monde. â Vicente A. Salaverri â La beautĂ©, comme le succĂšs en tout, est une question de personnalitĂ©. â David J. Schwartz â La beautĂ© que vous voyez en moi est un reflet de vous. â Osho â Quand lâamour grandit en toi, la beautĂ© fait de mĂȘme. Car lâamour est beautĂ© de lâĂąme. â Saint Augustin â La beautĂ© ne vient pas dâun beau corps, mais de belles actions. â ThalĂšs de Milet â BeautĂ© ne vaut rien sans bontĂ©. â Gabriel Meurier â Ce quâon aime est toujours beau. â Proverbe français â Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. â Coco Chanel janicejoostema â Il y a un spectacle plus grand que la mer, câest le ciel ; il y a un spectacle plus grand que le ciel, câest lâintĂ©rieur de lâĂąme. â Victor Hugo â La beautĂ© physique se fane et se dessĂšche avec le temps, la beautĂ© du coeur demeure Ă jamais. â HacĂšne Mazouz â Rien nâest aussi beau en lâhomme que la sincĂ©ritĂ© de son coeur. â Sri Chinmoy â Le beau, câest la splendeur du vrai. â Platon â La beautĂ© des choses nâexiste que dans lâesprit de celui qui les contemple. â David Hume â La beautĂ© sans la grĂące attire, mais elle ne sait pas retenir ; câest un appĂąt sans hameçon. â Maxime Planude â La beautĂ© purement physique est aussi Ă©phĂ©mĂšre que les feux du crĂ©puscule. Dirige tes efforts vers lâacquisition de la vĂ©ritable et immuable beautĂ© la beautĂ© intĂ©rieure. â Amadou HampĂątĂ© BĂą â Seuls les pensĂ©es lumineuses et les sentiments dâamour dĂ©sintĂ©ressĂ© peuvent crĂ©er la beautĂ©. â Omraam MichaĂ«l AĂŻvanhov â Donnez-moi la beautĂ© de lâĂąme pour que lâintĂ©rieur et lâextĂ©rieur soient en harmonie. â â Ce nâest pas la beautĂ© de la femme qui ensorcelle, mais sa noblesse. Euripide â La beautĂ© dâune femme augmente au fil des ans. La beautĂ© dâune femme nâest jamais dans lâesthĂ©tique, la vraie beautĂ© dâune femme se reflĂšte dans son Ăąme.â â La beautĂ© intĂ©rieure est Ă©ternitĂ© quand elle est pure.â Michel Bouthot La beautĂ© nâa pas dâimportance. Quand on est un homme aimable, on finit par avoir une beautĂ© dans le regard, dans la maniĂšre dâĂȘtre en vieillissant. » Charles Aznavour janicejoostema â La beautĂ© commence au moment oĂč lâon dĂ©cide dâĂȘtre soi-mĂȘme. â Coco Chanel â Il est beau dâĂȘtre ce que vous ĂȘtes. â Jean Paul Gaultier
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allah est beau et il aime la beauté