ParticularitĂ©temporelle des Contes de la BĂ©casse; Le portrait rĂ©aliste d’une population ; Biographie de Guy de Maupassant; Les contes de la BĂ©casse. par Guy de Maupassant. RĂ©sumĂ©. Inscrivez-vous pour trouver des essaia sur RĂ©sumĂ© > < Section prĂ©cĂ©dente: PrĂ©sentation. Section suivante: La BĂ©casse > Politique de confidentialitĂ© Contactez-nous Conditions d'utilisation Avis
Si je te dis le mot “marĂątre” Ă  quelle Ɠuvre penses-tu ? Peut-ĂȘtre Ă  Cendrillon, certes, dans un premier temps. Mais si je te parle de VipĂšre au Poing, ça te dit quelque chose ? VipĂšre au Poing d’HervĂ© Bazin, c’est une Ɠuvre de littĂ©rature classique qu’il n’est pas rare d’étudier, notamment au collĂšge. Pour t’aider Ă  tout comprendre de ce roman, lis cet article oĂč tu trouveras le rĂ©sumĂ© de VipĂšre au poing, mais Ă©galement quelques Ă©lĂ©ments importants Ă  caser dans tes copies ! 😉 HervĂ© Bazin, l’auteur de VipĂšre au poing ✒ Qui Ă©tait HervĂ© Bazin ? đŸ€” HervĂ© Bazin – ou de son nom de naissance Jean Pierre Marie HervĂ©-Bazin – est un Ă©crivain et romancier français, nĂ© le 17 avril 1911 et mort le 17 fĂ©vrier 1996. Il est en particulier connu pour ses Ɠuvres VipĂšre au Poing, La Mort du petit cheval et Cri de la chouette. D’oĂč lui est venue l’inspiration pour VipĂšre au Poing ? 💭 Eh bien, les Ɠuvres d’HervĂ© Bazin sont tout simplement en grande partie autobiographiques ! Tu comprendras trĂšs vite pourquoi en lisant la suite de l’article, mais c’est son enfance qui lui a inspirĂ© son fameux livre ainsi que le personnage Folcoche. HervĂ© Bazin a grandi dans une famille aisĂ©e, Ă  Marans prĂšs d’Angers, dans la propriĂ©tĂ© familiale Le ChĂąteau du Patys avec ses deux frĂšres. Son pĂšre est Jacques HervĂ©-Bazin, un avocat de profession et sa mĂšre est Paule Guilloteaux, la fille du dĂ©putĂ© et sĂ©nateur Jean Guilloteaux. Durant son enfance, il s’oppose souvent Ă  sa mĂšre qui Ă©tait une femme autoritaire et froide. Du fait de son histoire familiale difficile, il fugue plusieurs fois durant son enfance, puis refuse de passer les examens Ă  la facultĂ© de droit d’Angers Ă  laquelle sa famille l’a forcĂ© Ă  aller. Il finit enfin par rompre le lien avec sa famille pour aller Ă©tudier Ă  la facultĂ© des lettres de la Sorbonne. VipĂšre au poing le contexte de l’histoire đŸ”„ IntĂ©ressons-nous maintenant Ă  ce qui t’intĂ©resse probablement le plus le rĂ©sumĂ© de VipĂšre au poing. 🚹 Spoilers inclus ! Qui nous raconte l’histoire de VipĂšre au poing ? đŸ€“ Le narrateur est Jean Rezeau, aussi surnommĂ© Brasse-Bouillon. Il nous raconte sa propre histoire, 25 ans aprĂšs les faits ainsi que celle de son frĂšre Ferdinand dit Fredie ou Chiffe en raison de son caractĂšre timide et peureux. Le cadre spatio-temporel de VipĂšre au poing ⏰ L’action se dĂ©roule durant l’étĂ© 1922 dans le chĂąteau familial de la Belle-Angerie, Ă  quelques kilomĂštres d’Angers. Un lieu que l’auteur connaĂźt bien puisqu’il a grandi dans les environs ! Durant cet Ă©tĂ©-lĂ , un Ă©vĂ©nement tragique se produit pour les deux frĂšres Jean et Ferdinand leur grand-mĂšre qui les Ă©levait jusqu’à prĂ©sent meurt, ce qui oblige leur pĂšre et leur mĂšre Ă  rentrer de Chine oĂč le pĂšre travaillait dans une universitĂ© pour pouvoir s’occuper des enfants. Le retour des parents le dĂ©but des pĂ©ripĂ©ties đŸ˜” Les deux frĂšres ne connaissent finalement que peu leurs parents, ayant Ă©tĂ© Ă©levĂ©s pendant des annĂ©es par leur grand-mĂšre. Ils ne connaissent pas non plus leur petit frĂšre, Marcel, le dernier nĂ© de la famille. Tu peux imaginer la hĂąte qu’ils ont de se retrouver en famille, non ? Pourtant, quand leurs parents arrivent c’est la douche froide. Alors qu’ils se jettent sur leur mĂšre pour Ă©changer de chaleureuses embrassades, celle-ci les gifle froidement et leur ordonne de porter leurs bagages. Leur petit frĂšre reste froid Ă©galement quand seul leur pĂšre daigne les embrasser. Folcoche portrait d’une marĂątre đŸ˜« Ferdinand et Jean rĂ©alisent rapidement que leur nouvelle vie ne va pas ĂȘtre aussi belle que ce Ă  quoi ils s’attendaient, en particulier Ă  cause de leur mĂšre qu’ils surnommeront par la suite Folcoche. À peine arrivĂ©s dans la maison, les parents Ă©dictent quelques nouvelles rĂšgles. Le pĂšre annonce que la journĂ©e commencera par une messe dans la chapelle privĂ©e Ă  5h30. Les garçons devront ensuite Ă©tudier avec l’abbĂ© qui vit avec eux et la journĂ©e se terminera Ă  21h30. Folcoche, quant Ă  elle, Ă©dicte d’autres rĂšgles les enfants n’auront plus le droit Ă  leur cafĂ© au lait du matin, ils auront le crĂąne rasĂ© pour des questions d’hygiĂšne et elle enlĂšvera les poĂȘles, Ă©dredons et coussins dans leurs chambres. De quoi passer les pires nuits d’hiver ! Les mesures draconiennes de Folcoche 😈 La mĂšre va donc commence par raser fils aprĂšs fils leurs cheveux, avec la tondeuse qui servait auparavant Ă  l’ñne Cadichon. Mais les maltraitances ne s’arrĂȘtent pas lĂ  Elle nourrit mal ses leur plante sa fourchette dans les mains s’ils adoptent une tenue incorrecteElle renvoie la gouvernante Ernestine qui a eu le malheur de dĂ©fendre les enfantsElle confisque leurs jouets et les friandises que leur offrent leurs grands-parentsElle les force Ă  se confesser devant elle et le prĂ©cepteur chaque soirElle les force Ă  porter de lourds sabots inconfortables pour ne pas abimer leurs chaussuresLes heures de rĂ©crĂ©ations sont maintenant destinĂ©es Ă  l’entretien du parc D’oĂč vient le nom de Folcoche dans VipĂšre au poing ? đŸ€” BlessĂ©s par le comportement de leur mĂšre, Fredie et Jean affublent leur mĂšre du surnom Folcoche qui est composĂ© des mots “folle” et “cochonne”. Ils commenceront Ă  graver un peu partout des “VF” qui signifient “Vengeance Ă  Folcoche”. RĂ©sumĂ© des chapitres 8 Ă  15 ✹ La partie de chasse avec le pĂšre đŸč Le pĂšre emmĂšne un jour ses fils Ă  une partie de chasse, ce qui leur permettra d’obtenir un moment de joie, mais surtout de rĂ©pit. Cependant, la mĂšre folle de haine d’avoir vu ses fils heureux dĂ©cide de les priver de ce loisir par la suite. Le pĂšre prend alors leur dĂ©fense, mais cela ne fait qu’empirer la situation puisque, humiliĂ©e, la marĂątre dĂ©cidera d’isoler les enfants dans une piĂšce et de les battre. Alors que Jean Rezeau tente de se dĂ©fendre, elle se met Ă  le battre jusqu’à l’épuisement. Au repas, bien que le pĂšre remarque les marques sur les corps de ses fils, il dĂ©cide cette fois de se taire. La maladie de Folcoche đŸ€§ Fort heureusement pour les enfants, un jour lors d’un repas la femme est prise d’un malaise. Elle est alors hospitalisĂ©e pendant plusieurs mois du fait d’une crise hĂ©patique. C’est un nouvel Ăąge d’or qui commence pour les enfants qui se rapprochent de leur pĂšre et voient toutes les anciennes interdictions levĂ©es. La haine qu’ils ressentent envers leur mĂšre est si forte qu’ils en viennent Ă  souhaiter sa mort. Celle-ci s’en sortira et reviendra Ă  la Belle-Angerie. Elle dĂ©couvre nĂ©anmoins avec horreur en rentrant que ses enfants ont grandi et que leur pĂšre s’oppose un peu plus Ă  elle. Le plan machiavĂ©lique de Folcoche đŸ€Ż Folcoche dĂ©cide alors d’accepter que le pĂšre emmĂšne Fredie et Brasse-Bouillon chez des amis et reste au chĂąteau pendant quelques semaines seule avec Marcel. Celui-ci qui prend le parti de sa mĂšre dĂ©nonce une cachette oĂč ses frĂšres cachaient des vivres pour les moments oĂč elle les en privait. À leur retour, Ferdinand qui est l’aĂźnĂ©, est fouettĂ© par le nouvel abbĂ© qu’elle a embauchĂ©. Elle espĂšre crĂ©er un conflit entre les deux frĂšres et ainsi les opposer, mais ceux-ci restent solidaires. Elle commence alors Ă  fomenter des plans tous plus tordus les uns que les autres pour torturer ses garçons. Ton premier cours particulier de français est offert ! 🎁 Fais-toi guider par un Ă©tudiant passĂ© par une des meilleures Ă©coles de France. J’EN PROFITE MAINTENANT ÉpuisĂ©s, les garçons dĂ©cident alors de tuer leur mĂšre pour en ĂȘtre dĂ©barrassĂ©s. Plusieurs tentatives Cette deuxiĂšme tentative de meurtre aura pour consĂ©quence de mettre la mĂšre trĂšs en colĂšre. Elle prĂ©voira de battre Ă  nouveau Jean. Celui-ci s’échappera afin de rejoindre la maison de ses grands-parents maternels Ă  ceux-ci dĂ©noncent Jean Rezeau car ils n’ont pas envie de s’en occuper et Brasse-Bouillon est ramenĂ© Ă  la mĂšre essaie alors de jouer un dernier coup pour envoyer Jean en maison de correction. Elle cache une grosse somme d’argent et veut le faire accuser de qu’elle ne donne l’alerte, son fils lui rapporte la somme d’argent et la menace de rĂ©vĂ©ler cette affaire Ă  tous. Il exige de partir de la maison afin de devenir interne au Folcoche accepte. Jean Rezeau a gagnĂ©. Joursde chasse. 9,50 € T R I M E S T R I E L. ARGENTINE. Avec les gauchos de la Sierra
Disciplines Culture littĂ©raire et artistique, Langage oral et Ă©crit, Etude de la langue et Histoire des arts Niveaux 4Ăšme. Auteur N. CELLIER Objectif ConnaĂźtre les caractĂ©ristiques de la nouvelle. DĂ©couvrir les auteurs du XIXe siĂšcle. Lire efficacement en consolidant sa culture littĂ©raire. AmĂ©liorer son lexique. S'exprimer Ă  l'Ă©crit pour raconter, dĂ©crire, expliquer ou argumenter de façon claire et organisĂ©e. Savoir rĂ©aliser et prĂ©senter un diaporama. Relation avec les programmes Cycle 4 - Programme 2016 Lire des Ɠuvres littĂ©raires, frĂ©quenter des Ɠuvres d' une interprĂ©tation de textes des lectures pour enrichir son les aspects fondamentaux du fonctionnement un Ă©crit en fonction des rĂšgles propres au genre du texte Ă  produire et Ă  son les classes de mots et mise en Ă©vidence de leurs propriĂ©tĂ©s. Socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture Employer Ă  l'Ă©crit comme Ă  l'oral un vocabulaire juste et acquĂ©rir des connaissances et des compĂ©tences, mettre en Ɠuvre les capacitĂ©s essentielles que sont l'attention, la mĂ©morisation, la mobilisation de ressources, la concentration, l'aptitude Ă  l'Ă©change et au questionnement, le respect des consignes, la gestion de l' se constituer des outils personnels grĂące Ă  des Ă©crits de travail, y compris numĂ©riques notamment prise de notes, brouillons, fiches, lexiques, nomenclatures, cartes mentales, plans, croquis, et s'en servir pour s'entraĂźner, rĂ©viser, Ă  l'Ă©crit pour raconter, dĂ©crire, expliquer ou argumenter de façon claire et organisĂ©e. ThĂ©matique Regarder le monde, inventer des mondes La fiction pour interroger le rĂ©el Comprendre l’esthĂ©tique rĂ©aliste et sa façon d’interroger le rĂ©el, de critiquer la sociĂ©tĂ©. ProblĂ©matique Quelles Ă©volutions de la sociĂ©tĂ© les personnages de roman incarnent-ils ? Manuel Hatier, collection "Colibris" pp. 14 Ă  19; 34 Ă  58. Lecture cursive une version abrĂ©gĂ©e d'un roman de Zola au choix Oeuvres&thĂšmes, Classiques Hatier - Au Bonheur des Dames 1883 - Germinal 1885 DĂ©roulement des sĂ©ances SĂ©ance 1 Introduction - Culture littĂ©raire et artistique, 220 minSĂ©ance 2 Les objectifs du romancier du XIXe siĂšcle - Culture littĂ©raire et artistique, 55 minSĂ©ance 3 Texte 1 Rastignac, un jeune provincial ambitieux - Culture littĂ©raire et artistique, 165 minSĂ©ance 4 Texte 2 Le travail Ă  la mine - Culture littĂ©raire et artistique, 110 minSĂ©ance 5 Texte 3 L'enfer des grands magasins - Culture littĂ©raire et artistique, 220 minSĂ©ance 6 Ecriture La description rĂ©aliste d'un lieu - Langage oral et Ă©crit, 110 minSĂ©ance 7 Texte 4 Loisirs et festivitĂ©s au XIXe siĂšcle - Culture littĂ©raire et artistique, 275 min 1 Introduction DerniĂšre mise Ă  jour le 29 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - VĂ©rifier les acquis lecture / schĂ©ma narratif - Lire, comprendre et interprĂ©ter des textes littĂ©raires en fondant l'interprĂ©tation sur quelques outils d'analyse simples. - Lire et exploiter un article de dictionnaire - RĂ©diger une synthĂšse DurĂ©e 220 minutes 3 phases MatĂ©riel Manuel de la classe Hatier 4e, collection "Colibris", 2017 pp. 14-19 Dictionnaire Informations thĂ©oriques Guy de Maupassant "Aux Champs" 1883 - lecture efficace - schĂ©ma narratif - lecture et analyse d'un article de dictionnaire "nouvelle" - AP Mise en place d'un travail annuel sur le lexique - HDA InterprĂ©ter une adaptation filmique 1. Prise de contact et AP 55 min. rĂ©investissement AP Lire un article de dictionnaire VĂ©rification des acquis Support deux articles de dictionnaire "article" et "nouvelle"connaĂźtre et savoir exploiter les diffĂ©rents parties d'un article de dictionnairecomprendre les abrĂ©viationsconnaĂźtre la notion de polysĂ©mieConsolidationTAF Se procurer un cahier de attentive de la nouvelle de Maupassant "Aux Champs", in Contes de la bĂ©casse manuel pp. 14 Ă  19RĂ©aliser le schĂ©ma narratif Ă  partir de ses une fiche de lexique Ă  partir de la liste de mots donnĂ©e par le professeur. 2. VĂ©rification et Ă©valuation 55 min. mise en commun / institutionnalisation VĂ©rification du lexique puis exercices d'Ă©valuation DictĂ©e de mots et Ă©criture de cinq phrases pour illustrer cinq mots de la Ăźlots MĂ©thodologie Mise en place du travail en Ăźlots Consignes, rĂ©partition des rĂŽles et Ă©valuation continueTravail en Ăźlots de 4 Les Ă©lĂšves comparent et amĂ©liorent leur travail / Un groupe proposera une correction Ă  la classeCorrection du schĂ©ma narratif SI Deux familles de paysans, pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivent en trĂšs bon voisinage en partageant toutes leurs Un couple riche, les d’HubiĂšres, s’arrĂȘte devant les chaumiĂšres et s’intĂ©resse aux - Mme d’HubiĂšres revient plusieurs fois voir les enfants - Mme d’HubiĂšres propose Ă  la famille Tuvache d’adopter un de leur fils et essuie un refus. - La seconde famille accepte un arrangement financier et les d’HubiĂšres emmĂšnent Jean. - Mme Tuvache trouve l’attitude des Vallin inadmissible et leurs relations se dĂ©gradent - GrĂące Ă  l'argent de la famille riche, la famille Vallin vit mieux tandis que la famille Tuvache s'enfonce dans l'indignation et la Environ vingt ans plus tard Jean, le fils adoptĂ©, revient chez ses parentsSF Charlot, le fils Tuvache, jaloux de son voisin, regrette la dĂ©cision de ses parents et quitte le foyer en leur reprochant de pas lui avoir permis une telle Dans la campagne normande, deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivent dans deux maisons voisines avec leurs enfants. Un jour, un couple de bourgeois qui n’a pas d’enfants s’arrĂȘte devant les chaumiĂšres et la femme tombe sous le charme de ces enfants. Le couple d’HubiĂšres revient les voir rĂ©guliĂšrement, les gĂąte, et ïŹnit par demander aux Tuvache s’ils peuvent acheter leur plus jeune ïŹls, Charlot. La mĂšre Tuvache refuse, si bien que le couple fait la mĂȘme demande aux Vallin. AprĂšs rĂ©ïŹ‚exion, ils acceptent. Les Tuvache et les Vallin sont dĂšs lors brouillĂ©s. La mĂšre Tuvache insulte mĂȘme ses voisins, se prĂ©sentant comme la mĂšre modĂšle, alors qu’en rĂ©alitĂ© elle est jalouse de l’argent qu’ils perçoivent. Des annĂ©es passent et une voiture s’arrĂȘte devant les chaumiĂšres. Jean Vallin revient voir ses parents biologiques. Charlot reproche Ă  ses parents d’avoir refusĂ© de le conïŹer aux d’HubiĂšres et s’ PrĂ©parer fiche de lecture de la nouvelle MĂ©thode donnĂ©e 3. SynthĂšse 110 min. mise en commun / institutionnalisation Mise en commun des fiches de lectureVĂ©rification de la comprĂ©hension du texte, de sa de conclusion cf. Livre du ProfMaupassant ne prend aucun parti dans cette nouvelle, mettant au mĂȘme niveau les pauvres et les riches. Les paysans ont un comportement bestial, leur langue est dĂ©formĂ©e, leurs enfants se vautrent dans la poussiĂšre, leur intelligence est limitĂ©e les parents Tuvache sont stupĂ©faits et sans idĂ©es p. 16, l. 47.Les Vallin acceptent de vendre leur enfant pour de l’argent, tandis que les Tuvache se montrent d’une jalousie maladive, regrettant presque ïŹnalement de ne pas avoir cĂ©dĂ© leur ïŹls. Quant aux d’HubiĂšres, ils ne sont pas moins critiquables, prĂ©tendant tout acheter avec de l’argent, mĂȘme un cette nouvelle, Maupassant montre que le milieu social dans lequel on est Ă©levĂ© est plus important que l’origine sociale Jean Vallin, l’enfant vendu, est devenu un monsieur l. 39 tandis que Charlot est restĂ© un rustre. L’argent apparaĂźt comme une valeur dĂ©terminante dans le calcul des d’HubiĂšres et celui des Vallin, dans la jalousie des Tuvache, dans la colĂšre de Charlot. Le cynisme est Ă  son comble lorsque Jean Vallin revient voir ses parents et leur tĂ©moigne de la par son cynisme et son absence de condamnation que la morale de cette histoire est plutĂŽt d'une synthĂšse sur la nouvelle en place du cahier de lecture ses impressions sur la nouvelle puis chaque jour, quelques phrases concernant les lectures du jour en classe et personnelles.HDA InterprĂ©ter l'adaptation de la nouvelle en rĂ©cit filmiqueSupport Adaptation de la nouvelle pour la tĂ©lĂ©vision film rĂ©alisĂ© par Olivier Schatzy 2008 30mnAnalyse comparative des deux oeuvres et prĂ©sentation du choix du rĂ©alisateur. 2 Les objectifs du romancier du XIXe siĂšcle DerniĂšre mise Ă  jour le 29 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - Comprendre quelles sont les ambitions du roman rĂ©aliste ou naturaliste au XIXe siĂšcle en matiĂšre de reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© . - RĂ©aliser une frise chronologique - RĂ©diger une fiche biographique DurĂ©e 55 minutes 1 phase MatĂ©riel Manuel pp. 34-35 Informations thĂ©oriques PrĂ©sentation des auteurs Lecture de l'image 1. Contextualisation du corpus de la sĂ©quence 55 min. dĂ©couverte Ouverture du chapitre manuel pp. 34-35DĂ©couverte des auteurs du corpus de la sĂ©quencePrĂ©sentation d'un contexte et des objectifsSupport livre du prof RĂ©ponses aux questionsEncadrĂ© 1 ‱ Selon les frĂšres Goncourt et Émile Zola, le romancier du XIXe siĂšcle a pour objectif d’offrir au public des romans qui s’inspirent de la rĂ©alitĂ©. ‱ On peut penser que les Goncourt vont plutĂŽt s’attacher aux milieux populaires ce livre vient de la rue.EncadrĂ© 2 Tableau de Jean BĂ©raud, Paris, rue du Havre, 1882‱ Ce tableau reprĂ©sente une rue de Paris, la rue du Havre, oĂč se trouvent les grands magasins du Printemps. On y voit des passants affairĂ©s qui vaquent Ă  leurs premier plan, par exemple, une femme vient d’acheter des chapeaux. DerriĂšre elle, de dos, un homme marche Ă  vive allure ; les autres passants dĂ©ambulent.‱ BĂ©raud prĂ©sente sur un mode rĂ©aliste un Paris plutĂŽt Ă©lĂ©gant il s’agit de lieux existants et de personnages que l’on peut rencontrer dans la rĂ©alitĂ©. On note la prĂ©cision des dĂ©tails bĂątiments, personnages avec le souci de restituer la modernitĂ© d’une Ă©poque qui voit naĂźtre les grands magasins. Le peintre ne poursuit pas tout Ă  fait les mĂȘmes objectifs que les romanciers rĂ©alistes ceux-ci Ă©largissent leur inspiration Ă  tous les milieux sociaux et s’attachent souvent aux milieux dĂ©favorisĂ©s. Ils font un roman de la rue, un roman du de la lecture cursive 3 semainesDeux oeuvres au choix, collection "Oeuvres&thĂšmes", Classiques Hatier, textes abrĂ©gĂ©s Emile Zola Au Bonheur des Dames 1883 ou Germinal 1885.MĂ©thodologie de la lecture accompagnĂ©e cf. manuel pp. 48-49 et fiche de lecture distribuĂ©e Commencer un cahier de lecture qui servira pour toutes les oeuvres manuel Nathan, "Terre des Lettres", 4e, pp. 28 Ă  51 Au Bonheur des Dames et 4e, Ă  167 Germinal, roman et filmEvaluation dans 4 semaines sous deux formes Fiche de lecture personnelle, diaporama illustrĂ© Ă  rĂ©aliser en binĂŽme, en classe, avec un thĂšme imposĂ© et Ă  prĂ©senter Ă  la Lire le texte p. 36 en faisant une fiche de lexique mĂ©thodologie distribuĂ©e avec liste des mots Ă  rechercher vĂ©rification et Ă©valuation Ă  la prochaine sĂ©ance. Trouver une idĂ©e pour faire une frise chronologique Ă  afficher dans la classe Se procurer un cahier de lecture et une des deux oeuvres de Zola texte abrĂ©gĂ© ! Ă  lire pour le ..../ 10/ 18RĂ©diger la fiche de "Lecture accompagnĂ©e" pour Germinal en respectant le parcours proposĂ© par le manuel pour Zola 3 Texte 1 Rastignac, un jeune provincial ambitieux DerniĂšre mise Ă  jour le 14 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - Lire, comprendre et interprĂ©ter des textes littĂ©raires en fondant l'interprĂ©tation sur quelques outils d'analyse simples. - Adapter sa lecture et la moduler en fonction de la nature et de la difficultĂ© du texte. DurĂ©e 165 minutes 2 phases MatĂ©riel Manuel pp. 36-37; 41; 322-323; 330-331 Informations thĂ©oriques Texte extrait du PĂšre Goriot de Balzac 1842 - Les temps du rĂ©cit valeurs du prĂ©sent de l'indicatif + rĂ©vision de la conjugaison - Le narrateur omniscient - Les adverbes en -ment premier rappel 1. Comment Rastignac incarne-t-il le dĂ©sir de rĂ©ussite sociale ? 110 min. dĂ©couverte Lecture et vĂ©rification de la comprĂ©hension du textePetite Ă©valuation sur le lexique 15 mnDictĂ©e de mots et explication du sens de 5 expressions du texte " il inventait les reparties", l. 8; "il prĂ©parait ses mots fins", l. 9; "les tiroirs ouverts de son cerveau [...] se fermĂšrent", l. 24, "la tĂ©nacitĂ© mĂ©ridionale", l. latin au français p. 37 "Autour du mot tĂ©nacitĂ©" Ă  ajouter sur la feuille de lexiqueAnalyse du texte Ă  partir des remarques des Ă©lĂšvesSupport RĂ©ponses aux questions ‱ Rastignac est un Ă©tudiant de bonne famille mais sans fortune.‱ En se rendant chez madame de Restaud, il effectue ses premiĂšres visites mondaines, avec l’intention de conquĂ©rir le grand 1. a. Le hĂ©ros se prĂ©pare en prenant un soin extrĂȘme de sa toilette il s’habilla fort Ă©lĂ©gamment l. 1. Il pense Ă  ce qu’il va dire Ă  madame de Restaud il inventait les reparties d’une conversation imaginaire, il prĂ©parait ses mots ïŹns l. 8-9. Il est Ă  la fois fĂ©brile il marche avec mille prĂ©cautions pour ne se point crotter, l. 6-7, surexcitĂ© et empli d’espĂ©rances ces espĂ©rances Ă©tourdiment folles, l. 3 c’est que son avenir l. 11 est en jeu. b. Le narrateur omniscient effectue, au prĂ©sent de vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale, un commentaire concernant l’état d’esprit de Rastignac "en se livrant pendant la route Ă  ces espĂ©rances Ă©tourdiment folles qui rendent la vie des jeunes gens si belle d’émotions ils ne calculent alors ni les obstacles ni les dangers, ils voient en tout le succĂšs, poĂ©tisent leur existence par le seul jeu de leur imagination ..." l. 2-6. Ce commentaire Ă  valeur gĂ©nĂ©rale sur l’enthousiasme et l’inconscience de la jeunesse permet de montrer que Rastignac a les qualitĂ©s et les dĂ©fauts des jeunes gens de son Ăąge, et en tout cas qu’il est prĂȘt Ă  tout pour Lorsqu’il arrive chez la comtesse de Restaud, Rastignac se sent regardĂ© de façon mĂ©prisante parce qu’il arrive Ă  pied et non en voiture il reçut le coup d’Ɠil mĂ©prisant des gens qui l’avaient vu traversant la cour Ă  pied, sans avoir entendu le bruit d’une voiture l. 17-19. Cette situation le met de mauvaise humeur l. 24, il perd sur le moment tout son esprit Les tiroirs ouverts de son cerveau et qu’il comptait trouver pleins d’esprit se fermĂšrent, il devint stupide, l. 24-25.3. a. Le hĂ©ros a sans doute des atouts physiques il porte bien l’habit s’habilla fort Ă©lĂ©gamment, l. 1, prend soin de ses vĂȘtements il doit faire cirer ses bottes et brosser son pantalon parce qu’il s’est sali, l. 12, se comporte en sĂ©ducteur, persuadĂ© qu’il rĂ©ussira Ă  attirer l’attention de madame de Restaud. b. Rastignac est ambitieux il souffre de ne pas avoir d’argent et fonde son avenir l. 11 sur le succĂšs qu’il obtiendra auprĂšs de madame de Restaud. Il tĂ©moigne de tĂ©nacitĂ© cette tĂ©nacitĂ© mĂ©ridionale, l. 30 et dĂ©cide de ne pas abandonner la partie malgrĂ© le mĂ©pris dont il fait l’objet. Par ailleurs, Rastignac possĂšde des qualitĂ©s intellectuelles il a de l’esprit il prĂ©parait ses mots ïŹ ns, l. 9 et manie la langue française avec aisance il prĂ©parait [...] ses phrases Ă  la Talleyrand, l. 9-10. On peut imaginer qu’il se fera une place dans le monde grĂące Ă  ses atouts, son ambition, sa Cet extrait tĂ©moigne du rĂ©alisme balzacien l’action se dĂ©roule dans des lieux existants rue du Helder, Palais-Royal Ă  Paris ; le mode de vie de l’aristocratie parisienne est prĂ©cisĂ©ment Ă©voquĂ© les maisons des hĂŽtels particuliers possĂšdent une cour et une antichambre, un valet de chambreannonce les noms des invitĂ©s, les dĂ©placements se font en cabriolets tirĂ©s par des chevaux fringants un beau cheval richement attelĂ© Ă  l’un de ces cabriolets pimpants qui afïŹchent le luxe, l. 21-22.Bilan Le PĂšre Goriot est un roman rĂ©aliste. L’action se dĂ©roule Ă  Paris dans le quartier du Palais-Royal. Il conte l’histoire d’un jeune provincial ambitieux, souffrant d’un sentiment d’infĂ©rioritĂ©, d’une tĂ©nacitĂ© Ă  toute Ă©preuve et animĂ© par le dĂ©sir de rĂ©ussite dans le monde de l’aristocratie. TAF RĂ©diger le bilan de la lecture analytiqueManuel pp. 330-331 Revoir les valeurs du prĂ©sent de l'indicatif Faire les exercices 1 et 4, p. 331. 2. Langue 55 min. entraĂźnement Correction du valeurs du prĂ©sent de l'indicatifManuel pp. 37, 330-331Correction des exercices / VĂ©rification des acquisRĂ©vision de la conjugaison pp. 326-327TAF RĂ©viser les points de langue > Evaluation le ... / 09/ 18 !!! Mettre en forme l'Ă©valuationLes adverbes en -mentsupport manuel p. 36; 41; 323-323 et pp. 40-41RelevĂ© des adverbes en -ment dans le texte 1 "Ă©lĂ©gamment" l. 1; "Ă©tourdiment" l. 3; "richement" l. 21 et "machinalement" l. 28-29Rappels formation et emploiTAF Lire attentivement le texte 2, p. 38ComplĂ©ter la feuille de lexique avec les mots mal connus voire inconnus. 4 Texte 2 Le travail Ă  la mine DerniĂšre mise Ă  jour le 14 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - DĂ©couvrir des Ɠuvres et des textes narratifs relevant de l'esthĂ©tique rĂ©aliste ou naturaliste . - Pour construire ou vĂ©rifier le sens de ce qui est lu, combiner avec pertinence et de façon critique les informations explicites et implicites issues de la lecture. - Lire, comprendre et interprĂ©ter des textes littĂ©raires en fondant l'interprĂ©tation sur quelques outils d'analyse simples. - Lire et comprendre des images fixes ou mobiles variĂ©es empruntĂ©es Ă  la peinture, aux arts plastiques, Ă  la photographie, Ă  la publicitĂ© et au cinĂ©ma en fondant sa lecture sur quelques outils d'analyse simples. DurĂ©e 110 minutes 2 phases MatĂ©riel Manuel pp. 38-39 et 50-51 Informations thĂ©oriques Texte extrait du roman de Zola Germinal 1885 description du travail des mineurs Extrait du film de Claude Berri 1993 - Valeurs des temps dans un rĂ©cit au passĂ© - Les figures de style comparaison, mĂ©taphore 1. Comment le roman met-il en scĂšne la pĂ©nibilitĂ© du travail ouvrier ? 55 min. dĂ©couverte Introduction Ă  la lecture cursiveLecture et comprĂ©hension du texteLexique "supplice" l. 5; "fumant d'une chaude buĂ©e de lessive" l. 11; "rauque" l. 18; "le halĂštement" l. analytique du texte Ă  partir des remarques des Ă©lĂšvesDramatisation / Comparaison / MĂ©taphoreRĂ©alisme / naturalismeSupport RĂ©ponses aux questions manuel p. 39Échanger et comprendre ‱ Maheu et ses compagnons sont des ouvriers haveurs ils effectuent la tĂąche difïŹcile d’abattre le charbon, c’est-Ă -dire de le dĂ©coller de la roche.‱ RĂ©ponse A1. Dans le premier paragraphe, le narrateur se focalise sur Maheu ; dans le second paragraphe, il offre une vision plus large et s’attache Ă  l’ensemble des Le temps dominant du texte est l’imparfait de rĂ©pĂ©tition les conditions de travail dĂ©crites, loin d’ĂȘtre exceptionnelles et passagĂšres, constituent le lot quotidien des mineurs, qui se rĂ©pĂšte inlassablement d’heure en heure, de jour en Les termes techniques liĂ©s au mĂ©tier de mineur sont havage l. 12, taille l. 22, houille l. 27, rivelaines l. 29.4. a. Les conditions de travail sont Ă©prouvantes manque d’air l. 2, manque de lumiĂšre l. 3-4, tempĂ©rature Ă©levĂ©e l. 1, humiditĂ© eau qui suinte de la roche et tombe goutte Ă  goutte sur le visage de Maheu, l. 5, coups sourds des rivelaines l. 29. b. Cette fournaise, situĂ©e dans les profondeurs de la terre, et oĂč s’agitent des formes spectrales, n’est pas sans rappeler l’enfer annoncĂ© par le terme supplice, l. 5. Le second paragraphe dĂ©veloppe l’idĂ©e avec les expressions l’air mort l. 18, les tĂ©nĂšbres l. 18, un noir inconnu l. 19, des points rougeĂątres rappelant le feu, l. 21, une nuit profonde l. 24, formes spectrales l. 24, pesanteur de l’air l. 31-32.5. a. Les quatre Ă©lĂ©ments semblent s’acharner sur les hommes le premier est la terre oĂč travaillent les haveurs ; le second est le feu avec cette tempĂ©rature Ă©touffante jusqu’à trente-cinq degrĂ©s, l. 2 ; le troisiĂšme est l’air le narrateur indique que l’air ne circulait pas, l. 2, et que l’étouffement Ă  la longue demeurait mortel, l. 2-3 ; le quatriĂšme, l’eau qui suinte de la roche et enveloppe les mineurs d’humiditĂ©. b. Maheu et ses compagnons risquent d’ĂȘtre Ă©touffĂ©s et aveuglĂ©s par les poussiĂšres de charbon qui tombent de la roche, si proche de leur visage. La comparaison qui clĂŽt le premier paragraphe "ainsi qu’un puceron pris entre deux feuillets d’un livre", l. 13-15 assimile Maheu Ă  un minuscule insecte en danger de mort, et souligne l’extrĂȘme vulnĂ©rabilitĂ© des Les formes spectrales dĂ©signent les mineurs qui s’agitent et que l’on entrevoit dans les tĂ©nĂšbres Ă  la lueur des lampes Zola confĂšre une dimension fantastique Ă  la scĂšne en assimilant les mineurs Ă  des B Cet extrait est caractĂ©ristique de l’écriture naturaliste il prĂ©sente un intĂ©rĂȘt documentaire et constitue en mĂȘme temps une illustration de la puissance de l’univers zolien.‱ Le travail des haveurs consiste Ă  abattre le charbon, c’est-Ă -dire Ă  le dĂ©coller de la roche en tapant, avec un outil appelĂ© la rivelaine. Les conditions de travail sont Ă©prouvantes il fait noir il semblait que les tĂ©nĂšbres fussent d’un noir inconnu, l. 18-19, la chaleur est extrĂȘme la tempĂ©rature montait jusqu’à trente-cinq degrĂ©s, l. 1-2, l’air ne circule pas l’étouffement Ă  la longue devenait mortel, l. 2-3, l’atmosphĂšre est humide l’eau suinte de la roche et tombe goutte Ă  goutte sur le visage de Maheu Mais son supplice s’aggravait surtout de l’humiditĂ©, l. 5.‱ Les quatre Ă©lĂ©ments semblent s’acharner contre les hommes. Le premier Ă©lĂ©ment est la terre les mineurs travaillent dans le monde souterrain, milieu hostile Ă  l’homme. Le second Ă©lĂ©ment est le feu la tempĂ©rature montait jusqu’à trente-cinq degrĂ©s l. 1-2, cette lampe, qui chauffait son crĂąne, achevait de lui brĂ»ler le sang l. 4-5. Le troisiĂšme Ă©lĂ©ment est l’air le narrateur indique que l’air ne circulait pas l. 2. Le quatriĂšme Ă©lĂ©ment est l’eau humiditĂ© l. 5, La roche [...] ruisselait d’eau l. 5-7, de grosses gouttes l. 7, trempĂ© l. 10, chaude buĂ©e l. 11, une goutte l. 11.La mine s’apparente Ă  l’enfer c’est un lieu oĂč rĂšgnent les tĂ©nĂšbres, on y respire un air de mort l’air mort, l. 18, les sons sont assourdis voilĂ©s et comme lointains, l. 17, on entend le halĂštement des poitrines l. 30-31. Les lumiĂšres des torches, les chapeaux de toile mĂ©tallique l. 21, les reïŹ‚ets du charbon un reïŹ‚et de cristal, l. 28-29 jettent des lueurs inquiĂ©tantes oĂč apparaissent des points rougeĂątres l. 21 et dansent des formes spectrales l. 24. La mine est prĂ©sentĂ©e comme un lieu de supplice l. 5 oĂč les souffrances des mineurs rappellent celles des damnĂ©s. Ils sont dans l’obscuritĂ© complĂšte tĂ©nĂšbres, l. 18 et subissent de vĂ©ritables tortures Maheu reçoit de grosses gouttes continues et rapides, tombant sur une sorte de rythme entĂȘtĂ© l. 7-8. L’eau devient un Ă©lĂ©ment douĂ© d’une cruautĂ© diabolique elles battaient sa face, s’écrasaient, claquaient sans relĂąche l. 9. MĂȘme les lampes sont des instruments de torture cette lampe, qui chauffait son crĂąne, achevait de lui brĂ»ler le sang l. 4-5.‱ Les notations auditives et visuelles contribuent Ă  confĂ©rer Ă  la mine un aspect irrĂ©el. Les lois de l’acoustique sont comme abolies les coups de rivelaine sont voilĂ©s et comme lointains l. 17 des formes spectrales, qui ne sont autres que les mineurs, s’agitent dans l’obscuritĂ©, Ă  la lueur des torches. On distingue Ă©galement des bribes de corps humains une rondeur de hanche l. 25, un bras noueux l. 26, une tĂȘte violente l. 26.Bilan Le naturaliste Émile Zola dĂ©nonce la pĂ©nibilitĂ© du travail ouvrier et en particulier ici le travail des mineurs. Il lance un appel Ă  la pitiĂ© et Ă  la prise de conscience de tous l’homme ne peut ainsi ĂȘtre exploitĂ© par ses semblables, et si la sociĂ©tĂ© n’évolue pas vers l’instauration d’une justice sociale, la rĂ©volte sera inĂ©luctable. Il donne Ă  la scĂšne qu’il dĂ©crit un aspect irrĂ©el, quasi fantastique, en comparant les mineurs Ă  des spectres qui s’agitent dans les Adaptation du roman pour le cinĂ©ma, film de Claude BerriProjection d'un extrait en lien avec le texteManuel pp. 50-51 Analyse de photogrammes 2. Travail en Ăźlots 55 min. recherche Montrer que Zola transfigure la description du rĂ©el en une vision saisissante, quasi partir de l'analyse faite en classe, approfondissement Ă  partir du parcours B proposĂ© p. 39 30mnMise en communBilan rĂ©daction individuelle puis mise en communTAF Lire attentivement le texte 3, p. 42 et complĂ©ter la feuille de les rĂ©ponses aux questions 1 et 2, p. 43. 5 Texte 3 L'enfer des grands magasins DerniĂšre mise Ă  jour le 14 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - S'interroger sur la maniĂšre dont les personnages sont dessinĂ©s et sur leur rĂŽle dans la peinture de la rĂ©alitĂ©. - Savoir analyser en contexte l'emploi d'unitĂ©s lexicales, identifier un rĂ©seau lexical dans un texte et en percevoir les effets. - Identifier les classes de mots et mise en Ă©vidence de leurs propriĂ©tĂ©s. - Utiliser Ă  bon escient les principales rĂšgles grammaticales et orthographiques. DurĂ©e 220 minutes 2 phases MatĂ©riel Manuel pp. 42-43 et 40-41 + 302-305 + 340-341 Informations thĂ©oriques Texte extrait du roman de Zola Au Bonheur des Dames 1883 - Les expansions nominales - RĂ©vision des classes de mots - Exercice de réécriture l'accord du participe passĂ© p. 42 et pp. 340-341 - DictĂ©e prĂ©parĂ©e 1. Comment Zola rend-il compte de la pĂ©nibilitĂ© du travail fĂ©minin ? 110 min. dĂ©couverte Texte 3 extrait du roman de Zola Au Bonheur des Dames 1883 les grands magasinsLecture et comprĂ©hensionLexique du texte + Du latin au français "travail" et "torture"Lecture analytique Ă  partir des observations des Ă©lĂšvesSupport RĂ©ponses aux questions p. 43Échanger et comprendre ‱ Denise exerce le mĂ©tier de vendeuse dans un grand magasin.‱ RĂ©ponse Denise est une jeune ïŹlle mince, ayant l’air Les souffrances endurĂ©es par DeniseOrigine de la douleurconditions de travail Souffrances physiques Souffrances morales– les paquets de vĂȘtements Ă  porter l. 1-2 ;– Toujours debout l. 6 ;– mal nourrie, mal traitĂ©e l. 19.– bras cassĂ©s l. 2, courbatures, Ă©paules meurtries l. 2-3 ;– ses souliers la font souffrir l. 4 pieds enïŹ‚Ă©s, ampoules l. 8, 10 ;– fatigue, dĂ©labrement du corps entier l. 11.– crises de larmes le soir dans sa chambre l. 21.3. Sa chambre est le seul endroit oĂč elle peut pleurer le seul endroit oĂč elle s’abandonnait encore Ă  des crises de larmes l. 20-21. Mais elle doit y endurer un froid terrible l. 22.4. a. b. Les expressions "sa bonne grĂące Ă  souffrir" et "l’entĂȘtement de sa vaillance" signiïŹent que Denise demeure forte son courage et sa volontĂ© inĂ©branlables lui permettent d’endurer la souffrance et de rĂ©sister Ă  la fatigue et Ă  la a. Les autres vendeuses doivent quitter leur travail parce qu’elles sont Ă©puisĂ©es, tombent malades atteintes de maladies spĂ©ciales, l. 13 et ne possĂšdent pas la force de caractĂšre de Denise pour rĂ©sister. b. Denise possĂšde en effet les qualitĂ©s qui lui permettront de rĂ©ussir son ascension sociale endurance, courage, facultĂ© de surmonter son dĂ©sespoir et de sauver les apparences elle demeurait souriante et droite, lorsqu’elle dĂ©faillait, l. 14-15.6. Zola est certes enthousiasmĂ© par le progrĂšs et la rĂ©volution industrielle, mais il Ă©met des rĂ©serves et des mises en garde le progrĂšs ne doit pas se faire au dĂ©triment des hommes et des femmes, il doit amĂ©liorer leurs conditions de vie et non les ‱ Denise est employĂ©e comme vendeuse au Bonheur des Dames ; elle effectue un travail Ă©prouvant lourds paquets Ă  porter, position debout impliquant une extrĂȘme fatigue physique, devoir d’ĂȘtre cependant toujours souriante.‱ Mais Denise possĂšde des ressources physiques endurance, acceptation de la souffrance et morales courage, entĂȘtement qui lui permettent de rĂ©sister.‱ Zola dĂ©nonce les conditions de travail auxquelles sont soumis les employĂ©s et ouvriers en cette pĂ©riode de rĂ©volution industrielle le personnage de Denise incarne la souffrance au travail contre laquelle il s’ complĂ©mentaires George Sand Horace 1840 et Zola L'Assommoir 1877Quelle place la sociĂ©tĂ© du XIXe siĂšcle fait-elle aux femmes ?Bilan L’évolution sociale Ă  partir des annĂ©es 1830 a vu naĂźtre le travail en association en mĂȘme temps que l’émancipation des femmes. Les premiĂšres associations fĂ©minines se sont dĂ©veloppĂ©es dans les ateliers de couture. DictĂ©e prĂ©parĂ©e Texte 3, l. 1 Ă  6 > "lĂ©gĂšres."TAF DictĂ©e prĂ©parĂ©e Ă  consolider pour la prochaine sĂ©ance Ă©valuation. 2. Outils de la langue 110 min. entraĂźnement Les classes de mots > Les expansions nominalesVĂ©rification des acquis concernant les classes grammaticales Ă©valuation diagnostiqueManuel pp. 302-305Exercice de réécriture l'accord du participe passĂ©Manuel p. 42; 340-341.!!! PrĂ©parer une Ă©valuation sur les classes de mots, les expansions nominales. 6 Ecriture La description rĂ©aliste d'un lieu DerniĂšre mise Ă  jour le 14 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Langage oral et Ă©crit Objectif - En rĂ©ponse Ă  une consigne d'Ă©criture, produire un Ă©crit d'invention s'inscrivant dans un genre littĂ©raire du programme, en s'assurant de sa cohĂ©rence et en respectant les principales normes de la langue Ă©crite. DurĂ©e 110 minutes 1 phase MatĂ©riel Manuel p. 52, pp. 302-305; 366. Informations thĂ©oriques - Les figures de style comparaison, mĂ©taphore, Ă©numĂ©ration - Les expansions nominales - Les connecteurs spatio-temporels 1. Pour lire et s'exprimer 110 min. entraĂźnement Manuel p. 52Exercices sur les figures de style, les expansions du nom, les connecteurs du DĂ©crire en quelques phrases un lieu que vous aimez ou que vous ensemble les critĂšres de rĂ©ussite, d'Ă©valuation. 7 Texte 4 Loisirs et festivitĂ©s au XIXe siĂšcle DerniĂšre mise Ă  jour le 14 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Culture littĂ©raire et artistique Objectif - Comprendre quelles sont les ambitions du roman rĂ©aliste ou naturaliste au XIXe siĂšcle en matiĂšre de reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ©. - Lire, comprendre et interprĂ©ter des textes littĂ©raires en fondant l’interprĂ©tation sur quelques outils d’analyse simples. - Être capable de justifier son interprĂ©tation en s’appuyant prĂ©cisĂ©ment sur le texte. - Être capable de transfĂ©rer dans ses propres Ă©crits le lexique, les tournures syntaxiques dĂ©couverts lors de lectures. DurĂ©e 275 minutes 3 phases MatĂ©riel Manuel pp. 44-47; 58 Dictionnaire Informations thĂ©oriques Textes extraits de "La femme de Paul" 1881, Bel Ami 1885 de Maupassant, Madame Bovary 1856 de Flaubert, Exploiter les procĂ©dĂ©s d'analyse mis en place au cours des sĂ©ances prĂ©cĂ©dentes 1. Comment le rĂ©cit prĂ©sente-t-il loisir et festivitĂ© du XIXe siĂšcle ? 110 min. dĂ©couverte Investissement du travail d'analyse fait sur les textes d'analyse en Ăźlots qui vont faire la lecture analytique et la prĂ©sentation d'un des textes du corpus - p. 44 "Promenade du dimanche", texte extrait de "La Femme de Paul", La Maison Tellier 1881, p. 46 "SoirĂ©e au bal", texte extrait de Madame Bovary 1856, p. 58 "Une soirĂ©e aux Folies BergĂšres", texte extrait de Bel Ami 1885, Maupassant- Rechercher un autre exemple ...Une phase pour l'analyse et une phase de mise en commun avec prise de notes. 2. HDA Peindre les rĂ©alitĂ©s d'une Ă©poque 110 min. recherche SĂ©ance au CDI ou en salle informatique ou IPadScĂšnes de vie quotidienne et de travail en peintureChaque binĂŽme prĂ©sente le tableau du XIXe siĂšcle qu'il a mis sur l'ENT peintre et sujet.PrĂ©parer le tutoriel, une liste d'oeuvres tirĂ©es au sort 3. Conclusion 55 min. mise en commun / institutionnalisation Loisirs et festivitĂ©sPeinture Auguste Renoir Danse Ă  la campagne et Ă  la ville, deux toiles de 1883Musique DĂ©couverte en deux temps de La Symphonie fantastique de Berlioz, "drame instrumental" de 1855 ici le lien avec le rĂ©alisme la suite sera entendue en fin de sĂ©quence pour introduire le fantastiqueExtrait du "Programme" distribuĂ© "il" = "un jeune musicien"DeuxiĂšme partieUn bal L’artiste est placĂ© dans les circonstances de la vie les plus diverses, au milieu du tumulte d’une fĂȘte, dans la paisible contemplation des beautĂ©s de la nature ; mais partout, Ă  la ville, aux champs, l’image chĂ©rie vient se prĂ©senter Ă  lui et jeter le trouble dans son partieScĂšne aux champs Se trouvant un soir Ă  la campagne, il entend au loin deux pĂątres qui dialoguent un ranz des vaches ; ce duo pastoral, le lieu de la scĂšne, le lĂ©ger bruissement des arbres doucement agitĂ©s par le vent, quelques motifs d’espĂ©rance qu’il a conçus depuis peu, tout concourt Ă  rendre Ă  son cƓur un calme inaccoutumĂ©, Ă  donner Ă  ses idĂ©es une couleur plus riante. Il rĂ©flĂ©chit sur son isolement ; il espĂšre n’ĂȘtre bientĂŽt plus seul
 Mais si elle le trompait !
 Ce mĂ©lange d’espoir et de crainte, ces idĂ©es de bonheur, troublĂ©es par quelques noirs pressentiments, forment le sujet de l’adagio. A la fin, l’un des pĂątres reprend le ranz des vaches ; l’autre ne rĂ©pond plus
 Bruit Ă©loignĂ© du tonnerre
 solitude 
 silence 
Ecoute des extraitsDĂ©couverte des autres parties pour introduire la sĂ©quence sur le fantastique. Fermer Nous utilisons un cookie de suivi de navigation pour amĂ©liorer l'utilisation d'Edumoov. ConformĂ©ment au RGPD, tout est anonymisĂ© mais vous pouvez refuser ce cookie.
Cetouvrage fait partie d’un ensemble de trois volumes-Contes normands-Contes cruels et fantastiques-Contes parisiensqui constitue la premiĂšre Ă©dition thĂ©matique des contes de Maupassant.Chaque volume contient une introduction, une chronologie de la vie de Maupassant, une bibliographie, des notes et des variantes, des appendices, des plans et des cartes, ainsi

Le jeune Candide, dont le nom traduit Ă  la fois la naĂŻvetĂ© et la crĂ©dulitĂ© vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de naturel, Candide mĂšne une existence heureuse dans cet univers idyllique Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possĂšdent en effet "le plus beau des chĂąteaux". Candide est Ă©bloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lĂ©nifiants du docteur Pangloss, le prĂ©cepteur. Il admire Ă©galement CunĂ©gonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers Ă©bats de Candide et de CunĂ©gonde. La rĂ©action du baron est brutale, Candide est banni et chassĂ© de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde".Candide est pris dans une tempĂȘte de neige et connaĂźt la faim et le froid. Il est enrĂŽlĂ© de force comme soldat de l'armĂ©e bulgare. I prend la fuite. CapturĂ©, il est condamnĂ© Ă  recevoir quatre mille coups de bĂąton. Il Ă©chappe de justesse Ă  la mort. Il assiste alors Ă  la guerre et Ă  ses massacres c'est "une boucherie hĂ©roĂŻque". Candide dĂ©serte et fuit jusqu'en Hollande. Il y dĂ©couvre l'intolĂ©rance, et notamment l'hypocrisie sectaire d'un prĂ©dicateur huguenot. Il retrouve Pangloss rongĂ© par la vĂ©role. Son ancien prĂ©cepteur a des allures de gueux. Il lui apprend que le beau chĂąteau du baron Thunder-ten-Tronckh a Ă©tĂ© dĂ©truit et que CunĂ©gonde a Ă©tĂ© violĂ©e et Ă©ventrĂ©e par les soldats bulgares. L'armĂ©e bulgare a Ă©galement tuĂ© le baron, la baronne et leur fils. Candide et Pangloss sont recueillis et embauchĂ©s par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmĂšne au Portugal oĂč le rĂ©clame son commerce. HĂ©las, au large de Lisbonne, leur navire connaĂźt une horrible tempĂȘte. Le bateau du gĂ©nĂ©reux nĂ©gociant est englouti et ce dernier pĂ©rit dans le naufrage. Candide et Pangloss en rĂ©chappent par miracle. DĂšs leur arrivĂ©e Ă  Lisbonne, se produit un Ă©pouvantable tremblement de terre. Candide et Pangloss participent eux opĂ©rations de sauvetage, mais nos deux hĂ©ros sont arrĂȘtĂ©s pour propos subversifs et dĂ©fĂ©rĂ©s Ă  l'Inquisition. Pangloss est pendu et Candide flagellĂ©. Une vieille dame le soigne et le mĂšne de nuit dans une maison isolĂ©e. Il est prĂ©sentĂ© Ă  une superbe femme CunĂ©gonde. Elle lui confirme qu'elle a Ă©tĂ© violĂ©e et Ă©ventrĂ©e, et que c'est par miracle qu'elle est encore en vie "on ne meurt pas toujours de ces deux accidents". CunĂ©gonde est devenue Ă  la fois la maĂźtresse de Don Issachar, un banquier juif et du grand inquisiteur de Lisbonne. MenacĂ© par ses deux rivaux, "le doux Candide", parvient Ă  les tuer. Candide, CunĂ©gonde et la vieille dame s'enfuient alors en direction de Cadix. Ils arrivent Ă  Cadix au moment oĂč un bateau s'apprĂȘte Ă  partir en AmĂ©rique latine. Son Ă©quipage est chargĂ© d'aller y combattre la rĂ©bellion qui rĂšgne contre les rois d'Espagne et du Portugal. Candide parvient Ă  se faire engager. Il embarque avec CunĂ©gonde, la vieille dame et deux valets. Lors de la traversĂ©e, la vieille dame raconte son aventure. Fille d'un pape et d'une princesse, elle a grandi " en beautĂ©, en grĂąces, en talents, au milieu des plaisirs, des respects et des espĂ©rances..." Puis elle a connu une suite Ă©pouvantable de malheurs l'empoisonnement de son fiancĂ©, l'enlĂšvement de sa mĂšre, sa vente Ă  des marchands d'esclaves. Elle s'est retrouvĂ©e prisonniĂšre dans un fort, puis elle est devenue l'esclave d'un seigneur moscovite qui l'a batttue. Elle finira par devenir la servante de Don Issachar qui la met Ă  disposition de CunĂ©gonde Ă  qui elle se Ă  ce rĂ©cit, la vieille dame demande aux autres passagers de raconter leur histoire. Les rĂ©cits s'enchaĂźnent, plus noirs les uns que les autres. Candide commence Ă  prendre conscience que le mal existe sur cette peine arrivĂ©s Ă  Buenos Aires, Candide et CunĂ©gonde sont Ă  nouveau sĂ©parĂ©s. La vielle dame conseille en effet Ă  CunĂ©gonde de rester auprĂšs du gouverneur qui s'est Ă©pris d'elle et Ă  Candide de fuir l'Inquisition qui a retrouvĂ© sa trace. Candide part avec son valet Cacambo se rĂ©fugier chez les jĂ©suites du Paraguay. Ils y retrouvent le frĂšre de CunĂ©gonde, lui aussi miraculeusement rescapĂ©. Le baron Ă©voque son miracle Alors qu'on allait l'enterrer, le battement de sa paupiĂšre l'a sauvĂ©. On l'a soignĂ© et guĂ©ri. Sa beautĂ©, fort apprĂ©ciĂ©e, lui a valu une grande fortune. Mais le jeune baron refuse qu'un bĂątard puisse Ă©pouser sa sƓur et frappe Candide du plat de son Ă©pĂ©e. Celui-ci se dĂ©fend et le tue d'un coup d' et Cacambo reprennent la fuite et se retrouvent dans un pays inconnu. Il sont faits prisonniers par les indigĂšnes et sont Ă  deux doigts d'ĂȘtre mangĂ©s. Ils ne doivent leur salut qu'Ă  la verve et Ă  l'habiletĂ© de Cacambo. Ils sont se dirigent alors vers Cayenne, Ă  la recherche de la colonie française. Ils souffrent de la faim. Un jour, ils dĂ©couvrent un canot sur une riviĂšre. Ils montent Ă  bord et se laissent porter par le courant. Le canot emprunte une voĂ»te secrĂšte. Candide et Cacambo se retrouvent sous terre, dans une magnifique contrĂ©e, l'Eldorado, "le pays oĂč tout va bien" un pays oĂč les repas sont dĂ©licieux, les mƓurs pacifiques, la population heureuse , la religion tolĂ©rante et le souverain humaniste. Mais nos hĂ©ros sont trop vaniteux pour se satisfaire de cet univers idĂ©al. Ils souhaitent revenir en Europe avec l'espoir d'Ă©blouir CunĂ©gonde et le monde entier de leur rĂ©cit et de leur richesse. Le souverain du royaume en effet les laisse partir avec cent moutons chargĂ©s de nourriture, de pierres prĂ©cieuses et d'or. Il les met aussi en garde le bonheur ne se trouve ni dans les pierres prĂ©cieuses ni dans l' et Cacambo retrouvent le monde. Pendant plus de trois mois, ils marchent dans les marais, les dĂ©serts et au bord des prĂ©cipices. Leurs moutons meurent les uns aprĂšs les autres. Lorsqu'ils arrivent Ă  Surinam, ils n'ont plus que deux moutons. Ils rencontrent alors un esclave noir atrocement mutilĂ©. Ceci rĂ©volte Candide et l'amĂšne Ă  donner une autre dĂ©finition de l'optimisme " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal".Nos deux hĂ©ros se sĂ©parent Candide envoie Cacambo racheter CunĂ©gonde au gouverneur de Buenos Aires , tandis qu'il ira l'attendre Ă  Venise. Mais Candide se fait duper et voler par un marchand qui lui prend ses deux derniers moutons et s'embarque pour Venise sans l'attendre. Il parvient finalement Ă  trouver un vaisseau en partance pour Bordeaux et s'embarque en compagnie d'un pauvre savant persĂ©cutĂ© Ă  qui il paye son voyage. Il a l'espoir que ce compagnon puisse le "dĂ©sennuyer" durant le le bateau qui les emmĂšne Ă  Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la nature de l'homme. Martin lui indique qu'il est convaincu de la prĂ©dominance du Mal sur le Bien . Et comme pour illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais . Ce dernier coule et une centaine d'hommes se noient. Ce combat est pour Martin l'illustration des rapports humains de la façon dont " les hommes se traitent les uns les autres."AprĂšs son arrivĂ©e Ă  Bordeaux, Candide prĂ©fĂšre se rendre Ă  Paris qu'Ă  Venise. Il n'y connaĂźt qu'amertume et dĂ©ception un abbĂ© retors et de fausses marquises et une fausse CunĂ©gonde qui se rĂ©vĂšlent ĂȘtre de vraies voleuses . Il se fait mĂȘme injustement arrĂȘter et ne parvient Ă  s'enfuir qu'en soudoyant un officier de embarque alors en compagnie de Martin pour l'Angleterre. Il assiste Ă  l'exĂ©cution d'un amiral condamnĂ© pour " n'avoir pas fait tuer assez de monde." Finalement, il refuse de dĂ©barquer en Angleterre et demande au capitaine du bateau de l'emmener directement Ă  Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni CunĂ©gonde mais tombe sur Paquette, l'ancienne suivante de la Baronne de Thunder-ten-Tronckh. Elle vit en compagnie d'un moine, GiroflĂ©e. Ses confidences et celles du moine font apparaĂźtre Ă  Candide des misĂšres cachĂ©es. Candide dĂ©cide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la rĂ©putation de n'avoir jamais eu de jeune hĂ©ros s'Ă©merveille de l'univers et de la personnalitĂ© de son hĂŽte. Pourtant celui-ci Ă©voque a demi-mot le dĂ©goĂ»t et la lassitude du blasĂ©. Candide ressort pourtant de cet entretien avec l'impression que le seigneur Pococurante est "le plus heureux de tous les hommes", car affranchi des biens matĂ©riels. Martin, lui, est plus pessimiste, il estime que ce seigneur est Ă©cƓurĂ© de tout ce qu'il milieu d'un souper de carnaval, alors que Candide dĂźne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave. Il lui apprend que CunĂ©gonde l'attend sur les bords de la Propontide, prĂšs de Constantinople. Elle aussi est devenue esclave et est devenue trĂšs laide. Candide se rend Ă  Constantinople . Sur la galĂšre, il croit reconnaĂźtre parmi les galĂ©riens le docteur Pangloss et le jeune baron tous deux mal tuĂ©s. Il les rachĂšte au capitaine du deux anciens galĂ©riens racontent leurs aventures, mais le rĂ©cit de leur malheurs ne perturbe pas Candide qui est toujours convaincu que " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes."Candide retrouve CunĂ©gonde, et il est saisi d'horreur Ă  la vue de cette femme hideuse et dĂ©figurĂ©e. Il la rachĂšte ainsi que la vieille femme. Il ne l'aime plus, mais l'Ă©pouse " par bontĂ©" malgrĂ© le refus rĂ©pĂ©tĂ© de son se dĂ©barrasse du jeune baron en le renvoyant aux galĂšres . il achĂšte avec ses derniers diamants une modeste mĂ©tairie oĂč viennent se rĂ©fugier Paquette , le frĂšre GiroflĂ©e, Pangloss, Martin, CunĂ©gonde et Candide. Un sage vieillard leur conseille le travail qui "Ă©loigne de nous trois grand maux, l'ennui , le vice et le besoin".Candide en arrive Ă  cette conclusion qui recueille l'assentiment de tous ses compagnons " il faut cultiver son jardin."Quelques Citations de CandidePangloss enseignait la mĂ©taphysico-thĂ©ologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le chĂąteau de monseigneur le baron Ă©tait le plus beau des chĂąteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. Les malheurs particuliers font le bien gĂ©nĂ©ral; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers et plus tout est bien. Tout est bien, tout va bien, tout va le mieux qu'il soit possible Je n'ai que vingt arpents, rĂ©pondit le Turc ; je les cultive avec mes enfants ; le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice, et le besoin. " Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. Toute la petite sociĂ©tĂ© entra dans ce louable dessein ; chacun se mit Ă  exercer ses talents. La petite terre rapporta beaucoup. CunĂ©gonde Ă©tait Ă  la vĂ©ritĂ© bien laide ; mais elle devint une excellente pĂątissiĂšre ; Paquette broda; la vieille eut soin du linge. Il n'y eut pas jusqu'Ă  frĂšre GiroflĂ©e qui ne rendĂźt service ; il fut un trĂšs bon menuisier, et mĂȘme devint honnĂȘte homme ; et Pangloss disait quelquefois Ă  Candide " Tous les Ă©vĂ©nements sont enchaĂźnĂ©s dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin, si vous n'aviez pas Ă©tĂ© chassĂ© d'un beau chĂąteau Ă  grands coups de pied dans le derriĂšre pour l'amour de Mlle CunĂ©gonde, si vous n'aviez pas Ă©tĂ© mis Ă  l'Inquisition, si vous n'aviez pas couru l'AmĂ©rique Ă  pied, si vous n'aviez pas donnĂ© un bon coup d'Ă©pĂ©e au baron, si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cĂ©drats confits et des pistaches. - Cela est bien dit, rĂ©pondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin

MmeMarguerite Amandon, épouse du premier Président Amandon, est une femme respectable et respectée. La Chevelure, Guy de Maupassant, 1884 1 Guy DE MAUPASSANT La Chevelure (Nouvelle publiée dans la revue Gil Blas le 13 mai 1884, sous la signature de Maufrigneuse, puis publiée dans le recueil Toine). Apprenant qu'elle est enceinte, Jacques
La lĂ©gende de St Julien l’Hospitalier de Flaubert in Trois contes Personnages principaux PĂšre de Julien MĂšre de Julien Julien Femme de Julien Le lĂ©preux RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 Description du chĂąteau des parents de Julien. PrĂ©dictions faites Ă  ses parents qu’il sera un grand homme. Premiers plaisirs de tuer. Il aime la chasse jusqu’à la malĂ©diction du grand cerf noir. Il s’enfuit pour ne pas tuer pĂšre et mĂšre. Chapitre 2 Julien se bat pour de nombreux pays jusqu’à Ă©pouser une femme en gage de remerciement. Il rĂȘve de reprendre la chasse mais pense toujours Ă  la malĂ©diction celle-ci aura lieu un soir oĂč son envie de tuer fut trop grande et que ses parents dormaient dans son lit. Il tue par aveuglement. Il lĂšgue tout Ă  sa femme et se fait moine. Chapitre 3 Il traverse des pays d’oĂč il est rejetĂ©. Il aide ensuite les gens Ă  traverser un horrible fleuve. Un soir, un lĂ©preux lui demande son aide. Julien fera tout pour l’aider et il meurt avec le lĂ©preux qui est en fait JĂ©sus ? De cette histoire, il tire son nom de St Julien l’Hospitalier. rĂ©sumĂ©de la nuit de maupassant. simulation allocation chĂŽmage pour inaptitude au travail canapĂ© duvivier prix rĂ©sumĂ© de la nuit de maupassant. 31 May 2022. BY ; POSTED IN space engineers piston wobble; WITH rĂ©cit fantastique court qui fait peur; hyundai occasion tucson; STANDARD POST TYPE
1. Biographie de Guy de Maupassant 2. RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© de Boule de Suif 3. Les idĂ©es de Boule de Suif - thĂšmes 4. Le style de Guy de Maupassant 1. Biographie Maupassant naĂźt le 5 aoĂ»t 1850, soit Ă  cĂŽtĂ© de Dieppe, soit Ă  FĂ©camp chez sa grand-mĂšre maternelle. Il passe son enfance Ă  FĂ©camp. Le climat familial est loin d’ĂȘtre bon, sa mĂšre Ă©tant nĂ©vropathe et son pĂšre trĂšs faible. Il ira au LycĂ©e NapolĂ©on Ă  Paris, puis en pension dans une institution ecclĂ©siastique Ă  Yvetot. Il passe ses vacances Ă  FĂ©camp. A cette Ă©poque, cette station Ă©tait frĂ©quentĂ©e par beaucoup d’artistes cĂ©lĂšbres dont Courbet, Monet, Offenbach et quelques autres. Maupassant est sportif et bon nageur. Suite Ă  une frasque, il est renvoyĂ© de son Ă©cole et terminera sa rhĂ©torique Ă  Rouen. Deux hommes vont l’aider pour ses premiers Ă©crits un certain Bouillet, conservateur de la BibliothĂšque Municipale de Rouen, et Gustave Flaubert, ami de la famille de sa mĂšre, nĂ©e Le Poitevin. Maupassant rĂ©ussit son bac et est inscrit Ă  la facultĂ© de Droit de Paris. En juillet 1870, il est mobilisĂ© dans l’intendance Ă  Rouen. Il participera Ă  la campagne de l’Eure, mais la dĂ©faite met fin Ă  cette triste expĂ©rience. Cette Ă©poque servira Ă  inspirer de nombreux contes et de nombreuses nouvelles, dont Boule de Suif Il entre dans l’administration d’abord Ă  la Marine, puis Ă  L’instruction Publique. En 1880, Flaubert pousse Maupassant Ă  publier. Ce seront un recueil de poĂšmes et six nouvelles, dont Boule de Suif . Le succĂšs est grand et il devient cĂ©lĂšbre. Mais Ă  la mort de Flaubert en juin 1880 il ralentit dans son travail. Des ennuis de santĂ© vont le pousser Ă  faire des sĂ©jours Ă  Antibes et Cannes, mais il achĂšte, en 1883, la maison Guillette Ă  Etretat. De 1883 Ă  1890, il fera aussi plusieurs voyages en Afrique du Nord, mais il continue Ă  publier au travers des quotidiens La maison Tellier , Les contes de la BĂ©casse etc. En 1883 sort son premier roman Une vie et en 1885 ce sera Bel ami puis en 1887 Le Horla et Pierre et Jean Son frĂšre cadet devient fou et dĂ©cĂšde en novembre 1889. De son cĂŽtĂ©, Maupassant est atteint d’une syphilis qui Ă©voluera en paralysie gĂ©nĂ©rale. En janvier 1892 il tente de se suicider et est internĂ© dans une clinique Ă  Passy. AprĂšs de longues souffrances, il meurt le 6 juillet 1893. 2. RĂ©sumĂ© Nous sommes en 1870 et l’armĂ©e française est en pleine dĂ©route. Des bruits courent que les Prussiens seraient en passe d’occuper Rouen. Maupassant dĂ©crit cette armĂ©e en dĂ©bandade, ainsi que les petits groupes de francs-tireurs qui se poussent du col, font les fanfarons, et tentent de faire croire qu’à eux seuls ils vont continuer le combat
Le peuple est effarĂ©, habituĂ© qu’il est aux victoires et non aux dĂ©faites. Tous les commerces sont fermĂ©s et les bourgeois attendent avec anxiĂ©tĂ© l’arrivĂ©e des premiĂšres troupes ennemies. Les Allemands arrivent et les ordres claquent dans une langue inconnue et gutturale Tout le monde craint la nouvelle autoritĂ© qui va s’installer. Mais l’occupation est aussi une installation et les vainqueurs vont s’installer chez les vaincus. Les occupĂ©s soignent les occupants avec l’espoir d’en tirer quelques avantages. Le tout sera de ne pas montrer ce type de comportement Ă  l’extĂ©rieur ! Et puis, voilĂ  que l’occupant exige de l’argent
 Comme la rĂ©gion est plutĂŽt riche, elle paye mais, comme le dit Maupassant 
 ils Ă©taient riches d’ailleurs. Mais plus un nĂ©gociant normand devient opulent et plus il souffre de tout sacrifice, de toute parcelle de sa fortune qu’il voit passer aux mains d’un autre. Certains ont des affaires importantes au Havre et voudraient s’y rendre. Ils devraient passer, sur terre, par Dieppe, puis par bateau jusqu’au Havre. GrĂące Ă  certaines influences, une diligence est autorisĂ©e Ă  quitter la ville et dix personnes sont inscrites pour ce voyage. MalgrĂ© la nuit noire, trois hommes se reconnaissent et prĂ©tendent qu’ils ne font que conduire leur femme lĂ -bas, alors que la rĂ©alitĂ© est autre. Ils comptent se rĂ©fugier au Havre et si l’occupant s’en approchait, ils fileraient en Angleterre. Il neige et l’on ne voit quasiment rien. Les passagers embarquent et on part enfin. Le jour se lĂšve enfin et la neige cesse de tomber. On se regarde
 Il y a lĂ  un marchand de vin et sa femme, les Loiseau et, plus dignes, le couple CarrĂ©-Lamadon. Lui, il possĂšde trois filatures, est titulaire de la LĂ©gion d’honneur et membre du Conseil gĂ©nĂ©ral. Viennent ensuite le comte et la comtesse Hubert de BrĂ©ville. Ce petit monde occupe le fond de la voiture. Il y a encore deux bonnes sƓurs, ainsi qu’un homme et une femme. L’homme est connu, il s’agit de Cornudet la terreur des gens respectables dit Maupassant. Pourquoi ?... Tout simplement parce qu’il est pour la RĂ©publique. Et la femme ?... Elle est tout aussi connue !... Une femme de mƓurs lĂ©gĂšres, mais des plus attirantes et des plus sympathiques par ailleurs. Une fois reconnue, les mots de prostituĂ©e et de honte publique vont circuler. Les femmes forment aussitĂŽt un bloc contre elle, alors que les hommes en font autant face Ă  Cornudet. Ils sont frĂšres par l’argent et les biens possĂ©dĂ©s. Et la diligence n’avance pas, le voyage s’éternise et ils voient le moment oĂč l’on ne sera jamais arrivĂ© pour le soir
 La faim et la soif s’emparent des voyageurs et ils n’arrivent pas Ă  obtenir quoi que ce soit des paysans croisĂ©s sur la route. Ceux-ci craignent une famine et entendent conserver pour eux-mĂȘmes. Et la soif et la faim montent
 Boule de Suif se penche Ă  plusieurs reprises et passe une main sous ses jupes, elle hĂ©site
 Cornudet offre Ă  boire Ă  sa gourde, mais ils refusent tous. Boule de Suif se dĂ©cide enfin et sort un panier de sous ses jupes. Elle dĂ©voile une terrine qui contient deux poulets, des pĂątĂ©s, des fruits, bref des provisions pour trois jours. Elle mange et les femmes la regardent avec mĂ©pris. C’est Loiseau qui craquera le premier et acceptera une cuisse qu’il mangera avec le plus ostentatoire plaisir. Alors, Boule de Suif proposera aux bonnes sƓurs qui n’hĂ©sitĂšrent pas Ă  accepter. Cornudet en fit de mĂȘme suivi de Madame Loiseau poussĂ©e par son mari. On dĂ©bouche une des quatre bouteilles du panier. Madame CarrĂ©-Lamadon va s’évanouir et se verra offrir un peu de vin par les bonnes sƓurs. Boule de Suif va, humblement, insister auprĂšs des autres pour qu’ils acceptent quelque chose et ils cĂšdent malgrĂ© tout leur orgueil. L’ambiance change
 Comment manger les provisions de cette femme tout en refusant de lui parler ?... On alla mĂȘme jusqu’à trouver cette femme pleine de dignitĂ© quand elle attaqua Cornudet qui s’en prenait Ă  NapolĂ©on III. En effet, elle estimait que c’était les rĂ©publicains comme lui qui avaient prĂ©cipitĂ©s cette dĂ©faite !... On entra enfin dans le bourg de TĂŽtes et un Allemand ouvre une portiĂšre. Ils sortent
 Un grand jeune homme blond les observe. Il est l’officier responsable du village. Un peu rĂ©voltĂ©s par la soumission montrĂ©e par les autres, Cornudet et Boule de Suif tentent de se montrer plus dignes. L’officier examine tous les papiers et les autorisations donnĂ©es par le gĂ©nĂ©ral, puis sort sans commentaires. Mais le patron de l’auberge revient au moment de passer Ă  table et demande qui est Mademoiselle Elisabeth Rousset. Boule de Suif rĂ©pond que c’est elle et se voit ordonnĂ©e de le suivre chez l’officier. Elle refuse, mais le patron insiste en lui disant qu’elle risque, par ce comportement, de provoquer des ennuis pour ses compagnons de voyage. Tout le monde la pousse donc Ă  accepter et elle suit l’homme. Elle revient offusquĂ©e et rouge de colĂšre, refuse de dire aux autres de quoi il s’agit
 Un autre couple est lĂ , Ă  table, et ne cesse de critiquer les Prussiens. Enfin, tout le monde va se coucher. Mais Loiseau, pris d’un petit dĂ©sir, observe le couloir. Il voit Boule de Suif qui se dirige vers les toilettes et Cornudet qui sort de sa chambre et qui l’attend. Il la retient lorsqu’elle revient et tente de la suivre dans sa chambre. Elle refuse obstinĂ©ment ! Le matin, Ă  l’heure du dĂ©part, les hommes ne trouvent ni la diligence prĂ©parĂ©e, ni le conducteur. Ils apprennent que le commandant a donnĂ© l’ordre de ne pas atteler. Tous les hommes voulurent voir l’officier et celui-ci confirma son interdiction malgrĂ© l’autorisation du gĂ©nĂ©ral. Que se passe-t-il ? 
 L’officier aurait-il l’intention d’exiger d’eux une rançon pour les laisser partir ?... A peine sont-ils rĂ©unis que l’officier envoie Ă  nouveau l’aubergiste qui demande, tout haut, Ă  Boule de Suif si elle n’a pas changĂ© d’avis. Folle de rage, celle-ci rĂ©pond 
jamais, jamais, jamais ! Et, dans sa colĂšre, elle dĂ©clare que ce qu’il veut c’est coucher avec elle. Tout le monde est offusquĂ© et le comte demande Ă  tous de faire bloc derriĂšre elle. Le lendemain tout le monde est bien abattu. Et certaines idĂ©es sont Ă©mises
 AprĂšs tout, quel est le problĂšme pour elle ?... Madame Loiseau ira jusqu’à dire tout haut qu’elle espĂ©rait bien que cette garce lĂ  ne les ferait pas rester une Ă©ternité  Le lendemain toujours pas de dĂ©part prĂ©vu. Les femmes sont les premiĂšres Ă  s’exciter, aprĂšs tout, pour cette femme, c’est son mĂ©tier !... Qu’elle le fasse et qu’on n’en parle plus !... Alors que Loiseau voudrait la livrer de force, le comte est partisan de la nĂ©gociation et dit qu’il conviendrait plutĂŽt de la dĂ©cider La comtesse l’aborde, alors qu’elle rentre d’un baptĂȘme qui venait de se tenir dans le village, et chacune se met Ă  lui parler gentiment. A table chacun va faire des allusions Ă  de grands sacrifices faits par des femmes tout au long de l’histoire. Le soir, le patron de l’auberge reçoit un nouveau Non retentissant. La plus vieille des deux religieuses Ă©voque le sacrifice d’Abraham avec le groupe et affirme que Dieu accepte toutes les voies et pardonne le fait quand le motif est pur 
 Le lendemain matin, le comte sort avec Boule de Suif et lui parle longuement
 Enfin, le midi, les choses vont se faire et chacun Ă©coutera mĂȘme le bruit des Ă©bats au travers du plancher. Et chacun de sourire, de plaisanter, et Loiseau Ă©voque mĂȘme un petit quadrille s’il y avait eu un piano !... Enfin, tout le monde va dormir
 Le lendemain tout le monde est prĂȘt et il ne manque plus que Boule de Suif. Elle paraĂźt, troublĂ©e, triste, et s’avance vers les autres, qui s’en Ă©loignent ostensiblement. Ils montent dans la diligence et personne ne semble mĂȘme la voir ! Le voyage reprend et quelques heures plus tard, chacun sort des provisions. Boule de Suif n’a pas eu le temps d’y penser, mais elle voit clairement qu’elle n’a rien Ă  attendre de ses voisins ! MĂȘme Cornudet et les deux bonnes sƓurs l’abandonnent. Elle pense Ă  son panier du voyage Ă  l’aller et de grosses larmes vont couler de ses joues. Madame Loiseau dira qu’ elle pleure sa honte ! Et Boule de Suif pleurait toujours ; et parfois un sanglot, qu’elle n’avait pu retenir, passait, entre deux couplets, dans les tĂ©nĂšbres. 3. Les idĂ©es Dans cette superbe nouvelle Maupassant veut passer plusieurs messages. - L’ennemi Il hait les Prussiens qui viennent de gagner cette guerre. Ils occupent son pays et sont les plus forts. Si, parfois, le peuple semble un rien plus rĂ©sistant, il n’en va vraiment pas de mĂȘme des bourgeois, des riches et des membres de la haute . L’officier reste poli, mais se comporte comme un potentat, alors que les autorisations sont donnĂ©es par un gĂ©nĂ©ral. Mais c’est cela un occupant, un vainqueur. C’est quelqu’un qui peut tout se permettre ! - Les Normands Comme dans beaucoup d’autres nouvelles, Maupassant n’hĂ©site pas Ă  faire passer les Normands comme des gens riches et terriblement attachĂ©s Ă  leurs biens. Il le fera souvent. - La prostitution Il est important de noter que la prostitution est une chose que Maupassant abordera souvent dans son Ɠuvre. Il en parlera, notamment, dans La maison Tellier , Mademoiselle Fifi et d’autres nouvelles. Il la prĂ©sente comme un mĂ©tier comme un autre et les prostituĂ©es seront pratiquement toujours considĂ©rĂ©es comme de bien braves femmes. J’ai aussi remarquĂ© que souvent il met une femme juive dans un groupe de prostituĂ©es. Le bordel, dans son Ɠuvre, est presque un endroit naturel pour les notables. - Les milieux sociaux Maupassant a pris soin de mettre un peu de tout dans cette diligence. Cela renforce Ă©videmment la position qu’il veut dĂ©fendre. Il y a un gros marchand, riche mais parvenu, et sa femme. Il y a un gros industriel, niveau au-dessus, membre de corps constituĂ©s. Il sera plus raffinĂ©, mais ira dans le sens des autres. Les bonnes sƓurs sont discrĂštes, mais suivent les autres. Cornudet ne fait pas partie du mĂȘme groupe que ces gens, mais il est haĂŻ pour ses opinions politiques contraires aux leurs qui sont des nantis. Il se montrera aussi ingrat parce que Boule de Suif se sera refusĂ©e Ă  lui. Plus de patriotisme Ă  attendre de lui pour la soutenir !...Enfin, il y a le comte et la comtesse, le milieu de la noblesse. Avec beaucoup plus de formes, ils seront aussi dans le camps des autres. Le comportement de tous est dictĂ© par le plus pur Ă©goĂŻsme qui vient de leur envie de partir. Mais pourquoi lui tourner le dos ?... Tout simplement parce qu’ils veulent se dĂ©marquer d’une prostituĂ©e, aussi gĂ©nĂ©reuse soit-elle. Ils sont autre chose 
 Ils sont des gens biens, eux !... Quant Ă  l’église, elle est mise dans le mĂȘme bain que les autres puisque les bonnes sƓurs se comportent comme les autres. - Le personnage Boule de Suif Elle est d’emblĂ©e prĂ©sentĂ©e par Maupassant comme une femme bien ronde, mais trĂšs attirante physiquement. Elle a un joli visage, un beau teint, et est trĂšs souriante. Elle a aussi pas mal de qualitĂ©s. Il nous la montre patriote et digne, discrĂšte et plus que gĂ©nĂ©reuse. C’est une femme entiĂšre. Pourquoi avoir choisi une prostituĂ©e ? Parce que ce statut social en fait une personne tout Ă  fait diffĂ©rente des autres. Cela justifie d’autant plus la demande de l’officier prussien et donne plus de raisons aux autres de la forcer Ă  cĂ©der. AprĂšs tout, elle ne ferait que son mĂ©tier dit Madame Loiseau. Et puis, pour eux, qu’est ce que c’est que cette moins que rien qui fait toutes ces maniĂšres ?... Mais ses qualitĂ©s de cƓur vont faire que le lecteur ne peut que la prendre en sympathie par rapport aux autres. Ce sont eux qui passeront pour des moins que rien ! - Maupassant et le naturalisme Certains englobent Maupassant dans le mouvement naturaliste. Or, celui-ci n’envisageait pas du tout les choses ainsi. Il reprochait au naturalisme de soutenir l’idĂ©e du dĂ©terminisme, de supprimer le libre arbitre des hommes ce en quoi il n’était pas du tout d’accord avec eux. Dans Boule de Suif Cornudet ose bien choquer les autres en chantant des chants rĂ©publicains, il ne se gĂȘne pas pour les contredire. Qu’est ce qui l’empĂȘcherait de soutenir Boule de Suif qui s’est sacrifiĂ©e pour tous ?... C’est un choix ! Et les bonnes sƓurs, ne seraient –elles pas tenues de donner l’exemple ? Elles ne le font pas et c’est un choix. Mais il en va de mĂȘme pour chaque personne de cette diligence. Si le comte avait aussi Ă©tĂ© noble de cƓur, et pas que de titre, qu’attendait-il ?... Et ainsi de suite. 4. Le style Maupassant a une trĂšs belle Ă©criture et trĂšs prĂ©cise. Il excelle Ă  dĂ©crire des ambiances. C’est flagrant quand il dĂ©crit la petite ville qui attend l’arrivĂ©e de l’ennemi. Non seulement le temps qu’il fait crĂ©e une ambiance particuliĂšre, mais aussi les odeurs. Il en fera tout autant quand il nous dĂ©crira les difficultĂ©s du voyage. Mais il est Ă©galement un redoutable portraitiste. En une phrase il peut faire passer Ă©normĂ©ment de choses sur un personnage ou un groupe de personnes. Il le fait pour les Prussiens et pour les Normands. CarrĂ©-Lamandon 
 homme considĂ©rable
 Il Ă©tait restĂ©, tout le temps de l’Empire, chef de l’opposition bienveillante, uniquement pour se faire payer plus cher son ralliement Ă  la cause qu’il combattait avec des armes courtoises, selon sa propre expression. Sa femme 
 beaucoup plus jeune que son mari, demeurait la consolation des officiers de bonne famille envoyĂ©s en garnison. Quant au groupe de six personnes formant le fond de la voiture, il dit 
 le cĂŽtĂ© de la sociĂ©tĂ© rentĂ©e, sereine et forte, des honnĂȘtes gens autorisĂ©s qui ont de la religion, des principes. On peut, sans problĂšmes, qualifier sa plume d’acide quand il le veut ! Il ne lui faut pas beaucoup de mots pour atteindre son but ! Boule de Suif est une nouvelle qui ne compte qu’une petite cinquantaine de pages, mais son efficacitĂ© est bien plus grande !
LesSciences de la Vie et de la Terre au collĂšge et au lycĂ©e. DĂ©couverte, actualitĂ©, cours, aide et soutien en ligne. Les Sciences de la Vie et de la Terre au collĂšge et au lycĂ©e. DĂ©couverte, actualitĂ©, cours, aide et soutien en ligne. CE2; CM1; CM2; 6eme. Notre environnement; Peuplement du milieu; DiversitĂ© biologique; Origine de la matiĂšre; Production alimentaire; Le rĂ©sumĂ© Chez le baron des Ravots, existait une coutume appelĂ©e le "conte de la BĂ©casse". Chaque convive Ă  la fin du banquet de chasse, aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© une bĂ©casse, racontait une histoire...Auteur Guy de MaupassantLe + Histoires tendres ou cruelles, parfois cocasses, qui dĂ©peignent la France de 1870, la duretĂ© de la vie campagnarde, et qui dressent aussi des portraits saisissants d'hommes et de ClassiqueNiveau CollĂšgeMon Ă©dition Le Livre de Poche Jeunesse Classique CollĂšgePrix de l'Ă©dition 4,95 €FacilitĂ© 2 simple, ouvert Ă  avis 5 A lire !Attention ! La prĂ©sente Ă©dition n'a pas tous les contes car elle estimait que certains pouvaient choquer le jeune vous souhaitez me poser des questions, me donner vos conseils, vos critiques, vos remarques ou encore me proposer des sujets d'articles vous pouvez commenter mes articles ou me contacter par cette adresse mail N'hĂ©sitez pas Ă  vous abonner pour recevoir toutes les news de mon blog. Vous pouvez aussi aller voir l'article sur Guy de Maupassant. Bonne lecture ! La nuit vint deux heures plus tĂŽt, tant le ciel Ă©tait sombre. J’avais pour guide un paysan qui marchait Ă  mon cĂŽtĂ©, par un tout petit chemin, sous une voĂ»te de sapins dont le vent dĂ©chaĂźnĂ© tirait des hurlements. Entre les cimes, je voyais courir les nuages en dĂ©route, des nuages Ă©perdus qui semblaient fuir devant une Ă©pouvante. Parfois, sous une immense rafale, toute la forĂȘt s’inclinait dans le mĂȘme sens avec un gĂ©missement de souffrance ; et le froid m’envahissait, malgrĂ© mon pas rapide et mon lourd vĂȘtement. Mon guide, par moments, levait les yeux et murmurait Triste temps ! » Les tĂ©nĂšbres Ă©taient profondes. Je ne voyais rien autour de moi et toutes les branches entrechoquĂ©es emplissaient la nuit d’une rumeur incessante. . 451 597 476 33 149 581 568 690

contes de la bécasse résumé de chaque chapitre