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La Fontaine, Fables, Le rat de ville et le rat des champs » Analyse au fil du texte Introduction La Fontaine dĂ©dicace le premier livre de ses fables au Dauphin, Louis de France, le fils de Louis XIV les fables permettent d’apprendre des vĂ©ritĂ©s importantes de maniĂšre plaisante Vous ĂȘtes en un Ăąge oĂč l'amusement et les jeux sont permis aux Princes ; mais en mĂȘme temps vous devez donner quelques-unes de vos pensĂ©es Ă  des rĂ©flexions sĂ©rieuses. Tout cela se rencontre aux fables que nous devons Ă  Ésope. L'apparence en est puĂ©rile, je le confesse ; mais ces puĂ©rilitĂ©s servent d'enveloppe Ă  des vĂ©ritĂ©s importantes. Jean de La Fontaine, ÉpĂźtre Ă  Monseigneur le Dauphin, 1668. La neuviĂšme fable du premier livre est justement une petite histoire plaisante le rat de ville invite le rat des champs, mais ils doivent fuir pendant leur repas... La simplicitĂ© apparente du rĂ©cit illustre bien la morale confiĂ©e au rat des champs le calme et la simplicitĂ© de la campagne sont prĂ©fĂ©rables Ă  la sophistication et aux dangers de la ville ! Cette morale universelle est dĂ©jĂ  prĂ©sente dans les versions d’Ésope et d’Horace, La Fontaine va donc s’ingĂ©nier Ă  y ajouter une satire de la cour les fastes de Versailles valent-ils le risque d’ĂȘtre disgraciĂ© Ă  tout moment ?... Les animaux reprĂ©sentent bien la sociĂ©tĂ© humaine, et Ă  travers eux, La Fontaine s’adresse volontiers Ă  ses contemporains. ProblĂ©matique Comment ce rĂ©cit plaisant d’une mĂ©saventure de deux rats permet Ă  La Fontaine de valoriser la simplicitĂ© de la campagne contre la sophistication et les dangers de la ville, tout en visant indirectement la vie la cour de Louis XIV ? Axes de lecture pour un commentaire composĂ© > Un rĂ©cit plaisant qui utilise les ressources de la poĂ©sie. > Une réécriture libre inspirĂ©e de versions antĂ©rieures. > Un jeu de contraste avec des valeurs opposĂ©es. > Un apologue qui a une dimension universelle. > La prĂ©sence ironique du narrateur qui implique son lecteur. > Des animaux qui illustrent la sociĂ©tĂ© humaine. Premier mouvement La rencontre de mondes diffĂ©rents Autrefois le rat de ville Invita le rat des champs, D’une façon fort civile, À des reliefs d’ortolans. Sur un tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse Ă  penser la vie Que firent ces deux amis. Le rĂ©gal fut fort honnĂȘte ; Rien ne manquait au festin Mais quelqu’un troubla la fĂȘte Pendant qu’ils Ă©taient en train. La fable commence presque comme un conte Autrefois »... qui a le mĂȘme rĂŽle que au cĂ©lĂšbre il Ă©tait une fois » il plonge le lecteur dans un ailleurs indĂ©terminĂ© et intemporel. D’ailleurs, les personnages sont prĂ©sentĂ©s comme s’ils Ă©taient dĂ©jĂ  bien connus du lecteur, avec un article dĂ©fini le rat de ville et le rat des champs. Ce sont presque dĂ©jĂ  des allĂ©gories la reprĂ©sentation concrĂšte d’une idĂ©e abstraite. Et en effet, chaque rat est d’abord dĂ©fini par le lieu qu’il habite le premier reprĂ©sente n’importe quel habitant des villes, l’autre reprĂ©sente n’importe quel habitant des campagnes. C’est le propre de la fable les animaux permettent de mieux parler de la sociĂ©tĂ© humaine. la ville 
 les champs » ce sont des antonymes des mots qui ont un sens opposĂ©. On les trouve en plus dans un parallĂ©lisme une construction syntaxique similaire, ici en fin de vers sur les trois derniĂšres syllabes. D’ailleurs, musicalement, cette structure syntaxique met en valeur des rimes internes en A Autrefois le rat 
 Invita le rat » tous ces effets vont concourir Ă  bien distinguer deux univers qui reprĂ©sentent des valeurs diffĂ©rentes. Et voilĂ  pourquoi la fable va plus loin que le conte comme une grande allĂ©gorie, elle construit des espaces symboliques, qui vont reprĂ©senter et confronter des idĂ©es. C’est ce qu’on appelle un apologue le rĂ©cit n’est en fait que le support d’une idĂ©e philosophique ou morale. En plus, la fable va utiliser les ressources de la poĂ©sie. Ici par exemple, toute l’histoire est racontĂ©e avec des heptasyllabes des vers de sept syllabes c’est un rythme impair, musical, presque dansant. Avec cette cadence un peu sautillante, on entend dĂ©jĂ  le dĂ©placement des rats. D’ailleurs, La Fontaine appelle parfois les rats et les souris la gent trotte-menu ». Le fabuliste utilise toutes les ressources de la poĂ©sie pour rendre son rĂ©cit Ă©vocateur et plaisant. Tout au long de la fable, les rimes sont croisĂ©es, sauf pour la toute derniĂšre strophe, oĂč les rimes sont embrassĂ©es la progression des rimes s’adapte bien Ă  la progression de l’histoire. D’ailleurs, la fable suit parfaitement le schĂ©ma narratif que vous connaissez bien d’abord, la situation initiale, avec l’imparfait pour dĂ©crire le festin, mais tout de suite, on revient au passĂ© simple pour introduire l’élĂ©ment perturbateur, vers le noeud de l’intrigue le verbe troubler » est en plus annoncĂ© par un lien logique d’opposition... Les actions sont intensifiĂ©es jusqu’à ce moment stratĂ©gique, regardez un seul verbe dans la premiĂšre strophe, deux dans la deuxiĂšme strophe, quatre dans la troisiĂšme strophe. Ces trois premiĂšres strophes insistent sur la sophistication du rat des villes. D’abord, l’invitation fort civile », ensuite, les lieux un tapis de Turquie » c’est un objet d’ornementation prestigieux, qui vient de loin, dont l’exotisme correspond bien Ă  une premiĂšre mode de l’orientalisme au XVIIe des artistes et des Ă©rudits voyagent pour dĂ©couvrir l’Empire Ottoman. Cette idĂ©e gĂ©nĂ©rale de raffinement traverse les civilisations. Et enfin, le repas lui-mĂȘme, de l’ortolan c’est un tout petit oiseau qui est rĂ©putĂ© pour sa chair trĂšs tendre, et pour sa raretĂ©. C’est un met de choix, qui reprĂ©sente bien l’idĂ©e gĂ©nĂ©rale de luxe que le fabuliste associe Ă  la ville. D’ailleurs l’ortolan s’est fait tellement rare qu’il est aujourd’hui en voie d’extinction il est interdit de le chasser ou de le servir Ă  la consommation. Le repas d’ortolans est repris par d’autres termes connotĂ©s trĂšs positivement la vie, le rĂ©gal, le festin, la fĂȘte. On dirait mĂȘme que c’est une gradation une augmentation en intensitĂ©, chaque terme est plus fort que le prĂ©cĂ©dent. La ville est donc associĂ©e Ă  des notions abstraites trĂšs gĂ©nĂ©rales de raffinement un peu outranciĂšres. Et en effet, toutes ces marques de sophistication sont en mĂȘme temps moquĂ©es par le narrateur. Inviter Ă  des reliefs » c’est un raccourci frappant, on dirait plutĂŽt inviter Ă  manger des reliefs, c’est Ă  dire des restes. Le raccourci permet de montrer tout le ridicule qu’il y a Ă  inviter en grande pompe pour manger les restes de quelqu’un d’autre
 L’ironie consiste Ă  laisser entendre un message contraire Ă  ce qu’on dit. Le narrateur valorise dĂ©jĂ  implicitement la simplicitĂ© des campagnes, il prĂ©pare sa morale. Ensuite, mettre le couvert sur un tapis » c'est-Ă -dire, Ă  mĂȘme le sol, c’est un peu Ă©trange, car mĂȘme si les rats mangent bien ce qui est tombĂ© par terre, ils n’utilisent pas de couverts... La Fontaine mĂ©lange le monde des animaux et le monde des humains pour mieux montrer que la sophistication de la ville a quelque chose de factice. On a donc un repas qui est prĂ©sentĂ© Ă  la fois comme un festin, une fĂȘte somptueuse, et des restes au sol d’une maison oĂč se promĂšnent des rats... Quand le narrateur prĂ©fĂšre laisser son lecteur imaginer la vie de ces rats, il l’invite implicitement Ă  voir toute l’ironie de ses propos. C’est une prĂ©tĂ©rition dire en annonçant ce qu’on ne va pas dire. Les rats sont deux amis c’est une premiĂšre maniĂšre de les rapprocher du monde des humains, en les incluant dans un lien social. Ensuite, l’invitation qui est faite d’une façon fort civile » on dirait une action diplomatique, comme deux seigneurs qui habitent des contrĂ©es sĂ©parĂ©es... C’est en plus ici une rime signifiante les maniĂšres civiles sont musicalement associĂ©es Ă  la ville, le rat veut montrer son domaine. D’ailleurs dans Rat de ville » on entend coup sur coup les voyelles A et I qui reviennent dans toute la deuxiĂšme strophe. Ces assonances retour de sons voyelle montrent qu’on est bien lĂ  dans le domaine du rat des villes. La musicalitĂ© de la fable permet bien de renforcer le lien animaux / humains, et l’opposition ville / campagne. Si les rats ressemblent Ă  des ĂȘtres humains, les vrais humains sont aussi prĂ©sents en creux dans cette fable, regardez Le couvert se trouva mis » c’est un verbe pronominal passif sans complĂ©ment d’agent qui a mis le couvert ? Le lecteur doit imaginer que les humains qui habitent la maison ont seulement abandonnĂ© leurs restes le rat des villes habite un endroit qui appartient Ă  quelqu’un de plus puissant que lui. C’est frappant, parce que c’est exactement la situation des courtisans qui habitent Ă  Versailles les nobles pouvaient acheter les restes du repas royal. AccĂ©der Ă  un repas de roi, c’était un privilĂšge, l’ironie de La Fontaine devait rĂ©sonner aux oreilles de ses lecteurs de l’époque. C’était aussi une stratĂ©gie politique que Louis XIV commente dans ses MĂ©moires C’est un des plus visibles effets de notre puissance, que de donner, quand il nous plaĂźt, un prix infini Ă  ce qui de soi-mĂȘme n’est rien. Louis XIV, MĂ©moires, 1661. D’ailleurs dans la version d’Ésope, le festin est composĂ© de fromage, de miel et de fruits, pas de trace des ortolans dans la version d’Horace non plus... C’est bien un met qu’on trouve Ă  Versailles. La réécriture indique bien la volontĂ© de La Fontaine de reprĂ©senter ses contemporains Ă  travers les animaux. DeuxiĂšme mouvement Un rĂ©cit qui interpelle le lecteur À la porte de la salle Ils entendirent du bruit Le rat de ville dĂ©tale ; Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire Rats en campagne aussitĂŽt ; Et le citadin de dire Achevons tout notre rĂŽt. Le fabuliste revient en arriĂšre pour mieux dĂ©crire le moment oĂč les deux rats entendent du bruit. Dans le schĂ©ma narratif, on peut dire qu’il prolonge encore un peu le moment du nƓud de l’action pour crĂ©er un effet de suspense. En plus, le complĂ©ment circonstanciel de lieu en tĂȘte de phrase vient retarder encore un peu ce moment stratĂ©gique. Alors que tout le texte Ă©tait au passĂ©, on passe brusquement au prĂ©sent de l’indicatif, le rat de ville dĂ©tale // Son camarade le suit ». Les actions sont comme actualisĂ©es sous les yeux du lecteur on entre bien dans les pĂ©ripĂ©ties du schĂ©ma narratif. En mĂȘme temps, tous ces effets sont renforcĂ©s par des allitĂ©rations retours de sons consonnes, en R pour donner Ă  entendre le bruit de la porte, en T pour imiter la fuite des rats. Dans la version d’Ésope, le danger est bien dĂ©crit, c’est le maĂźtre de maison qui entre dans la piĂšce Comme ils s’apprĂȘtaient Ă  commencer le festin, soudain un homme ouvrit la porte. EffrayĂ©s du bruit, nos rats se prĂ©cipitĂšrent peureusement dans les fentes. Ésope, Fables, Le Rat des champs et le Rat de maison, VIIe av. Horace va mĂȘme jusqu’à mentionner les chiens de la maison Quand un grand bruit de clefs vient dĂ©ranger la fĂȘte. La porte s’ouvre. OĂč fuir ? TroublĂ©s, perdant la tĂȘte, Nos rats sautent de table, et, pour chercher un trou, Par tout l’appartement courent sans savoir oĂč, Cependant que des chiens aboyant dans l’enceinte, La voix qui retentit redouble encor leur crainte. Horace, Satires, Livre II, Satire VI, Ier siĂšcle aprĂšs traduction de Louis-Vincent Raoul, 1829. Chez La Fontaine au contraire, la menace est de moins en moins prĂ©cise quelqu’un » devient un simple bruit » Ă  la porte. Enfin, on se retire » avec le pronom indĂ©fini qui ne renvoie Ă  personne en particulier. C’est juste un danger, dans sa dimension universelle. On peut aussi penser aux risques que prennent les courtisans en venant Ă  Versailles ils sont sans cesse sous les yeux du roi, ils dĂ©pendent de lui pour subsister, et il peut les disgracier au moindre faux pas... Dans ses MĂ©moires, Saint-Simon raconte par exemple la disgrĂące de Mme de Saint-GĂ©ran, qui donnait des repas un peu trop longs et arrosĂ©s, en compagnie de personnes extĂ©rieures Ă  la cour... La peur augmente au fur et Ă  mesure de la fable. D’abord le rat des champs n’a pas conscience du danger, il se contente de suivre son camarade qui a de l’expĂ©rience on comprend que le Rat de ville est habituĂ© Ă  ĂȘtre prudent. Quand ils reviennent, c’est carrĂ©ment une campagne » c’est Ă  dire, une mission militaire. À partir du moment oĂč ils ont Ă©tĂ© interrompus, le lieu de fĂȘte est devenu un champ de bataille. Le sentiment d’urgence est retranscrit par les phrases ou propositions nominales, qui sont construites sans verbe conjuguĂ© Rats en campagne aussitĂŽt 
 Et le citadin de dire ». Les propositions sont juxtaposĂ©es, ou simplement coordonnĂ©es au milieu de la strophe. Avec l’adverbe temporel aussitĂŽt », tout ça contribue bien Ă  accĂ©lĂ©rer le rythme. Le mot rĂŽt » avec l’accent circonflexe dĂ©signe bien un rĂŽti pour le rat de ville, rien n’a changĂ©, on retrouve le repas tel qu’il Ă©tait. Mais bon, rĂŽt » est aussi un homophone du mot rot » sans accent circonflexe qui se prononce pareil probablement dĂšs le XVIe siĂšcle. Le narrateur est malicieux les rats sont obligĂ©s de manger trop vite, peut-ĂȘtre aussi d’avaler de l’air. Bref, leur repas est gĂąchĂ© par l’inquiĂ©tude. TroisiĂšme mouvement Un moraliste malicieux — C’est assez, dit le rustique Demain vous viendrez chez moi. Ce n’est pas que je me pique De tous vos festins de roi Mais rien ne vient m’interrompre ; Je mange tout Ă  loisir. Adieu donc. Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! Dans la version d’Horace, le festin est longuement dĂ©crit, chez Ésope, les rats sont mĂȘme dĂ©rangĂ©s deux fois. La Fontaine au contraire simplifie le rĂ©cit au maximum, pour arriver rapidement au dĂ©nouement dans notre schĂ©ma narratif, avec le futur de l’indicatif qui montre bien ici qu’on aboutit Ă  des actions qui ne seront pas racontĂ©es. En plus, ce dĂ©nouement est encadrĂ© par deux expressions qui insistent sur l’interruption du rĂ©cit C’est assez » qui entre en Ă©cho avec Adieu donc » ce dĂ©nouement est bien un moment de rupture. Du coup la morale est bien mise en valeur sans pour autant ĂȘtre sĂ©parĂ©e du rĂ©cit. En fait, la morale prolonge le rĂ©cit lui-mĂȘme pour lui donner sa dimension universelle, regardez d’abord, elle rĂ©pond naturellement au lien logique d’opposition, ensuite, elle commence en plein milieu du vers, elle est pleinement intĂ©grĂ©e Ă  la rĂ©plique du Rat des champs
 Et enfin, elle participe musicalement au rĂ©cit avec les rimes embrassĂ©es. Les deux derniĂšres strophes sont au discours direct les paroles sont rapportĂ©es sans modifications. C’est le rat des champs qui prend en charge la morale, avec une rĂ©plique trĂšs orale on a des exclamations, une interjection qui appartient au registre familier Ă  l’époque Fi » c’est Ă  dire peu importe ». Le rĂ©cit entre dans le domaine du théùtre, c’est presque une tirade de comĂ©die. Les sonoritĂ©s aussi crĂ©ent un effet de lĂ©gĂšretĂ© rien 
 vient » deux voyelles qui se prononcent dans une mĂȘme syllabe, c’est ce qu’on appelle une synĂ©rĂšse. En mĂȘme temps, les enjambements donnent une vĂ©ritable fluiditĂ© aux vers je me pique // de tous vos festins 
 fi du plaisir // que la crainte peut corrompre ». Ces effets de naturel rejoignent bien le sens de la morale la profondeur des propos n’empĂȘche par la lĂ©gĂšretĂ© de la forme, au contraire mĂȘme la simplicitĂ© est une marque de sagesse. La crainte » c’est un terme trĂšs gĂ©nĂ©ral, qui peut valoir pour n’importe quel danger. Le plaisir » aussi est une notion trĂšs abstraite la mĂ©saventure se termine sur des concepts pratiquement philosophiques, et au prĂ©sent de vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©ral pour des actions valables en tout temps. On retrouve ici les jeux d’opposition qui courent Ă  travers toute la fable moi » rime avec roi », la simplicitĂ© s’oppose Ă  la magnificence. De mĂȘme, plaisir » rime avec loisir » le repas sophistiquĂ© du cĂŽtĂ© du plaisir, la simplicitĂ© et le temps long du cĂŽtĂ© du loisir. D’ailleurs, le mot plaisir » est complĂštement redĂ©fini par le mot crainte » dans la subordonnĂ©e relative, Ă  travers le verbe corrompre » qui termine la fable comme une pointe. Or justement ce verbe a plusieurs sens d’un cĂŽtĂ© abĂźmer, altĂ©rer, pourrir ce qui s’applique parfaitement aux restes d’un repas, mais aussi pervertir, dĂ©praver, soudoyer et lĂ  on retrouve toute la dimension satirique qui vise le monde des humains. Ce n’est pas que je me pique » est une expression figĂ©e ne croyez pas que je sois offensĂ© par vos festins ». Mais en mĂȘme temps, le verbe piquer » peut aussi dĂ©signer ce qui s’abĂźme, ce qui est piquĂ© de moisissure, il contredit implicitement le terme de festin ». On perçoit bien l’ironie du narrateur Ă  travers les paroles du Rat des champs. Le Rat des champs est devenu ici le rustique » qui s’oppose donc au citadin ». Le terme est plutĂŽt dĂ©prĂ©ciatif ce qui est rustique est un peu trop simple, peu raffinĂ©. Et pourtant, c’est justement au rustique que La Fontaine confie la morale de la fable, et ça fait partie de l’effet de surprise de la fin de l’histoire la sagesse n’est pas associĂ©e Ă  ce qui est normalement valorisĂ©, notamment dans les milieux visĂ©s par La Fontaine la noblesse et les courtisans Ă  Versailles. Conclusion La Fontaine raconte cette petite mĂ©saventure de deux rats en utilisant des ressources musicales et poĂ©tiques, mais il reste toujours simple et plaisant. Cette forme illustre bien la morale du rat des champs les plaisirs sophistiquĂ©s ne valent pas les plaisirs simples, si on ne peut en profiter sereinement ! Mais derriĂšre cette limpiditĂ© apparente de l’écriture, le narrateur joue avec les valeurs opposĂ©s le festin de roi n’est-il pas en rĂ©alitĂ© qu’un festin pour des rats ? Chez La Fontaine, la morale universelle des fables d’Ésope et d’Horace est doublĂ©e d’une satire de la cour est-ce que les restes du roi valent le train de vie qui est imposĂ© Ă  Versailles ? [...] Soutenez le site et accĂ©dez au contenu complet. ⇹ La Fontaine, Les Fables - Le Rat de ville et le Rat des Champs texte ⇹ La Fontaine, Les Fables ✔ Le Rat de ville et le Rat des champs guide pour un commentaire composĂ© ⇹ La Fontaine, Les Fables 🃏 Le Rat de ville et le Rat des champs axes de lecture ⇹ Les Fables de La Fontaine - 🔎 I,9 Le Rat de ville et le Rat des champs analyse en PDF
enville et Ă  la campagne. Le YĂ©men est une exception dans la pĂ©ninsule Arabique. Unique rĂ©gime rĂ©publicain au milieu des riches monarchies pĂ©troliĂšres, il ne possĂšde que trĂšs peu de pĂ©trole et il n’appartient pas au Conseil de coopĂ©ration du Golfe. Il est restĂ© un pays majoritairement rural et agricole, et tire Ă©galement quelques ressources de la pĂȘche cĂŽtiĂšre. Il Navigation des articles Message de Pierre-Jean DELAHOUSSE, prĂ©sident de Paysages de France, GRENOBLE le 29 janvier 2016 ChĂšres amies, chers amis si vous me permettez ce terme, Plus que jamais, nous avons besoin de serrer les coudes pour rĂ©pondre Ă  ce coup de force tĂ©lĂ©guidĂ© par le lobby des afficheurs, mais relayĂ© par un gouvernement jusqu’à prĂ©sent aux ordres. Car le comble est que ce dernier obtempĂšre sans mĂȘme connaĂźtre le dossier, sans mĂȘme que la moindre Ă©valuation des consĂ©quences qu’auraient les mesures envisagĂ©es n’ait Ă©tĂ© faite. En effet, tout dĂ©montre que, contrairement aux allĂ©gations du gouvernement, ces mesures auraient non seulement des effets catastrophiques sur notre environnement, mais Ă©galement des effets calamiteux sur le plan Ă©conomique ! Le ministre Macron est-il Ă  ce point incompĂ©tent ? Ou alors se moque-t-il des citoyens ? Comment peut-il aller jusqu’à rĂ©pondre n’importe quoi, quand le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre lui demandent de rĂ©pondre Ă  Paysages de France ? Car le ministre Macron trouve le moyen, dans la lettre qu’il a adressĂ©e rĂ©cemment Ă  l’association, d’accumuler de grossiĂšres contrevĂ©ritĂ©s Lisez le dernier communiquĂ© de Paysages de France et vous comprendrez tout Je tenais donc aussi Ă  remercier les milliers de citoyennes et de citoyens qui participent actuellement Ă  cette cyberaction et expriment leur indignation. Plus nous serons nombreux, plus le refus de nous Ă©couter, si tel devait malgrĂ© tout ĂȘtre le cas, serait incomprĂ©hensible, indigne et condamnable. Car ce serait mĂȘme violer ouvertement la Convention europĂ©enne du paysage, ratifiĂ©e par la France le 17 mars 2006, qui, dans ses “dispositions gĂ©nĂ©rales”, demande aux Etats signataires 38 aujourd’hui de dĂ©finir des “objectifs de qualitĂ© paysagĂšre” rĂ©pondant aux “aspirations des populations en ce qui concerne les caractĂ©ristiques paysagĂšres de leur cadre de vie” article 1b Les paysages sont une composante essentielle du “patrimoine commun de la nation” loi du 2 fĂ©vrier 1995. Les paysages de France sont une composante du patrimoine commun de l’humanitĂ©. Notre devoir est donc de faire barrage Ă  ce projet odieux et Ă  ceux qui voudraient envers et contre tout se faire non seulement les complices d’un vĂ©ritable crime contre l’environnement mais Ă©galement les complices de dĂ©linquants de l’environnement les dispositions du code de l’environnement n’ont cessĂ© d’ĂȘtre violĂ©es depuis 35 ans par nombre d’afficheurs. Alertez toutes celles et tous ceux que vous connaissez, informez-les la plupart ne sont pas au courant de ce qui se cache derriĂšre les grandes dĂ©clarations faites par les plus hautes autoritĂ©s de l’Etat dans le cadre de la COP21. Il y va aussi de la survie de notre dĂ©mocratie, de plus en plus minĂ©e par des pratiques occultes
 Suite au communiquĂ© du Collectif anti-nuclĂ©aire Ouest du 15 janvier 2016 1, la FĂ©dĂ©ration anti-nuclĂ©aire Bretagne invite les groupes de Bretagne Ă  relayer samedi 30 janvier 2016 dans le plus grand nombre de villes, l’annonce du grand rassemblement des 1er et 2 octobre 2016 Ă  Flamanville afin de faire renoncer Ă  la mise en service de l’EPR et au rafistolage appelĂ© officiellement grand carĂ©nage » des rĂ©acteurs arrivant Ă  30 ans d’ñge que ce soit Ă  Flamanville, Paluel, Penly et ailleurs. Nous sommes Ă  un moment clĂ© oĂč prĂšs de 3/4 des rĂ©acteurs nuclĂ©aires français auront plus de 30 ans en 2016 et donc dĂ©passĂ© leur limite d’ñge. Le risque de catastrophe est donc imminent. Comme Ă  Tchernobyl et Ă  Fukushima, ce seront des milliers de km2 inhabitables, des centaines de milliers de personnes dĂ©placĂ©es, des millions de victimes, des centaines de milliards d’euros volatilisĂ©s
 N’acceptons pas que plus de 60 milliards soient injectĂ©s dans leur rafistolage, que le chantier de l’EPR de Flamanville dont le prix a triplĂ© pour dĂ©passer les 10 milliards d’euros continue avec les nombreuses malfaçons dont la plus grave est celle de la cuve du rĂ©acteur, Ă©lĂ©ment-clĂ© de sĂ»retĂ©. Mobilisons-nous massivement pour qu’enfin la page du nuclĂ©aire soit tournĂ©e. Cette technologie est moralement et socialement inacceptable, c’est une Ă©nergie de destruction massive 30 ans aprĂšs l’explosion du rĂ©acteur de Tchernobyl et 5 ans aprĂšs ceux de Fukushima, la FĂ©dĂ©ration anti-nuclĂ©aire Bretagne organise Ă  Brennilis le 23 avril 2016 et Ă  l’Ile Longue Crozon le 24 avril deux journĂ©es de rassemblement avec films, dĂ©bats, confĂ©rences, marche, fest-noz, vĂ©lorution pour l’arrĂȘt immĂ©diat du nuclĂ©aire civil et militaire. 1 Contacts presse Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat 06 65 72 31 66 / Marie Nicolas 06 72 50 89 14 Par David Derrien D’hier Ă  aujourd’hui, de jour comme de nuit, la mare des Fosses Noires n’admet aucune indulgence envers une quelconque aquarelle aquatique. L’obscuritĂ© a son domaine, ce trou. Un trou qui, abandonnĂ© par l’usage, ressemble davantage Ă  une vulgaire vasiĂšre, dont la cavitĂ© centrale plonge, Ă  premiĂšre vue et peut-ĂȘtre Ă  s’y mĂ©prendre, Ă  quatre pieds sous terre. CeinturĂ©e de plantains et de roseaux, la mare Ă©chappe au palabre des alentours et n’offre un repos qu’aux sangsues fangeuses et autres phytophages qui dĂ©cortiquent le feuillage. Sa tempĂ©rance est aidĂ©e en cela par l’abondance de brume nĂ©crophage. Et quand bien mĂȘme la brume retirerait sa robe fadasse, beau prĂ©sage Ă  la chaleur de passage, la pluie surgit soudaine et, Ă©touffe la lumiĂšre dans des nappes souterraines. L’eau croupissante ajoute Ă  l’inhospitalitĂ© de la mare. A part l’agitation dĂ©sordonnĂ©e de quelques gerris en patrouille, qui rident sa toilette, ajoutant Ă  son air un grand Ăąge, l’eau semble, elle-mĂȘme, sĂ©dimentĂ©e par le dĂ©sƓuvrement. Les rigueurs de l’hiver en veulent pour leur compte et attribuent une apparence cadavĂ©rique, voire mortifĂšre, Ă  l’atmosphĂšre. Le seul avantage qui se soustrait de la gelĂ©e, pour le coup salutaire, est l’envahissement freinĂ© des salicaires. L’ambiance appartient au silence abyssal de la mare. Nulle envie pour l’homme de lĂ©zarder Ă  ses cĂŽtĂ©s. Nul besoin de porter les lĂšvres au sel de sa surface. Qui fut alors cet intrus qui vint tritonner dans un tel marais ? Qui osa interrompre l’ineffable volontĂ© antĂ©diluvienne de la mare de se taire et se terrer ? Pourtant, et s’étant bien gardĂ©e d’attirer le passant, la mare devint, malgrĂ© elle, le dĂ©corum d’un drame. Mais, aprĂšs tout, n’était-ce pas lĂ  son devoir ? Voici son rĂ©cit. Aux bords intĂ©rieurs de la Bretagne, Ă  la jonction des bassins versants de la Vilaine et de la Loire, le bocage nantais exhibe sa pilositĂ© naturelle par des landes prĂ©servĂ©es. Les talus et les haies se tissent en mailles et s’étirent loin, dans des lignes courbĂ©es, souvent chevauchĂ©s par des chĂȘnes pĂ©donculĂ©s. Servantes, les riviĂšres Isac et Hocmard serpentent Ă  travers les champs, selon la soif des occupants, abreuvant avec parcimonie les plus gourmands. L’habitat sauvage s’apparente Ă  une zone de refuge pour des espĂšces d’une grande raretĂ©, dissĂ©minĂ©es dans les prairies humides et le bas marais, qui, selon les cas, rivalisent harmonieusement pour conserver certaines d’entre elles. Le triton Ă  crĂȘte et son homologue marbrĂ©, migrant au grĂ© de leur existence, convoitaient de s’y Ă©tablir, coexistant, indiffĂ©rents, avec ceux qui croassaient Ă  l’accueil de la mare. Les pratiques de procrĂ©ation du triton ne revĂȘtent aucune fantaisie, hormis une rĂ©vĂ©lation rĂȘvĂ©e pour un naturaliste tel qu’Arthur d’Isle du DrĂ©neuc, en 1858 le croisement sexuĂ© de la crĂȘte et du marbrĂ© donna naissance Ă  un hybride, le triton de Blasius. DĂ©voiler sa population serait vain car les accouplements furent fortuits et probablement la rĂ©sultante d’un interdit encombrant les dĂ©sƓuvrĂ©s en mal d’actes hardis. Clandestinement, le triton de Blasius s’établit au lieu-dit les Fosses Noires, dans les parages de Notre-Dame-des-Landes. Amphibien, il fit bien, au fil des saisons, de confondre son corps d’un noir verdĂątre sur sa tranche supĂ©rieure et d’un aspect jaunĂątre sur la frange infĂ©rieure. La nature l’a bien dotĂ©. La crĂȘte, dressĂ©e tout le long de l’arĂȘte dorsale, lui confĂšre un air rebelle intimider le prĂ©dateur est le rĂŽle de cet attribut idĂ©al. Plus que belligĂ©rant, le triton de Blasius s’affirme rĂ©sistant. Il ne lui en faudra d’ailleurs pas moins pour affronter un serf Ă©mĂ©rite, le laborantin. Le laborantin est employĂ© par l’UniversitĂ© d’Angers via le Groupe Écologique et de Conservation des VertĂ©brĂ©s. Ce laboratoire mena, en toute discrĂ©tion, une Ă©tude financĂ©e par l’AĂ©roport du Grand Ouest sur la biologie des populations de tritons et l’efficacitĂ© des Ă©ventuelles mesures compensatoires. Tout le secteur prĂ©vu pour l’implantation de l’infrastructure aĂ©roportuaire fut passĂ© au peigne fin. Denis Defage, le laborantin, et son Ă©quipe d’étudiants, procĂ©dĂšrent Ă  des relevĂ©s de populations, annotĂšrent les lieux de repos et de reproduction, cartographiĂšrent l’ensemble des mares. Une seule Ă©chappa Ă  leur vigilance, la mare des Fosses Noires. Par lĂ  mĂȘme, le triton de Blasius qui ne figurait sur aucun inventaire, fut ignorĂ©. Les visiteurs pĂ©nĂ©trĂšrent pourtant dans les Fosses Noires. Le manque de discernement et, Ă  dĂ©faut d’acuitĂ©, la mare resta occulte Ă  leurs yeux d’initiĂ©s. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le trop plein de zĂšle ou l’enveloppe Ă©paisse remise par Vinci qui anima Denis Defage, mais le laborantin se montra plus coriace, plus aguerri et certainement plus prĂ©somptueux. Sa fouille l’emmena loin dans les Fosses Noires. La minutie Ă©tait son meilleur outil et son allĂ©geance sa meilleure ambulance. Comme beaucoup d’étudiants en master de biologie, Defage connaissait la thĂšse selon laquelle, une autre espĂšce d’amphibien, du nom de triton de Blasius », jusque lĂ  seulement, et prĂ©tendument dĂ©couverte par Du DrĂ©neuc, s’adonnait avec mesure aux joies de la prolifĂ©ration. Seul, le naturaliste du 19Ăšme siĂšcle pu attester de la prĂ©sence du triton de Blasius dans ces contrĂ©es marĂ©cageuses. Les paris, des plus audacieux, concluaient que cela relevait de la lĂ©gende ou du fantasme de quelques chercheurs en mal de reconnaissance, Du DrĂ©neuc tentant de dissimuler l’incommodante malchance de verser dans une carriĂšre de crapahuteur crottĂ©. Defage, souffrant certainement du peu d’empathie que soulevait sa condition, s’il jalousait les dĂ©couvreurs, enviait les lĂ©gendes. Les lĂ©gendes entravent les consciences d’un mystĂšre aussi Ă©pais que la brume des Fosses Noires. Elles se confinent dans les mĂ©moires travesties, et, se destinent Ă  Ă©pouser, ƓcumĂ©niques, l’Ɠuvre mystique des dieux. Quelles que fussent ses motivations, Denis Defage parvint, aprĂšs avoir franchi la palissade de roseaux, aux abords du trou d’eau. Les premiers examens de la mare ne soulevĂšrent guĂšre chez le laborantin de brins d’entrain. La banalitĂ© de l’envol de la libellule, surprise, ou l’apathie indĂ©cente de la physe, peina le peu d’enthousiasme qui le fuyait. Il s’assit, agacĂ©. Posa la sacoche prĂšs de lui, perturbĂ©. Trifouilla la face Ă©mergĂ©e de la vase avec ses bottes, tracassĂ©. S’immobilisa un bref instant, sidĂ©rĂ©. DĂ©plia prestement les jambes, dĂ©cidĂ©. Pencha le buste en avant et se mit Ă  rire avec une jubilation qu’il ne se connaissait pas. Le triton de Blasius se montrait enfin ! L’animal, dĂ©rangĂ© dans sa retraite, n’avait pour sursis que la poudre d’escampette. C’était sans compter sur la dextĂ©ritĂ© de Defage, tout excitĂ©, Ă  l’idĂ©e d’entĂ©riner les exposĂ©s de Du DrĂ©neuc, considĂ©rĂ©, Ă  tort, comme un excentrique ou, au pire, un affabulateur, mais surtout de se prĂȘter au supplice de dissection du fameux Blasius, afin d’étaler au vu et au su de tous les curiositĂ©s spĂ©cifiques au spĂ©cimen. Defage saisit le triton de la main droite. De la main gauche tenta d’ouvrir la sacoche. Un regard Ă  droite, puis un regard Ă  gauche. La seconde boucle rĂ©siste. Un regard Ă  droite, puis un regard Ă  gauche. La main gauche est fĂ©brile tandis que, mouillĂ©e, la droite semble virile. Un regard Ă  droite, puis un regard Ă  gauche. Le temps Ă  la main gauche de se soulager du labeur, le triton de la main droite a fuguĂ© comme un voleur. Defage se fige, foudroyĂ©. Defage fulmine, se fourvoie. Il met la main droite dans la gauche et, tout en serrant le poing contre le front, se maudit. Les yeux fermĂ©s et sur les genoux, il reprend ses esprits. Il reviendra, c’est promis. Maintenant que la mare et le triton sont l’objet de sa convoitise, il reviendra, c’est Ă©crit. Le triton, se pressentant triturĂ©, trouva refuge dans les trĂ©fonds de son trou. A l’affĂ»t il vit le vilain s’éloigner pour, au final, ne plus former qu’un voile. Dans l’immĂ©diat, le danger s’est effacĂ©. Mais s’il revenait ? Et peut-ĂȘtre plus nombreux ? C’est certain ! Si le dialogue est indigent entre le triton et le laborantin, les insectes, s’invectivant peu, s’échangent leur savoir sibyllin. Il en est un qui peut transformer l’eau en vin. Ce savoir, prisĂ© par les sangsues, consiste Ă  soulager leur sac du sang confisquĂ© Ă  un cadavre. Pour recueillir le liquide, un rĂ©ceptacle est prĂ©fĂ©rable. Ca tombe bien, dans sa prĂ©cipitation, le laborantin a laissĂ© choir sa gourde d’eau, encore pleine, dont le bouchon Ă  visser a Ă©clatĂ©, consĂ©quence du choc sur le sol. Le triton de Blasius, aprĂšs avoir dĂ©taillĂ© ses mĂ©saventures aux sangsues de la mare, n’ordonne rien, confiant dans le sort rĂ©servĂ© Ă  l’eau de la gourde. Le triton ne s’était pas leurrĂ©. Le lendemain, aux aurores, le laborantin revint seul. De peur de se faire abuser, Defage entreprit de ne pas divulguer ce qui pouvait faire sa renommĂ©e. Tandis qu’il s’apprĂȘtait Ă  poser des appĂąts, sensĂ©s Ă©veiller l’appĂ©tit du lĂ©zard, Defage reconnut la gourde oubliĂ©e. IntriguĂ© par l’odeur semblable Ă  du vin, il la porta Ă  la bouche. Comment dire ? Oui, c’est tout Ă  fait ça, c’était Ă  ravir ! Dans l’euphorie de l’orgie, Defage s’enivra. A tel point que l’alcool le fit sombrer dans un sommeil profond. Le rĂ©veil fut douloureux, des jambes jusqu’au sommet du crĂąne. L’obscuritĂ© ambiante, nappĂ©e de surcroĂźt par un sinistre brouillard, dissimulait Ă  Defage la mutation de ses pieds en nageoires. Il voulut se relever. Ne trouvant, cependant, aucune assise solide, le triton tituba dans le trou. La panique s’empara du laborantin. La vase aussi. L’eau s’agrippa au triton par des fers agrĂ©gĂ©s de gouttelettes. Les roseaux ne furent pas en reste et s’assemblĂšrent en forme de voĂ»te pour couvrir ce dĂ©part. Le triton eut beau se dĂ©battre, le dĂ©nouement n’avait comme issue que la mare. Une mare dont la cavitĂ© centrale plonge, Ă  premiĂšre vue et peut-ĂȘtre Ă  s’y mĂ©prendre, Ă  quatre pieds sous terre. Epilogue Une enquĂȘte de police fut diligentĂ©e. Les moyens de recherche, Ă©quipe cynophile, drones, gardes mobiles en faction autour de Notre-Dame-Des-Landes, dĂ©ployĂ©s par le PrĂ©fet de Loire-Atlantique, s’avĂ©rĂšrent improductifs. La disparition de Denis Defage ne s’expliquait pas. Un temps, des partisans de la Zone A DĂ©fendre, la ZAD, furent suspectĂ©s, car des altercations avaient dĂ©jĂ  eu lieu dans le passĂ© avec des Ă©quipes de naturalistes, rĂ©munĂ©rĂ©s par l’AĂ©roport du Grand Ouest de Vinci. Les accusations et les incarcĂ©rations eurent comme rĂ©sultat une recrudescence des affrontements entre les forces de l’ordre et les activistes Ă©cologiques. Au bout de deux ans l’affaire dite du triton », rĂ©fĂ©rence aux notes mystĂ©rieuses retrouvĂ©es chez le laborantin, fut classĂ©e. La Population, saisie par l’ampleur du drame, contraignit le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  dĂ©crĂ©ter, dans une allocution tĂ©lĂ©visĂ©e, l’abandon du projet de l’aĂ©roport de Notre-Dame-Des-Landes. Savoir-faire agro Ă©cologique innovant d’AndrĂ© Goudin Suite aux consĂ©quences nĂ©gatives d’une agriculture trĂšs intensive, la transmission du savoir-faire de mon pĂšre, avec son coup de main ancestral de paysan innovant, m’a permis progressivement de me reconvertir Ă  la bio, sans le savoir et sans le vouloir, alliant Ă©conomie, agronomie, autonomie, diversification, respect de l’environnement. Mes diverses expĂ©riences ont façonnĂ© ma compĂ©tence de terrain, basĂ©e sur l’observation, l’écoute, le bon sens, la logique, l’imagination
 MalgrĂ© des terres de qualitĂ© mĂ©diocre, dessĂ©chĂ©es sur les buttes, humides et trĂšs argileuses en bas, situĂ©es au CƓur de BrocĂ©liande, prĂšs de carriĂšres, comparĂ©es avec des productions intensives, les rĂ©sultats de ma rĂ©orientation en agrobiologie m’amĂšnent aux rĂ©sultats suivants une Ă©conomie de tracteur soit 50% d’heures en moins, un revenu/ha de surface fourragĂšre + 45 % sur l’intensif rĂ©f. Etablissement DĂ©partemental de l’Elevage 35, un poids moyen des carcasses bovines + 10 %, une rĂ©sistance des cĂ©rĂ©ales aux maladies + 6 Ă  15 fois rĂ©f. Service MinistĂšre de l’Agriculture, une commercialisation des gĂ©nisses en direct Ă  une boucherie 25 % de plus-value. Les rĂ©sultats d’expĂ©riences pragmatiques de ma ferme m’ont amenĂ© par passion Ă  la crĂ©ation et mise au point de techniques et de produits 100% naturels, aliment complet et minĂ©ral pour animaux, fertilisant, traitement et multiplication de semences anciennes et mĂ©canique, alliant Ă©conomie, qualitĂ©, autonomie, diversification
 AprĂšs avoir quittĂ© ma ferme, j’ai Ă©tĂ© embauchĂ© pour mon savoir-faire et la vente d’un brevet d’un fertilisant 100% naturel ayant un effet azotĂ© minĂ©ralisant et stimulant pour tous types de plantes, par une sociĂ©tĂ© dĂ©veloppant des fertilisants. Des scientifiques, connaissant mon savoir-faire pour la crĂ©ation de produits naturels, m’ont encouragĂ© Ă  rĂ©pondre Ă  un appel Ă  idĂ©e innovante. Suite Ă  ma rĂ©ponse de cet appel, mon idĂ©e a Ă©tĂ© avĂ©rĂ© innovante, ce qui m’a motivĂ© pour crĂ©er plusieurs produits naturels. J’ai Ă©tĂ© sollicitĂ© pour des essais des deux produits suivants un nouveau fertilisant que j’ai créé pour tous types de plantes, diffĂ©rent de l’initial, un produit d’enrobage pour protĂ©ger tous types de semences, qui a un effet rĂ©pulsif contre les oiseaux puis un effet fongique et stimulant de la plantule. Des tests prĂ©liminaires d’évaluation du potentiel d’effets ont Ă©tĂ© effectuĂ©s, une Ă©tude Ă©conomique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, ce qui a donnĂ© des rĂ©sultats prometteurs. Concernant la rĂ©alisation des essais produits traitement de semences », trois ou quatre produits ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s dont le mien. Des essais grandeur nature sur cĂ©rĂ©ales ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s comme rĂ©pulsif corvidĂ©s. A ma grande surprise, au premier essai mon produit donnait un rĂ©sultat avec une trĂšs bonne efficacitĂ©, une rĂ©duction de la consommation en semences de presque 100%. Le rĂ©sultat du premier essai de mon produit semences Ă©tait supĂ©rieur aux concurrents. Ça n’a pas Ă©tĂ© le cas des essais suivants, mais j’ai des doutes, je n’ai pas eu l’autorisation de participer Ă  ces essais, ni d’obtenir de rĂ©ponses prĂ©cises Ă  mes questions. Je suis propriĂ©taire de mes deux inventions, fertilisant et traitement semences, protĂ©gĂ©s auprĂšs de l’INPI Institut National de la PropriĂ©tĂ© Industrielle ». D’autres produits sont en cours d’élaboration mais il n’est pas Ă©vident et cela demande du temps d’innover Ă©quitablement ! Je vous ai livrĂ© l’histoire ce que je vis actuellement. Je pensais que mon savoir-faire aurait pu contribuer Ă  apporter une petite pierre au respect de l’environnement
 Si la primaire est prĂ©sidentielle cela confortera les candidats partidiaires en se privant de l’effet populaire. Si la primaire est lĂ©gislative, cela mettra en Ɠuvre davantage de personnes et pourra crĂ©er une vraie dynamique citoyenne. » Chers cyber-ami-e-s, Le prĂ©cĂ©dent sondage sur le sujet “Appel pour un nouveau Pacte Ă©cologique qui passe par une Primaire de l’Alliance Citoyenne pour une Transition Ecologique” a recueilli trop peu de votes 368 pour ĂȘtre significatif. Mais il reste ouvert au vote juste en dessous de la derniĂšre consultation. Depuis il y a eu l’appel au dĂ©bat et pour une primaire des gauches et des Ă©cologistes. il serait dommage de ne pas profiter de cet appel au dĂ©bat pour proposer notre version. Comme nous l’avions fait en 2008 lors du dĂ©bat sur une liste Ă©cologiste unique aux europĂ©ennes ou en 2010 sur la primaire socialiste je vous propose donc de voter sur le principe que Cyberacteurs participe aux dĂ©bats en proposant que la primaire porte sur les lĂ©gislatives et non la prĂ©sidentielle. LĂ  encore l’association ne sera engagĂ©e que si votre participation est significative au-delĂ  du millier de participants. Merci de votre vote quel qu’il soit. Alain Uguen —————— Texte proposĂ© sous forme de pĂ©tition envoyĂ©e aux initiateurs de l’appel au dĂ©bat et pour une primaire des gauches et des Ă©cologistes La primaire des gauches et des Ă©cologistes pour nous c’est oui mais lĂ©gislative Nous nous rĂ©jouissons de voir que 10 ans aprĂšs que nous ayons commencĂ© Ă  plaider pour la nĂ©cessitĂ© de la primaire vous nous rejoignez pour accĂ©lĂšrer la prise de conscience des enjeux Ă©cologiques et permettre de redonner aux citoyens une envie de politique et la possibilitĂ© de choisir Ă  la fois les candidats et le programme. Sur le choix de la forme de primaire Pragmatiques et imaginatifs » dites-vous croyez-vous vraiment que François Hollande qui veut changer les chiffres du chĂŽmage pour pouvoir se reprĂ©senter en utilisant l’effet de dĂ©port en trompe l’oeil de 500 000 chĂŽmeurs de la case A Ă  la case D se rĂ©soudra Ă  s’abaisser Ă  participer Ă  une primaire ? Et quand bien mĂȘme vous Ă©crivez Nous refusons les renoncements. » et Il n’y a pas de fatalitĂ© Ă  l’impuissance politique » et dans le paragraphe qui suit vous renoncez Ă  une inversion possible du calendrier en Ă©crivant tout reste suspendu Ă  l’élection prĂ©sidentielle-reine. » Les mĂȘmes causes produisant les mĂȘmes effets l’exercice devenu plĂ©biscite produira un super-candidat qui s’affranchira de toute responsabilitĂ© envers les citoyens mobilisĂ©s derriĂšre lui. » d’autant plus facilement que c’est lui qui choisira sa majoritĂ© lĂ©gislative par distribution des candidatures aux lĂ©gislatives. Pour construire une coalition de projet et un contrat de gouvernement. », il faut, selon nous, faire une primaire lĂ©gislatives et non une primaire prĂ©sidentielle. Pour lutter contre l’effet plĂ©biscitaire, il faut inverser le calendrier et inviter les citoyens Ă  voter pour des listes et des projets plutĂŽt que pour des individus. Si la primaire est prĂ©sidentielle cela confortera les candidats partidiaires en se privant de l’effet populaire. Si la primaire est lĂ©gislative, cela mettra en Ɠuvre davantage de personnes et pourra crĂ©er une vraie dynamique citoyenne. Le premier tour permettra de mesurer le rapport de forces entre les diffĂ©rentes listes en prĂ©sence listes qui pourraient ĂȘtre citoyennes autant que partidaires. Sur la base de ce rapport de forces une assemblĂ©e de 279 dĂ©lĂ©guĂ©s Ă©lus Ă  la proportionnelle aura le week end qui suivra pour se mettre d’accord sur un projet et sur une rĂ©partition des circonscriptions. Cet accord ou les 2 projets d’accords ayant le plus de suffrages seront ensuite proposĂ©s au vote du second tour 15 jours aprĂšs le premier. Sur le choix du calendrier D’accord avec vous qu’ En 2016, nous ne pouvons pas faire ce cadeau Ă  la droite de la laisser seule conduire un dĂ©bat devant l’ensemble des Françaises et Français sur l’avenir de notre pays. nous proposons que la primaire des gauches et des Ă©cologistes, notre primaire, se tienne au mĂȘme moment » mais pas suivant le mĂȘme calendrier que celle de la droite, car c’est cette rupture, par le fait de donner prioritĂ© au Parlement sur l’ExĂ©cutif et prioritĂ© Ă  la recherche d’un programme commun de gouvernement, qui apportera un souffle puissant au dĂ©bat dĂ©mocratique dans notre pays. » et une plus value certaine Ă  cet exercice par rapport Ă  celui de la droite. Car c’est le nombre de participants Ă  l’une ou l’autre des primaires qui aura de fortes incidences sur la qualification pour le second tour et partant sur l’élection. En choisissant de se calquer Ă  tout point de vue sur la primaire de la droite cela favorisera la droite. En optant pour une rupture de forme et de calendrier cela peut au contraire avoir un effet dynamique. Buts capturer le CO2 pour diminuer l’effet de serre, prĂ©server l’eau douce et les grands Ă©quilibres, tout en nourrissant un maximum d’ĂȘtres vivants et en assurant des emplois aux humains. Principes – cette monnaie est créée par l’ONU au sein de laquelle une nouvelle branche » est créée le Fonds monĂ©taire organique FMO ; – sa masse monĂ©taire est l’exact reflet de la biomasse saine des terres Ă©mergĂ©es ; c’est Ă  dire d’une part la nature sauvage, et d’autre part les terres cultivĂ©es vertueusement sans engrais ni produits chimiques de synthĂšse donc SAUF monoculture, Ă©levage intensif, OGM ; – les pays volontaires perçoivent tous les ans des crocus correspondants Ă  l’augmentation de leur biomasse saine, certifiĂ©e par la communautĂ© scientifique mondiale ; – chaque gouvernement reverse les crocus exclusivement aux personnes physiques qui cultivent la terre petits paysans ou salariĂ©s agricoles et/ou protĂšgent la biodiversitĂ© ; – seules ces personnes sont autorisĂ©es Ă  Ă©changer des crocus, soit contre la monnaie de leur pays, soit contre la monnaie locale sociĂ©tale de leur collectivitĂ© locale ; – et tout cela par quel miracle ? Sur l’impulsion des citoyennes du monde vous, moi, les autres via une gigantesque pĂ©tition sur internet. Le slogan est tout trouvĂ© Ensemble construisons un monde verdoyant » Juntos construir un mundo verde » Together build a green world ». En Ă©tant suffisamment nombreux et si le buzz » se fait partout, dans les familles, les associations, sur les rĂ©seaux sociaux, dans les milieux informĂ©s, dans la presse libre, on n’a pas fini d’entendre parler du crocus car
 notre souris a du pouvoir ! HĂ©lĂšne Nivoix Une image de joie et d’espĂ©rance en ce nouvel An, pour accompagner nos voeux de Bonheur et de prospĂ©ritĂ© pour 2016 ! Depuis 2013, Marche en Corps se mobilise pour organiser des marches et des actions de sensibilisation pour l’Abandon de l’excision. Nous avons besoin de vous ! Aidez nous Ă  faire connaitre nos actions 
transfĂ©rez Ă  tous vos contacts ce lien Notre objectif , traduire en Anglais,Peulh, Bambara, SoninkĂ© les DVD rĂ©alisĂ©s en 2013, et intensifier la sensibilisation auprĂšs de la diaspora qui a dĂ©jĂ  contribuĂ© Ă  faire Ă©voluer le mentalitĂ©s ici et lĂ  bas ! VidĂ©o d’abandon de l’excision Ă  Daraja-BallĂ© avec Marche en Corps au Mali en Novembre 2015 Nous ne doutons pas de votre soutien 
. diffusez notre Crowdfunding Toute l’équipe de Marche en Corps vous remercie Forte mobilisation contre les expulsions sur NDDL Nous remercions les 20 000 personnes au moins qui, en vĂ©lo ou Ă  pied, ont apportĂ© leur soutien aux habitant-e-s et paysan-nes concernĂ©-e-s. Nous remercions enfin les milliers et milliers de personnes qui nous soutiennent dans notre lutte, et l’ont montrĂ© aujourd’hui dans plus de 40 rassemblements aux quatre coins de France, et mĂȘme au-delĂ , comme Ă  Barcelone. Appel gĂ©nĂ©ral Ă  opĂ©rations escargot mardi 12 janvier Ă  7h30 Ă  Nantes et partout Nouvelle Ă©tude scientifique de l’ARTAC publiĂ©e sur l’élĂ©ctrosensibilitĂ© Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, “L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumiĂšre des biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilitĂ© que pour la chimico-sensibilitĂ©. Ceci est de nature Ă  Ă©teindre cette polĂ©mique scientifique artificielle qui ne sert que les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques de court-terme des industriels au dĂ©triment de la santĂ© publique. J’appelle les pouvoirs publics Ă  mettre en place de toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits prĂ©conise depuis trop longtemps.” COP 21 le Jury de DĂ©ontologie Publicitaire retoque la communication mensongĂšre d’EDF Depuis le 1er janvier 2016, Ă  l’initiative de la MĂ©tro, Grenoble et 14 communes de l’agglomĂ©ration ont gĂ©nĂ©ralisĂ© la limitation de vitesse en ville Ă  30 km/h, 50 km/h devenant une exception. Appel pour une primaire des gauches et des Ă©cologistes Pour renouveler les pratiques et la classe politiques, il faut un nouveau PACTE fondĂ© sur une primaire citoyenne lĂ©gislative * pour mettre la transition Ă©cologique au coeur de la campagne et donner une majoritĂ© Ă  sa mise en Ɠuvre pendant le prochain mandat, * pour remettre le citoyen au coeur du processus politique, * pour ouvrir une premiĂšre coalition lĂ©gislatives et gouverner ensemble pendant 5 ans, * pour remettre le calendrier des Ă©lections dans le bon sens, j’invite ceux qui le souhaitent Ă  commenter mon commentaire sur le site de l’appel pour la primaire des gauches et des Ă©cologistes. 2015 l’opposition aux accords transatlantiques marque des points Ancien maire de Preignac 33 Les enfants dĂ©veloppent des cancers Ă  cause des pesticides ! » L’affaire des pesticides de Villeneuve en Gironde est relancĂ©e avec l’ouverture d’une information judiciaire contre X Ancien dĂ©putĂ© europĂ©en, Jean-Paul Besset coupe dĂ©finitivement avec le parti dont il a Ă©tĂ© cofondateur Plus rien n’est possible avec ce qui reste de ce parti» atteint de marginalisation groupusculaire» L’implacable dĂ©gringolade des rĂ©sultats Ă©lectoraux l’atteste calamiteuse campagne prĂ©sidentielle de 2012, Ă©chec des Ă©lections europĂ©ennes en 2014 et dĂ©partementales en 2015, dĂ©sastre du scrutin rĂ©gional de dĂ©cembre 2015 un score rĂ©duit de moitiĂ©, en pleine effervescence autour de la COP 21 !. Ces rĂ©sultats constituent l’indicateur le plus irrĂ©futable de la marginalisation groupusculaire du parti reprĂ©sentant l’écologie politique. Songeons qu’il y a seulement quelques annĂ©es, en 2009 et en 2010, Europe Ecologie Ă©tait devenu Ă©lectoralement le troisiĂšme parti de France, relĂ©guant loin derriĂšre l’ombre sinistre du Front national. C’est qu’à cette Ă©poque, les lignes avaient bougĂ© au sein de la conscience collective. Pas de maniĂšre traditionnelle, comme en Espagne, sous l’impact d’une vague d’indignation dont Podemos sera l’hĂ©ritier. En France, on assista Ă  une dynamique inattendue, cristallisĂ©e sur le terrain Ă©cologique Pacte de Nicolas Hulot, mobilisation unitaire des ONG, Grenelle de l’environnement imposĂ© Ă  Nicolas Sarkozy
 une maturation culturelle et sociale autour de l’impĂ©ratif Ă©cologique gagna les forces vives de la sociĂ©tĂ©. Créé dans la continuitĂ©, Europe Ecologie fut essentiellement cela la traduction et le prolongement d’une forme inĂ©dite de mouvement social naissant. Les prĂ©mices d’une nouvelle offre politique Ă©taient posĂ©es, levant une aube d’espĂ©rance, encore modeste, fragile, mais rĂ©elle. Un autre modĂšle de progrĂšs, indĂ©pendant du rabĂąchage des reprĂ©sentations traditionnelles, apparut soudainement possible autour d’un projet de sociĂ©tĂ© plurielle qui ne dĂ©truise pas son environnement, qui rĂ©habilite la solidaritĂ© humaine et qui ne s’agenouille pas devant les fĂ©tiches de la croissance. En tĂ©moignent le manifeste fondateur d’Europe Ecologie – les Verts EE-LV Pour une sociĂ©tĂ© Ă©cologique», adoptĂ© Ă  la quasi-unanimitĂ© lors de la crĂ©ation d’Europe Ecologie – les Verts en 2011 et l’influence grandissante que connut alors ce mouvement. Las ! les figures imposĂ©es d’un parti, dont la culture militante rangea vite ce qui le distinguait – l’écologisme – au rang d’accessoire, eurent tĂŽt fait de reprendre le dessus. Exit l’ouverture sur les questionnements constructifs et la recherche de solutions positives dans une Ă©poque en plein bouleversement ! A peine nĂ©, le parti de l’écologie politique redevint les Verts et se referma sur le prĂ©-carrĂ© des affrontements binaires, surjouant les rĂ©flexes d’appartenance Ă  un camp plutĂŽt que le dĂ©passement et la convergence vers les nouveaux enjeux de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Au lieu d’affirmer une identitĂ© Ă©chappant aux schĂ©mas archĂ©o-marxistes et aux combines qui vont avec, plutĂŽt que de construire un imaginaire attractif – la rĂ©silience Ă  l’effondrement des ressources, des liens et des repĂšres – Europe Ecologie – les Verts se dĂ©lita dans l’acadĂ©misme d’un combat politique de plus en plus dĂ©connectĂ© des dĂ©fis du siĂšcle, privilĂ©giant rhĂ©torique anti-tout, manichĂ©ismes simplistes, alliances d’appareils et intrigues de pouvoir c’est-Ă -dire l’ordinaire des pratiques qui, Ă  juste titre, rĂ©vulsent l’opinion. En mĂȘme temps, partout en Europe, le national-populisme s’abattit comme une grĂȘle sur un terrain abandonnĂ© Ă  la jachĂšre idĂ©ologique. La perspective d’un repli identitaire faussement protecteur et humainement dĂ©testable s’engouffra dans le vide laissĂ© par les partis rĂ©publicains. Ceux-ci, dĂ©sorientĂ©s par la complexitĂ© d’une situation historiquement inĂ©dite tant elle se trouve tĂ©lescopĂ©e par la conjonction mondialisĂ©e des crises, dĂ©sertaient l’avenir, renonçant Ă  toute vision, s’accrochant Ă  leurs vieilles lunes et Ă  leurs pauvres boutiques. Sans horizon Ă©mancipateur et mobilisateur, la reprĂ©sentation politique Ă©cologistes compris se montra ainsi incapable de faire piĂšce Ă  la grande peur» que le basculement de l’époque provoque. Et que la rĂ©action dĂ©tourne Ă  son profit. Cette sĂ©quence de l’histoire qui voit le national-populisme gagner pour l’instant la bataille culturelle oblige Ă  dire que les rĂ©publicains de tous poils ont failli, tous ensemble. Leur rejet Ă©lectoral et social, massif, spectaculaire, n’est que le produit de ce qui n’a pas Ă©tĂ© semĂ©. AbandonnĂ©s Ă  l’accablement d’une polycrise» inĂ©dite, livrĂ©s au sentiment que tout fout le camp», saisis d’impuissance, les peuples deviennent la proie des cancers identitaires, de l’insĂ©curitĂ© sociale, des aliĂ©nations marchandes et des frustrations Ă©gotiques. Dans cette dĂ©bĂącle, que dire des Ă©cologistes sinon exprimer le crĂšve-cƓur de voir l’antidote qu’ils portent rĂ©duit Ă  une purge et transformĂ© en repoussoir ? La plupart de ceux qui cherchent une alternative au dĂ©sarroi gĂ©nĂ©ralisĂ© ne se sont-ils pas pris Ă  dĂ©tester la marque Europe Ecologie-les Verts malgrĂ© l’implication sincĂšre et efficace de nombre de ses militants et Ă©lus ? Humiliation suprĂȘme ! Discours doctrinaires, surenchĂšres verbeuses, nĂ©gativisme systĂ©matique, obsession du clivage, experts Ăšs diabolisation, caprices de stars, stratĂ©gies tordues, culture de l’aigreur, violences internes
 l’autopsie des pratiques d’Europe Ecologie-les Verts mĂ©riterait de longs dĂ©veloppements, et montrerait que, quand elle perd son cap, la politique dĂ©vore ses propres enfants. Car le problĂšme est bien lĂ  l’écologie politique n’a pas su ou voulu garder le cap de l’avenir. Elle s’est obstinĂ©ment refusĂ©e Ă  l’arrachement culturel certes douloureux auquel l’écologie, justement, l’invitait en tant que nouveau paradigme, au-delĂ  des catĂ©chismes de gauche ou de droite. PlutĂŽt que de se saisir du futur Ă  bras-le-corps, de le construire pas Ă  pas avec tous ceux, d’oĂč qu’ils viennent, qui empruntaient le chemin de la mutation Ă©cologique, Europe Ecologie – les Verts s’est accrochĂ© aux rĂ©fĂ©rences qui n’étaient pas les siennes. Il s’y est embourbĂ©, s’infĂ©odant Ă  un ancrage Ă  gauche» nostalgique, se dĂ©chirant ad nauseum entre gauche vocifĂ©rante ou gauche agonisante. Au lieu d’incarner ce nouvel imaginaire qu’on attendait d’elle, bienveillant, attrayant, dĂ©sirable, l’écologie politique s’est retranchĂ©e dans un camp bardĂ© d’exclusives et s’y est complu dans des logiques d’affrontement, tournant le dos Ă  ceux qui cherchent Ă  dĂ©passer les vieilles querelles et Ă  se rassembler sur l’essentiel. Le verdict est donc tombĂ© et il faut l’affronter lucidement pour ce qu’il est Europe Ecologie-les Verts est descendu trop bas, beaucoup trop bas, pour se relever. Trop abĂźmĂ©, trop disqualifiĂ©, trop dĂ©crĂ©dibilisĂ© ! Ses ressources sont dĂ©sormais Ă©puisĂ©es. Je le dis sans plaisir ni ressentiment, en assumant une part de l’échec l’histoire est passĂ©e. Plus rien ne naĂźtra d’Europe Ecologie-les Verts, plus rien n’est possible avec ce qui reste de ce parti qui, comme les autres, a lourdement failli et dont l’existence mĂȘme bouche dĂ©sormais l’horizon. Je n’y participerai donc plus, exerçant en quelque sorte un devoir de retrait. Quant Ă  mes amies, fraternellement, je leur dis Maintenant, dĂ©gagez ! gentiment. Laissez la place ! dignement. Responsables Ă©lus du conseil fĂ©dĂ©ral, ayez le courage de l’électrochoc, dissolvez cette machine de l’échec devenue objet encombrant, obstacle au changement ! Abandonnez vos casquettes tribales pour vous remettre au service de la sociĂ©tĂ© nouvelle». Europe Ecologie – les Verts, c’est fini et, bien qu’il s’agisse d’une amĂšre dĂ©ception, ce n’est pas un drame. L’impĂ©ratif Ă©cologique, avec ses implications tous azimuts, demeure en effet la prioritĂ© des nĂ©cessitĂ©s de l’époque et constitue toujours le moteur de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Minuit n’a pas encore sonnĂ© dans le siĂšcle et, concurremment Ă  la montĂ©e de l’anxiĂ©tĂ©, nombre d’issues vers une sociĂ©tĂ© postcarbone et postcroissance, nombre d’alternatives bouillonnent dans les sociĂ©tĂ©s. A ces acteurs de jouer maintenant. Aux secteurs innovants de prendre les choses en main et de construire l’avenir. Qu’en toute indĂ©pendance ceux et celles qui d’ores et dĂ©jĂ  mettent en Ɠuvre la transformation Ă©cologique et sociale dans leurs territoires, leurs entreprises, leurs activitĂ©s, leurs pratiques, se rassemblent, d’oĂč qu’ils viennent, qu’ils reprennent le flambeau, qu’ils imaginent l’outil capable de fĂ©dĂ©rer les Ă©nergies et d’articuler les envies d’entreprendre pour Ă©tablir le Bien commun. Jean-Paul Besset Cofondateur d’Europe Ecologie Appel pour un nouveau Pacte Ă©cologique qui passe par une Primaire de l’Alliance Citoyenne pour une Transition Ecologique Pour renouveler les pratiques et la classe politiques, il faut un nouveau PACTE fondĂ© sur une primaire citoyenne lĂ©gislative * pour mettre la transition Ă©cologique au coeur de la campagne et donner une majoritĂ© Ă  sa mise en Ɠuvre pendant le prochain mandat, * pour remettre le citoyen au coeur du processus politique, * pour ouvrir une premiĂšre coalition lĂ©gislatives et gouverner ensemble pendant 5 ans, * pour remettre le calendrier des Ă©lections dans le bon sens, AprĂšs avoir parlĂ© Ă  l’oreille des PrĂ©sidents de la planĂšte, nous souhaiterions que Nicolas Hulot puisse poursuivre en s’adressant Ă  l’oreille des citoyens en plaidant pour ce nouveau Pacte. Navigation des articles
Maisil mériterait de rester dans l'histoire sous le nom de "loi Maurice", tant son émergence doit tout au coq Maurice et à son procÚs victorieux contre ceux qui tentaient de le faire taire (voir nos articles ci-dessous du 5 juillet et du 5 septembre 2019). "Le silence n'appartient pas plus à la campagne qu'à la ville"
SANTÉ - Face du discours incomplet et culpabilisant de la campagne rose, nous nous devions d'apporter une information loyale, complĂšte et claire, facilement accessible aux femmes, gratuite, tĂ©lĂ©chargeable, et sans charge pour la collectivitĂ©. Rudyanto Wijaya Rudyanto Wijaya Chaque annĂ©e, au mois d'octobre, on incite les femmes Ă  courir en rose pour le dĂ©pistage du cancer du sein. Cette campagne a Ă©tĂ© instaurĂ©e initialement pour sensibiliser les femmes Ă  ce cancer. Elle est gĂ©nĂ©ralisĂ©e en 2004 en France, alors mĂȘme que les premiers doutes sur l'efficacitĂ© du dĂ©pistage Ă©mergent sans ĂȘtre connus du grand public. Depuis, la controverse scientifique n'a cessĂ© de croĂźtre au travers de nombreuses Ă©tudes statistiques et Ă©pidĂ©miologiques. Les doutes concernent le bĂ©nĂ©fice de plus en plus considĂ©rĂ© comme faible et les effets pervers du dĂ©pistage, de mieux en mieux connus et réévaluĂ©s Ă  la hausse. Cette controverse publiĂ©e dans les meilleures revues internationales fait qu'il est actuellement indĂ©fendable de la taire au grand public, et en particulier aux femmes. Il nous est donc apparu qu'en face du discours incomplet et culpabilisant de la campagne rose, nous nous devions d'apporter une information loyale, complĂšte et claire, facilement accessible aux femmes, gratuite, tĂ©lĂ©chargeable, et sans charge pour la collectivitĂ©. Nous sommes cinq mĂ©decins Dr Pabion, Dr Nicot, Dr Gourmelon, mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, Dr Yver, anatomo-patologiste, Dr Bour, radiologue. Nous nous sommes rencontrĂ©s dans le cadre du Formindep* et nous avons dĂ©cidĂ© de crĂ©er un site internet sur le dĂ©pistage du cancer du sein, puis une brochure, initiative inĂ©dite puisqu'il n'en existe aucune sous cette forme en langue française, avec l'aide d'un collectif de seize rĂ©dacteurs et relecteurs, professionnels de santĂ© et/ou profanes. L'objectif est d'expliquer aux femmes que ne pas se soumettre au dĂ©pistage organisĂ© du cancer du sein par mammographie n'est pas une "faute" contre leur santĂ©. Le ton de cet ouvrage se veut dĂ©culpabilisant, responsabilisant la femme Ă  sa santĂ© sans l'infantiliser ou l'enfermer dans des stĂ©rĂ©otypes indignes d'elles. Le deuxiĂšme objectif de la brochure est de donner aux mĂ©decins une information indĂ©pendante qui est trĂšs difficile Ă  trouver pour cette profession souvent dĂ©bordĂ©e, et qui peut les aider dans la pratique face au questionnement d'une patiente. Avec le recul du temps et la multiplicitĂ© des Ă©tudes on n'obtient toujours pas de rĂ©elle preuve d'une amĂ©lioration du niveau de santĂ© des populations par le dĂ©pistage. En effet les bĂ©nĂ©fices en terme de mortalitĂ© sont fortement contestĂ©s, sans compter les effets adverses du dĂ©pistage -Les fausses alertes, c'est Ă  dire une prĂ©somption de lĂ©sion cancĂ©reuse qui ne se confirmera pas aprĂšs des examens complĂ©mentaires souvent trĂšs stressants pour les femmes -Le cancer radio-induit, probablement sous-estimĂ©, sa frĂ©quence augmentant avec la multiplicitĂ© des clichĂ©s rĂ©alisĂ©s lors d'une session mammographique mais aussi lors de la rĂ©pĂ©tition des examens -Enfin, le dĂ©pistage du cancer du sein a fait Ă©merger une donnĂ©e qu'on avait nĂ©gligĂ© le surdiagnostic. C'est le diagnostic d'un cancer qui n'aurait jamais affectĂ© la santĂ© de la femme de son vivant, s'il Ă©tait restĂ© mĂ©connu. On sait que certains cancers n'Ă©volueront pas, ne se manifesteront pas, voire rĂ©gresseront. Le dĂ©pistage, lui, va mettre en Ă©vidence ces tumeurs qu'on aurait pu nĂ©gliger, notamment de nombreux prĂ©-cancers, maladroitement nommĂ©s "carcinomes in situ", qui n'aboutiront jamais Ă  une maladie cancĂ©reuse. En s'appuyant sur l'actualisation des donnĂ©es scientifiques publiĂ©es en 2014 et 2015 par la rĂ©putĂ©e et indĂ©pendante revue Prescrire©, on peut conclure que le bĂ©nĂ©fice en terme de rĂ©duction de la mortalitĂ© par cancer du sein observĂ© tant dans les essais de haut niveau de preuve que dans les Ă©tudes d'observation des populations, est faible. Et cet effet ne serait peut-ĂȘtre pas dĂ» au dĂ©pistage amĂ©liorations thĂ©rapeutiques. Ainsi l'Ă©tude de Harding**, publiĂ©e en juillet 2015 dans le JAMA, portant sur l'analyse de 16 millions de femmes amĂ©ricaines de 40 ans et plus, suivies pendant 10 ans est un pavĂ© dans la mare. Elle montre qu'il n'y a pas de lien entre la rĂ©alisation de mammographies de dĂ©pistage et l'amĂ©lioration de l'espĂ©rance de vie. Dit autrement la femme dĂ©pistĂ©e connaĂźtra seulement plus tĂŽt sa maladie. L'axiome "plus tĂŽt dĂ©tectĂ©, mieux c'est" est un leurre car l'Ă©volution d'une tumeur n'est ni linĂ©aire ni mĂ©canique. Petit ne signifie pas forcĂ©ment qu'on aura dĂ©tectĂ© ce cancer plus tĂŽt, et ne signifie pas non plus obligatoirement un bon pronostic. A l'inverse une volumineuse tumeur ne signifie pas toujours diagnostic tardif ou de mauvais pronostic. L'Ă©tude de Harding conclut Ă©galement Ă  un problĂšme majeur le surdiagnostic. DĂ©jĂ  pointĂ© par la communautĂ© scientifique, il fait l'objet de dĂ©bats virulents sur son chiffrage. Le consensus actuel le situe entre 20 et 30%. Et dans la rĂ©flexion personnelle que mĂšneront les femmes avant de se rendre au dĂ©pistage il doit ĂȘtre compris ainsi alors que ce cancer dĂ©pistĂ© n'aurait pas Ă©voluĂ© au cours de ma vie, il va m'entraĂźner vers un traitement lourd avec une ablation du sein, une radiothĂ©rapie, peut-ĂȘtre une chimiothĂ©rapie, un arrĂȘt de travail de plusieurs mois, des problĂšmes dans ma vie familiale, professionnelle, et financiĂšre quasi-impossibilitĂ© de contracter des emprunts. D'aprĂšs un travail indĂ©pendant *** rĂ©alisĂ© Ă  partir de donnĂ©es disponibles on trouvera sur 2000 femmes dĂ©pistĂ©es Ă  partir de 40 ans pendant 10 ans -1 dĂ©cĂšs par cancer du sein Ă©vitĂ© -10 femmes en bonne santĂ© sur-diagnostiquĂ©es et traitĂ©es inutilement -200 femmes qui subiront le stress d'une fausse alerte corrigĂ©e ensuite par d'autres examens, parfois au bout de plusieurs semaines Notre ouvrage restitue aux femmes une vision actuelle plus rĂ©aliste, et met en perspective certaines donnĂ©es souvent prĂ©sentĂ©es de façon idĂ©alisĂ©e, voire erronĂ©es ou obsolĂštes avec le recul d'aujourd'hui. Une femme chez laquelle le dĂ©pistage aura trouvĂ© un cancer du sein ne peut savoir si elle est une victime du dĂ©pistage, si le dĂ©pistage n'a fait simplement que devancer de quelques mois le diagnostic ou si elle en est une des rares bĂ©nĂ©ficiaires... La lectrice sera en mesure de prendre sa dĂ©cision, ni imposĂ©e, ni subie, de façon mature et responsable sans infantilisation ou contrainte. ______________________________ *le Formindep association pour une formation et une information mĂ©dicales indĂ©pendantes de tout autre intĂ©rĂȘt que celui de la santĂ© des personnes. **Harding C, Pompei F, Burmistrov D, Welch H, Abebe R, Wilson R. BReast cancer screening, incidence, and mortality across us counties. JAMA Intern Med [Internet]. 2015 juillet [cited 2015 Aug 3] ***Collaboration Cochrane Également sur Le HuffPost
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